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Gabriel Attal, "oublié" au dîner de gala du Louvre.

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Gouderien

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Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 654 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
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Il y a 1 heure, querida13 a dit :

Si l'état de notre habillement va mal c'est parce que le boutiquier demande plus du prix d'une journée de gains  entière pour chacun de ses produits dans un moment où l'augmentation des prix est générale.

De plus, le loueur de boutiques est devenu très gourmand.

Tu as raison, mais pourquoi le boutiquier vend-t-il cher ? Du moins s’il vend des produits de moyenne gamme ? C’est parce que les fournisseurs français les lui vendent chers. Ils ont des prix de revient plus élevés que les fournisseurs étrangers, c’est bien connu.

Mais aussi parce que la marge demandée par les boutiquiers au client est élevée. Un vêtement en boutique est revendu au public le plus souvent trois fois le prix auquel il est acheté au fournisseur. Ce qui permet au commerçant lorsque les circonstances s’y prêtent, de faire des rabais de 50 %. Et de gagner encore de l’argent dessus.  

Et comme souvent cela ne permet pas au commerçant d’attirer assez de clients, il vend peu. Ce qui ne peut que l’inciter à augmenter ses prix, pour tenter de compenser le manque de clients. Et forcément les choses empirent.

Et tu as raison, les prix des loyers des boutiques augmentent en permanence. Mais ce n’est pas propres à l’habillement. Les magasins de luxe parisiens situés dans les beaux quartiers subissent le même phénomène. Même sur les Champs Élysées, que désertent les grandes marques.

Parce que les propriétaires des magasins veulent en obtenir toujours davantage. Mais c’est général et vrai pour tous les types de locaux, magasins et appartements

À surface et qualités égales, les appartements et locaux à louer en Allemagne sont entre 30 et 50 % moins chers qu’en France.

Mais nos propriétaires sont plus gourmands. Comme nos actionnaires boursiers.  

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 257 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
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Il y a 1 heure, Témoudjine a dit :

C’est dans ce cadre que je te demande d’expliciter ta pensée. Je présume que lorsque tu as écris cela, tu savais exactement ce que tu voulais dire. 

 

Avant la crise des subprimes de septembre 2008 j'étais libéral. Je ne le suis plus. D'autant plus que cette crise, qui prouvait pourtant de façon flagrante l'incompétence et la dangerosité des financiers - et des politiciens à leur botte -, a été suivie par une prise de pouvoir générale des néo-libéraux dans le monde entier. Absurde mais vrai : c'est comme si Napoléon, après sa défaite de Waterloo, avait déclaré aux souverains d'Europe : maintenant, vous allez m'obéir! Et oui, le Waterloo de la phynance a été suivi d'une prise de pouvoir des financiers et de leurs larbins à une échelle encore jamais vue, sous prétexte "d'éviter le pire" ou autres motifs fallacieux. 

Depuis cette crise, je trouve quelques excuses à Lénine, qui en 1917 avait fait fusiller ou envoyer dans des camps quelques banquiers. Finalement, il n'avait pas tout à fait tort.

Ce sont des choses que j'ai déjà dites et répétées il y a longtemps sur ce forum, mais il est vrai que ce n'est pas tous les jours qu'un libéral bon teint pointe son nez chez nous.:hehe:

Maintenant je ne suis pas chez LFI je suis pour une économie "équilibrée", comme celle qui existait pendant les 30 ans qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, avant le tournant néo-libéral des années 80.

Modifié par Gouderien
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Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 654 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Gouderien a dit :

Avant la crise des subprimes de septembre 2008 j'étais libéral. Je ne le suis plus. D'autant plus que cette crise, qui prouvait pourtant de façon flagrante l'incompétence et la dangerosité des financiers - et des politiciens à leur botte -, a été suivie par une prise de pouvoir générale des néo-libéraux dans le monde entier. Absurde mais vrai : c'est comme si Napoléon, après sa défaite de Waterloo, avait déclaré aux souverains d'Europe : maintenant, vous allez m'obéir! Et oui, le Waterloo de la phynance a été suivi d'une prise de pouvoir des financiers et de leurs larbins à une échelle encore jamais vue, sous prétexte "d'éviter le pire" ou autres motifs fallacieux. 

Depuis cette crise, je trouve quelques excuses à Lénine, qui en 1917 avait fait fusiller ou envoyer dans des camps quelques banquiers. Finalement, il n'avait pas tout à fait tort.

Ce sont des choses que j'ai déjà dites et répétées il y a longtemps sur ce forum, mais il est vrai que ce n'est pas tous les jours qu'un libéral bon teint pointe son nez chez nous.:hehe:

Maintenant je ne suis pas chez LFI je suis pour une économie "équilibrée", comme celle qui existait pendant les 30 ans qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, avant le tournant néo-libéral des années 80.

Tu fais une mauvaise interprétation de la crise de subprimes.

Loin de montrer, comme tu le dis, de façon flagrante l’incompétence des banquiers, elle a montré au contraire, du moins pour les banquiers américains, leur parfaite maîtrise du système bancaire.

Moins pour les banquiers du reste du monde, dont largement la France, que leurs collègues américains ont largement menés en bateau.

Il en a d’ailleurs été de même pour les fonds de pension français, qui dans un premier temps se sont faits piégés par les banquiers américains, mais se sont vite couverts en entubant à leur tour les banquiers français.

