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Adhésion aux dogmes.

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Axo lotl

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Membre, 45ans Posté(e)
Beebee Membre 6 062 messages
Maitre des forums‚ 45ans‚
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Il y a 4 heures, Keskya a dit :

Peut-on se dire scientifique sans se soumettre à l'objectivité ou à la mesure ?

Non (je parle des sciences que je connais le plus, celles dites expérimentales)

On peut se dire dire scientifique si on applique la démarche du même nom : hypothèses, recherches, confirmation ou infirmation des hypothèses, conclusion. Il n'y a pas forcément de mesures. Cette démarche pourrait être qualifiée de "dogme" en sciences car c'est la seule reconnue comme conduisant à des résultats fiables.

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
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il y a 47 minutes, Crom- a dit :

La science n'avance qu'en invalidant les dogmes.

Certains ont fini sur le bûcher parce qu'ils voulaient remettre en question les dogmes ( et pourtant ils avaient raison contre les dogmes) alors quand tu dis que les dogmes visent au bien...

Ils visent bien plus souvent a maintenir la populace dans l'ignorance en l'empêchant de refléchir aux bien fondé des dogmes.

Et c'est encore plus vrai quand on remplace "dogme" par "pensée dominante" ( laquelle vise a dominer )

 

Je ne suis pas scientifique, je ne vais pas pouvoir me prononcer là dessus. Reste que le conservatisme est primordial parce que c'est lui qui assure la stabilité. Il va donc naturellement chercher à écraser ceux qui s'en prennent à lui. Ainsi si tu t'en prends à une de mes croyances je vais résister et/ou je vais t'agresser. C'est valable aussi bien pour le concept que pour l'individu mais c'est compréhensible, les gens ont besoin de stabilité. Et on peut théoriser que plus ils ont besoin de stabilité, plus ils seront agressifs et violents envers ceux qui n'adhèrent pas à leur dogme. 

Le dogme répond à un besoin. Dans quelle mesure il assujetti l'autre ? Ça va dépendre du dogme je pense. Un bouddhiste occidental freelance qui choisi les règles à suivre à la carte, ce n'est pas un pratiquant de l'opus dei. Je peux être de gauche sans être staliniste, de droite sans être hitlérien, croyant sans être Mahomet. 

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
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il y a 14 minutes, Beebee a dit :

Non (je parle des sciences que je connais le plus, celles dites expérimentales)

On peut se dire dire scientifique si on applique la démarche du même nom : hypothèses, recherches, confirmation ou infirmation des hypothèses, conclusion. Il n'y a pas forcément de mesures. Cette démarche pourrait être qualifiée de "dogme" en sciences car c'est la seule reconnue comme conduisant à des résultats fiables.

Je parle en profane mais est-ce qu'on peut dire que la science est à la fois dogmatique (recherche de la vérité par l'expérimentation rigoureuse) et adogmatique (rejet d'une vérité pré établie)? 

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Membre, 52ans Posté(e)
Crom- Membre 2 060 messages
Forumeur vétéran‚ 52ans‚
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Il y a 1 heure, Beebee a dit :

La pensée dominante en sciences est parfois juste le Savoir. Quand on garde dans un coin de la tête qu'elle n'est pas là pour dominer dans la mesure où une théorie scientifique peut toujours être infirmée ou consolidée ou modifiée, la "populace" devrait être rassurée.

Vous n'avez donc pas pris la mesure du niveau de censure qui règne un peu partout dans les médias mainstream ( tous dépendants de l'argent roi ) et dans la science itou, surtout celle qui est contrôlée par big pharma.

A notre époque ou la spiritualité a presque entièrement disparue les gens "croient" en la science, ce qui est on ne peut plus stupide. et c'est tout benef pour ceux qui contrôlent la science.

il y a une heure, Crabe_fantome a dit :

Je ne suis pas scientifique, je ne vais pas pouvoir me prononcer là dessus.

