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Spécialiste ou généraliste

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Bajazet

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Nouveau, 48ans Posté(e)
Bajazet Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚ 48ans‚
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Bonjour, je suis nouveau sur ce forum. J'ai toujours été intéressé par la philosophie. Depuis un moment, je recherche le nom du philosophe qui amène le débat sur le généraliste, une personne qui possède plusieurs connaissances sur plusieurs sujets, mais non spécifiquement ou le spécialiste, une personne qui possède des connaissances pointues dans un seul domaine. J'ai l'histoire de Gargantua en tête, mais je ne crois pas que ce soit le cas. Ni Voltaire avec Candide. Descartes? Je suis visiblement embrouillé.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 145 messages
Forumeur expérimenté‚
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Il y a 5 heures, Bajazet a dit :

Bonjour, je suis nouveau sur ce forum. J'ai toujours été intéressé par la philosophie. Depuis un moment, je recherche le nom du philosophe qui amène le débat sur le généraliste, une personne qui possède plusieurs connaissances sur plusieurs sujets, mais non spécifiquement ou le spécialiste, une personne qui possède des connaissances pointues dans un seul domaine. J'ai l'histoire de Gargantua en tête, mais je ne crois pas que ce soit le cas. Ni Voltaire avec Candide. Descartes? Je suis visiblement embrouillé.

Blaise Pascal.

"42. < Peu du tout. Puisqu'on ne peut être universel en sachant tout ce qui se peut savoir sur tout, il faut savoir peu de tout. Car il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une chose; cette universalité est la plus belle. Si on pouvait avoir les deux, encore mieux, mais s'il faut choisir, il faut choisir celle-là, et le monde le sait et le fait, car le monde est un bon juge souvent. >" (Pensées)

Modifié par tison2feu
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Membre, 77ans Posté(e)
hybridex Membre 9 993 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Il y a 6 heures, Bajazet a dit :

Bonjour, je suis nouveau sur ce forum. J'ai toujours été intéressé par la philosophie. Depuis un moment, je recherche le nom du philosophe qui amène le débat sur le généraliste, une personne qui possède plusieurs connaissances sur plusieurs sujets, mais non spécifiquement ou le spécialiste, une personne qui possède des connaissances pointues dans un seul domaine. J'ai l'histoire de Gargantua en tête, mais je ne crois pas que ce soit le cas. Ni Voltaire avec Candide. Descartes? Je suis visiblement embrouillé.

Bachelard

Citation

Une connaissance qui manque de précision ou, pour mieux dire, une connaissance qui n'est pas donnée avec ses conditions de détermination précise n'est pas une connaissance scientifique. Une connaissance générale est presque fatalement une connaissance vague.

 

Avec une fausse notion, on peut faire une grande doctrine.

 

La connaissance du réel est une lumière qui projette toujours quelque part des ombres.

 

Nous insisterons sur ce fait qu'on ne peut se prévaloir d'un esprit scientifique tant qu'on n'est pas assuré, à tous les moments de la vie pensive, de reconstruire tout son savoir. Seuls les axes rationnels permettent ces reconstructions. Le reste est basse mnémotechnie. La patience de l'érudition n'a rien à voir avec la patience scientifique.

 

On ne peut étudier que ce que l'on a d'abord rêvé.

 

Enlevez les rêves, vous assommez l’ouvrier. Négligez les puissances oniriques du travail, vous diminuez, vous anéantissez le travailleur. Chaque travail a son onirisme, chaque matière travaillée apporte ses rêveries intimes. Le respect des forces psychologiques profondes doit nous conduire à préserver de toute atteinte l’onirisme du travail. On ne fait rien de bon à contre-cœur, c’est-à-dire à contre-rêve. L’onirisme du travail est la condition même de l’intégrité mentale du travailleur.
 