Il est évident que les américains ont exercé cette maîtrise aux dépens de nombre d’organisations diverses de toutes natures, et au bout du compte, d’un certain nombre de banquiers. Mais de banquiers étrangers pour l’essentiel, plus que de banquiers américains.

L’essentiel est invisible aux yeux, a dit le Petit Prince. Reprends l’historique de la crise des subprimes.

Elle est née en fait bien avant la crise, pratiquement depuis Clinton en 93. C’est lui qui le premier a commencé à autoriser les banques à baisser l’apport initial des acquéreurs de maisons individuelles. Et surtout dans le cadre de l’incitation au développement de   l’immobilier, a pris l’engagement de combler les pertes éventuelles que subiraient les banques du fait de cet apport personnel trop faible et de garanties insuffisantes. Et chaque président qui a succédé à Clinton a augmenté les garanties accordées aux banques en même temps qu’il baissait le montant des apports et des garanties à apporter de la part de l’acquéreur.

Les banquiers américains n’ont fait que bénéficier de l’effet d’aubaine que leur offraient les présidents, en leur permettant en permanence d’augmenter les sommes qu’ils consacraient aux prêts immobiliers. Sommes garanties par l’État US quant aux risques éventuels qu’ils couraient.

C’est loin d’être de l’incompétence de leur part. Sauf à considérer qu’un banquier est incompétent s’il profite d’un avantage qui lui est offert par le pouvoir politique et dont il ne peut que bénéficier s’il accepte. Mais cet avis serait un peu excessif.

Il faut se faire à l’idée que les banquiers ne sont pas des services sociaux. Que l’avantage pour leurs clients, ils s’en tamponnent le coquillard, parce qu’ils ne sont pas là pour cela. La seule chose qui compte c’est leur intérêt propre. Et y parvenir est pour eux une attestation de leur efficience. Et la garantie de leur avenir. Le contraire d’une incompétence professionnelle.

Et la manière dont ils ont pratiqué la titrisation qui allait généré la crise des subprimes, est loin d’être une preuve d’incompétence de leur part. Au contraire, de grande maîtrise du système.

Mais l’on n’a pas crié sur les toits que tous les banquiers de la planète qui s’étaient fait entuber par les titrisations, ont pratiquement tous récupéré leur mise. Directement de l’État comme en Amérique. Indirectement du Trésor Public de leur pays, comme en Europe, et en France, en ayant tous la faculté de pouvoir étaler sur les années bénéficiaires suivantes le montant de leurs pertes, sous formes de réduction d’impôts. C’est même prévu par le Plan Comptable International. De nombreux organismes de différentes contrées du monde ont perdu des plumes dans l’affaire des subprimes. Pas les banquiers.

Sont-ils si incompétents que cela ? Pour toi incompétents signifie qu’ils ne se préoccupent pas des intérêts du peuple. Mais dans quel but ont-ils été créés ? Comme je crois l’avoir écrit plus haut, ils ne sont pas des organismes sociaux. Conformément au nom du système économique qui régit nos sociétés, le Capitalisme, leur vocation est de permettre et d’entretenir le Capital. Et de lui permettre de se développer.

Ce en quoi ils témoignent d’une grande maîtrise et d’une grande compétence.

L’on ne peut pas reprocher à une passoire d’avoir des trous, aurait écrit Mao à je ne sais plus à quelle occasion.

Quant à parler à mon sujet de « libéral bon teint », tu ignores tout du dit libéral.

Il y a cinq photos sur une étagère placée devant moi, au-dessus de mon écran d’ordinateur. La cinquième à droite et la plus grande, est une excellente et célèbre photo de Lénine.  

Et sur le coin gauche de ladite étagère, il y a un joli, authentique et ancien insigne de bonnet, une étoile à cinq branches dont le fond est d’émail rouge, bordée d’un fil d’argent, et  ornée de la faucille et du marteau, eux aussi en argent. Et à titre documentaire, je la porte quasiment en permanence depuis pratiquement cinq décennies.  

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 257 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
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Il y a 15 heures, Témoudjine a dit :

Tu fais une mauvaise interprétation de la crise de subprimes.

 

Loin de montrer, comme tu le dis, de façon flagrante l’incompétence des banquiers, elle a montré au contraire, du moins pour les banquiers américains, leur parfaite maîtrise du système bancaire.

 

Moins pour les banquiers du reste du monde, dont largement la France, que leurs collègues américains ont largement menés en bateau.

 

Il en a d’ailleurs été de même pour les fonds de pension français, qui dans un premier temps se sont faits piégés par les banquiers américains, mais se sont vite couverts en entubant à leur tour les banquiers français.

 

Il est évident que les américains ont exercé cette maîtrise aux dépens de nombre d’organisations diverses de toutes natures, et au bout du compte, d’un certain nombre de banquiers. Mais de banquiers étrangers pour l’essentiel, plus que de banquiers américains.

 

L’essentiel est invisible aux yeux, a dit le Petit Prince. Reprends l’historique de la crise des subprimes.

 

Elle est née en fait bien avant la crise, pratiquement depuis Clinton en 93. C’est lui qui le premier a commencé à autoriser les banques à baisser l’apport initial des acquéreurs de maisons individuelles. Et surtout dans le cadre de l’incitation au développement de   l’immobilier, a pris l’engagement de combler les pertes éventuelles que subiraient les banques du fait de cet apport personnel trop faible et de garanties insuffisantes. Et chaque président qui a succédé à Clinton a augmenté les garanties accordées aux banques en même temps qu’il baissait le montant des apports et des garanties à apporter de la part de l’acquéreur.