Il y a pourtant des exemples célèbres !

Que le dogme réponde a un besoin, ça c'est possible, mais le besoin de qui ?

Par exemple le dogme comme quoi l'état nous protège, que ceux qui nous dirigent ne veulent que notre bien ? Que le monde ne peut pas être aussi horrible que le disent certains "complotistes" ?

Donc le besoin d'être rassuré, de ne pas voir la réalité en face, de rester dans la matrice.

 

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
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il y a 19 minutes, Crom- a dit :

Vous n'avez donc pas pris la mesure du niveau de censure qui règne un peu partout dans les médias mainstream ( tous dépendants de l'argent roi ) et dans la science itou, surtout celle qui est contrôlée par big pharma.

A notre époque ou la spiritualité a presque entièrement disparue les gens "croient" en la science, ce qui est on ne peut plus stupide. et c'est tout benef pour ceux qui contrôlent la science.

Il y a pourtant des exemples célèbres !

Que le dogme réponde a un besoin, ça c'est possible, mais le besoin de qui ?

Par exemple le dogme comme quoi l'état nous protège, que ceux qui nous dirigent ne veulent que notre bien ? Que le monde ne peut pas être aussi horrible que le disent certains "complotistes" ?

Donc le besoin d'être rassuré, de ne pas voir la réalité en face, de rester dans la matrice.

 

Ou à l'inverse le dogme que le monde nous manipule... 

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Membre, 52ans Posté(e)
Crom- Membre 2 060 messages
Forumeur vétéran‚ 52ans‚
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il y a 22 minutes, Crabe_fantome a dit :

Ou à l'inverse le dogme que le monde nous manipule... 

Question de discernement.

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
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il y a 5 minutes, Crom- a dit :

Question de discernement.

Alors un peu de philosophie chinoise avec Tchouang Tseu : est ce le roi qui rêve d'être un papillon ou le papillon qui rêve d'être roi ? Où est le discernement ? Comment savoir qu'on est enfin dans la vérité ? D'autant que si on y est on cesse de la chercher... 

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Membre, 52ans Posté(e)
Crom- Membre 2 060 messages
Forumeur vétéran‚ 52ans‚
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il y a 31 minutes, Crabe_fantome a dit :

Alors un peu de philosophie chinoise avec Tchouang Tseu : est ce le roi qui rêve d'être un papillon ou le papillon qui rêve d'être roi ? Où est le discernement ? Comment savoir qu'on est enfin dans la vérité ? D'autant que si on y est on cesse de la chercher... 

Il y a des faits et verifications objectifs.

 

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
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il y a une heure, Crom- a dit :

Il y a des faits et verifications objectifs.

 

Les dogmatiques disent tous ça. Pas un te répondra "bah y a zéro fait, ça n'a été vérifié et de toute façon ce n'est pas objectif" 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Le 29/06/2024 à 11:53, Axo lotl a dit :

Quels sont les mécanismes psychologiques et sociaux qui poussent certaines personnes à adhérer strictement à un dogme, et comment ces mécanismes peuvent-ils être modifiés pour encourager une plus grande ouverture d'esprit et tolérance envers des idées différentes ?

Et si tout était joué et tout ficelé dès nos trois ans ? Disons 4 maxi ?

Il s'agirait alors plus du conditionnement familial ou en tout cas des très proches que d'un conditionnement social (dans son ensemble). Même si bien sûr ces proches sont eux-mêmes déjà influencés par la société globale.

Par la suite, il s'agit d'habiller ces premières tendances ou influences d'un autre costume. Comme un camouflage. Pour se mentir sans savoir qu'on se ment. Et l'influence des "proto-structures" devient alors largement... ésotérique. C'est ainsi que se fabrique la foi.... Peut-être. 

C'est ainsi que pour croire en Dieu par exemple il n'est peut-être pas question de Dieu mais d'un besoin (d'un manque ou d'une habitude dans notre histoire personnelle ?) D'autorité...

