La provocation du troll

J'ouvre ce sujet en parallèle au billet  L'oeil du cyclone et l'oeil du troll

 En commentaire, @Axo lotl dit :

Troll = Provocateur.

Est-ce qu’on peut dire que la provocation, c’est un mode de communication ?


Oui, ça peut le devenir, car la provocation c’est d’abord une forme d’état d’esprit qui entraîne des comportements et donc aussi un mode de communication particulier. C’est vrai que les provocateurs sont parfois vus comme amusants ou utiles : ils font bouger les choses, ils offrent un autre point de vue sur les situations ou sur les gens.

Mais quand la provocation devient le mode relationnel principal d’une personne, elle devient l’expression d’autre chose. Comme par exemple un mal être intérieur. Rester dans la provocation tout le temps,c’est quelquefois une manière inconsciente de fuir ses émotions, ou ses fragilités. 


On se contente de rebondir sur ce qu’on voit ou ce qu’on entend. On est juste en réaction à ce qui est extérieur à soi.

Il y a bien sûr aussi dans cette posture de provocation une envie de se faire remarquer : la personne cherche deux choses :

1) éviter l’indifférence par dessus tout.

Et 2) se faire accepter dans son style très personnel. Donc à travers la provocation, la personne cherche vraiment de la reconnaissance, quitte à prendre le risque d’être mal perçue.


C’est aussi vrai chez les adolescents qui utilisent la provocation comme moyen de s’affirmer, de se construire, et aussi de s’émanciper d’un modèle parental très présent. En tant qu’adulte, la provocation est donc à utiliser avec modération car si vous en faites une « signature relationnelle », votre  entourage risque fort de s’en lasser et de vous le faire payer. 

il y a 16 minutes, Blue Gecko a dit :

J'ouvre ce sujet en parallèle du billet  L'oeil du cyclone et l'oeil du troll

 En commentaire, @Axo lotl dit :

Troll = Provocateur.

Est-ce qu’on peut dire que la provocation, c’est un mode de communication ?


Oui, ça peut le devenir, car la provocation c’est d’abord une forme d’état d’esprit qui entraîne des comportements et donc aussi un mode de communication particulier. C’est vrai que les provocateurs sont parfois vus comme amusants ou utiles : ils font bouger les choses, ils offrent un autre point de vue sur les situations ou sur les gens.

Mais quand la provocation devient le mode relationnel principal d’une personne, elle devient l’expression d’autre chose. Comme par exemple un mal être intérieur. Rester dans la provocation tout le temps,c’est quelquefois une manière inconsciente de fuir ses émotions, ou ses fragilités. 


On se contente de rebondir sur ce qu’on voit ou ce qu’on entend. On est juste en réaction à ce qui est extérieur à soi.

Il y a bien sûr aussi dans cette posture de provocation une envie de se faire remarquer : la personne cherche deux choses :

1) éviter l’indifférence par dessus tout.

Et 2) se faire accepter dans son style très personnel. Donc à travers la provocation, la personne cherche vraiment de la reconnaissance, quitte à prendre le risque d’être mal perçue.


C’est aussi vrai chez les adolescents qui utilisent la provocation comme moyen de s’affirmer, de se construire, et aussi de s’émanciper d’un modèle parental très présent. En tant qu’adulte, la provocation est donc à utiliser avec modération car si vous en faites une « signature relationnelle », votre  entourage risque fort de s’en lasser et de vous le faire payer. 

Les trolls ne sont pas des provocateurs, ce sont des parasites, ce qui est bien différent.

il y a 35 minutes, Blue Gecko a dit :

la provocation c’est d’abord une forme d’état d’esprit qui entraîne des comportements et donc aussi un mode de communication

Le définition de provocation ( et son étymologie ) nous dit, en effet, que le provocateur cherche à engendrer une réaction. Le terme sous entend aussi une reaction violente. 

C'est intéressant parce que, dans un premier temps, nous pourrions dire que le troll recherche la communication. Il cherche une réaction à ce qu'il dit, ce qui est, en définitive, une attente justifiée lorsqu'on s'adresse à quelqu'un. 

il y a 35 minutes, Blue Gecko a dit :

Il y a bien sûr aussi dans cette posture de provocation une envie de se faire remarquer : éviter l’indifférence par dessus tout.