 

Les banquiers américains n’ont fait que bénéficier de l’effet d’aubaine que leur offraient les présidents, en leur permettant en permanence d’augmenter les sommes qu’ils consacraient aux prêts immobiliers. Sommes garanties par l’État US quant aux risques éventuels qu’ils couraient.

 

C’est loin d’être de l’incompétence de leur part. Sauf à considérer qu’un banquier est incompétent s’il profite d’un avantage qui lui est offert par le pouvoir politique et dont il ne peut que bénéficier s’il accepte. Mais cet avis serait un peu excessif.

 

Il faut se faire à l’idée que les banquiers ne sont pas des services sociaux. Que l’avantage pour leurs clients, ils s’en tamponnent le coquillard, parce qu’ils ne sont pas là pour cela. La seule chose qui compte c’est leur intérêt propre. Et y parvenir est pour eux une attestation de leur efficience. Et la garantie de leur avenir. Le contraire d’une incompétence professionnelle.

 

Et la manière dont ils ont pratiqué la titrisation qui allait généré la crise des subprimes, est loin d’être une preuve d’incompétence de leur part. Au contraire, de grande maîtrise du système.

 

Mais l’on n’a pas crié sur les toits que tous les banquiers de la planète qui s’étaient fait entuber par les titrisations, ont pratiquement tous récupéré leur mise. Directement de l’État comme en Amérique. Indirectement du Trésor Public de leur pays, comme en Europe, et en France, en ayant tous la faculté de pouvoir étaler sur les années bénéficiaires suivantes le montant de leurs pertes, sous formes de réduction d’impôts. C’est même prévu par le Plan Comptable International. De nombreux organismes de différentes contrées du monde ont perdu des plumes dans l’affaire des subprimes. Pas les banquiers.

 

Sont-ils si incompétents que cela ? Pour toi incompétents signifie qu’ils ne se préoccupent pas des intérêts du peuple. Mais dans quel but ont-ils été créés ? Comme je crois l’avoir écrit plus haut, ils ne sont pas des organismes sociaux. Conformément au nom du système économique qui régit nos sociétés, le Capitalisme, leur vocation est de permettre et d’entretenir le Capital. Et de lui permettre de se développer.

 

Ce en quoi ils témoignent d’une grande maîtrise et d’une grande compétence.

 

L’on ne peut pas reprocher à une passoire d’avoir des trous, aurait écrit Mao à je ne sais plus à quelle occasion.

 

Quant à parler à mon sujet de « libéral bon teint », tu ignores tout du dit libéral.

 

Il y a cinq photos sur une étagère placée devant moi, au-dessus de mon écran d’ordinateur. La cinquième à droite et la plus grande, est une excellente et célèbre photo de Lénine.  

 

Et sur le coin gauche de ladite étagère, il y a un joli, authentique et ancien insigne de bonnet, une étoile à cinq branches dont le fond est d’émail rouge, bordée d’un fil d’argent, et  ornée de la faucille et du marteau, eux aussi en argent. Et à titre documentaire, je la porte quasiment en permanence depuis pratiquement cinq décennies.  

 

Je suis bien d'accord, les banquiers et autres financiers ne font que profiter d'un système édifié par les hommes politiques néo-libéraux parfaitement nuls. Ça n'en fait pas des saints pour autant, ils se remplissent les poches tant qu'ils peuvent, et mettent l'économie mondiale en péril par leur spéculation imprudente. Et les banques centrales jettent de l'huile sur le feu en distribuant le fric aux banques - qui s'en servent pour spéculer - au lieu de le prêter directement aux entreprises et aux particuliers qui en ont besoin. Bref, on a un système qui marche sur la tête.

La "compétence" des financiers me paraît assez analogue à celle des criminels. Je préfèrerais qu'ils soient moins "compétents" et plus honnêtes - un gros mot dans cette profession, j'imagine. Un trader, même "compétent", est moins utile à la société qu'un balayeur, un jardinier ou une caissière de supermarché. 

Je n'ai jamais dit que j'avais de l'admiration pour Lénine, que je tiens pour un des pires dictateurs du XXe siècle. Mais avant la crise des subprimes, mon point de vue était simple : le capitalisme c'était le bien, le communisme le mal. Mais celui-ci avait été vaincu après la chute du mur de Berlin. En septembre 2008, il m'a bien fallu admettre que le capitalisme - enfin plus exactement le libéralisme dévoyé en néo-libéralisme - avait ses propres démons.

Je t'appelle libéral parce que c'est la première fois depuis des années sur ce forum que quelqu'un défend l'idéologie néo-libérale. On a eu des libéraux ici, y compris de parfaits crétins qui trouvaient que les États n'auraient pas dû intervenir pendant la crise des subprimes. Heureusement, ils ont fui depuis longtemps...:hehe:

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 257 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
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Il y a 15 heures, Témoudjine a dit :

Tu fais une mauvaise interprétation de la crise de subprimes.

 

Loin de montrer, comme tu le dis, de façon flagrante l’incompétence des banquiers, elle a montré au contraire, du moins pour les banquiers américains, leur parfaite maîtrise du système bancaire.

