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Psychanalyse.

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Neopilina

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Neopilina Membre 3 877 messages
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J'ai fait une recherche, un peu étonné de ne pas trouver (sauf erreur de ma part, et dans ce cas la modération peut corriger le tir) un fil à ce sujet. Donc voilà, c'est fait, et donc à " L'asile ", la section idoine ! Lancez-vous sur un sujet pas encore consensuel.

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Passiflore Membre 22 440 messages
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Bien que cela puisse paraître présomptueux (ce que j'admets sans problème) je la fais moi-même la mienne, considérant que je suis la mieux à même de me connaître, ayant déterminé les circonstances précises me faisant agir comme ceci ou comme cela ou recherchant toute seule les causes de mes divers comportements et autres façons d'appréhender les problèmes lorsqu'ils se présentent.

Je sais d'où proviennent ma sensibilité et ma difficulté à supporter certaines choses. Il me suffit de me rappeler la fillette et l'adolescente que je fus et le contexte familial dans lequel j'étais plongée alors.

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 22 440 messages
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J'aime bien m'auto-psychanalyser à des moments donnés, quand je ne comprends pas bien certaines de mes réactions.

Modifié par Passiflore
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Axo lotl Membre 19 195 messages
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La psychanalyse c'est de la merde. Une croyance comme une autre, avec des adeptes qui se retrouvent dans un dogme avec des gourous, et qui se tapotent le ventre en se trouvant super intelligent.

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Passiflore Membre 22 440 messages
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Je trouve assez dommage d'avoir mis ce sujet à "l'asile", estimant qu'il pourrait y avoir des choses intéressantes à dire à ce sujet mais bon, ce n'est que mon humble avis.  :give_rose:

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Neopilina Membre 3 877 messages
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Je n'y avais pas penser, mais section " Santé ", c'est très bien.

Il y a 1 heure, Axo lotl a dit :

La psychanalyse c'est de la merde. Une croyance comme une autre, avec des adeptes qui se retrouvent dans un dogme avec des gourous, et qui se tapotent le ventre en se trouvant super intelligent.

Bien sûr qu'il y a : comme partout. L'escroc est " animal " extrêmement polymorphe. A contrario, je rejette la grossière généralisation. Tu rejettes jusqu'au concept. A minima, motive un peu.

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Axo lotl Membre 19 195 messages
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il y a 2 minutes, Neopilina a dit :

Je n'y avais pas penser, mais section " Santé ", c'est très bien.

Bien sûr qu'il y a : comme partout. L'escroc est " animal " extrêmement polymorphe. A contrario, je rejette la grossière généralisation. Tu rejettes jusqu'au concept. A minima, motive un peu.

la psychanalyse n'a aucun fondement scientifique, aucune preuve, aucune expérimentation. Elles sont basées sur les écrits d'hommes supposés savoir, qui ont imposé ce qu'ils croyaient juste, vrai. Et les adeptes ont suivi et répété, perpétué.

pour moi cela s'apparente à toutes les religions et toutes les sectes. 

un gourou, des écrits, des règles, des adeptes, une croyance.

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Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 3 877 messages
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il y a une heure, Axo lotl a dit :

La psychanalyse n'a aucun fondement scientifique, aucune preuve, ...

Parce que tu penses que l'histoire, que la sociologie, etc., c'est à dire les sciences humaines, qui ont pour objet l'être humain, sous un aspect ou un autre, ont, au même titre que les sciences exactes, sciences de la nature, des fondements scientifiques ? Il me semble que non. Épistémologiquement, ce sont deux choses, catégories, très différentes, distinctes. Il y a d'une part, des facs de sciences, et d'autres part, des facs de sciences humaines. On n'y travaille pas de la même façon. Dans le second cas, l'objet d'investigation c'est l'être humain en tant que tel, c'est un cas à part, et unique : des êtres humains étudient des êtres humains. Et cela génère des problématiques absolument spécifiques, qui ne se posent pas au physicien au biologiste, etc. On est loin de la psychanalyse, pourtant tu rames déjà !

