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Invité chekhina

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Membre, 42ans Posté(e)
Manuel 235 Membre 205 messages
Forumeur survitaminé‚ 42ans‚
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La science = les lois de la physique, l'univers et le vivant

La philosophie = pourquoi ces lois ? ce monde ? que faire de notre vie ?

La spiritualité = d'où viennent : ces lois ? cet univers ? et la vie ? (et peut être où on va ?)

 

Est ce que la science et la philosophie ne serait pas des passages, des constituants optionnels du chemin vers la spiritualité ? pour y aller plus vite ou plus efficacement, ou pour éviter de tourner en rond ou de faire des gros détours ?

L'individuation = passage obligé avant la spiritualité.

Je pense qu'on commence à rentrer dans la spiritualité à l'étape 4, un peu plus tôt pour ceux qui ont une bonne intuition + un bon enseignement ou de l'inspiration.

Modifié par Manuel 235
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Membre, 42ans Posté(e)
Manuel 235 Membre 205 messages
Forumeur survitaminé‚ 42ans‚
Posté(e)

Tout est devenir, tout évolue : les lois et ce qu'on en sait, l'univers et ce qu'on en sait, et le vivant (entre autre notre psychologie ou notre place dans ce monde) donc la philosophie doit évoluer elle aussi.

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Invité chekhina
Invités, Posté(e)
Invité chekhina
Invité chekhina Invités 0 message
Posté(e)

 

Tout dérive d'un questionnement, à l'origine....

 

Je me posai la question à la sortie de l'enfance. Je regardai l'horizon quand l'enseignant, impatient, attendait que je rejoigne les rangs.

"Qu'y a-t-il derrière l'horizon dont l'éclat irise la pointe des arbres, qu'y-a-t-il là-bas qui m'appelle, qui m'invite ?"

Il suffit d'une question pour se mettre en mouvement.

Modifié par chekhina
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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 27/10/2023 à 09:56, chekhina a dit :

La guerre Ukraine-Russie puis la guerre Hamas-Israël ont créé deux ondes de choc dans les populations occidentales.

En France leurs effets révèlent des zones mentales plutôt sombres. Les personnes âgées notamment, plus de 60 ans, les hommes surtout, entrent sous ces effets ondulatoire dans des hystéries étranges. 

Le mot : russe, mais aussi le mot : arabe, parfois associé au mot : musulman, tous ces mots semblent offrir une incarnation à une névrose obscure dont je ne parviens pas à saisir la consistance.

Même dans la presse je vois de plus en plus associés les Russes de Poutine aux Arabes du Hamas, le phénomène dépasse donc la classe d'âge et le genre précités.

Mais de quoi donc l'Occident, à moins que ce soit plus précisément l'Europe occidentale et encore plus précisément la France est-elle malade ? 

Symptôme usuel de cette maladie obscure Onfray, qui nous balance, avec toute la finesse qui le caractérise, son analyse : nous sommes entrés dans une guerre de civilisation, rien que ça. Fallait bien ressusciter Huttington. Il n'hésite pas à enrôler dans son camp la civilisation juive, complètement ignorant de la civilisation arabo-juive qui pourtant jadis brilla de mille feux. Mais c'est plus fort qu'eux : les chrétiens, ou les athées de culture chrétienne,  n'en ont rien à faire de l'histoire juive.

Ainsi la philosophie entre dans la mêlée.

 

Il y a parfois cette interrogation : les terroristes sont-ils des malades mentaux ou pas ? Chacun porte en lui quelques inachèvements mentaux. Et les évènements sociaux au sens large ont un impact sur ces inachèvements. Il y a toujours un mix entre état intime et état social. C'est le devoir de chacun de parvenir à séparer ce qui relève de son histoire et ce qui relève de l'histoire des peuples.

 

Mais là, avec la dramatisation menée par exemple par Onfray, et par quantité d'autres, en général invités sur Cnews, il n' y a plus aucun effort de séparation.

Les névroses sortent de l'intime et se répandent dans le social. 

 

"La guerre Ukraine-Russie puis la guerre Hamas-Israël ont créé deux ondes de choc dans les populations occidentales."