 

Comme Lehman Brothers, dont la chute a précipité la crise? En voilà des qui, effectivement, maîtrisaient parfaitement le système : privatisation des profits, nationalisation des pertes !:DD

Il y a 15 heures, Témoudjine a dit :

 

Elle est née en fait bien avant la crise, pratiquement depuis Clinton en 93. C’est lui qui le premier a commencé à autoriser les banques à baisser l’apport initial des acquéreurs de maisons individuelles. Et surtout dans le cadre de l’incitation au développement de   l’immobilier, a pris l’engagement de combler les pertes éventuelles que subiraient les banques du fait de cet apport personnel trop faible et de garanties insuffisantes. Et chaque président qui a succédé à Clinton a augmenté les garanties accordées aux banques en même temps qu’il baissait le montant des apports et des garanties à apporter de la part de l’acquéreur.

 

Je suis d'accord. On a trop souvent en France une bonne opinion de Bill Clinton, alors qu'il s'est montré aussi calamiteux que les présidents républicains qui l'ont précédé et qui lui ont succédé. Il a aussi perpétué le blocus de l'Irak, avec les conséquences humanitaires désastreuses que l'on sait.

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Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 654 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, Gouderien a dit :

Je suis bien d'accord, les banquiers et autres financiers ne font que profiter d'un système édifié par les hommes politiques néo-libéraux parfaitement nuls. Ça n'en fait pas des saints pour autant, ils se remplissent les poches tant qu'ils peuvent, et mettent l'économie mondiale en péril par leur spéculation imprudente. Et les banques centrales jettent de l'huile sur le feu en distribuant le fric aux banques - qui s'en servent pour spéculer - au lieu de le prêter directement aux entreprises et aux particuliers qui en ont besoin. Bref, on a un système qui marche sur la tête.

La "compétence" des financiers me paraît assez analogue à celle des criminels. Je préfèrerais qu'ils soient moins "compétents" et plus honnêtes - un gros mot dans cette profession, j'imagine. Un trader, même "compétent", est moins utile à la société qu'un balayeur, un jardinier ou une caissière de supermarché. 

Je n'ai jamais dit que j'avais de l'admiration pour Lénine, que je tiens pour un des pires dictateurs du XXe siècle. Mais avant la crise des subprimes, mon point de vue était simple : le capitalisme c'était le bien, le communisme le mal. Mais celui-ci avait été vaincu après la chute du mur de Berlin. En septembre 2008, il m'a bien fallu admettre que le capitalisme - enfin plus exactement le libéralisme dévoyé en néo-libéralisme - avait ses propres démons.

Je t'appelle libéral parce que c'est la première fois depuis des années sur ce forum que quelqu'un défend l'idéologie néo-libérale. On a eu des libéraux ici, y compris de parfaits crétins qui trouvaient que les États n'auraient pas dû intervenir pendant la crise des subprimes. Heureusement, ils ont fui depuis longtemps...:hehe:

Modifié il y a 4 heures par Gouderien

Certains sur le bord de la plage ne voient que l’écume des vagues qui s’écrasent devant eux, mais jamais les poissons qui se trouvent sous la surface. Tu fais la même chose.

Tu ne comprends pas comment les choses ne sont, toutes sans exception, que les résultantes d’autres choses dont nous avons héritées, et que nous entretenons nous-mêmes sans même en avoir conscience.  

Tu écris : « Je suis bien d'accord, les banquiers et autres financiers ne font que profiter d'un système édifié par les hommes politiques néo-libéraux parfaitement nuls ».

Qu’est-ce qui peut justifier que tu déclares que ces banquiers étaient parfaitement nuls ? Le fait que leur œuvre n’ait pas été de consacrer l‘argent qui leur était confié par leurs clients, à des réalisations conçues uniquement au bénéfice du peuple, et pas à celui des actionnaires de sociétés ?

J’ignore ce qu’est ou ce qu’a été ta profession, et ce n’est aucunement mon problème, mais je présume que tu es, ou étais, payé pour accomplir une tâche précise. Et que si tu es doté d’un minimum de conscience professionnel et de sens de la loyauté envers tes propres engagements, tu essayais de faire ton travail consciencieusement, et de respecter ton contrat de travail. En ce domaine, tu fais partie d’un ensemble professionnel que la société et l’historique récent de notre espèce a amené à réglementer notre société.  

Tu vas peut-être trouver cela étonnant, mais il en est, ou en a été, strictement de même des banquiers dont tu parles et que tu réputes parfaitement nuls. Dans leur milieu professionnel, dans leur société, ils étaient certainement des gens de confiance, des gens de bien, soucieux, au moins dans le cadre de leur contrat de travail, des intérêts de de leur patron, du moins de leur entreprise. Sinon ils se seraient fait virer. Comme encore aujourd’hui, dans n’importe quelle partie du monde. Comme toi si tu n’avais pas rempli ta tâche convenablement. Et comme n’importe quel banquier, même le directeur de la boîte, parce que dans la finance comme dans pratiquement toutes les branches, l’on a toujours des comptes à rendre, directement ou indirectement.

Ce ne sont pas les gens qui sont en cause.

Alors où est le problème réel s’il n’est pas au niveau des banquiers qui ne sont que des exécutants dans un vaste système, et dont l’activité principale, comme celle de tout un chacun, est d’abord de survivre du mieux possible, et d’entretenir leur famille ?