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Axo lotl Membre 19 195 messages
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à l’instant, Neopilina a dit :

Parce que tu penses que l'histoire, que la sociologie, etc., c'est à dire les sciences humaines, qui ont pour objet l'être humain, sous un aspect ou un autre, ont, au même titre que les sciences exactes, sciences de la nature, des fondements scientifiques ? Il me semble que non. Épistémologiquement, ce sont deux choses, catégories, très différentes, distinctes. Il y a d'une part, des facs de sciences, et d'autres part, des facs de sciences humaines. On n'y travaille pas de la même façon. Dans le second cas, l'objet d'investigation c'est l'être humain en tant que tel, c'est un cas à part, et unique : des êtres humains étudient des êtres humains. Et cela génère des problématiques absolument spécifiques, qui ne se posent pas au physicien au biologiste, etc. On est loin de la psychanalyse, pourtant tu rames déjà !

sauf que la psychanalyse a donné dans le soin psychique et qu'elle a fait énormément de dégat et que malheureusement parce qu'on ne l'interdit toujours pas dans les établissements de soins, elle en fait toujours. 

comme les religions, que des gens croient à des trucs qui n'existent pas ça me pose pas de problème, que cela fasse du mal, c'est autre chose.

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 594 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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il y a 15 minutes, Neopilina a dit :

Parce que tu penses que l'histoire, que la sociologie, etc., c'est à dire les sciences humaines, qui ont pour objet l'être humain, sous un aspect ou un autre, ont, au même titre que les sciences exactes, sciences de la nature, des fondements scientifiques ? Il me semble que non. Épistémologiquement, ce sont deux choses, catégories, très différentes, distinctes. Il y a d'une part, des facs de sciences, et d'autres part, des facs de sciences humaines. On n'y travaille pas de la même façon. Dans le second cas, l'objet d'investigation c'est l'être humain en tant que tel, c'est un cas à part, et unique : des êtres humains étudient des êtres humains. Et cela génère des problématiques absolument spécifiques, qui ne se posent pas au physicien au biologiste, etc. On est loin de la psychanalyse, pourtant tu rames déjà !

La plupart des sciences humaines utilisent la méthode expérimentale pour ses recherches. La nuance c'est que leur matière première ce sont souvent des comportements.

La psychanalyse a été très ambitieuse au départ mais elle a eu le mérite d'initier la psychologie clinique qui utilise la parole de chaque patient, et chaque parole est forcément singulière.

Une certaine inefficacité dans le traitement des troubles psychiques l'a décrédibilisée notamment avec le développement des neurosciences qui elles utilisent totalement la méthode expérimentale. Mais elle garde une place pour son approche clinique, son écoute des individus.

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Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 3 877 messages
Maitre des forums‚
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Petit rappel. La philosophie première, absolument nouvelle, que j'ai développé, se nomme, celles et ceux qui m'ont un peu lu le savent : éléatisme post-cartésien (en abrégé E.P.). L'Être, avec majuscule, infini ontologique et potentiel, est l'apanage du vivant, etc.

En l'état actuel de mes recherches. La philosophie académique occidentale, depuis et à cause du cogito, ne peut plus faire de métaphysique : en vertu du cogito, de la conscience de Soi, de la propre Subjectivité de chacun par chacun, catégoriquement, au moins dans un premier temps, la morale, les valeurs, la métaphysique, etc., etc., d’un Sujet ne relève pas en premier lieu de la philosophie mais bien de Sa, à chacun la Sienne (c'est la conscience de Soi au sens philosophique), psychogenèse. Ce qui renvoie directement à un discours complétement différent, à la psychanalyse (qu'est-ce que je suis ?, pourquoi ?, etc.). Toujours suite à Sa psychogenèse, un Sujet à développer une " relation à " qui commande le plus radicalement sa façon d'être, sa vie, il est, entre autres, celle-ci. Et donc, on ne s'étonnera pas d'avoir vu et de voir des gens, des auteurs, etc., vouloir rendre compte, exprimer, cette " relation à ", objet psychanalytique par excellence, par un discours philosophique. Ce type de contamination est a priori inévitable, on ne peut rien faire d'autre que d'y faire attention a posteriori. Ça fait partie de la conscience de Soi.