 Ce qui est, une nouvelle fois, une attente justifiée lorsqu'on s'adresse à quelqu'un C'est l'inverse qui me semblerait anormal.

il y a 35 minutes, Blue Gecko a dit :

se faire accepter dans son style très personnel

Là aussi je ne vois rien d'anormal. Se faire accepter dans un style qui n'est pas le notre relèverait d'un forme de schizophrénie. Tu ne crois pas ?

@Axo lotl Donc, nous percevons une attitude du troll parfaitement en adéquation avec les lois de la communication. La provocation n'est en fait qu'une demande de communication. C'est la raison pour laquelle j'ouvre ce sujet. Cette idée me semble en fait opposée à ce que j'énonce dans mon billet.

Oui mais voilà. Il reste un point mal élucidé. La violence. En effet. D'où provient elle cette violence ? Le troll engendre une reaction, certes, mais trop vive. Trop brusque. Qu'est-ce ?

il y a 18 minutes, Gouderien a dit :

Les trolls ne sont pas des provocateurs, ce sont des parasites, ce qui est bien différent.

Ce que tu dis est intéressant aussi.

J'attends que tu expliques" un peu ce que tu entends par parasite.

De même, si tu dis qu'une affirmation est fausse, il faut une démonstration...

il y a 21 minutes, Gouderien a dit :

Les trolls ne sont pas des provocateurs, ce sont des parasites, ce qui est bien différent.

 Ou des SM puisqu’ils savent pertinemment qu’ils vont se prendre aussi des scuds en retour et finir par se faire bannir en se comportant effrontément.

Une sorte d’adrénaline qui doit se déclencher dès qu’ils outrepassent les règlements, le goût du risque et me semble-t-il un ego surdimensionné qui s’exalte par l’attention que l’on peut leur porter, je dirais même le focus sur eux.

Enfin possiblement un certain plaisir d’humilier ou de tester par des reparties le plus souvent outrancières, désobligeantes… jauger l’autre sur sa sensibilité, sa réactivité, sa capacité à acquiescer en gardant son flegme ou en plaisantant simplement même quand on l’agresse.

Bref… un pauvre quart d’heure de « célébrité ». 

il y a 21 minutes, Blue Gecko a dit :

Le définition de provocation ( et son étymologie ) nous dit, en effet, que le provocateur cherche à engendrer une réaction. Le terme sous entend aussi une reaction violente. C'est intéressant parce que, dans un premier temps, nous pourrions dire que le troll recherche la communication. Il cherche une réaction à ce qu'il dit, ce qui est, en définitive, une attente justifiée lorsqu'on s'adresse à quelqu'un.

oui en provoquant il obtient une réaction (souvent agressive), s'il cherchait la bienveillance, il communiquerait sans violence et donc sans provocation. 

il y a 21 minutes, Blue Gecko a dit :

 

 Ce qui est, une nouvelle fois, une attente justifiée lorsqu'on s'adresse à quelqu'un C'est l'inverse qui me semblerait anormal.

Là aussi je ne vois rien d'anormal. Se faire accepter dans un style qui n'est pas le notre relèverait d'un forme de schizophrénie. Tu ne crois pas ?

qu'est ce que la schizophrénie vient faire là dedans ? 

il y a 21 minutes, Blue Gecko a dit :

@Axo lotl Donc, nous percevons une attitude du troll parfaitement en adéquation avec les lois de la communication. La provocation n'est en fait qu'une demande de communication. C'est la raison pour laquelle j'ouvre ce sujet. Cette idée me semble en fait opposée à ce que j'énonce dans mon billet.

Oui mais voilà. Il reste un point mal élucidé. La violence. En effet. D'où provient elle cette violence ? Le troll engendre une reaction, certes, mais trop vive. Trop brusque. Qu'est-ce ?

La violence est une colère non contenue, non maitrisée. Le troll en provoquant déclenche de la colère. Tout le monde ressent de la colère, tout le monde possède un seuil au dessus duquel il pète un cable et devient violent. Hier par exemple, une troll est venue me provoquer ainsi qu'un autre forumeur, elle nous insultait et essayait clairement de déclencher notre colère puis notre violence verbale. Moins on manifestait de colère, plus elle a ajoutait à la provocation. Ce n'était clairement pas pour communiquer, mais pour obtenir de l'attention puis un statut de victime. Le pourquoi lui appartient.

 @Elisa* 

Du happening. Une action publique, dans la rue, qui implique forcément une intervention des forces de l'ordre.

