Les limites.

"Est ce que les limites qu'on s'impose sont pires que les limites qu'on nous impose ? "

ça dépend , limites à quoi ? 

il y a 10 minutes, Axo lotl a dit :

"Est ce que les limites qu'on s'impose sont pires que les limites qu'on nous impose ? "

je crains que le pire c'est quand on en a peu.

il y a 2 minutes, eriu a dit :

ça dépend , limites à quoi ? 

c'est une bonne question.

nos limites à vivre, à rêver, à créer, à être 

qu'est ce que le mot limite vous raconte ? 

il y a 1 minute, izbrizan a dit :

je crains que le pire c'est quand on en a peu.

il est possible que lorsqu'on n'a pas de limite, on ne puisse respecter celles des autres ou celles qu'on nous impose.

peut être que la notion de limite démarre par notre définition de ce terme, et finalement par les limites qu'on se pose ou pas d'ailleurs.

Pour moi ce mot c'est jusqu'où on peut supporter ...  situation , gens , douleurs par exemple ..

C'est le stop c'est assez !

à l’instant, eriu a dit :

Pour moi ce mot c'est jusqu'où on peut supporter ...  situation , gens , douleurs par exemple ..

C'est le stop c'est assez !

oui c'est juste, cette limite aussi est déterminante. Cette limite où on finit par jeter l'éponge, alors même que d'autres voudraient qu'on aille au delà de nos limites.

la douleur aussi, celle du corps, celle de l'esprit.

oui je vous rejoins sur cette définition de la limite.

il y a 5 minutes, Axo lotl a dit :

il est possible que lorsqu'on n'a pas de limite, on ne puisse respecter celles des autres ou celles qu'on nous impose.

C'est même un principe de base. Quand tu as du mal a en fixer, tu ne respectes en effet pas celles des autres? En tout cas pas dans tous les domaines. Mais les limites c'est aussi fait pour les dépasser de temps en temps, non ?

à l’instant, izbrizan a dit :

C'est même un principe de base. Quand tu as du mal a en fixer, tu ne respectes en effet pas celles des autres? En tout cas pas dans tous les domaines. Mais les limites c'est aussi fait pour les dépasser de temps en temps, non ?

A t on toujours le choix de ne pas le faire, parfois la vie nous l'impose et curieusement, là ou on pensait qu'on ne tiendrait pas, on continue et on dépasse ses limites.

mais oui la limite est peu proche de l'interdit à transgresser. oui c'est intéressant aussi. La limite posée par la société, la désobéissance civile qui vient la transgresser.

il y a 5 minutes, Axo lotl a dit :

A t on toujours le choix de ne pas le faire

je n'ai pas compris.

il y a 1 minute, izbrizan a dit :

je n'ai pas compris.

C'est ce qui s'appelle la limite de l'exercice pour le coup ... 

à l’instant, BadKarma a dit :

C'est ce qui s'appelle la limite de l'exercice pour le coup ... 

les limites de ma cervelle... je te l'accorde !

il y a 1 minute, izbrizan a dit :

je n'ai pas compris.

je pense par exemple à quelqu'un qui encaisse un diagnostic d'une saloperie genre Sclérose en plaque, souvent ou parfois, il y a des gens qui expliquent qu'ils ne pourraient pas vivre ça, ou vivre comme ça (limite) et pourtant, ils vont survivre, se battre (ils dépassent leur limite)

il y a 1 minute, izbrizan a dit :

les limites de ma cervelle... je te l'accorde !

ou la limite de ma clarté d'expression ce soir.

il y a 3 minutes, Axo lotl a dit :

je pense par exemple à quelqu'un qui encaisse un diagnostic d'une saloperie genre Sclérose en plaque, souvent ou parfois, il y a des gens qui expliquent qu'ils ne pourraient pas vivre ça, ou vivre comme ça (limite) et pourtant, ils vont survivre, se battre (ils dépassent leur limite)

Je crois que personne ne sait jamais où sont réellement ses propres limites et ce qu'il est en mesure d'accomplir ou de subir ou de traverser. C'est un peu comme le nombre de résistants revendiqués en temps de paix... y en a toujours bien plus qu'en temps de guerre. C'est facile de s'imaginer en vaillant guerrier. Mais la réalité est parfois tout autre. Dans un sens comme dans l'autre d'ailleurs. Certains qui se pensaient plutôt peu combatifs sont parfois en mesure de soulever des montagnes quand ils sont confrontés à la maladie, un drame, des emmerdes et le reste. 