Même si on aura toujours absolument besoin d'une philosophie première active, vivante, verbalisée, etc., a contrario, pour la métaphysique, ça sent furieusement le cul de sac. Dans l'absolu, la " voix ", la subjectivité, de chacun vaut celle de chacun des autres, de tous les autres.

P.S. J'ai posté ce message sur deux fils, sur celui intitulé " Ontologie " et sur celui intitulé " Psychanalyse ", ça se comprend, ça peut inspirer des commentaires dans un registre, ou l'autre.

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Membre, 60ans Posté(e)
rizen Membre 36 messages
Forumeur en herbe ‚ 60ans‚
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Ce sujet n'a pas vraiment de direction précise alors j'apporte mon point de vue analytique !

J'ai étudié la psychanalyse à une époque. J'ai buté sur "L'homme aux rats" de Freud. Je me suis dit que ceux qui arrivent à lire ça sont vraiment coupés de leurs émotions.

J'étudie toujours un peu les ouvrages de psychanalyse mais dans un but de trouver des failles dans cette doctrine pour un projet.

Il est vrai qu'il y a eu beaucoup d'exagérations. J'ai lu des ouvrages sur la vie privée des premiers psychanalysres et ils apparaissent comme de véritables opportunistes avec de nombreux scandales sexuels et autres.

La France et l'Argentine sont les deux derniers pays où l'on adule encore cette discipline. Un rapport INSERM a classé l'efficacité des méthodes psy  il y a 20 ans, et la psychanalyse était dernière. Un mouvement de contestation s'est levé et l'on a dit être étonné que des psychanalystes soient si agressifs.

Actuellement il y a de plus en plus d'écoles de formation de psychanalystes car de moins en moins de clients. Auparavant on disait que ce n'était pas une formation qu'il fallait suivre une  analyse et au bout l'on était reconnu analyste par une association.

De même  du temps de Freud la psychanalyse guérit et par la suite elle sauve d'une mauvaise vie. Mais encore, l'ouvrage de Freud sur l'interprétation des rêves a été critiqué. Ce serait des récits de rêves surcodés permettant une interprétation époustouflante. Actuellement les rêves ne sont plus interprétés, seulement analysés pour repérer le transfert, divers mécanismes de résistance...

Mais aussi  beaucoup de psychothérapies d'inspiration analytiques en concurrence et qui sont un peu plus pragmatiques.

Peut-être une suite s'il y a un intérêt à cela ?

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Membre, 60ans Posté(e)
rizen Membre 36 messages
Forumeur en herbe ‚ 60ans‚
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Contrairement à certains avis tranchés, il faudrait certainement distinguer ce que peut être la psychanalyse et ce que l'on en fait.

On y trouve de très bons concepts et ce n'est pas pour rien que nombre de psychiatres se forment à la psychanalyse qui a fondé une nosographie des troubles mentaux en dehors du champ des sciences médicales.

Pour exemple, dans un livre "psychopathologie du nourrisson et du jeune enfant" il y a beaucoup de références à des psychanalystes anglo-saxons. Je rappelle que la psychopathologie est une discipline scientifique, d'où la reconnaissance des apports de la psychanalyse.

La psychanalyse privilégie l'introspection et à ce titre on ne peut pas toujours avoir des certitudes. Néanmoins, avec le temps, les confirmations se multiplent.

Mon avis plus personnel est qu'actuellement, les psychanalystes ne découvrent plus vraiment de nouveautés pour assurer leur notoriété. Ils poussent l'analyse vers l'infini détails (avec des concerts de plus en plus secondaires) et alimentent ainsi des articles que les différentes écoles pourront nuancer, contredire, etc, et produire encore davantage de publications. Pour résumer, cela tourne vers un entre-soi dans un langage de plus en plus hermétique. Nous voyons aussi cela en philosophie où l'on trouve un dictionnaire des termes Nietzschéens par exemple.