 

 

 

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Membre, Belle au bois dormant., 101ans Posté(e)
#Nyx Membre 804 messages
Mentor‚ 101ans‚ Belle au bois dormant.,
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Il y a 9 heures, Bajazet a dit :

Bonjour, je suis nouveau sur ce forum. J'ai toujours été intéressé par la philosophie. Depuis un moment, je recherche le nom du philosophe qui amène le débat sur le généraliste, une personne qui possède plusieurs connaissances sur plusieurs sujets, mais non spécifiquement ou le spécialiste, une personne qui possède des connaissances pointues dans un seul domaine. J'ai l'histoire de Gargantua en tête, mais je ne crois pas que ce soit le cas. Ni Voltaire avec Candide. Descartes? Je suis visiblement embrouillé.

Bonjour @Bajazet,

Joli pseudonyme. :happy:

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Membre, Posté(e)
Fantasio128 Membre 1 415 messages
Mentor‚
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Je suis généraliste de tout. Et de rien finalement. Car j'aurais aimer être un spécialiste. Le gars qui est bon dans un domaine particulier, qui excelle dans ce domaine et en maitrise toutes les ficelles. Ca doit quand même être grisant tout ça. Etre le meilleur sur un domaine précis. Moi en fait je commence tout, j'essaie tout et au final je ne maitrise pas grand chose à voir toucher un peu à tout. J'ai des expériences variées, différentes mais aucune menée à son terme sur un domaine spécifique... 

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Membre, 28ans Posté(e)
al-flamel Membre 1 054 messages
Mentor‚ 28ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, Bajazet a dit :

Bonjour, je suis nouveau sur ce forum. J'ai toujours été intéressé par la philosophie. Depuis un moment, je recherche le nom du philosophe qui amène le débat sur le généraliste, une personne qui possède plusieurs connaissances sur plusieurs sujets, mais non spécifiquement ou le spécialiste, une personne qui possède des connaissances pointues dans un seul domaine. J'ai l'histoire de Gargantua en tête, mais je ne crois pas que ce soit le cas. Ni Voltaire avec Candide. Descartes? Je suis visiblement embrouillé.

Les seules discussions que je connaisse sur ce sujet si j'ai bien compris votre question, c'est la réflexion qui porte autour de la division du travail, de la condition de l'Homme spécialisé, etc. Pour ça il y a Adam Smith et La Richesse des Nations, et il  y a également Marx et son concept d'Homme Total. Et il y en a sûrement un tas d'autres. 

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Membre, 46ans Posté(e)
moi et pas moi Membre 1 679 messages
Forumeur vétéran‚ 46ans‚
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Je pense à Sartre (à qui on doit même des adaptations au théâtre..). A mon avis, outre ses qualités intrinsèques de spécialiste de son domaine, cela a forcément contribué, en tout cas de mon côté, à l'approche.. et je ne pense pas que ça soit de la vulgarisation, bon en fait cela l'a été (je pense à l'existentialisme..), mais pas à l'origine. Je suis pense à en attendant Godot ou Huis clos.

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Membre, 37ans Posté(e)
Saturne06 Membre 3 522 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, Fantasio128 a dit :

Je suis généraliste de tout. Et de rien finalement. Car j'aurais aimer être un spécialiste. Le gars qui est bon dans un domaine particulier, qui excelle dans ce domaine et en maitrise toutes les ficelles. Ca doit quand même être grisant tout ça. Etre le meilleur sur un domaine précis. Moi en fait je commence tout, j'essaie tout et au final je ne maitrise pas grand chose à voir toucher un peu à tout. J'ai des expériences variées, différentes mais aucune menée à son terme sur un domaine spécifique... 

Je suis assez d’accord avec l’intérêt de bien maîtriser un domaine en y étant spécialiste, ensuite, c’est le curiosité et surtout la culture générale qui donne de bonnes bases pour soutenir une discussion sur un sujet dont on n’est pas spécialiste. 

