Encore Naluue quoi

Je n'ai plus rien à dire.

La bouteille de vin qui m'accompagne tous les jours et me susurre que je ne suis pas alcoolique, tout en éteignant les lumières qui brûlent mon cerveau. J'écris à moitié ivre. J'essaye d'écrire quelque chose de sincère, mais je n'en dirais jamais assez. J'aime le goût acre de l'alcool et ce brouillard qui prend le dessus sur mon regard quelques minutes après mes premières gorgées. Je ne suis plus vraiment là, mais je suis aussi libre de tous les maux que j'avale et laisse pourrir dans mon cœur. Un cœur déjà pourri.

Il n'y a rien à voir qu'une pauvre fille obnubilée par son poids et la volonté d'une maigreur mortelle. Une fille qui n'arrive plus à lire, qui oublie tout, une fille ailleurs, mais sans vraiment être quelque part. Une fille qui a le sentiment d'avoir tout vu, tout entendu. Je déteste mon master. Je suis bloquée, et je suis la seule à pouvoir me débloquer. Je suis là. Je ne suis pas là. Mon visage est beau, et hideux, aussi. C'est ironique, mais un visage en larme est plus charmant ; des lèvres rougies, des joues rougies, des yeux larmoyant et brillants... Le drame en deviendrait presque beau.

Tout le monde a déjà connu ma peine, je ne suis rien. Je n'ai pas de famille, et je n'en aurait probablement jamais. J'aurais eu une misérable vie sur terre dont tout le monde ce serait passé, même ma mère... surtout ma mère.

Pour autant je l'aime, même si je ne l'ai pas vu depuis longtemps. Elle est laide, elle ne comprend rien, mais je l'aime. Si un jour elle a besoin de moi, j'espère pouvoir être là pour elle. 

J'ai aussi perdu l'homme qui me semblait être le partenaire d'une vie, mais c'est moi qui ai tout brisé. Tous les flirts semblent futiles et superficiels quand on a aimé si purement, comme des enfants. Mais il n'est plus là, et je suis celle qui l'ai libéré. Heureusement. 

Peut-être que dans mon esprit j'envisage à nouveau la fin. Peut-être que c'est ça. Disparaître entre les arbres.

Depuis que je suis sur ce forum, je n'ai jamais cessé d'être malheureuse, sauf quand j'ai rencontré ce jeune homme. J'ai l'habitude des satires des plus aguerris, de la compassions des empathiques, des conseils de ceux qui se préservent mais qui comprennent… J'ai l'habitude des réactions de ce forum. Et me voilà à nouveau ici. Je ne veux pas de ce monde. J'aime les gens, mais je suis folle.

Allez, si tu as effectivement 21 ans, tu as toute la vie devant toi pour te reconstruire. La vie c'est parfois, souvent même, de grandes baffes dans la gueule, mais pas que. 

Hop hop hop, on ne laisse pas aller, on continue et on se bat.

il y a 4 minutes, Yabon Super a dit :

Allez, si tu as effectivement 21 ans, tu as toute la vie devant toi pour te reconstruire. La vie c'est parfois, souvent même, de grandes baffes dans la gueule, mais pas que. 

Hop hop hop, on ne laisse pas aller, on continue et on se bat.

Merci, je continue, mais c'est si dur parfois.

il y a 14 minutes, Naluue a dit :

(...) Je suis bloquée et je suis la seule à pouvoir me débloquer (...)

Oui, cela relève de ta propre volonté.

Sache donner le coup de pied salutaire au fond de tes ténèbres pour remonter vers la lumière et vivre, VIVRE !!

il y a 8 minutes, Naluue a dit :

Merci, je continue, mais c'est si dur parfois.

dit toi que la vie est dur pour tout le monde fait ce que tu a envie et ne baisse jamais les bras dans la vie il y a des coups dur mais il y a aussi de bon moment sache en profiter et pense à toi ce que pense les autre tu t'en fout...

Tu n'es pas folle. Tu es malade et ça se soigne.

Tu rencontreras d'autres gens et tu vivras encore de belles expériences.

Il y a 7 heures, Naluue a dit :

Je n'ai plus rien à dire.

