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Nos détestations : reflets de nous-mêmes ou divergences fondamentales?

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Axo lotl

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 613 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
Posté(e)

Je sors d'une discussion avec quelqu'un qui m'a dit quelque chose qui m'a interpellé. "Ce qu'on déteste chez l'autre, c'est soi".

Alors bien que les expériences de vie, les normes, les valeurs personnelles et les influences sociales peuvent jouer sur notre détestation de l'autre. Est ce que des phénomènes de projection sont à l'oeuvre ? La répulsion envers certaines caractéristiques ou comportements chez autrui peut-elle être attribuée à une projection de nos propres traits indésirables ou à des aspects refoulés de notre propre personnalité? En d'autres termes, est-ce que effectivement ce que l'on déteste chez l'autre ne reflète pas souvent une part de nous-mêmes que nous refusons d'accepter ou de reconnaître?"

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Membre, 55ans Posté(e)
Auger Membre 8 669 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
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Je suis assez d'accord avec ce "quelqu'un"...

Même si on ne peut pas en faire une généralité, on déteste souvent voir ses propres défauts chez les autres (je n'irais pas dire que c'est "soi" que l'on déteste, mais la partie de soi que l'on refoule)

C'est pourquoi, on reproche souvent aux autres ses propres travers : ceux qui nous traitent de lâches, ne sont souvent eux-mêmes pas très courageux, sans parler de ceux qui nous taxent "d'intolérants"... C'est une façon de dire : "je ne suis pas comme ça, puisque je t'en fais le reproche" et aussi de détourner l'attention en braquant le projecteur sur autrui...

...Enfin, je crois...

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Membre, 55ans Posté(e)
Auger Membre 8 669 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
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Pour une fois que je fais preuve de cohérence... Du coup, je le prends comme un compliment ! ;))

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 906 messages
78ans‚ Talon 1,
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On peut détester la concurrence, ceux qui ont les mêmes désirs que soi.

En revanche, les comportements similaires sont bien acceptés. Ca renforce la personnalité.

Par instinct, nous rejetons l'étranger, car il remet en question notre culture. Il faut alors faire intervenir la raison : ce qui est différent est enrichissant.

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 613 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
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il y a 1 minute, Auger a dit :

Pour une fois que je fais preuve de cohérence... Du coup, je le prends comme un compliment ! ;))

c'était positif en tous cas.

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 565 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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Je crois qu'il y a les deux, la détestation de ce qui est très, trop, proche de ce que l'on est, et la détestation de choses ou de gens qui vont à l'encontre de nos valeurs ou qui tape sur nos peurs (rejet abandon injustice etc).

Je déteste les gens qui s'imposent parce que je suis jaloux de leur liberté et ils se permettent de faire ce que je voudrais faire. VS je déteste les gens qui s'imposent parce qu'il y a des règles et qu'ils transgressent les règles du vivre ensemble. Ne cherchez pas, rien à voir avec le forum, je parlais d'un connard qui double tout le monde pendant les concerts pour se foutre juste devant la scène avec son béret et faire chier les autres. Est ce que sincèrement au fond de moi j'ai envie d'être ce connard qui fait chier? Ou est ce que je suis agacé parce que tout le monde respecte les règles et qu'il est injuste que lui se place au dessus? Pour moi c'est l'injustice. Mais c'est valable pour chacun d'entre nous si on voit quelqu'un griller la file d'attente pour être servi en premier. Presque personne ne va trouver ça normal. 

Freud disait "parfois un cigare n'est rien d'autre qu'un cigare" et effectivement si on fait une petite introspection on réalise qu'un truc qui nous énerve  est plus souvent un truc qui choque vos valeurs et/ou nos peurs. 