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Membre, 54ans Posté(e)
Kairos Membre 58 messages
Forumeur inspiré‚ 54ans‚
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Le 09/09/2023 à 03:24, Bajazet a dit :

Bonjour, je suis nouveau sur ce forum. J'ai toujours été intéressé par la philosophie. Depuis un moment, je recherche le nom du philosophe qui amène le débat sur le généraliste, une personne qui possède plusieurs connaissances sur plusieurs sujets, mais non spécifiquement ou le spécialiste, une personne qui possède des connaissances pointues dans un seul domaine. J'ai l'histoire de Gargantua en tête, mais je ne crois pas que ce soit le cas. Ni Voltaire avec Candide. Descartes? Je suis visiblement embrouillé.

Bonjour,
 
La société du diviser organise toute sa puissance autour de cette division et fonde ainsi en cohésion l'efficience de ses forces productives.
 
Il est depuis fort longtemps acté (et formalisé au moins depuis le XVIII e siècle) que la division du travail par sa matérialité sociale réelle aiguille le potentiel humain en autant de spécialités qu'exige cette division.
  
A. Smith a été évoqué par un intervenant, il n'est certainement pas "le spécialiste de la déspécialisation" (au passage vous noterez que le langage courant admet volontiers la spécialisation en tout domaine mais ne tolère que la déspécialisation dans le bail commercial...) mais il est l'un des précurseurs dont les travaux en la matière dans l'ouvrage cité sont en tous points remarquables.
 
Petit extrait :

"Dans presque toutes les espèces d’animaux, chaque individu, quand il est parvenu à sa pleine croissance, est tout à fait indépendant, et tant qu’il reste dans son état naturel, il peut se passer de l’aide de toute autre créature vivante. Mais l’homme a presque continuellement besoin du secours de ses semblables, et c’est en vain qu’il l’attendrait de leur seule bienveillance. Il sera bien plus sûr de réussir, s’il s’adresse à leur intérêt personnel et s’il leur persuade que leur propre avantage leur commande de faire ce qu’il souhaite d’eux. C’est ce que fait celui qui propose à un autre un marché quelconque ; le sens de sa proposition est ceci : Donnez-moi ce dont j’ai besoin, et vous aurez de moi ce dont vous avez besoin vous-même ; et la plus grande partie de ces bons offices qui nous sont nécessaires s’obtiennent de cette façon. Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière et du boulanger, que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu’ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme ; et ce n’est jamais de nos besoins que nous leur parlons, c’est toujours de leur avantage. Il n’y a qu’un mendiant qui puisse se résoudre à dépendre de la bienveillance d’autrui ; encore ce mendiant n’en dépend-il pas en tout : c’est bien la bonne volonté des personnes charitables qui lui fournit le fonds entier de sa subsistance ; mais quoique ce soit là en dernière analyse le principe d’où il tire de quoi satisfaire aux besoins de sa vie, cependant ce n’est pas celui-là qui peut y pourvoir à mesure qu’ils se font sentir. La plus grande partie de ces besoins du moment se trouvent satisfaits, comme ceux des autres hommes, par traité, par échange et par achat. Avec l’argent que l’un lui donne, il achète du pain. Les vieux habits qu’il reçoit d’un autre, il les troque contre d’autres vieux habits qui l’accommodent mieux, ou bien contre un logement, contre des aliments, ou enfin contre de l’argent qui lui servira à se procurer un logement, des aliments ou des habits quand il en aura besoin.