La bouteille de vin qui m'accompagne tous les jours et me susurre que je ne suis pas alcoolique, tout en éteignant les lumières qui brûlent mon cerveau. J'écris à moitié ivre. J'essaye d'écrire quelque chose de sincère, mais je n'en dirais jamais assez. J'aime le goût acre de l'alcool et ce brouillard qui prend le dessus sur mon regard quelques minutes après mes premières gorgées. Je ne suis plus vraiment là, mais je suis aussi libre de tous les maux que j'avale et laisse pourrir dans mon cœur. Un cœur déjà pourri.

Il n'y a rien à voir qu'une pauvre fille obnubilée par son poids et la volonté d'une maigreur mortelle. Une fille qui n'arrive plus à lire, qui oublie tout, une fille ailleurs, mais sans vraiment être quelque part. Une fille qui a le sentiment d'avoir tout vu, tout entendu. Je déteste mon master. Je suis bloquée, et je suis la seule à pouvoir me débloquer. Je suis là. Je ne suis pas là. Mon visage est beau, et hideux, aussi. C'est ironique, mais un visage en larme est plus charmant ; des lèvres rougies, des joues rougies, des yeux larmoyant et brillants... Le drame en deviendrait presque beau.

Tout le monde a déjà connu ma peine, je ne suis rien. Je n'ai pas de famille, et je n'en aurait probablement jamais. J'aurais eu une misérable vie sur terre dont tout le monde ce serait passé, même ma mère... surtout ma mère.

Pour autant je l'aime, même si je ne l'ai pas vu depuis longtemps. Elle est laide, elle ne comprend rien, mais je l'aime. Si un jour elle a besoin de moi, j'espère pouvoir être là pour elle. 

J'ai aussi perdu l'homme qui me semblait être le partenaire d'une vie, mais c'est moi qui ai tout brisé. Tous les flirts semblent futiles et superficiels quand on a aimé si purement, comme des enfants. Mais il n'est plus là, et je suis celle qui l'ai libéré. Heureusement. 

Peut-être que dans mon esprit j'envisage à nouveau la fin. Peut-être que c'est ça. Disparaître entre les arbres.

Depuis que je suis sur ce forum, je n'ai jamais cessé d'être malheureuse, sauf quand j'ai rencontré ce jeune homme. J'ai l'habitude des satires des plus aguerris, de la compassions des empathiques, des conseils de ceux qui se préservent mais qui comprennent… J'ai l'habitude des réactions de ce forum. Et me voilà à nouveau ici. Je ne veux pas de ce monde. J'aime les gens, mais je suis folle.

Vous écrivez merveilleusement bien. Continuez d'écrire, elle est là votre issue de secours. Un jour après l'autre, respirez, écrivez, un pas à la fois. Si vous ne pouvez être heureuse, apprenez juste à être moins malheureuse. 

Il y a 9 heures, Naluue a dit :

Je n'ai plus rien à dire.

La bouteille de vin qui m'accompagne tous les jours et me susurre que je ne suis pas alcoolique, tout en éteignant les lumières qui brûlent mon cerveau. J'écris à moitié ivre. J'essaye d'écrire quelque chose de sincère, mais je n'en dirais jamais assez. J'aime le goût acre de l'alcool et ce brouillard qui prend le dessus sur mon regard quelques minutes après mes premières gorgées. Je ne suis plus vraiment là, mais je suis aussi libre de tous les maux que j'avale et laisse pourrir dans mon cœur. Un cœur déjà pourri.

Il n'y a rien à voir qu'une pauvre fille obnubilée par son poids et la volonté d'une maigreur mortelle. Une fille qui n'arrive plus à lire, qui oublie tout, une fille ailleurs, mais sans vraiment être quelque part. Une fille qui a le sentiment d'avoir tout vu, tout entendu. Je déteste mon master. Je suis bloquée, et je suis la seule à pouvoir me débloquer. Je suis là. Je ne suis pas là. Mon visage est beau, et hideux, aussi. C'est ironique, mais un visage en larme est plus charmant ; des lèvres rougies, des joues rougies, des yeux larmoyant et brillants... Le drame en deviendrait presque beau.