À titre individuel, il est judicieux de connaître les principaux concepts de la psychanalyse pour mieux comprendre des enjeux pulsionnels, inconscients, qui peuvent nous animer, au même titre que des concepts de la philosophie peuvent nous éclairer.

Ce que les personnes en font de la psychanalyse, et en particulier les psychanalystes, c'est autre chose. Il en est de même avec la psychologie académique et qui m'a fait dire à des anciens enseignants qui étaient particulièrement obscurs que "les psys sont rarement à la hauteur des théories qu'ils inventent, qu'ils utilisent ou aussi qu'ils manipulent.

Il y a donc tout un champ, néanmoins, pour concevoir des choses nouvelles puisque tout est perfectible, surtout dans le domaine des sciences humaines et des disciplines liées à la pensée.

La grande lacune qui m'est apparue dans toutes ces disciplines c'est la trop faible considération portée aux émotions.

Pour exemple, le célèbre médecin jean-Martin Charcot a expliqué dans un petit manuel ("La guérison par la foi") destiné à ses confrères comment les prétendus miracles de la religion n'en étaient pas (très intéressant) et que pourtant, lorsque les sciences médicales en l'état ne permettent pas de soigner certains patients, il les encourageant en dernier recours à aller eventuellement vers la religion. Belle ouverture pour un rationaliste.

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  • 1 mois après...
Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 3 877 messages
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al-flamel a écrit : " Les ressorts psychanalytiques dont vous parlez n'en sont que des sous produits culturels ".

La structure du propos est hégélienne. Il va bien de sûr de soi que je pense complétement au rebours, à l'inverse : c'est bien des ressorts psychanalytiques qui produisent des sous produits, des avatars, culturels (comme la " Salope ", etc.). Peux-tu me dire qu'est qu'il y a au coeur de cet honneur / déshonneur (en Jordanie, il y a des hommes en prison, parce qu'ils ont tué une soeur, une cousine, violée, ils ont le soutien complet de leur famille, etc.), de l'adultère ?

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Membre, 28ans Posté(e)
al-flamel Membre 1 054 messages
Mentor‚ 28ans‚
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Il y a 12 heures, Neopilina a dit :

al-flamel a écrit : " Les ressorts psychanalytiques dont vous parlez n'en sont que des sous produits culturels ".

La structure du propos est hégélienne. Il va bien de sûr de soi que je pense complétement au rebours, à l'inverse : c'est bien des ressorts psychanalytiques qui produisent des sous produits, des avatars, culturels (comme la " Salope ", etc.). Peux-tu me dire qu'est qu'il y a au coeur de cet honneur / déshonneur (en Jordanie, il y a des hommes en prison, parce qu'ils ont tué une soeur, une cousine, violée, ils ont le soutien complet de leur famille, etc.), de l'adultère ?

La psychanalyse essentialise les rapports familiaux et les place dans le cadre idéalisé de l'Œdipe qui ne permet pas de comprendre grand choses aux relations au sein d'une famille. Les structures familiales, et les relations au sein d'une famille, et ce qui y est transmis, sont liées à des phénomènes culturels,  Il y a évidemment des composantes pulsionnelles importantes pour reprendre le jargon psychanalytique. Sauf que ces pulsions ne s'inscrivent pas dans le cadre de l'Œdipe décrit par Freud, mais dans un ensemble de rapports sociaux dont je réitère, l'Œdipe n'est qu'un sous-produit, une fabrication de l'Esprit.

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Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 3 877 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 1 heure, al-flamel a dit :

Sauf que ces pulsions ne s'inscrivent pas dans le cadre de l'Œdipe décrit par Freud, mais dans un ensemble de rapports sociaux dont je réitère, l'Œdipe n'est qu'un sous-produit, une fabrication de l'Esprit.

Le " tout oedipien ", on en est un peu revenu. Il se passe une foule de choses essentielles, fondamentales, etc., lors de la psychogenèse d'un Sujet, bien avant l'Oedipe. Mes " soucis " personnels de ce genre sont bien antérieurs à l'Oedipe, à ce point : quand vient la période de l'Oedipe, chez moi, il y a déjà de la tôle bien pliée. Bref. L'homosexualité (et c'est juste un exemple) se noue bien avant l'Oedipe.