Comme c’est ainsi par traité, par troc et par achat que nous obtenons des autres la plupart de ces bons offices qui nous sont mutuellement nécessaires, c’est cette même disposition à trafiquer qui a dans l’origine donné lieu à la division du travail. Par exemple, dans une tribu de chasseurs ou de bergers, un individu fait des arcs et des flèches avec plus de célérité et d’adresse qu’un autre. Il troquera fréquemment ces objets avec ses compagnons contre du bétail ou du gibier, et il ne tarde pas à s’apercevoir que, par ce moyen, il pourra se procurer plus de bétail et de gibier que s’il allait lui-même à la chasse. Par calcul d’intérêt donc, il fait sa principale occupation des arcs et des flèches, et le voilà devenu une espèce d’armurier. Un autre excelle à bâtir et à couvrir les petites huttes ou cabanes mobiles ; ses voisins prennent l’habitude de l’employer à cette besogne, et de lui donner en récompense du bétail ou du gibier, de sorte qu’à la fin il trouve qu’il est de son intérêt de s’adonner exclusivement à cette besogne et de se faire en quelque sorte charpentier et constructeur. Un troisième devient de la même manière forgeron ou chaudronnier ; un quatrième est le tanneur ou le corroyeur des peaux ou cuirs qui forment le principal revêtement des sauvages. Ainsi, la certitude de pouvoir troquer tout le produit de son travail qui excède sa propre consommation, contre un pareil surplus du produit du travail des autres qui peut lui être nécessaire, encourage chaque homme à s’adonner à une occupation particulière, et à cultiver et perfectionner tout ce qu’il peut avoir de talent et d’intelligence pour cette espèce de travail.

Dans la réalité, la différence des talents naturels entre les individus est bien moindre que nous ne le croyons, et les aptitudes si différentes qui semblent distinguer les hommes de diverses professions quand ils sont parvenus à la maturité de l’âge, n’est pas tant la cause que l’effet de la division du travail, en beaucoup de circonstances. La différence entre les hommes adonnés aux professions les plus opposées, entre un philosophe, par exemple, et un portefaix, semble provenir beaucoup moins de la nature que de l’habitude et de l’éducation. Quand ils étaient l’un et l’autre au commencement de leur carrière, dans les six ou huit premières années de leur vie, il y avait peut-être entre eux une telle ressemblance que leurs parents ou camarades n’y auraient pas remarqué de différence sensible. Vers cet âge ou bientôt après, ils ont commencé à être employés à des occupations fort différentes. Dès lors a commencé entre eux cette disparité qui s’est augmentée insensiblement, au point qu’aujourd’hui la vanité du philosophe consentirait à peine à reconnaître un seul point de ressemblance. Mais, sans la disposition des hommes à trafiquer et à échanger, chacun aurait été obligé de se procurer lui-même toutes les nécessités et commodités de la vie. Chacun aurait eu la même tâche à remplir et le même ouvrage à faire, et il n’y aurait pas eu lieu à cette grande différence d’occupations, qui seule peut donner naissance à une grande différence de talents."

 

Autre petit extrait mais cette fois du "Traité d'économie politique" de Jean-Baptiste Say :

"On peut dire que la séparation des travaux est un habile emploi des forces de l'Homme, qu'elle accroît en conséquence les produits de la société, c'est à dire sa puissance et ses jouissances, mais qu'elle ôte quelque chose à la capacité de chaque Homme pris individuellement."

A. Smith constatera la même chose dans les manufactures de l'époque, plus le travail est divisé en petites tâches et plus il est productif mais dans le même temps sans aucun intérêt pour les ouvriers.

Bref, la division du travail sert l'appareil productif efficacement mais appauvrit chaque Homme dans ses potentialités intrinsèques au moins aussi efficacement. 

Pour rappel : les forces de production ne produisent pas que des marchandises, c'est par les marchandises que l'Homme se produit également lui-même dans son rapport social de production.   

 

La connaissance profonde de la partie ne débouche sur aucune compréhension, tandis que la connaissance profonde de la totalité permet l'intelligibilité de son sens. (Et le Tout du monde -comme le Tout des Êtres !- est évidemment supérieur à la somme de ses parties...)  
Modifié par Kairos
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  • 1 mois après...
Membre, 54ans Posté(e)
Kairos Membre 58 messages
Forumeur inspiré‚ 54ans‚
Posté(e)
"Mais l’homme a presque continuellement besoin du secours de ses semblables, et c’est en vain qu’il l’attendrait de leur seule bienveillance. Il sera bien plus sûr de réussir, s’il s’adresse à leur intérêt personnel et s’il leur persuade que leur propre avantage leur commande de faire ce qu’il souhaite d’eux. C’est ce que fait celui qui propose à un autre un marché quelconque ; le sens de sa proposition est ceci : Donnez-moi ce dont j’ai besoin, et vous aurez de moi ce dont vous avez besoin vous-même ; et la plus grande partie de ces bons offices qui nous sont nécessaires s’obtiennent de cette façon. Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière et du boulanger, que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu’ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme ; et ce n’est jamais de nos besoins que nous leur parlons, c’est toujours de leur avantage."
 