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 613 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
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ou ce mec nous casse les couilles parce qu'on n'ose pas faire comme lui et qu'on aimerait bien être devant la scène mais nous on n'ose pas parce qu'on a des valeurs de "bien séance" qu'il n'a pas mais qu'il verra mieux le concert que nous, salaud de fumier. :)

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 519 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
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Lorsque l'on a un défaut il arrive qu'on le projette sur autrui, quand on n'a pas conscience qu'autrui peut fonctionner autrement qu'avec le même schéma de pensée, de raisonnement. Par exemple, une personne jalouse peut s'imaginer que tout le monde l'est plus ou moins dans les mêmes circonstances, car elle ne saisit pas la possibilité d'une vision différente des relations. Elle s'imagine alors dans ce cas que la jalousie est une réaction automatique dans certaines circonstances, qu'on l'assume ou non. En conséquence elle aura davantage tendance à interpréter le comportement des gens en fonction de son propre schéma, et ainsi à potentiellement confondre par exemple mépris et jalousie, ou déception et jalousie... De même pour d'autres comportements comme par exemple le vol, où un voleur soupçonnera davantage autrui de vouloir le voler, parce que c'est un comportement qu'il considère tentant de lui-même. Alors que des personnes qui ne volent pas admettront plus facilement qu'on peut sincèrement ne pas en être tenté...

En revanche il n'en reste pas moins que ce qui nous déplaît est toujours ce qui nous semble nous causer du tort plus ou moins directement ou indirectement, y compris, et bien souvent aussi, si on n'est aucunement ressemblant ou intrinsèquement lié à cette cause.

Modifié par sirielle
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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 565 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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il y a 12 minutes, Axo lotl a dit :

ou ce mec nous casse les couilles parce qu'on n'ose pas faire comme lui et qu'on aimerait bien être devant la scène mais nous on n'ose pas parce qu'on a des valeurs de "bien séance" qu'il n'a pas mais qu'il verra mieux le concert que nous, salaud de fumier. :)

Mais il en aura aucun souvenir parce qu'il était bourré, et il dansait devant tout le monde en les arrosant de bière. Non pour le coup y avait rien à envier, c'est des petits concerts hebdomadaires dans une salle d'association, 30 à 60 personnes max, normalement on voit tous la scène parce qu'on est tous organisé en laissant les enfants et les plus petits devant. Le gars est aussi grand que large. 

L'avantage (voir mieux le concert) n'est pas à la hauteur du désavantage (la honte d'empiéter sur les autres). Après on peut partir sur notre comportement asocial où chacun voudrait se débarrasser de la honte et tirer la couverture à soi en toute occasion... Mais est ce que le kiff des gens c'est par exemple pourvoir se garer sur les places réservées aux handicapées? Je ne sais pas. Je ne crois pas avoir ça. 

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 613 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
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il y a 1 minute, Crabe_fantome a dit :

Mais il en aura aucun souvenir parce qu'il était bourré, et il dansait devant tout le monde en les arrosant de bière. Non pour le coup y avait rien à envier, c'est des petits concerts hebdomadaires dans une salle d'association, 30 à 60 personnes max, normalement on voit tous la scène parce qu'on est tous organisé en laissant les enfants et les plus petits devant. Le gars est aussi grand que large. 

L'avantage (voir mieux le concert) n'est pas à la hauteur du désavantage (la honte d'empiéter sur les autres). Après on peut partir sur notre comportement asocial où chacun voudrait se débarrasser de la honte et tirer la couverture à soi en toute occasion... Mais est ce que le kiff des gens c'est par exemple pourvoir se garer sur les places réservées aux handicapées? Je ne sais pas. Je ne crois pas avoir ça. 

ah ces saletés de poivrots, ils devraient pas exister. :)

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 565 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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il y a 18 minutes, sirielle a dit :

Lorsque l'on a un défaut il arrive qu'on le projette sur autrui, quand on n'a pas conscience qu'autrui peut fonctionner autrement qu'avec le même schéma de pensée, de raisonnement. Par exemple, une personne jalouse peut s'imaginer que tout le monde l'est plus ou moins dans les mêmes circonstances, car elle ne saisit pas la possibilité d'une vision différente des relations. Elle s'imagine alors dans ce cas que la jalousie est une réaction automatique dans certaines circonstances, qu'on l'assume ou non. En conséquence elle aura davantage tendance à interpréter le comportement des gens en fonction de son propre schéma, et ainsi à potentiellement confondre par exemple mépris et jalousie, ou déception et jalousie... De même pour d'autres comportements comme par exemple le vol, où un voleur soupçonnera davantage autrui de vouloir le voler, parce que c'est un comportement qu'il considère tentant de lui-même. Alors que des personnes qui ne volent pas admettront plus facilement qu'on peut ne pas en être tenté...