Ne vois-tu pas où est le véritable problème ? Le véritable problème est simplement le système économique dans lequel nous vivons. L’on appelle cela le Capitalisme. Libéral de surcroît, mais cette  dernière qualification n’est qu’un détail. De fait, tu ignores tout de ce qu’a été la vie du monde ordinaire, du monde agricole et ouvrier au sens large, du monde qui ne bénéficie pas directement des avantages que procure aux possédants ce Capitalisme, depuis que le Capital s’est imposé.

D’une part il importe que comme beaucoup de gens tu ne confondes pas chercher l’explication d’un phénomène, d’un acte, et le fait d’approuver cet acte ou l’existence de ce phénomène. Si j’essaye de comprendre quels sont les motifs qui ont mus les couillons qui ont incendié des circuits électriques de la SNCF ces derniers jours, ce n’est nullement parce que j’approuve leur acte. Pas plus qu’en essayant d’expliquer l’attitude de ces banquiers que tu considères comme des nuls, je n’approuve ce qu’ils ont fait ou pas fait.

Je pourrais continuer la dissection de ton post, mais je serais beaucoup trop long. Encore une phrase. Tu dis, toujours des banquiers  :

-          « … ils mettent l'économie mondiale en péril par leur spéculation imprudente ».

Les représentants dudit capital évoqué plus haut te sauraient gré de ta sollicitude. Mais l’économie n’est jamais perdante. Au pire ce sont des particuliers, ceux qui ont mal investi leur argent qui perdent. Mais cela c’est la règle du jeu. Lavoisier l’a écrit durant la Révolution, en 1789, rien ne se perd, riens ne se crée, tout se transforme. C’était à propos de chimie et pas d’argent, mais c’est la même chose en matière de finances. L’argent ne se perd jamais, il se contente de changer de poche.

IL est vrai que durant les crises qu’ils provoquent, celle de 29 par exemple, c’est le petit peuple qui trinque. Jamais les vrais possédants. Mais c’est la conséquence de la main mise du capital sur l’Économie. Il est l’économie.

Mais le véritable problème sur lequel nos politiques, et les sociologues, évitent soigneusement de se pencher est ailleurs. Dans quelque pays que ce soit, ou sur le plan international, le Capital ne fait que s’appuyer sur des Lois et textes existants. Et ce sont des personnes élues démocratiquement par l’ensemble du peuple, qui édictent les Lois qui permettent au capital d’exploiter la planète selon ses propres avantages. Nous sommes majoritairement des démocraties sur la terre. C’est-à-dire que nous élisons sur toute la planète les gens qui vont permettre aux Lois de laisser la Capital faire ce qu’il veut et bouffer ce que bon lui semble.

Il faut donc croire que dans leur la majorité, les populations, au moins dans les pays civilisés, sont satisfaites de ce qui se passe sur le planète. Sinon les peuples éliraient d’autres représentants, puisque ce sont ces représentants qui font les Lois. Lois qui permettent d’exploiter les faibles au profit des gros.

 Peut-être y a-t-il là un défaut quelque part ?

Et ce système qui te révolte amenant la Banque Centrale Européenne à ne prêter qu’aux États et pas directement aux entreprises, a été conçu, voulu, et en vérité exigé, par toutes les banques nationales européennes, publiques et privées. Il n’était pas question qu’elles ne soient pas placées en intermédiaire sur le passage de grosses sommes d’argent. Elles y auraient perdu une occasion de prélèvement officiel au passage.   

Tu commets une grosse erreur. Le communisme n’est pas mort à la chute du Mur de Berlin. Il était mort depuis longtemps. Il est mort en même temps que Lénine, plus exactement au moment où Staline a pris le contrôle de l’URSS. Tout ce qui a pu se faire après, où que ce soit dans le monde, à une seule exception près, n’était plus le communisme. C’étaient des dictatures policières se parant du communisme comme cache-sexe. Mais qi n’avaient plus aucun caractère réel du communisme.  

 

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Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 659 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Témoudjine a dit :

Certains sur le bord de la plage ne voient que l’écume des vagues qui s’écrasent devant eux, mais jamais les poissons qui se trouvent sous la surface. Tu fais la même chose.

 

Tu ne comprends pas comment les choses ne sont, toutes sans exception, que les résultantes d’autres choses dont nous avons héritées, et que nous entretenons nous-mêmes sans même en avoir conscience.  

 

Tu écris : « Je suis bien d'accord, les banquiers et autres financiers ne font que profiter d'un système édifié par les hommes politiques néo-libéraux parfaitement nuls ».

 

Qu’est-ce qui peut justifier que tu déclares que ces banquiers étaient parfaitement nuls ? Le fait que leur œuvre n’ait pas été de consacrer l‘argent qui leur était confié par leurs clients, à des réalisations conçues uniquement au bénéfice du peuple, et pas à celui des actionnaires de sociétés ?

 

J’ignore ce qu’est ou ce qu’a été ta profession, et ce n’est aucunement mon problème, mais je présume que tu es, ou étais, payé pour accomplir une tâche précise. Et que si tu es doté d’un minimum de conscience professionnel et de sens de la loyauté envers tes propres engagements, tu essayais de faire ton travail consciencieusement, et de respecter ton contrat de travail. En ce domaine, tu fais partie d’un ensemble professionnel que la société et l’historique récent de notre espèce a amené à réglementer notre société.  