Et ce besoin psychologique est une réalité. Comme une évidence pour celui qui le vit, le ressent... Et c'est autour de ce besoin, cette nécessité ou de cet idéal (je suis large !) que toute sa personnalité, son identité se sont construites...

Peut-être qu'on n'adhère pas à un dogme, (comme à une fantaisie décorative) mais qu'il nous... constitue au moins en partie...

Modifié par Blaquière
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Membre, Posté(e)
FROD Membre 442 messages
Forumeur accro‚
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Le 02/07/2024 à 08:25, chekhina a dit :

Dans le monde scientifique les dogmes, en vérité les principes fondamentaux, font toujours l’objet de critiques. Le jeune chercheur, même admiratif d’Einstein, essayera toujours de mettre en défaut Einstein. C’est un sport cérébral. Nous voyons donc que dans le monde scientifique, même là où il y a admiration ( affectivité donc) il n’y a pas de soumission intellectuelle. Il n’y a jamais soumission intellectuelle. Ce qui du coup limite aussi la dépendance affective. 

Bonjour,

Je pense que vous idéalisez la science au point de faire des scientifiques des surhumains immunisés des émotions et attachements. L'histoire de la science est émaillée de controverses où la remise en question d'une théorie réveille une lévée de boucliers révélant une adhésion irrationnelle et non critique à la théorie antérieure : c'est la notion de paradigme introduite par l'épistémologue Kühn. Quand Newton avance la gravité, il se heurte aux cartésiens qui ne peuvent accepter une force qui agit à distance sans contact physique, ce que Newton n'explique pas ("I feign no hypothesis"). Quand les théories de la thermodynamique et du Big Bang apparaissent, elles sont ridiculisées car elles s'opposent à la pétition de principe de l'univers éternel. Quand Semmelweis propose l'asepsie, il est rejeté malgré ses données objectives et factuelles parce qu'il n'existe pas de théorie microbienne. Le rôle du système immunitaire dans les cancers a été nié pendant des décennies alors qu'il n'existait pas d'élément objectif pour le rejeter. Quand Helicobacter pylori est découvert, l'avancée est rejetée par la majorité des spécialistes qui tiennent au dogme que l'estomac est un milieu amicrobien. Marshall a été obligé d'avaler lui-même devant huissier une culture d'Helicobacter pylori pour prouver sa découverte, c'est vous dire le degré de réticence et de suspicion irraisonnée de la communauté scientifique! La science n'est pas adogmatique, elle fonctionne avec des dogmes qui sont détruits et remplacés lors de controverses souvent violentes. Vous parlez d'Einstein, il lui-même a falsifié ses calculs par refus d'abandonner ses dogmes! Et il a fallu des années pour que la communauté scientifique s'en rende compte, tant le crédit qu'on lui conférait était grand!

Il me semble aussi patent que les scientifiques fonctionnent sur le mode de l'admiration personnelle : les pasteuriens se nomment d'après Pasteur et lui rendent un culte dans son mausolée. Comme toutes les activités humaines, l'émulation joue un grand rôle dans le désir de poursuivre l'oeuvre, et les grands scientifiques sont des grands charismatiques qui émeuvent et persuadent leurs auditeurs. Tant de gens seraient-ils attirés la recherche si la société ne la tenait pas en si haute estime?

Le 02/07/2024 à 08:25, chekhina a dit :

Dans le monde des religions et des philosophies il y  a des dogmes bien sûr, mais ces dogmes reposent sur des personnes ( et non sur des constructions mathématiques). Il y a allégeance à une personne, un prophète en général, ou un philosophe réputé « grand », c’est à dire une personne qui a un lien avec une puissance au delà des hommes, que cette puissance soit appelée Dieu ou Raison ( déification de la raison). Cette allégeance est à la fois affective et intellectuelle. C’est pourquoi il est difficile de contester ces dogmes car la mise en cause du dogme, en général par la mise en cause du prophète ou du philosophe « grand », engendre chez le disciple une destabilisation non seulement intellectuelle ( destabilisation aisément surmontable à mon avis) mais aussi une destabilisation affective, parfois insurmontable, surtout quand cette dépendance affective s’enracine dans le domaine plus obscur de la sexualité.