Ce très court extrait de A. Smith (ci-dessus) rapporté ici il y a quelques temps, n'avait pas seulement vocation à éclaircir la genèse de la division du travail mais également à en élargir le champ d'investigation en abordant l'un des aspects le plus décisif du rapport social.
L'analyse de ce rapport en profondeur n'est pas véritablement l'objectif direct de son auteur mais il en discerne les contours avec acuité (ce qui est rare voire inexistant aujourd'hui !).
Ma présente intervention ne sera encore rien d'autre qu'un énième bis repetita ; l'invariance méthodologique de la compréhension radicale historico-critique fonde la rationalité du Tout du devenir humain.
 
La pratique du dessaisissement, celle qui détermine l'Homme autre que lui-même, prend racine nulle part ailleurs que dans son rapport de production aliénatoire.
 
L'Homme n'existe pas ! Pourrait-on dire... Il n'existe pas en tant que tel sans ce rapport qui lui est consubstantiel. 
La nature humaine de l'Homme ne se détermine que dans sa matérialité sociale, bien en amont de toutes autres considérations.
 
Dans un premier temps, l'Homme est d'abord tributaire de ses impérieuses nécessités matérielles : se nourrir, se loger, se vêtir, etc...
Le temps long de la structuration de sa vie matérielle (nous sommes à moins 12000 ans... Donc après le MOD, mode de production domestique des chasseurs-cueilleurs) sera le socle de cette organisation matricielle qui va aller crescendo, servant de base à un mode de production qui surdétermine le reste.
Dans le temps long historique, un mode de production devient une autonomie surdéterminante et par là même un rapport de production aliénatoire.              
La concrétude matérielle pour subvenir à ses besoins élémentaires est le fondement des déterminismes de sa nature, c'est donc l'inverse exact des fausses vérités communément admises.
(Chaque degré de développement économique d'une époque, les institutions d'État, les déterminations spirituelles et intellectuelles, etc... se clarifient également à partir de cette concrétude donc à rebours de la raison chaotique de l'indistinction.)       
 
La phrase en caractères gras en est un simple exemple, ce n'est pas tant l'humanisme de l'Homme qui est sollicité par le rapport social mais son égoïsme, l'honnête Homme ignorant en déduira d'évidence l'Homme en son essence...
Et c'est bien là précisément le principal déterminisme du rapport social aliéné, toujours désigner le devenir humain sans jamais pouvoir en dévoiler sa réification totale
 
L'assimilation même fragmentaire de ce qui est exposé ici dépend non seulement d'une volonté ou d'un vrai désir de creusement mais aussi de pouvoir se limiter autant que faire se peut dans d'éventuelles conclusions ou déductions hâtives et de projections erronées, rien ne sert de brûler les étapes ! (Mes écrits ne sont pas des injonctions à balancer des pavés mais plutôt à lire les bons.)
L'alètheia se chemine pas à pas...  
 
Par ailleurs, mes interventions sur ces espaces depuis presque deux ans maintenant, ne sont qu'une synthèse à minima, le saut qualitatif supérieur que dispensent les différents Jalons de Conscience déjà cités (allez directement à la source !) sauront mieux que moi vous mettre sur la voie d'une compréhension substantielle des profondeurs de l'Être qui sommeille en vous et dont le Logos radical impersonnel et universel sera le révélateur.          
Modifié par Kairos
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