En revanche il n'en reste pas moins que ce qui nous déplaît est toujours ce qui nous semble nous causer du tort plus ou moins directement ou indirectement, y compris, et bien souvent aussi, si on n'est aucunement ressemblant ou intrinsèquement lié à cette cause.

Je crois (mais je projette peut être sur les autres ma propre moralité) qu'on serait tous choqué de voir quelqu'un griller une file d'attente, y compris lorsque ce n'est pas notre file. 

Sur la jalousie oui j'avais même entendu que le jaloux l'était parce qu'il projetait sur l'autre son propre désir d'aller voir ailleurs. ça commence à être tordu. 

à l’instant, Axo lotl a dit :

ah ces saletés de poivrots, ils devraient pas exister. :)

Les autres poivrots de la salle de concert, 85% du public rock, savent mieux se comporter. L'alcool a parfois bon dos:

 

 

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 613 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
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il y a 1 minute, Crabe_fantome a dit :

Je crois (mais je projette peut être sur les autres ma propre moralité) qu'on serait tous choqué de voir quelqu'un griller une file d'attente, y compris lorsque ce n'est pas notre file. 

Sur la jalousie oui j'avais même entendu que le jaloux l'était parce qu'il projetait sur l'autre son propre désir d'aller voir ailleurs. ça commence à être tordu. 

ah non , moi perso, je m'en branle, même quand c'est moi qu'on grille, parce que je me dis j'ai le choix, je peux gueuler ou je peux faire pareil ou je peux fermer ma gueule et me dire que c'est pas grave. Une fois que j'ai fais mon choix, je vais mieux.

 

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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 519 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
Posté(e)
il y a 13 minutes, Crabe_fantome a dit :

Je crois (mais je projette peut être sur les autres ma propre moralité) qu'on serait tous choqué de voir quelqu'un griller une file d'attente, y compris lorsque ce n'est pas notre file. 

Sur la jalousie oui j'avais même entendu que le jaloux l'était parce qu'il projetait sur l'autre son propre désir d'aller voir ailleurs. ça commence à être tordu. 

Oui mais quand j'évoque le tort direct ou indirect, à partir du moment où nous sommes aussi des individus sociaux, on peut considérer que ce qui nuit au collectif nous nuit aussi, notre intérêt conscient n'est pas toujours restreint au moi.

Cela dit ça ne signifie pas que l'objet porteur de ce qui nous déplaît est forcément en tort (parfois oui parfois non), mais que ce qu'il représente à nos yeux nous paraît nocif pour nous-même. Par exemple, si je reprends l'exemple de la jalousie, même si la personne considérée comme rivale n'est pas en tort, elle représente aux yeux de celui qui la jalouse un obstacle à sa propre réussite.

Modifié par sirielle
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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 565 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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il y a 32 minutes, sirielle a dit :

Cela dit ça ne signifie pas que l'objet porteur de ce qui nous déplaît est forcément en tort, mais que ce qu'il représente à nos yeux nous paraît nocif pour nous-même. Par exemple, si je reprends l'exemple de la jalousie, même si la personne considérée comme rivale n'est pas en tort, elle représente aux yeux de celui qui la jalouse un obstacle à sa propre réussite.

Je comprends l'idée, cependant on est pas tous dans cet esprit de rivalité dans le domaine amoureux, et si une demoiselle hésite entre un mâle alpha et moi mâle oméga (par exemple) je sais que ce n'est pas une fille pour moi et je m'en irai. Ce qui  va me déplaire c'est d'avoir projeter sur la demoiselle des qualités qu'elles n'avaient pas. La fameuse cristallisation de Stendhal. La projection non pas de nos propres qualités mais de qualités en adéquation avec nous même, sur une beauté inconnue. Oui il faut qu'on trouve l'autre beau ou belle pour cette cristallisation. 

Il y a quelque chose d'enfantin à estimer que le monde est une projection de nous même, pas au sens négatif, au sens où le nouveau né découvre le monde par rapport à lui même, en le goutant, en le portant à sa bouche, en l'absorbant. Et du coup il peut nous arriver de continuer ces projections psychiques sur les autres, de nier leur existence et de leur attribuer une partie de notre psyché. Positivement comme pour la cristallisation et un sentiment amoureux, ou négativement comme la détestation. L'amour et la haine. Ces deux étant des illusions puisqu'on va aimer ou détester l'autre à travers nous. 