Symétriquement, le mépris de la religion ne doit pas vous occulter la réalité du débat critique et des nouvelles interprétations dans les religions. Tous les débats, changements théologiques et divisions de l'histoire du christianisme témoignent d'une grande variété d'interprétations alors que le maître n'est plus là, ce qui rend la comparaison avec une secte moins pertinente. Les rabbins vont jusqu'à changer certains mots du texte original ou proposer des parallèles avec d'autres textes sans rapport à l'autre bout de la Bible pour aboutir à des interprétations opposées au sens littéral ou évident du texte.

 

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Membre, Posté(e)
FROD Membre 442 messages
Forumeur accro‚
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Le 02/07/2024 à 10:42, Easle a dit :

l y a deux types d'analyses à mon sens :

1. Le faire pour eux, mais qu'est-ce que cela leur apporte réellement ? Faire leur bonheur contre leur volonté, en imaginant    qu'ils en seront reconnaissant quand ils auront atteint notre état ?

2. Le faire pour la société, pour les êtres à venir et l'environnement qui leur permettra d'exister. En comprenant ce que le dogme fait de pernicieux : l'aveuglement face au réel, la tolérance au pire, par la conviction que le réel n'est pas important (après moi le déluge, inch allah, etc.), mais que l'important est dans l'individu et sa relation au monde imaginaire.

Bonjour,

Pour 1 ce n'était pas la question que je posais. Faire le bonheur de quelqu'un contre sa volonté, faire quelque chose à sa place, c'est lui changer son dogme par notre dogme, ce n'est pas le détacher du dogme.

Pour le deuxième point j'ai l'impression que vous faites surtout référence à la crise écologique sur laquelle je n'ai pas d'avis.

Le 02/07/2024 à 10:42, Easle a dit :

En soi, il n'y a pas de bien ou de mieux objectif au réel. Mais il y a un mieux ou un bien subjectif au regard humain, au vivant, en particulier au vivant "intelligent", sauf à considéré que l'Individu, conceptuel, est supérieur à la société, à l'ensemble des individus concret.

Un point de vue "objectif" sur le réel existe-t-il? Vous avez beau imaginer un point de vue objectif, cela reste une production humaine et un référentiel. Un objet reste toujours l'objet de quelque chose, d'un sujet qui l'observe. Nous ne connaissons pas la réalité, mais ce que nous ressentons et pensons de la réalité. Et même si ce point de vue objectif existait, qu'en ferait-on? A quoi nous servirait-il?

Par curiosité, que désignez-vous par vivant intelligent? Juste l'humain ou d'autres espèces?

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Membre, 53ans Posté(e)
Easle Membre 3 909 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
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Il y a 21 heures, FROD a dit :

Bonjour,

Pour 1 ce n'était pas la question que je posais. Faire le bonheur de quelqu'un contre sa volonté, faire quelque chose à sa place, c'est lui changer son dogme par notre dogme, ce n'est pas le détacher du dogme.

Pour le deuxième point j'ai l'impression que vous faites surtout référence à la crise écologique sur laquelle je n'ai pas d'avis.

Un point de vue "objectif" sur le réel existe-t-il? Vous avez beau imaginer un point de vue objectif, cela reste une production humaine et un référentiel. Un objet reste toujours l'objet de quelque chose, d'un sujet qui l'observe. Nous ne connaissons pas la réalité, mais ce que nous ressentons et pensons de la réalité. Et même si ce point de vue objectif existait, qu'en ferait-on? A quoi nous servirait-il?

Par curiosité, que désignez-vous par vivant intelligent? Juste l'humain ou d'autres espèces?