Là je pense que tu parles pour toi...

Je reconnais que pour toi qui nous as bassiné un temps avec ta "supériorité" russe et juive, les temps sont durs...

Mais peut-être qu'il ne faut pas croire ce qu'on nous dit à la télé (pour Onfray je suis d'accord avec toi).

(Ou plutôt ce qu'on nous y dit que nous devons penser.)

Que ce soit l'Ukraine, Russe ou pas ou Israël et les Palestiniens, si l'on est certainement bien tristes et désolés de tous ces morts et des horreurs absolues qu'on a pu y voir, il faudrait accepter que ça ne nous concerne pas vraiment.

Le questionnement philosophique est ici assez simple : comment expliquer, comment comprendre que l'homme soit capable de telles horreurs ?

Et subsidiairement : nous revient-il de l'accepter ou non si tant est que la philosophie doive déboucher sur l'action...

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Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 14 889 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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Il y a 1 heure, Blaquière a dit :

La guerre Ukraine-Russie puis la guerre Hamas-Israël ont créé deux ondes de choc dans les populations occidentales."

Ah non non… le pogrom perpétré ignoblement par le mouvement terroriste Hamas contre Israël bref, la barbarie inédite et innommable du 07 octobre puis en réaction, la guerre que mène Israël contre le terrorisme du Hamas.

C’est pas pareil hein ! 

Modifié par Elisa*
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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a 2 minutes, Elisa* a dit :

Ah non non… le pogrome du mouvement terroriste Hamas contre Israël bref, la barbarie inédite et innommable du 07 octobre puis en réaction, la guerre que mène Israël contre le terrorisme du Hamas.

C’est pas pareil hein ! 

Euh c'est pas moi qui disais ça je citais qq'un ! :o°

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Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 14 889 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 14 minutes, Blaquière a dit :

Euh c'est pas moi qui disais ça je citais qq'un ! :o°

Ah ok au temps pour moi, je te présente mes plus plates excuses… j’aurais dû tout lire mais je t’avoue que je me suis interrompu car cela m’a tout de suite choquée. 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a 5 minutes, Elisa* a dit :

Ah ok au temps pour moi, je te présente mes plus plates excuses… j’aurais dû tout lire mais je t’avoue que je me suis interrompu car cela m’a tout de suite choquée. 

Je crois quand même que tu te sens trop concernée...

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Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 14 889 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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Il y a 1 heure, Blaquière a dit :

Je crois quand même que tu te sens trop concernée...

Le problème est bien là… moi je crois quand même que juif ou pas : justement sur ce forum, je n’ai pas eu la sensation que grand monde se soit grandement senti concerné par cet indicible. 

Hormis pour déblatérer sur Israël, balancer des fake news, faire des amalgames et des comparatifs minables. 

Modifié par Elisa*
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Invité chekhina
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Invité chekhina
Invité chekhina Invités 0 message
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Quand je me pose cette question : "Qu'y-a-t-il derrière l'horizon qui m'appelle ?" j'ai le sentiment qu'il y a bien là-bas quelque chose, j'ai le sentiment que ce quelque chose est lumineux.se et qu'il.elle éclaire la cime des arbres. Quand je tente, pour identifier ce quelque chose, de dire : c'est la vie, je m'aperçois que je ne peux pas dire ça.

Je suis irritée, je rentre dans le rang. Dans la grande salle d'étude qui réunit toutes les quatrièmes, c'est la rentrée, j'ai onze ans, je repense à ce quelque chose et je m'aperçois qu'il.elle est ni vivant.e, ni inerte. Je le.la percois pourtant comme animé.e. Peut-être même animé.e sans le comme. Pas animé.e par une âme. Mais par une mobilité potentielle qui lui est propre.