 

Tu vas peut-être trouver cela étonnant, mais il en est, ou en a été, strictement de même des banquiers dont tu parles et que tu réputes parfaitement nuls. Dans leur milieu professionnel, dans leur société, ils étaient certainement des gens de confiance, des gens de bien, soucieux, au moins dans le cadre de leur contrat de travail, des intérêts de de leur patron, du moins de leur entreprise. Sinon ils se seraient fait virer. Comme encore aujourd’hui, dans n’importe quelle partie du monde. Comme toi si tu n’avais pas rempli ta tâche convenablement. Et comme n’importe quel banquier, même le directeur de la boîte, parce que dans la finance comme dans pratiquement toutes les branches, l’on a toujours des comptes à rendre, directement ou indirectement.

 

Ce ne sont pas les gens qui sont en cause.

Alors où est le problème réel s’il n’est pas au niveau des banquiers qui ne sont que des exécutants dans un vaste système, et dont l’activité principale, comme celle de tout un chacun, est d’abord de survivre du mieux possible, et d’entretenir leur famille ?

 

Ne vois-tu pas où est le véritable problème ? Le véritable problème est simplement le système économique dans lequel nous vivons. L’on appelle cela le Capitalisme. Libéral de surcroît, mais cette  dernière qualification n’est qu’un détail. De fait, tu ignores tout de ce qu’a été la vie du monde ordinaire, du monde agricole et ouvrier au sens large, du monde qui ne bénéficie pas directement des avantages que procure aux possédants ce Capitalisme, depuis que le Capital s’est imposé.

 

D’une part il importe que comme beaucoup de gens tu ne confondes pas chercher l’explication d’un phénomène, d’un acte, et le fait d’approuver cet acte ou l’existence de ce phénomène. Si j’essaye de comprendre quels sont les motifs qui ont mus les couillons qui ont incendié des circuits électriques de la SNCF ces derniers jours, ce n’est nullement parce que j’approuve leur acte. Pas plus qu’en essayant d’expliquer l’attitude de ces banquiers que tu considères comme des nuls, je n’approuve ce qu’ils ont fait ou pas fait.

 

Je pourrais continuer la dissection de ton post, mais je serais beaucoup trop long. Encore une phrase. Tu dis, toujours des banquiers  :

 

-          « … ils mettent l'économie mondiale en péril par leur spéculation imprudente ».

 

Les représentants dudit capital évoqué plus haut te sauraient gré de ta sollicitude. Mais l’économie n’est jamais perdante. Au pire ce sont des particuliers, ceux qui ont mal investi leur argent qui perdent. Mais cela c’est la règle du jeu. Lavoisier l’a écrit durant la Révolution, en 1789, rien ne se perd, riens ne se crée, tout se transforme. C’était à propos de chimie et pas d’argent, mais c’est la même chose en matière de finances. L’argent ne se perd jamais, il se contente de changer de poche.

 

IL est vrai que durant les crises qu’ils provoquent, celle de 29 par exemple, c’est le petit peuple qui trinque. Jamais les vrais possédants. Mais c’est la conséquence de la main mise du capital sur l’Économie. Il est l’économie.

 

Mais le véritable problème sur lequel nos politiques, et les sociologues, évitent soigneusement de se pencher est ailleurs. Dans quelque pays que ce soit, ou sur le plan international, le Capital ne fait que s’appuyer sur des Lois et textes existants. Et ce sont des personnes élues démocratiquement par l’ensemble du peuple, qui édictent les Lois qui permettent au capital d’exploiter la planète selon ses propres avantages. Nous sommes majoritairement des démocraties sur la terre. C’est-à-dire que nous élisons sur toute la planète les gens qui vont permettre aux Lois de laisser la Capital faire ce qu’il veut et bouffer ce que bon lui semble.

 

Il faut donc croire que dans leur la majorité, les populations, au moins dans les pays civilisés, sont satisfaites de ce qui se passe sur le planète. Sinon les peuples éliraient d’autres représentants, puisque ce sont ces représentants qui font les Lois. Lois qui permettent d’exploiter les faibles au profit des gros.

 

 Peut-être y a-t-il là un défaut quelque part ?

 

Et ce système qui te révolte amenant la Banque Centrale Européenne à ne prêter qu’aux États et pas directement aux entreprises, a été conçu, voulu, et en vérité exigé, par toutes les banques nationales européennes, publiques et privées. Il n’était pas question qu’elles ne soient pas placées en intermédiaire sur le passage de grosses sommes d’argent. Elles y auraient perdu une occasion de prélèvement officiel au passage.   

 

Tu commets une grosse erreur. Le communisme n’est pas mort à la chute du Mur de Berlin. Il était mort depuis longtemps. Il est mort en même temps que Lénine, plus exactement au moment où Staline a pris le contrôle de l’URSS. Tout ce qui a pu se faire après, où que ce soit dans le monde, à une seule exception près, n’était plus le communisme. C’étaient des dictatures policières se parant du communisme comme cache-sexe. Mais qi n’avaient plus aucun caractère réel du communisme.  

 

 

 

Très intéressant, comme d'habitude, à ceci près que lorsque tu écris "Ne vois-tu pas où est le véritable problème ? Le véritable problème est simplement le système économique dans lequel nous vivons. L’on appelle cela le Capitalisme"...