Mais au même titre qu'on finit par aimer un autre pour ce qu'il est, parce qu'on le connait. On ne déteste plus l'autre parce qu'on fini par le connaitre aussi. Et finalement on finit par se connaitre nous même.

Il restera des gens qu'on aime sans raison, et des gens qu'on aime pas sans raison non plus. Pas de jaloux. 

Modifié par Crabe_fantome
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Membre, 36ans Posté(e)
sirielle Membre 8 519 messages
Maitre des forums‚ 36ans‚
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il y a 38 minutes, Crabe_fantome a dit :

On ne déteste plus l'autre parce qu'on fini par le connaitre aussi.

Tant que l'autre semble nous causer du tort il nous déplaît sur ce point par nature. On ne peut pas y échapper vraiment, même si on est indulgent, voire miséricordieux. De même que lorsqu'une rose nous déchire la peau, on ne peut pas authentiquement trouver ça tout à fait agréable, même si on y voit un bon côté. Car on est conçu instinctivement pour tendre à se protéger de "l'ennemi", le vrai ou celui qu'on suppose tel, même si cette protection ne passe pas systématiquement par la violence ou le conflit et peut aussi constituer un simple évitement, une précaution comportementale ou une conciliation par exemple...

il y a 38 minutes, Crabe_fantome a dit :

Je comprends l'idée, cependant on est pas tous dans cet esprit de rivalité dans le domaine amoureux

J'en suis bien consciente.

Modifié par sirielle
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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 565 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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il y a 8 minutes, sirielle a dit :

Tant que l'autre semble nous causer du tort il nous déplaît sur ce point par nature. On ne peut pas y échapper vraiment, même si on est indulgent, voire miséricordieux. De même que lorsqu'une rose nous déchire la peau, on ne peut pas authentiquement trouver ça tout à fait agréable, même si on y voit un bon côté. Car on est conçu instinctivement pour se protéger de "l'ennemi", le vrai ou celui qu'on suppose tel, même si cette protection ne passe pas forcément par la violence ou le conflit et peut aussi constituer un simple évitement, une précaution comportementale ou une conciliation par exemple...

Je vais encore parler de moi. Suite à un article qui parle de nos démons (nos détestations) j'ai décidé de les identifier à chaque colère, puis je leur ai donné un nom. On arrive à un stade où la détestation nous pique parce qu'on est surpris et toujours un peu humain, mais où la piqûre disparait comme quand on se frotte tibia après un sale coup de la table basse. L'espace d'un instant t'as envie de taper la table basse, mais rapidement tu réalises que c'est con. Et en frottant le coup, la douleur disparait, et la compréhension se fait. 

Ce petit exercice permet d'identifier les projections de nos défauts, et aussi de nos peurs que les autres provoquent involontairement. 

Marc me cause du tort, pourquoi je suis jaloux: est ce que je projette ma propre psyché refoulée sur Marc ou est ce que Marc appui sur ma peur du rejet/abandon/injustice? Au final je suis reconnaissant envers Marc pour m'aider à mieux me comprendre. Mais je t'accorde qu'on quitte le domaine en question, plutôt matériel, et que peut être Marc partira avec ma belle Sophie, au profit d'un domaine plus spirituel, celui de la compréhension de soi. Sophie deviendra mon sacrifice. Mais plus pragmatiquement, si Sophie hésite avec Marc, comme je te disais, même si je fini par la reconquérir, pour toujours elle restera cette femme prête à partir pour un autre. Qui a envie de vivre avec cette femme... à part Marc qui finira par la perdre à son tour?

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Membre, Posté(e)
blak Membre 518 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Axo lotl a dit :

Je sors d'une discussion avec quelqu'un qui m'a dit quelque chose qui m'a interpellé. "Ce qu'on déteste chez l'autre, c'est soi".

Alors bien que les expériences de vie, les normes, les valeurs personnelles et les influences sociales peuvent jouer sur notre détestation de l'autre. Est ce que des phénomènes de projection sont à l'oeuvre ? La répulsion envers certaines caractéristiques ou comportements chez autrui peut-elle être attribuée à une projection de nos propres traits indésirables ou à des aspects refoulés de notre propre personnalité? En d'autres termes, est-ce que effectivement ce que l'on déteste chez l'autre ne reflète pas souvent une part de nous-mêmes que nous refusons d'accepter ou de reconnaître?"