Tout le monde a déjà connu ma peine, je ne suis rien. Je n'ai pas de famille, et je n'en aurait probablement jamais. J'aurais eu une misérable vie sur terre dont tout le monde ce serait passé, même ma mère... surtout ma mère.

Pour autant je l'aime, même si je ne l'ai pas vu depuis longtemps. Elle est laide, elle ne comprend rien, mais je l'aime. Si un jour elle a besoin de moi, j'espère pouvoir être là pour elle. 

J'ai aussi perdu l'homme qui me semblait être le partenaire d'une vie, mais c'est moi qui ai tout brisé. Tous les flirts semblent futiles et superficiels quand on a aimé si purement, comme des enfants. Mais il n'est plus là, et je suis celle qui l'ai libéré. Heureusement. 

Peut-être que dans mon esprit j'envisage à nouveau la fin. Peut-être que c'est ça. Disparaître entre les arbres.

Depuis que je suis sur ce forum, je n'ai jamais cessé d'être malheureuse, sauf quand j'ai rencontré ce jeune homme. J'ai l'habitude des satires des plus aguerris, de la compassions des empathiques, des conseils de ceux qui se préservent mais qui comprennent… J'ai l'habitude des réactions de ce forum. Et me voilà à nouveau ici. Je ne veux pas de ce monde. J'aime les gens, mais je suis folle.

C'est terrible ce que tu écris .. terriblement beau et fascinant .. 

Je rejoins un peu les précédents commentaires. Un "jeune" homme ? Qui est encore sur le forum ou pas ? (question à la con, je sais).

Non, mais c'est le mot master, attendez d'après le profil, vous avez 21 ans...

Or, on sort de la fac à ce niveau à peu près vers 23 ans, or le master dure qu'un an (bon c'est un peu moins vrai depuis la réforme M1 et M2 mais enfin..)

Et l'alcool, mais on s'y met après, quand on trouve pas de job correspondant.

Non, c'est vrai que c'est fascinant, votre histoire. J'ai hâte de trouver la cohérence.

Bisous, quand même (je vous lis depuis beaucoup de pseudos en arrière, et je vous aime bien).

Le 09/10/2023 à 22:47, Naluue a dit :

Je n'ai plus rien à dire.

La bouteille de vin qui m'accompagne tous les jours et me susurre que je ne suis pas alcoolique, tout en éteignant les lumières qui brûlent mon cerveau. J'écris à moitié ivre. J'essaye d'écrire quelque chose de sincère, mais je n'en dirais jamais assez. J'aime le goût acre de l'alcool et ce brouillard qui prend le dessus sur mon regard quelques minutes après mes premières gorgées. Je ne suis plus vraiment là, mais je suis aussi libre de tous les maux que j'avale et laisse pourrir dans mon cœur. Un cœur déjà pourri.

Il n'y a rien à voir qu'une pauvre fille obnubilée par son poids et la volonté d'une maigreur mortelle. Une fille qui n'arrive plus à lire, qui oublie tout, une fille ailleurs, mais sans vraiment être quelque part. Une fille qui a le sentiment d'avoir tout vu, tout entendu. Je déteste mon master. Je suis bloquée, et je suis la seule à pouvoir me débloquer. Je suis là. Je ne suis pas là. Mon visage est beau, et hideux, aussi. C'est ironique, mais un visage en larme est plus charmant ; des lèvres rougies, des joues rougies, des yeux larmoyant et brillants... Le drame en deviendrait presque beau.

Tout le monde a déjà connu ma peine, je ne suis rien. Je n'ai pas de famille, et je n'en aurait probablement jamais. J'aurais eu une misérable vie sur terre dont tout le monde ce serait passé, même ma mère... surtout ma mère.

Pour autant je l'aime, même si je ne l'ai pas vu depuis longtemps. Elle est laide, elle ne comprend rien, mais je l'aime. Si un jour elle a besoin de moi, j'espère pouvoir être là pour elle. 

J'ai aussi perdu l'homme qui me semblait être le partenaire d'une vie, mais c'est moi qui ai tout brisé. Tous les flirts semblent futiles et superficiels quand on a aimé si purement, comme des enfants. Mais il n'est plus là, et je suis celle qui l'ai libéré. Heureusement. 