" Bon ". On ne va pas se mentir. Ça va être encore le dialogue de sourds entre toi et moi. Moi aussi je maintiens. Donc, encore une fois, au rebours, à l'inverse. A partir du moment où chez notre espèce, à la base de tout rapports sociaux, on trouve des individus de notre espèce, on ne va trop s'étonner de trouver partout les mêmes problèmes. Ensuite, une culture apporte ses solutions. Fut un temps les spécialistes se sont étonnés de trouver le même pourcentage d'homosexuels dans toutes les cultures, civilisations, etc. Un homme, une femme, est d'abord un homme, une femme, partout dans le monde, ensuite, par définition, telle ou telle culture a trouvé ses solutions, etc. Il y a une discipline qui s'appelle l'éthnopsychiatrie (1). A l'origine, il y a le postulat, parfaitement justifié, que pour prendre en charge un individu, c'est mieux de connaître comment sa culture a fait face, à sa façon, à tel ou tel problème universel, inhérent au Sujet de notre espèce. Donc, aujourd'hui, l'homosexualité, même minoritaire, mais remarquablement constante (on voit donc que malgré leurs efforts, les cultures n'y peuvent rien), est considérée comme un mode de développement normal parmi d'autres. Ça n'empêche pas qu'un homo, comme un hétéro, puisse être, aussi, un pervers, etc. C'est autre chose.

(1) " L'ethnopsychiatrie est une branche de la psychiatrie contemporaine qui s'intéresse à la fois aux variations cliniques liées à la culture des patients et aux modalités de la prise en charge thérapeutique de populations non occidentales ".

Pour le dire philosophiquement. Je dirais que ta position fondamentale (relation a priori, constitutive, à l'extérieur, à l'autre, etc.) est positiviste, empirique, hégélienne, etc. Mais cette position fondamentale, tu ne la dois pas à la philosophie, mais bien à Ta psychogenèse, qui n'a rien à voir avec la philosophie. C'est ensuite, en fonction de cette position fondamentale, que tu feras, a priori, certains " choix " philosophiques, qui te conviennent, forcément. C'est une déclinaison du cogito, de la conscience de Soi ? Tout à fait.

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Membre, 28ans Posté(e)
al-flamel Membre 1 054 messages
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Il y a 2 heures, Neopilina a dit :

Fut un temps les spécialistes se sont étonnés de trouver le même pourcentage d'homosexuels dans toutes les cultures, civilisations, etc. Un homme, une femme, est d'abord un homme, une femme, partout dans le monde, ensuite, par définition, telle ou telle culture a trouvé ses solutions, etc.

Ce serait assez étonnant, si tu as les papiers je serai preneur.

Au Royaume Uni, ils publient chaque année un recensement sur l'orientation sexuelle de la population pour les personnes âgées de 16 ans et plus.

Si l'on regarde la part de personnes qui se déclarent strictement hétérosexuelles entre 2014 et 2022, on passe de 95,3% à 93,4%. C'est peu tu me diras comme différence, et on a une population strictement hétérosexuelle qui oscille entre 95% et 89% mais quand même. Alors, on peut croire qu'il y a une loi génétique/naturelle qui fait qu'on convergerait plus ou moins vers une proportion donnée, mais bon... Comment expliquer dans ce cas les différences d'orientation par tranche d'âge ? Elles ont d'ailleurs fortement évoluées dans la période.  Chez les 16-24 ans, on passe de 93% à 85%.

image.png.7fa2ea4981f9b530647f07ffbaf504a1.png

 

https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/culturalidentity/sexuality/datasets/sexualidentityuk

 

Il y a 2 heures, Neopilina a dit :

our le dire philosophiquement. Je dirais que ta position fondamentale (relation a priori, constitutive, à l'extérieur, à l'autre, etc.) est positiviste, empirique, hégélienne, etc. Mais cette position fondamentale, tu ne la dois pas à la philosophie, mais bien à Ta psychogenèse, qui n'a rien à voir avec la philosophie. C'est ensuite, en fonction de cette position fondamentale, que tu feras, a priori, certains " choix " philosophiques, qui te conviennent, forcément. C'est une déclinaison du cogito, de la conscience de Soi ? Tout à fait.