...je pense, pour ma part, que le véritable problème, c'est la nature humaine, c'est à dire la cupidité, le profit personnel plutôt que collectif, l'intérêt à court terme, l'égoïsme... bien entendu, je n'en fais pas une généralité absolue, sinon autant se tirer une balle...

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 257 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
il y a 23 minutes, Témoudjine a dit :

Certains sur le bord de la plage ne voient que l’écume des vagues qui s’écrasent devant eux, mais jamais les poissons qui se trouvent sous la surface. Tu fais la même chose.

 

Tu ne comprends pas comment les choses ne sont, toutes sans exception, que les résultantes d’autres choses dont nous avons héritées, et que nous entretenons nous-mêmes sans même en avoir conscience.  

 

Tu écris : « Je suis bien d'accord, les banquiers et autres financiers ne font que profiter d'un système édifié par les hommes politiques néo-libéraux parfaitement nuls ».

 

Qu’est-ce qui peut justifier que tu déclares que ces banquiers étaient parfaitement nuls ? Le fait que leur œuvre n’ait pas été de consacrer l‘argent qui leur était confié par leurs clients, à des réalisations conçues uniquement au bénéfice du peuple, et pas à celui des actionnaires de sociétés ?

 

J’ignore ce qu’est ou ce qu’a été ta profession, et ce n’est aucunement mon problème, mais je présume que tu es, ou étais, payé pour accomplir une tâche précise. Et que si tu es doté d’un minimum de conscience professionnel et de sens de la loyauté envers tes propres engagements, tu essayais de faire ton travail consciencieusement, et de respecter ton contrat de travail. En ce domaine, tu fais partie d’un ensemble professionnel que la société et l’historique récent de notre espèce a amené à réglementer notre société.  

 

Tu vas peut-être trouver cela étonnant, mais il en est, ou en a été, strictement de même des banquiers dont tu parles et que tu réputes parfaitement nuls. Dans leur milieu professionnel, dans leur société, ils étaient certainement des gens de confiance, des gens de bien, soucieux, au moins dans le cadre de leur contrat de travail, des intérêts de de leur patron, du moins de leur entreprise. Sinon ils se seraient fait virer. Comme encore aujourd’hui, dans n’importe quelle partie du monde. Comme toi si tu n’avais pas rempli ta tâche convenablement. Et comme n’importe quel banquier, même le directeur de la boîte, parce que dans la finance comme dans pratiquement toutes les branches, l’on a toujours des comptes à rendre, directement ou indirectement.

 

Ce ne sont pas les gens qui sont en cause.

Alors où est le problème réel s’il n’est pas au niveau des banquiers qui ne sont que des exécutants dans un vaste système, et dont l’activité principale, comme celle de tout un chacun, est d’abord de survivre du mieux possible, et d’entretenir leur famille ?

 

Ne vois-tu pas où est le véritable problème ? Le véritable problème est simplement le système économique dans lequel nous vivons. L’on appelle cela le Capitalisme. Libéral de surcroît, mais cette  dernière qualification n’est qu’un détail. De fait, tu ignores tout de ce qu’a été la vie du monde ordinaire, du monde agricole et ouvrier au sens large, du monde qui ne bénéficie pas directement des avantages que procure aux possédants ce Capitalisme, depuis que le Capital s’est imposé.

 

D’une part il importe que comme beaucoup de gens tu ne confondes pas chercher l’explication d’un phénomène, d’un acte, et le fait d’approuver cet acte ou l’existence de ce phénomène. Si j’essaye de comprendre quels sont les motifs qui ont mus les couillons qui ont incendié des circuits électriques de la SNCF ces derniers jours, ce n’est nullement parce que j’approuve leur acte. Pas plus qu’en essayant d’expliquer l’attitude de ces banquiers que tu considères comme des nuls, je n’approuve ce qu’ils ont fait ou pas fait.

 

Je pourrais continuer la dissection de ton post, mais je serais beaucoup trop long. Encore une phrase. Tu dis, toujours des banquiers  :

 

-          « … ils mettent l'économie mondiale en péril par leur spéculation imprudente ».

 

Les représentants dudit capital évoqué plus haut te sauraient gré de ta sollicitude. Mais l’économie n’est jamais perdante. Au pire ce sont des particuliers, ceux qui ont mal investi leur argent qui perdent. Mais cela c’est la règle du jeu. Lavoisier l’a écrit durant la Révolution, en 1789, rien ne se perd, riens ne se crée, tout se transforme. C’était à propos de chimie et pas d’argent, mais c’est la même chose en matière de finances. L’argent ne se perd jamais, il se contente de changer de poche.

 

IL est vrai que durant les crises qu’ils provoquent, celle de 29 par exemple, c’est le petit peuple qui trinque. Jamais les vrais possédants. Mais c’est la conséquence de la main mise du capital sur l’Économie. Il est l’économie.

 

Mais le véritable problème sur lequel nos politiques, et les sociologues, évitent soigneusement de se pencher est ailleurs. Dans quelque pays que ce soit, ou sur le plan international, le Capital ne fait que s’appuyer sur des Lois et textes existants. Et ce sont des personnes élues démocratiquement par l’ensemble du peuple, qui édictent les Lois qui permettent au capital d’exploiter la planète selon ses propres avantages. Nous sommes majoritairement des démocraties sur la terre. C’est-à-dire que nous élisons sur toute la planète les gens qui vont permettre aux Lois de laisser la Capital faire ce qu’il veut et bouffer ce que bon lui semble.