Le troll aurait donc un côté autodestructeur ? C'est intéressant.

il y a 13 minutes, Elisa* a dit :

 Ou des SM puisqu’ils savent pertinemment qu’ils vont se prendre aussi des scuds en retour et finir par se faire bannir en se comportant effrontément.

Une sorte d’adrénaline qui doit se déclencher dès qu’ils outrepassent les règlements, le goût du risque et me semble-t-il un ego surdimensionné qui s’exalte par l’attention que l’on peut leur porter, je dirais même le focus sur eux.

Enfin possiblement un certain plaisir d’humilier ou de tester par des reparties le plus souvent outrancières, désobligeantes… jauger l’autre sur sa sensibilité, sa réactivité, sa capacité à acquiescer en gardant son flegme ou en plaisantant simplement même quand on l’agresse.

Bref… un pauvre quart d’heure de « célébrité ». 

On sait très bien d'où viennent la plupart de ces trolls; on l'a réalisé avec le début de la guerre en Ukraine, même si beaucoup sévissaient déjà avant, à l'époque du COVID. Je pense que les trolls "classiques" ne sont plus maintenant qu'une minorité. La plupart de ces parasites viennent des usines à trolls de Poutine/Prigojine.

à l’instant, Gouderien a dit :

On sait très bien d'où viennent la plupart de ces trolls; on l'a réalisé avec le début de la guerre en Ukraine, même si beaucoup sévissaient déjà avant, à l'époque du COVID. Je pense que les trolls "classiques" ne sont plus maintenant qu'une minorité. La plupart de ces parasites viennent des usines à trolls de Poutine/Prigojine.

 Ah STP ne commence pas ac Poutine hein ! 

il y a 1 minute, Elisa* a dit :

 Ah STP ne commence pas ac Poutine hein ! 

On ne prête qu'aux riches!

il y a 2 minutes, Blue Gecko a dit :

 @Elisa* 

Du happening. Une action publique, dans la rue, qui implique forcément une intervention des forces de l'ordre.

Le troll aurait donc un côté autodestructeur ? C'est intéressant.

Et comme d’hab’… tu inventes n’importe quoi !

Je n’ai à aucun moment exprimé de tels propos… t’as vraiment un gros souci de compréhension ou de trollage. 

il y a 8 minutes, Axo lotl a dit :

oui en provoquant il obtient une réaction (souvent agressive), s'il cherchait la bienveillance, il communiquerait sans violence et donc sans provocation. 

Ou alors ils cherchent la bienveillance en montrant, par une attitude violente, que eux sont malmenés par l'existence.

il y a 1 minute, Elisa* a dit :

 ...un gros souci de compréhension ou de trollage. 

Ouaaaaah !  T'as osé !!! 

il y a 37 minutes, Blue Gecko a dit :

Le définition de provocation ( et son étymologie ) nous dit, en effet, que le provocateur cherche à engendrer une réaction. Le terme sous entend aussi une reaction violente. 

C'est intéressant parce que, dans un premier temps, nous pourrions dire que le troll recherche la communication. Il cherche une réaction à ce qu'il dit, ce qui est, en définitive, une attente justifiée lorsqu'on s'adresse à quelqu'un. 

 Ce qui est, une nouvelle fois, une attente justifiée lorsqu'on s'adresse à quelqu'un C'est l'inverse qui me semblerait anormal.

Là aussi je ne vois rien d'anormal. Se faire accepter dans un style qui n'est pas le notre relèverait d'un forme de schizophrénie. Tu ne crois pas ?

 

@Axo lotl Donc, nous percevons une attitude du troll parfaitement en adéquation avec les lois de la communication. La provocation n'est en fait qu'une demande de communication. C'est la raison pour laquelle j'ouvre ce sujet. Cette idée me semble en fait opposée à ce que j'énonce dans mon billet.

Oui mais voilà. Il reste un point mal élucidé. La violence. En effet. D'où provient elle cette violence ? Le troll engendre une reaction, certes, mais trop vive. Trop brusque. Qu'est-ce ?

Fais attention à ce que tu dis, c'est conspirationniste de dire que la provocation existe. Si elle existait, ce qu'à dieu ne plaise, ça voudrait dire que certains initiateurs de certains types de relations ont une responsabilité dans ce qui arrive ensuite.

Or c'est faux. Celui qui réagit est le seul coupable de tout (et on doit le juger à la Haye pour ça).

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Oui mais voilà. Il reste un point mal élucidé. La violence. En effet. D'où provient elle cette violence ? Le troll engendre une reaction, certes, mais trop vive. Trop brusque. Qu'est-ce ?