Peut-être que dans mon esprit j'envisage à nouveau la fin. Peut-être que c'est ça. Disparaître entre les arbres.

Depuis que je suis sur ce forum, je n'ai jamais cessé d'être malheureuse, sauf quand j'ai rencontré ce jeune homme. J'ai l'habitude des satires des plus aguerris, de la compassions des empathiques, des conseils de ceux qui se préservent mais qui comprennent… J'ai l'habitude des réactions de ce forum. Et me voilà à nouveau ici. Je ne veux pas de ce monde. J'aime les gens, mais je suis folle.

Peut-être faudrait il fouiller votre relation avec votre mère. Il est possible qu'il y ait là une situation relationnelle qui dévore votre énergie.

C'est une simple hypothèse, une simple intuition, qui peut être fausse, qui peut ne pas être fausse.

Bon courage.

Le 09/10/2023 à 22:47, Naluue a dit :

Je n'ai plus rien à dire.

La bouteille de vin qui m'accompagne tous les jours et me susurre que je ne suis pas alcoolique, tout en éteignant les lumières qui brûlent mon cerveau. J'écris à moitié ivre. J'essaye d'écrire quelque chose de sincère, mais je n'en dirais jamais assez. J'aime le goût acre de l'alcool et ce brouillard qui prend le dessus sur mon regard quelques minutes après mes premières gorgées. Je ne suis plus vraiment là, mais je suis aussi libre de tous les maux que j'avale et laisse pourrir dans mon cœur. Un cœur déjà pourri.

Il n'y a rien à voir qu'une pauvre fille obnubilée par son poids et la volonté d'une maigreur mortelle. Une fille qui n'arrive plus à lire, qui oublie tout, une fille ailleurs, mais sans vraiment être quelque part. Une fille qui a le sentiment d'avoir tout vu, tout entendu. Je déteste mon master. Je suis bloquée, et je suis la seule à pouvoir me débloquer. Je suis là. Je ne suis pas là. Mon visage est beau, et hideux, aussi. C'est ironique, mais un visage en larme est plus charmant ; des lèvres rougies, des joues rougies, des yeux larmoyant et brillants... Le drame en deviendrait presque beau.

Tout le monde a déjà connu ma peine, je ne suis rien. Je n'ai pas de famille, et je n'en aurait probablement jamais. J'aurais eu une misérable vie sur terre dont tout le monde ce serait passé, même ma mère... surtout ma mère.

Pour autant je l'aime, même si je ne l'ai pas vu depuis longtemps. Elle est laide, elle ne comprend rien, mais je l'aime. Si un jour elle a besoin de moi, j'espère pouvoir être là pour elle. 

J'ai aussi perdu l'homme qui me semblait être le partenaire d'une vie, mais c'est moi qui ai tout brisé. Tous les flirts semblent futiles et superficiels quand on a aimé si purement, comme des enfants. Mais il n'est plus là, et je suis celle qui l'ai libéré. Heureusement. 

Peut-être que dans mon esprit j'envisage à nouveau la fin. Peut-être que c'est ça. Disparaître entre les arbres.

Depuis que je suis sur ce forum, je n'ai jamais cessé d'être malheureuse, sauf quand j'ai rencontré ce jeune homme. J'ai l'habitude des satires des plus aguerris, de la compassions des empathiques, des conseils de ceux qui se préservent mais qui comprennent… J'ai l'habitude des réactions de ce forum. Et me voilà à nouveau ici. Je ne veux pas de ce monde. J'aime les gens, mais je suis folle.

Hello, je ne sais pas si ça t'aidera mais tu t'es déjà demandée ce qui était lié à une telle haine de toi-même ? Pourquoi ne peux tu pas te voir telle que tu es, sans haine ?

Tu es celle que tu es et tu as des "imperfections" comme tout le monde, peut être moins que la plupart des gens, peut être plus.

À te lire tu as en tout cas de grandes qualités. Aucune de tes imperfections, aucune relations, ne mérite le châtiment que tu t'infliges en ce moment. 

Trouve un autre défouloir que ta propre personne pour exprimer ta rage, parce qu'à l'évidence, elle a besoin de se refaire une santé. 

Prends soin de toi, bonne soirée