 

Pour le 1, je ne répondais pas qu'à vous. Il y a cette lecture dans certains commentaires.

Pour le 2, Je dis effectivement qu'il n'existe pas d'objectivité sur le réel, donc où voyez-vous que j'imagine un point de vue objectif dans ce que je dis ?

Et pour le vivant intelligent, si je le limitais au genre humain, j'aurai justement parlé d"humains". Si j'ai choisis "vivant intelligent", oui, c'est effectivement pour être plus large.

Mes mots sont choisis.

 

 

 

 

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Membre, 53ans Posté(e)
Easle Membre 3 909 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
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Le 02/07/2024 à 11:06, Crabe_fantome a dit :

Je ne suis pas sur de comprendre ta question. Tu estime que le dogme apporte aussi un chemin évolutif et intéressant à arpenter ? Auquel cas oui, tout à fait. Et tu n'aurais aucun intérêt à sortir du dogme. 

L'image que j'ai c'est celle d'une éducation rigide auprès d'enfants qui ont besoin de cette rigidité pour s'épanouir dans leur vie. 

Là où on est pas d'accord avec @Crom-c'est que pour moi on veut quitter le dogme parce qu'il nous fait souffrir. Mais dès l'instant où je serais parfaitement aligné sur ce dogme, je serais désaligné en le quittant. 

 

Pas du tout. Ce que je dis c'est que pour limiter les dogmes, leur nécessité (de reproduction, de libération de temps pour des apprentissages et pour le jeu, le babillage, le vulgaire), il faut soit de la dictature (le stalinisme interdisant les cultes par exemple), mais ce n'est pas efficace, mais à long terme, soit de l'éducation à la critique, de l'éducation critique.

Et donc l'éducation, n'est pas relativisable dans sa production d'amélioration. Du moins si elle est véritablement critique, très critique, et pas passage d'un dogme (religieux) à un autre (scientiste).

 

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Membre, 53ans Posté(e)
Easle Membre 3 909 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)
Le 02/07/2024 à 13:20, Crabe_fantome a dit :

Je ne suis pas scientifique, je ne vais pas pouvoir me prononcer là dessus. Reste que le conservatisme est primordial parce que c'est lui qui assure la stabilité. Il va donc naturellement chercher à écraser ceux qui s'en prennent à lui. Ainsi si tu t'en prends à une de mes croyances je vais résister et/ou je vais t'agresser. C'est valable aussi bien pour le concept que pour l'individu mais c'est compréhensible, les gens ont besoin de stabilité. Et on peut théoriser que plus ils ont besoin de stabilité, plus ils seront agressifs et violents envers ceux qui n'adhèrent pas à leur dogme. 

Le dogme répond à un besoin. Dans quelle mesure il assujetti l'autre ? Ça va dépendre du dogme je pense. Un bouddhiste occidental freelance qui choisi les règles à suivre à la carte, ce n'est pas un pratiquant de l'opus dei. Je peux être de gauche sans être staliniste, de droite sans être hitlérien, croyant sans être Mahomet. 

 

Alors, justement, celles et ceux qui ont "besoin", pour lesquelles le conservatisme, le dogme, la pureté idéologique (à gauche, à droite ou ailleurs) sont un besoin, une nécessité, manque simplement d'une éducation critique, d'une capacité réflexive d'autoanalyse.

Et ce n'est pas de la stabilité, ou c'est celle du chêne, bien plus stupide en cas de vent puissant, de trouble, de nouvelle donne, que le roseau, bien plus stable car capable de souplesse, sans pour autant se déraciner.

L'agressivité et la violence sont le fruit de la rigidité, pas de la stabilité.

Mais l'analogie s'arrête là car à trop de souplesse, il n'y a le risque de la disparition en ayant tout accepté, même celle-ci.