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Invité chekhina
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Invité chekhina
Invité chekhina Invités 0 message
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Eva Ilouz, 61 ans, sociologue spécialisée dans la sociologie des sentiments, s'interroge dans son livre " La fin de l'amour" sur le désarroi contemporain quant à la question de l'amour. Elle vise les jeunes générations. "Dans le grand marché de l'amour, le règne d'un idéal de liberté et d'autonomie pousse chacun à vivre pour lui-même et à consommer les relations sans reconnaitre l'autre pour ce qu'il est. Les applications de rencontre qui rendent les rapports accessibles et potentiellement infinis, associées aux injonctions au bien-être personnel et à l'hédonisme ont pour conséquence un rejet de l'engagement à long terme". 

En fait sa pensée est dominée par sa critique du libéralisme, au sens anglosaxon, c'est à dire la liberté d'entreprendre dans le monde économique et la liberté des mœurs dans le monde privé et social.  C'est cette liberté cultivée par les libéraux pour des raisons de profit, la fameuse avidité comme disent les anglosaxons, qui aurait pour conséquence des comportements éminemment individualistes dont la conséquence ultime est le désarroi amoureux.

Elle devise aussi sur la constitution du capital sexuel par chacun.e, encouragé par la déferlante pornographique, capital sexuel constitué à grands renforts de chirurgie, confer la labioplastie  (réduction de la taille des petites lèvres) et la pénoplastie (élongation ou élargissement du pénis).

Bref tous les comportements intimes actuels dérivent de la culture dominante libérale. 

Je ne dis pas que c'est faux mais je pense que la culture dominante libérale ne "crée" pas tous ces désirs intimes, en fait elle autorise et elle rend possible la réalisation de tels désirs, grâce au développement des techniques et à l'affaiblissement de tous les interdits sociaux subvertis par la "religion" du marché  (tout devient marchandise). Certes les libéraux profitent des désirs de base de tous pour nous séduire et nous abuser, mais ils ne sont pas les créateurs de ces désirs.

Ces désirs il ne sont pas créés, ils sont rendus réalisables. Attaquer ce qui rend réalisable ces désirs c'est ne pas considérer  le fond de la question : comment se fait il que ces désirs existent ? Sommes-nous démunis face à nos propres désirs bruts ?

Ce que nous découvrons, progressivement, c'est ce que sont nos désirs, et combien ces désirs nous déterminent. Nous faisons ici la connexion avec les neurosciences qui nous informent sur ce sujet. 

Ces désirs dans leur expression brute, rendue possible par la libéralisation des meurs et la technique, paraissent nous mener dans le mur, par exemple le désir d'exister, d'être, de s'imposer toujours plus, appelons  comme on veut ce désir crucial, qui se réalise dans la démonstration de la consommation et la production de soi-même de quelque manière que ce soit, cela conduisant à la destruction de nos conditions environnementales de survie. 

Il n' y a donc pas que le sexe (l'une des cinq familles des désirs primaires) qui pose problème il y a aussi le désir d'existence plus, toujours être plus. 

Ce que je retiendrai tout de même dans la critique de Illouz c'est que si le sexe aboutit actuellement au désarroi, confer cette nouvelle façon de vivre à deux des jeunes : la relationship, caractérisée par le non engagement, c'est aussi que les jeunes pour beaucoup ont du mal à se projeter dans l'avenir. Ne pas réussir à se projeter dans l'avenir aboutit à une sorte de marasme des désirs, notamment du désir sexuel, marasme que je qualifie ainsi : marécageux. 

Je raisonne donc à rebours d'Eva Ilouz : ce ne sont pas les comportements des jeunes qui conduisent à leur refus de tout engagement, c'est l'impossibilité ou la difficulté pour eux de se projeter dans l'avenir qui les tient dans un marécage structuré parfois par le désir sexuel.

 

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Invité chekhina
Invités, Posté(e)
Invité chekhina
Invité chekhina Invités 0 message
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Un jeune philosophe, anonyme pose cette question : "Est ce qu'on peut être nostalgique de quelque chose qu'on a pas vécu ?"

Barbara Cassin, philosophe écrit : "J'ai la nostalgie de cet hier où je pouvais croire que ce serait mieux demain. Aujourd'hui nous sommes moins sûrs que ce sera mieux demain. C'est hier que c'était mieux demain et c'est de cet hier d'espoir que j'ai la nostalgie"

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Le 16/11/2023 à 07:16, chekhina a dit :

Un jeune philosophe, anonyme pose cette question : "Est ce qu'on peut être nostalgique de quelque chose qu'on a pas vécu ?"