 

Il faut donc croire que dans leur la majorité, les populations, au moins dans les pays civilisés, sont satisfaites de ce qui se passe sur le planète. Sinon les peuples éliraient d’autres représentants, puisque ce sont ces représentants qui font les Lois. Lois qui permettent d’exploiter les faibles au profit des gros.

 

 Peut-être y a-t-il là un défaut quelque part ?

 

Et ce système qui te révolte amenant la Banque Centrale Européenne à ne prêter qu’aux États et pas directement aux entreprises, a été conçu, voulu, et en vérité exigé, par toutes les banques nationales européennes, publiques et privées. Il n’était pas question qu’elles ne soient pas placées en intermédiaire sur le passage de grosses sommes d’argent. Elles y auraient perdu une occasion de prélèvement officiel au passage.   

 

Tu commets une grosse erreur. Le communisme n’est pas mort à la chute du Mur de Berlin. Il était mort depuis longtemps. Il est mort en même temps que Lénine, plus exactement au moment où Staline a pris le contrôle de l’URSS. Tout ce qui a pu se faire après, où que ce soit dans le monde, à une seule exception près, n’était plus le communisme. C’étaient des dictatures policières se parant du communisme comme cache-sexe. Mais qi n’avaient plus aucun caractère réel du communisme.  

 

 

 

DSL tu m'endors avec tes pensums.:dort:

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  • 3 semaines après...
Membre, Créateur de la marionnette, 80ans Posté(e)
Gepetto Membre 11 242 messages
Maitre des forums‚ 80ans‚ Créateur de la marionnette,
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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, Gepetto a dit :

Après le dîner c'est consommé, les amours n'auront duré qu'un temps .:)

https://actu.orange.fr/politique/entre-emmanuel-macron-et-gabriel-attal-la-rupture-est-actee-magic-CNT000002eHbk4.html

 

Pas grave,Macron n'a  plus d'avenir politique devant lui,Attal c'est l'inverse , une fois délivré,libèré un vrai chemin s'ouvrira devant lui ,ce sera une sorte de Monte Christo de la politique 

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Membre, Créateur de la marionnette, 80ans Posté(e)
Gepetto Membre 11 242 messages
Maitre des forums‚ 80ans‚ Créateur de la marionnette,
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à l’instant, new caravage a dit :

Pas grave,Macron n'a  plus d'avenir politique devant lui,Attal c'est l'inverse , une fois délivré,libèré un vrai chemin s'ouvrira devant lui ,ce sera une sorte de Monte Christo de la politique 

Ouais ! mais en attendant faut qu'il fasse avec le chérubin qui n'entre plus dans les papiers du chef , et là ce sera le chemin de croix en attendant des jours meilleurs ;

Quelle ironie quand même , il était auréolé par l'autre et le voilà banni par le même , ce pauvre Attal  le mérite t-il vraiment ?:D

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 228 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Gepetto a dit :

Ouais ! mais en attendant faut qu'il fasse avec le chérubin qui n'entre plus dans les papiers du chef , et là ce sera le chemin de croix en attendant des jours meilleurs ;

Quelle ironie quand même , il était auréolé par l'autre et le voilà banni par le même , ce pauvre Attal  le mérite t-il vraiment ?:D

Deux ambitieux aux dents longues dont un est le patron ...! Perdu d'avance pour Attal qui je pense sorti du giron macroniste va creuser son chemin ... afin de prendre la place du chef !... pas en 2025 ou 2027 mais les présidentielles qui suivront (2030 ou 2032 selon ce que décidera choupinet pour une autre dissolution et sa démission pour pouvoir se représenter ...) ! ! !

Modifié par ouest35
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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, ouest35 a dit :

Deux ambitieux aux dents longues dont un est le patron ...! Perdu d'avance pour Attal qui je pense sorti du giron macroniste va creuser son chemin ... afin de prendre la place du chef !... pas en 2025 ou 2027 mais les présidentielles qui suivront (2030 ou 2032 selon ce que décidera choupinet pour une autre dissolution et sa démission pour pouvoir se représenter ...) ! ! !

Etre ambitieux n'est pas un défaut .

         

  • Like 1
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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 228 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, new caravage a dit :

Etre ambitieux n'est pas un défaut .

         

Je ne l'ai pas dit ... mais deux ambitieux sur le même pot au feu  y'en a toujours un qui se prend le bouillon et l'autre la viande ! Et celui qui se prend le bouillon fait tout pour prendre le morceau !

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, new caravage a dit :

Pas grave,Macron n'a  plus d'avenir politique devant lui

C'est ce qui était dit à propos de De Gaulle en 1946 ... et pourtant, il est revenu en 1958 ;)

Ceci dit, je trouve qu'il devrait, au terme de sa présidence, prendre du recul avec la politique et profiter un peu de la vie. 

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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, soisig a dit :

C'est ce qui était dit à propos de De Gaulle en 1946 ... et pourtant, il est revenu en 1958 ;)

Ceci dit, je trouve qu'il devrait, au terme de sa présidence, prendre du recul avec la politique et profiter un peu de la vie. 

Oui,oui je peux lui montrer des endroits ou  profiter de la vie :hehe:

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