 

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
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il y a 5 minutes, Easle a dit :

 

Pas du tout. Ce que je dis c'est que pour limiter les dogmes, leur nécessité (de reproduction, de libération de temps pour des apprentissages et pour le jeu, le babillage, le vulgaire), il faut soit de la dictature (le stalinisme interdisant les cultes par exemple), mais ce n'est pas efficace, mais à long terme, soit de l'éducation à la critique, de l'éducation critique.

Et donc l'éducation, n'est pas relativisable dans sa production d'amélioration. Du moins si elle est véritablement critique, très critique, et pas passage d'un dogme (religieux) à un autre (scientiste).

 

J'ai du mal à te suivre, tu réduis le dogme uniquement au domaine du religieu ? Pas de dogme philosophique ou politique pour toi ? Parce que interdire le dogme religieu au profit d'un dogme politique, quel intérêt ? 

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
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il y a 1 minute, Easle a dit :

 

Alors, justement, celles et ceux qui ont "besoin", pour lesquelles le conservatisme, le dogme, la pureté idéologique (à gauche, à droite ou ailleurs) sont un besoin, une nécessité, manque simplement d'une éducation critique, d'une capacité réflexive d'autoanalyse.

Et ce n'est pas de la stabilité, ou c'est celle du chêne, bien plus stupide en cas de vent puissant, de trouble, de nouvelle donne, que le roseau, bien plus stable car capable de souplesse, sans pour autant se déraciner.

L'agressivité et la violence sont le fruit de la rigidité, pas de la stabilité.

Mais l'analogie s'arrête là car à trop de souplesse, il n'y a le risque de la disparition en ayant tout accepté, même celle-ci.

 

Je ne crois pas que ce soit aussi simple. Il y a des érudits partout y compris chez les croyants, à fortiori chez les croyants qui font de l'exégèse. Ils connaissent les autres religions mais seul la leur leur paraît vrai. Un communiste ou un capitaliste n'est pas non plus forcément le fruit d'un entre soi. Et puis on est sur une croyance qu'on amalgame à la réalité. Difficile de renoncer à ce que nous voyons, touchons, sentons... 

Je te rejoins néanmoins sur la violence et l'agressivité. Quelqu'un de sur de lui n'a pas besoin de montrer les crocs. Il offrira a son interlocuteur une paternelle bienveillance persuadé que l'autre finira bien par comprendre. La rigidité ne permet pas la souplesse (une évidence qu'on oubli parfois). On est généralement sur des personnes instables en quête de stabilité et de conservatisme. 

 

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Membre, 53ans Posté(e)
Easle Membre 3 909 messages
Maitre des forums‚ 53ans‚
Posté(e)
Le 02/07/2024 à 14:44, Crom- a dit :

Vous n'avez donc pas pris la mesure du niveau de censure qui règne un peu partout dans les médias mainstream ( tous dépendants de l'argent roi ) et dans la science itou, surtout celle qui est contrôlée par big pharma.

A notre époque ou la spiritualité a presque entièrement disparue les gens "croient" en la science, ce qui est on ne peut plus stupide. et c'est tout benef pour ceux qui contrôlent la science.

Il y a pourtant des exemples célèbres !

Que le dogme réponde a un besoin, ça c'est possible, mais le besoin de qui ?

Par exemple le dogme comme quoi l'état nous protège, que ceux qui nous dirigent ne veulent que notre bien ? Que le monde ne peut pas être aussi horrible que le disent certains "complotistes" ?

Donc le besoin d'être rassuré, de ne pas voir la réalité en face, de rester dans la matrice.

 

Ne confondez-vous pas science et recherche ? Nombre de chercheurs n'ont de scientifique que le nom générique, abusif, du fait d'un doctorat. En réalité un esprit scientifique n'est pas obligatoirement chercheur et vice-versa. Il y a même une certaine tendance à l'indépendance entre ces termes à force de diplomisation facilitée dans des champs scientifiques très spécialisés ne demandant aucune connaissance sur l'histoire des sciences, la philosophie des sciences, voire même sur l'épistémologie, mais simplement une faculté de travail et d'apprentissage digne d'une simple IA ou presque. Un esprit scientifique se base avant tout sur une importante culture générale qui permet le recul, les mécanismes d'appréciation relationnelles de synthèse etc.