Positivisme et Hégélianisme ne font pas bon ménage d'habitude. Donc ma position serait liée à ma psychogenèse, et n'aurait rien à voir avec la philosophie. Et la tienne ?

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Neopilina Membre 3 877 messages
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Pour l'homosexualité, sexualités non-strictement hétérosexuelles, etc., je te renvoie à la littérature spécialisée : environ 7%.

il y a 23 minutes, al-flamel a dit :

Positivisme et Hégélianisme ne font pas bon ménage d'habitude.

Très bien vu, à ce point, je voulais éditer, mais je ne peux plus ! Et donc, à mon " hégélienne " du message précédent, j'ajoute les guillemets, et ceci : le matérialisme dialectique était fait pour toi, si j'ose dire. Le marxisme inverse, retourne, complétement, la dialectique hégélienne. Et ça m'inquiète énormément qu'on puisse encore considérer que le marxisme, en l'état, est un humanisme.

il y a 23 minutes, al-flamel a dit :

Donc ma position serait liée à ma psychogenèse, et n'aurait rien à voir avec la philosophie. Et la tienne ?

Idem ! Dans un premier temps. Ensuite, 30 ans de philosophie et de psychanalyse, même en dilettante, permet de comprendre certaines choses, quant à Soi. Par exemple, se faire une bonne idée de la dite relation (par exemple), et savoir que je peux l'exprimer avec ces deux discours.

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Membre, 28ans Posté(e)
al-flamel Membre 1 054 messages
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il y a une heure, Neopilina a dit :

Très bien vu, à ce point, je voulais éditer, mais je ne peux plus ! Et donc, à mon " hégélienne " du message précédent, j'ajoute les guillemets, et ceci : le matérialisme dialectique était fait pour toi, si j'ose dire. Le marxisme inverse, retourne, complétement, la dialectique hégélienne. Et ça m'inquiète énormément qu'on puisse encore considérer que le marxisme, en l'état, est un humanisme.

Le marxisme inspiré de Hegel et de Feuerbach est un humanisme oui. C'est bien l'émancipation de l'Homme qui est au cœur du projet marxiste. Le problème de l'humanisme, c'est que c'est une religion au même titre que les religions monothéistes. Ce qui rend la critique de la religion chez Marx (fondatrice de l'émancipation des Hommes) pour le moins problématique. C'est une religion qui pense que l'anthropologie est le secret de la théologie. Hegel en est un des prophètes. Marx est l'apôtre Paulinien de Hegel. Il souhaite que le règne arrive, et en même temps pour lui, il est déjà là. 

Depuis Althusser, Foucault, etc. le marxisme est dépouillé de l'Hegelianisme au point de s'affirmer comme post-humaniste. Et ils ont raison de le faire. L'humanisme est aujourd'hui le mot structurant de l'impérialité. C'est au nom de l'humanité et de la conscience universelle qu'on massacre, qu'on bombarde, qu'on colonise, qu'on extermine. L'humanisme n'a plus guère d'intérêt, sauf pour les gens qui ignorent encore que l' Homme est mort. 

il y a une heure, Neopilina a dit :

Idem ! Dans un premier temps. Ensuite, 30 ans de philosophie et de psychanalyse, même en dilettante, permet de comprendre certaines choses, quant à Soi. Par exemple, se faire une bonne idée de la dite relation (par exemple), et savoir que je peux l'exprimer avec ces deux discours.

C'est une drôle de philosophie que tu pratiques là, qui ressemble en beaucoup de points à une sorte de mystique ésotérique. Tu accèderais en quelque sorte à une forme de conscience cachée, une conscience supérieure. Les histoires que tu te racontes sont distinctes de celles que se racontent le commun des mortels qui ne pratiquent pas ta philosophie et la psychanalyse. 

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