Barbara Cassin, philosophe écrit : "J'ai la nostalgie de cet hier où je pouvais croire que ce serait mieux demain. Aujourd'hui nous sommes moins sûrs que ce sera mieux demain. C'est hier que c'était mieux demain et c'est de cet hier d'espoir que j'ai la nostalgie"

"Est ce qu'on peut être nostalgique de quelque chose qu'on a pas vécu ?"

Oui !

Un jour j'ai vu mon fils tremper une biscotte beurrée dans un bol de café noir.

J'en ai eu le souvenir exact (en fait je l'ai imaginé) d'un goût que je n'avais jamais connu...

(Quand j'étais jeune ou plus jeune, je ne buvais jamais pour déjeuner de café noir.)

Depuis il m'arrive de temps en temps de procéder à ce type de déjeuner : Biscotte beurrée trempée dans le café noir !

Ca me procure toujours, avant et pendant un grand plaisir...

Pensez au goût que cela peut avoir et vous verrez que vous tombez juste !

C'est le principe même de la madeleine. Un principe universel ! Puisque, on le sait à présent, c'est bien une biscotte que trempait le jeune Proust ! Et pas dans le Thé, dans la Tisane ! :o°

 

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Demsky Membre 11 335 messages
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il y a une heure, Blaquière a dit :

ce type de déjeuner : Biscotte beurrée trempée dans le café noir !

Petit déjeuner :shok: 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a 51 minutes, Demsky a dit :

Petit déjeuner :shok: 

Désolé, ici c'est la campagne Provençale : on déjeune le matin, on dine à midi et on soupe le soir ! 

Je pourrais demander pardon pour ces hors sujets à Chekhina, mais c'est pas la peine : il fera comme si on n'existait pas... :)

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Demsky Membre 11 335 messages
Maitre des forums‚
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il y a 19 minutes, Blaquière a dit :

Désolé, ici c'est la campagne Provençale : on déjeune le matin, on dine à midi et on soupe le soir ! 

Je pourrais demander pardon pour ces hors sujets à Chekhina, mais c'est pas la peine : il fera comme si on n'existait pas... :)

 Oups j'ai oublié l' émo "plaisanterie " :facepalm:

C'était frugal comme déjeuner :)

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Invité chekhina
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Invité chekhina
Invité chekhina Invités 0 message
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Il est possible que j'utilise le forum comme lieu d'exigence. Comme si, dans ce lieu, existait une personne symbolique exigeante, une sorte de surmoi, que je me donnerais à moi-même, dans la mesure où, dans la vie réelle, je ne suis plus guère dominée par aucune exigence, hormis les exigences de ma profession.

Je me suis donné comme devoir de faire un compte rendu d'un texte de Wilfrid Sellars. Je l'ai fait. Six pages d'abord, réduites à trois pages. Cette exigence, donnée par moi-même à moi-même, m'a permis d'approfondir ce texte compliqué.

Maintenant que ce travail est fait je m'interroge. A quoi donc me sert ce savoir nouveau dont je viens de me munir ? Je perçois bien la signification des concepts d'image manifeste et d'image scientifique chères à Sellars et l'enjeu dont il s'agit : comment réduire la fracture entre mental et cérébral, entre esprit et cerveau/corps. 

A quoi donc peut me servir ce travail ? 

Il y a la satisfaction de m'être bien entrainée, comme une sportive entraîne son corps en pratiquant la course à pied. 

Tout se passe comme si je m'entrainais en vue d'un acte plus fondamental.

Je maintiens mon esprit dans la vivacité et la souplesse, maintien que je suis de toute façon obligée de respecter dans le cadre de ma profession, mais je ne parviens pas à discerner quelle est l'intention finale, l'acte final projeté. 

 

Je n'ai même pas encore publié mon compte rendu sur le fil dédié à l'exposition d'œuvres philosophiques. 