La plupart des chercheurs et chercheuses contemporain-e-s en sont fortement dépourvu, surtout au départ de leur carrière. Ils sont hyper-spécialisé-e-s et à côté sont des humains banals qui ont suivi l'inflation d'activité : relations amicales, amoureuses, mails, sms, réseaux sociaux multiples, informations et autres photos de chats, stories, fakes news, fact checking, jeux sur portable, jeux sur console, sport, sorties, famille, etc. etc.

Ils sont saturés d'affaissement cognitif dont ils peuvent d'autant mieux se justifier qu'ils sont des supposés "scientifiques" pour les quelques heures par jour qu'ils passent à faire une activité intellectuelle spécialisée au point de ne presque rien comprendre parfois aux branches voisinnes.

Un esprit scientifique est presque antinomique à cette situation de fait.

Et il y a donc un dogmatisme, mais plus scientiste (croire en la résolution de tout par la science - à terme -)  que scientifique.

 

 

 

 

il y a 18 minutes, Crabe_fantome a dit :

J'ai du mal à te suivre, tu réduis le dogme uniquement au domaine du religieu ? Pas de dogme philosophique ou politique pour toi ? Parce que interdire le dogme religieu au profit d'un dogme politique, quel intérêt ? 

 

Au religieux au sens ou le dogme est une forme de religiosité (au sens premier de lien social mythifié sur un projet commun utopique, idéel).

Lorsqu'une philosophie ou une politique (très souvent le cas) est dogmatique, c'est une religion à mon sens.

 

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Membre, 53ans Posté(e)
Easle Membre 3 909 messages
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il y a 11 minutes, Crabe_fantome a dit :

Je ne crois pas que ce soit aussi simple. Il y a des érudits partout y compris chez les croyants, à fortiori chez les croyants qui font de l'exégèse. Ils connaissent les autres religions mais seul la leur leur paraît vrai. Un communiste ou un capitaliste n'est pas non plus forcément le fruit d'un entre soi. Et puis on est sur une croyance qu'on amalgame à la réalité. Difficile de renoncer à ce que nous voyons, touchons, sentons... 

Je te rejoins néanmoins sur la violence et l'agressivité. Quelqu'un de sur de lui n'a pas besoin de montrer les crocs. Il offrira a son interlocuteur une paternelle bienveillance persuadé que l'autre finira bien par comprendre. La rigidité ne permet pas la souplesse (une évidence qu'on oubli parfois). On est généralement sur des personnes instables en quête de stabilité et de conservatisme.

 

Un érudit est à peu près tout SAUF un esprit scientifique. C'est même la plupart du temps un être saturé de connaissances vides, inertes qui encombrent les voies de circulation qui permettrait de faire des liens puissant, explicatifs, entre des données vives. Trop, comme trop peu de matière fige la méthode.

Et alors SI, un communiste ou un capitaliste (libéral) sont le fruit d'un pur entre-soi, dogmatique au dernier degré !

Ce sont des religieux dont le discours est comique tant il est aisé, rapide, bourré d'évidences et de réductions.

 

Je mets un bémol : quelqu'un de sûr "de sa méthode", plus que de lui en soi.

 

 

 

 

 

 

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
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il y a 12 minutes, Easle a dit :

Au religieux au sens ou le dogme est une forme de religiosité (au sens premier de lien social mythifié sur un projet commun utopique, idéel).

Lorsqu'une philosophie ou une politique (très souvent le cas) est dogmatique, c'est une religion à mon sens.

Ok, moi je prenais "dogme" au sens large. Un ensemble de points incontestables, regardé comme une vérité incontestable. Ça peut toucher notre vision des femmes ou de l'amour....... 😏

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