Personne ne sait jamais vraiment de quoi il est réellement fait tant qu'il n'a pas eu a affronter le pire. C'est là qu'on se découvre vraiment, je crois.

il y a une heure, Axo lotl a dit :

je pense par exemple à quelqu'un qui encaisse un diagnostic d'une saloperie genre Sclérose en plaque, souvent ou parfois, il y a des gens qui expliquent qu'ils ne pourraient pas vivre ça, ou vivre comme ça (limite) et pourtant, ils vont survivre, se battre (ils dépassent leur limite)

"qu'ils ne pourraient pas vivre ça", qu'est-ce que cela signifie au juste?

Qu'ils mettraient fin à leurs jours pour éviter de le vivre?

il y a 1 minute, izbrizan a dit :

Je crois que personne ne sait jamais où sont réellement ses propres limites et ce qu'il est en mesure d'accomplir ou de subir ou de traverser. C'est un peu comme le nombre de résistants revendiqués en temps de paix... y en a toujours bien plus qu'en temps de guerre. C'est facile de s'imaginer en vaillant guerrier. Mais la réalité est parfois tout autre. Dans un sens comme dans l'autre d'ailleurs. Certains qui se pensaient plutôt peu combatifs sont parfois en mesure de soulever des montagnes quand ils sont confrontés à la maladie, un drame, des emmerdes et le reste. 

Personne ne sait jamais vraiment de quoi il est réellement fait tant qu'il n'a pas eu a affronter le pire. C'est là qu'on se découvre vraiment, je crois.

je suis d'accord avec toi et du coup ça pose la question, connait on vraiment nos limites ? et pourtant nous avons j'en suis convaincu, des choses qui nous empêche, nous bloque. 

il y a 3 minutes, MadeleinedeProut a dit :

"qu'ils ne pourraient pas vivre ça", qu'est-ce que cela signifie au juste?

Qu'ils mettraient fin à leurs jours pour éviter de le vivre?

oui certaines personnes ou en cas de possible hérédité de saloperies 

il y a une heure, Axo lotl a dit :

je suis d'accord avec toi et du coup ça pose la question, connait on vraiment nos limites ? et pourtant nous avons j'en suis convaincu, des choses qui nous empêche, nous bloque. 

oui certaines personnes ou en cas de possible hérédité de saloperies 

Parce qu'il y a aussi des personnes qui disent qu'elles ne pourraient pas supporter qu'on leur annonce une mauvaise nouvelle de ce genre sans préciser ce que signifie "ne pas pouvoir supporter". Elles ne le savent d'ailleurs pas elles-mêmes.

il y a 3 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Elles ne le savent d'ailleurs pas elles-mêmes.

Je crois en effet que tu as raison, on ne sait pas toujours ce qu'on serait capable de faire ou de ne pas faire. Les discours sont parfois bien plus aisés que les actes.

il y a 2 minutes, izbrizan a dit :

Je crois en effet que tu as raison, on ne sait pas toujours ce qu'on serait capable de faire ou de ne pas faire. Les discours sont parfois bien plus aisés que les actes.

peut être que ce sont des limites qu'on se fixe d'une certaine façon, se dire j'ai cette limite face à la souffrance, face à la maladie ou à des drames "je ne supporterais pas", c'est une limite qu'on se fixe et pourtant on peut parfois la dépasser.

il y a 5 minutes, Axo lotl a dit :

peut être que ce sont des limites qu'on se fixe d'une certaine façon, se dire j'ai cette limite face à la souffrance, face à la maladie ou à des drames "je ne supporterais pas", c'est une limite qu'on se fixe et pourtant on peut parfois la dépasser.

je sais pas si on peut appeler ca des limites ou si ce sont simplement des croyances. Des croyances sur soi-même. Sur ce dont on serait capable ou pas. Les limites on ne les connait peut être que lorsqu'on est confronté à elles et qu'il s'agit de les enjamber ou de rester sagement derrière.

il y a une heure, Axo lotl a dit :

peut être que ce sont des limites qu'on se fixe d'une certaine façon, se dire j'ai cette limite face à la souffrance, face à la maladie ou à des drames "je ne supporterais pas", c'est une limite qu'on se fixe et pourtant on peut parfois la dépasser.

Ce "je ne supporterais pas" est une condition. Ce n'est pas une situation que l'on vit mais que l'on pourrait vivre sans en connaître les aléas véritables. On ne peut donc évoquer ses limites puisque dans le présent on ne se trouve pas dans cette situation.

Différent d'un "je ne supporte pas" ou "je ne supporte plus". Qui révèle une situation que l'on vit au présent. Et que l'on ne peut plus supporter.