C'est évident, non ? Quand il ne reste plus aucune communication possible on passe à la violence. Donc le provocateur cherche la violence pour chercher le contact, la violence n'est pas le but mais le moyen.

il y a 25 minutes, Elisa* a dit :

Ou des SM puisqu’ils savent pertinemment qu’ils vont se prendre aussi des scuds en retour et finir par se faire bannir en se comportant effrontément.

Une sorte d’adrénaline qui doit se déclencher dès qu’ils outrepassent les règlements, le goût du risque et me semble-t-il un ego surdimensionné qui s’exalte par l’attention que l’on peut leur porter, je dirais même le focus sur eux.

Là ce n'est pas ce que tu dis ?

il y a 4 minutes, Blue Gecko a dit :

Ou alors ils cherchent la bienveillance en montrant, par une attitude violente, que eux sont malmenés par l'existence.

Non, ceux qui veulent de la bienveillance parce qu'ils sont ou se sentent malmenés sont dans la plainte et le moi/je et parfois dans la séduction. Ils veulent être aimés le plus souvent. Ils sont plus mielleux que les trolls.

il y a 1 minute, Mr_Fox a dit :

C'est évident, non ? Quand il ne reste plus aucune communication possible on passe à la violence. Donc le provocateur cherche la violence pour chercher le contact, la violence n'est pas le but mais le moyen.

Où dirais tu que se trouve la frontière entre la violence et la non violence ? Quand la passe t-on ?

il y a une heure, Blue Gecko a dit :

Est-ce qu’on peut dire que la provocation, c’est un mode de communication ?

Quand on a que la provocation pour exister c'est qu'on est vide.

Mais cela dit, il faut avoir pitié des trolls, ce sont de pauvres gens qui ne vont pas bien, des paumés en mal de reconnaissance, des fanatiques qui croient bien faire alors qu'en vrai ils font honte aux causes ou aux personnalités qu'ils défendent par l'insulte, la flétrissure et l'harassement. 

Par les temps qui courent, avec cette canicule, ils sont comme des camemberts en plein soleil, ça les rend agressif. Ils devraient aller se baigner au lieu de pianoter sur leur smartphone, ça les détendrait.

il y a 1 minute, Blue Gecko a dit :

Où dirais tu que se trouve la frontière entre la violence et la non violence ? Quand la passe t-on ?

Je ne crois pas que les choses soient comme ça. C'est une question de sentiment, tu ressens de la violence à l’intérieur de toi et tu la fais jaillir vers les autres pour qu'ils se sentent comme toi, en empathie. Et c'est de cette manière que tu communiques.

Les gens n'aiment pas ça parce que ça fonctionne, ils se sentent eux aussi en colère, ils ressentent eux aussi cette violence mais comme ils ne le voulaient pas ils la rejettent.

La violence qui est à l'interieur de toi tu peux la cacher et faire semblant d'être comme les autres ou la montrer et les énerver. C'est juste de l'énergie qui est dépensée sans résoudre le conflit.

un troll ne cherche pas à communiquer , il ne guette que l'occasion de provoquer une réaction afin de déverser son fiel en railleries , propos humiliants , grossièretés ! autre but : phagocyter un site , forum ...en noyant les interventions intéressantes sous des déluges de sujets polémiques insignifiants . ce qui me surprend c'est que tout le monde , bien qu'ayant compris qui il est  joue son jeu !

il y a 2 minutes, Mr_Fox a dit :

C'est juste de l'énergie qui est dépensée sans résoudre le conflit.

Bien dit.

il y a 2 minutes, Ximène a dit :

tout le monde , bien qu'ayant compris qui il est  joue son jeu

Pas tout le monde, non. 

Les trolls utilent la provocation pour troller mais la provocation n’est nécessairement du troll. 
Le troll s’amuse à appuyer sur un point en attaquant une ou des personnes dans le but de les faire s'énerver et provoquer en réponse des agressions pour au choix jouer la victime, dire qu’il avait raison ou encore plein d’autres choses. 
Le but c’est de foutre la merde dans laquelle il aime se vautrer. 
On a quelques spécimens ici.

Pour ma part il m’arrive de faire des messages dans le but de faire réagir, mais rarement sur une personne (que sur des personnes que j’aime bien) et plus dans le but de provoquer une réaction hilare. Ça doit s’apparenter à une forme de troll j’en conviens.