Je n'ai rien lu de ce qui a pu être dit par d'autres. Je me contente de répondre au sujet initial. Mais le "ce qu'on désteste chez l'autre, c'est soi", ça ne me parle absolument pas. Si je ne cherche pas en l'autre qu'il soit mon double, quelque soit la relation (amicale, amoureuse, professionnelle, peu importe) pour m'entendre avec lui. Je n'ai pas particulièrement de détestation pour quelqu'un qui partagerait des traits de mon caractère de merde (quoique...) 

Me semble, à moi, que ce que l'on déteste le plus chez l'autre ce sont les différences. C'est justement ce qui est à des années lumières de ce que l'on peut être soi-même. ALors je me doute qu'on surfe un peu avec ta phrase initiale avec le "les opposés s'attirent"... mais c'est un truc dans lequel je ne crois pas. Pour qu'une relation fonctionne il faut qu'il y ait une accroche, un truc commun, un truc même non-dit qui résonne. Les opposés, les différences, les caractères incompatibles.... c'est ce qui tue dans l'oeuf toute relation.

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 613 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, blak a dit :

Je n'ai rien lu de ce qui a pu être dit par d'autres. Je me contente de répondre au sujet initial. Mais le "ce qu'on désteste chez l'autre, c'est soi", ça ne me parle absolument pas. Si je ne cherche pas en l'autre qu'il soit mon double, quelque soit la relation (amicale, amoureuse, professionnelle, peu importe) pour m'entendre avec lui. Je n'ai pas particulièrement de détestation pour quelqu'un qui partagerait des traits de mon caractère de merde (quoique...) 

Me semble, à moi, que ce que l'on déteste le plus chez l'autre ce sont les différences. C'est justement ce qui est à des années lumières de ce que l'on peut être soi-même. ALors je me doute qu'on surfe un peu avec ta phrase initiale avec le "les opposés s'attirent"... mais c'est un truc dans lequel je ne crois pas. Pour qu'une relation fonctionne il faut qu'il y ait une accroche, un truc commun, un truc même non-dit qui résonne. Les opposés, les différences, les caractères incompatibles.... c'est ce qui tue dans l'oeuf toute relation.

Je rejoins assez ça aussi. Je me demande toutefois, si on ne repère pas plus chez l'autre des traits de caractère que l'on n'aime pas chez soi, ou qu'on essaye de nier, ou de dépasser. Parce que finalement, ce qu'on n'aime pas chez nous, on cherche à s'en débarrasser d'une façon ou d'une autre, donc de le voir chez quelqu'un, ça doit bien nous gonfler quand même.

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Membre, Posté(e)
blak Membre 518 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, Axo lotl a dit :

Je rejoins assez ça aussi. Je me demande toutefois, si on ne repère pas plus chez l'autre des traits de caractère que l'on n'aime pas chez soi, ou qu'on essaye de nier, ou de dépasser. Parce que finalement, ce qu'on n'aime pas chez nous, on cherche à s'en débarrasser d'une façon ou d'une autre, donc de le voir chez quelqu'un, ça doit bien nous gonfler quand même.

C'est comme pour chaque discussion, où place-t-on le curseur ? de quoi parle-t-on précisément ? Parce que pour répondre à un sujet il y a toujours plusieurs possibilités la première c'est de tenter de répondre assez instinctivement sans trop chercher à décortiquer le moindre mot, la simple place d'une virgule dans une phrase. La seconde, de tout ramener systématiquement à sa propre gueule au risque de noyer la question de départ sous des informations dont tout le monde se branle royalement. La troisième; en faire un sujet philosophique en citant tous les bouquins qu'on a pu lire au risque de ne plus se rappeler après 10 pages de réponses qu'elle était la question à laquelle on répond....

Et j'imagine qu'il y a tout un tas d'autres façons encore.... et même pire certaines peuvent se combiner entre elles. Du coup... ben difficile de répondre a ta question initiale. Est-ce que ce que je n'aime pas chez l'autre, c'est moi même ? J'ai répondu non. Certains travers m'hérissent le poil. Mais je ne crois pas être atteint par certaines maladies émétiques.

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