 

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  • 4 semaines après...
Invité chekhina
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Invité chekhina
Invité chekhina Invités 0 message
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Le sentiment général parait être : je suis guidée. Non c'est trop fort. Ce pourrait être : je reçois des propositions.

Il existerait de toute façon : une autorité. Cette autorité est aussi présence. Existe t il une présence ? oui, si je me fonde sur mon sentiment.

Si je soumets ce sentiment à la raison, incarnée par un tiers imaginé, cette objection, de ce tiers, sera avancée : votre sentiment est pure imagination. Seront ensuite avancés les attendus de la psychologie populaire avec son arsenal psychanalytique (le moi, le surmoi, le ça, le soi, les lois du désir etc.)

La psychologie populaire pense qu'il existe un esprit avec des contenus. Je peux ainsi spéculer sur les contenus de l'esprit des autres et bâtir des théories. Ces théories visent à maitriser l'autre et le plus souvent, au passage, à le dévaloriser.

Le désir de maitriser (et/ou de dévaloriser) l'autre semble fonder la psychologie populaire, laquelle donc semble satisfaire le désir de domination, de maitrise.

Le désir d'aimer parait aussi fonder une telle psychologie. Et pourtant non. Le désir d'aimer ne spécule pas sur l'esprit de l'autre, il spécule sur son sentiment. Je fais des suppositions sur ses sentiments. Mais je ne n'avance pas outre. J'attends que le comportement de l'autre devienne manifeste. Le désir d'aimer emporte avec lui : attention, pragmatisme, patience, considération. La considération m'interdit de prêter à l'autre un esprit et des contenus. Respect. 

L'esprit et ses contenus n'existent pas. Mais il suffit d'y croire au moins à deux pour les rendre réels pour ces deux. Alors commence une sarabande.

J'en reviens à l'hypothèse : il existe une présence, elle a une autorité (qui reste à définir).

Cette assertion donc, si je la soumets à la psychologie populaire sera démontée au nom de réalités qui n'existent pas. 

Je ne peux évaluer mon hypothèse qu'au trébuchet du seul sentiment.

Si je relie le sentiment à la sensibilité, et si la sensibilité est un champ énigmatique lié au vivant, alors je tiens là un critère de jugement propre au vivant, et non pas propre à la minéralisation de la raison. Donner l'existence à ce qui n'existe pas est une opération de minéralisation.

Je choisis le vivant contre le minéral.

Ainsi il existe bien une présence. Je fais confiance à mon sentiment, à ma sensibilité.

Faire confiance, c'est renoncer à la maitrise absolue. C'est faire un acte de foi. J'ai foi en toi. J'ai foi en mon sentiment. J'ai foi en la sensibilité.

La furie des êtres rationnels alors se déchaine contre moi. 

 

Modifié par chekhina
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Invité chekhina
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Invité chekhina
Invité chekhina Invités 0 message
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"Et c'est là qu'arrive l'idée extraordinaire, le pur génie : le champ gravitationnel EST l'espace. Telle est l'idée de la théorie de la relativité générale"

"C'est une illumination. Une simplification impressionnante du monde. L'espace n'est plus quelque chose de différent de la matière ; c'est une des composantes matérielles du monde"

"Une entité qui ondule, s'infléchit, se courbe, se tord"

[Carlo Rovelli]

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Invité chekhina
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Invité chekhina
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Posté(e)

Le Soleil courbe le champ gravitationnel (l'espace) autour de lui et la Terre prise dans cette courbure tourne autour de lui.

Les mathématiciens Gauss puis Riemann donnèrent une formulation géométrique de la courbure. Einstein pensa l'équation dans laquelle la courbure est proportionnelle à l'énergie de la matière.

Le champ gravitationnel peut se rider comme la surface de l'océan : les ondes gravitationnelles. Il peut aussi se rompre : les trous noirs.

Le temps ralentit quand on se rapproche d'un "amas" de matière jusqu'à parfois s'arrêter.

Ainsi explosent les notions d'espace et de temps, ainsi explose la philosophie de Kant et d'autres philosophies encore.

D'autres philosophies apparaissent construites sur l'expérience et non plus sur le Verbe lui-même.

 

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