Nous comprenons mal la "différence"

Il y a 7 heures, Blue Gecko a dit :

"L'autre il a mal aux genoux et toi t'as mal aux genoux de l'autre"

Ce qui revient à mon "ta douleur n'est pas ma douleur" et pourtant, j'entends ta douleur quand tu l'exprimes et elle me touche et m'attriste, ta douleur.

Je me sens un peu... voyou. En effet, je viens de comprendre que depuis le début je m'appuie sur l'exemple d'une douleur sans remède. Il existe en effet des douleurs sans remède mais il existe aussi des douleurs qui ont un remède. Et là, personne n'est contre recevoir un peu d'aide pour aider à se soigner. L'aide provient de quelqu'un qui compatit. Bref, j'ai un peu tordu la réflexion. Pas intentionnellement mais ce n'est pas une excuse.

Je me sens un peu bête vis à vis de la compassion pour un douleur qui peut passer. En effet, en compatissant, l'autre prend un peu de votre douleur et la fait sienne. Finalement, notre douleur est intacte mais la compassion de l'autre nous a donné une force supplémentaire. Une force de guérison. Et cette force vient simplement du fait qu'on se sent moins seul. Voire, pas seul.

C'est une compassion naturelle. Même pas besoin d'y réfléchir. Est ce que quelqu'un comprend quelque chose à mon sujet ? Y'a t-il quand même un problème à prétendre comprendre la douleur de l'autre ? 

il y a une heure, Blue Gecko a dit :

Y'a t-il quand même un problème à prétendre comprendre la douleur de l'autre ? 

Tu veux parler du futur papa qui prétend connaître la douleur de la future maman quand elle pousse ? 

Il y a 3 heures, Morfou a dit :

Une personne autonome qui refuse une aide qu'elle n'a pas demandé aurait une "fierté mal placée"?

 

Ouip...Si je parle de ça,c'est parce que j'ai connu un vieux,valide lui aussi,qui refusait toute aide et un jour il a décidé de me dire pourquoi...Simplement pour qu'il n'ait pas de comptes à rendre,qu'il se sente redevable.

Je viens d'avoir une idée pour complexifier ce sujet profondément inconsistant, beaucoup trop simple, à la limite de l'inintéressant. Faisons intervenir à nouveau la grande prêtresse de la compassion...

( Ah... de suite ça va beaucoup mieux, non?)

Le 06/06/2023 à 17:59, Blue Gecko a dit :

Alors je m'explique"

Oui, voilà. C'est un peu ce que j'essaie de dire.

Prenons l'exemple de quelqu'un qui se trouve dans un fauteuil roulant. De manière définitive selon l'état actuel de la médecine. Avoir de la compassion pour cette personne c'est de suite considérer qu'elle souffre d'avantage que toi. Comment le sais tu ? Tu n'es pas elle puisque tu es toi. Du coup tu t'adresses à elle comme à quelqu'un de diminué par la souffrance. Quelqu'un d'inférieur. Alors qu'en réalité elle se porte peut être mieux que toi. En fait je tente de dire: ni mieux, ni moins bien. Juste équilibrée. Comme toi en fait.
A partir de là il est possible d'avoir un rapport normal avec cette personne. De l'insulter si cette personne est méprisable. Ou de l'admirer. Et ce que je dis n'empêche pas d'aider. En effet, si cette même personne dans un fauteuil roulant se retrouve en difficulté, pour ouvrir une porte par exemple. Son problème provient directement de son handicape. Mais l'aider, la considérer en détresse sur le moment, est plus que souhaitable. Rien à voir avec considérer qu'elle soit toujours en détresse, du moins d'avantage que toi, juste par le biais d'une compassion qui se veut gentille et qui pourtant rabaisse.

quand je discute avec une personne en fauteuil roulant, je discute avec une personne, point... et je me fous qu'elle soit en fauteuil roulant. 

à l’instant, jacky29 a dit :

quand je discute avec une personne en fauteuil roulant, je discute avec une personne, point... et je me fous qu'elle soit en fauteuil roulant. 

Oui, son problème physique est incurable. Elle s'en fiche aussi. Pourquoi perdre du temps à penser à quelque chose qui ne disparaitra pas. Elle fait avec, tous les jours. C'est son état normal. Cette personne est donc normale.

Il y a 5 heures, Blue Gecko a dit :

Je viens d'avoir une idée pour complexifier ce sujet profondément inconsistant, beaucoup trop simple, à la limite de l'inintéressant. Faisons intervenir à nouveau la grande prêtresse de la compassion...

 

 

( Ah... de suite ça va beaucoup mieux, non?)

Parlez pour vous hein  moi je n'en fais pas.

il y a une heure, jacky29 a dit :

quand je discute avec une personne en fauteuil roulant, je discute avec une personne, point... et je me fous qu'elle soit en fauteuil roulant. 

Tout à fait !

Le 07/06/2023 à 10:17, Elisa* a dit :

Absurde comme d’hab’… le pire est que tu ne cesses de créer des topics plus invraisemblables les uns que les autres en assénant des réflexions complètement à côté de la plaque comme si c’était hyper juste ou cohérent. 

Comme tu peux le constater… je ne t’épargne pas lorsque j’interviens sur tes assertions : je suis donc sans pitié envers toi.

Par contre, lorsque je suis seule… je me dis, pauvre homme, cela doit être compliqué dans le quotidien, dans la vie, ac les autres aussi d’être si décalé, j’espère qu’il pourra s’en sortir et même évoluer : ça c’est de la compassion ! 

Donc, une grande baffe dans la gueule peut aussi être de la compassion ?

Alors, franchement, sans vouloir m'appesantir, je ne sais pas si je vais m'en sortir... de celle là de notion.

Il y a 20 heures, Blue Gecko a dit :

Oui, son problème physique est incurable. Elle s'en fiche aussi. Pourquoi perdre du temps à penser à quelque chose qui ne disparaitra pas. Elle fait avec, tous les jours. C'est son état normal. Cette personne est donc normale.

Non, juste que c'est une personne qui n'attend qu'un comportement normal envers elle!

J'ai l'impression que vous avez un problème avec une personne en fauteuil roulant...

Le 07/06/2023 à 20:26, Kid_Ordinn a dit :

Ouip...Si je parle de ça,c'est parce que j'ai connu un vieux,valide lui aussi,qui refusait toute aide et un jour il a décidé de me dire pourquoi...Simplement pour qu'il n'ait pas de comptes à rendre,qu'il se sente redevable.

 

C'est une raison pour certains...surtout quand celui qui aide attend un merci pour chaque aide donnée...c'est un engrenage...l'aidant n'a aucune compassion...il le fait pour tout autre raison...

il y a 1 minute, Blue Gecko a dit :

Donc, une grande baffe dans la gueule peut aussi être de la compassion ?

Alors, franchement, sans vouloir m'appesantir, je ne sais pas si je vais m'en sortir... de celle là de notion.

Ce n’est pas ce que je dis… à quoi bon te l’expliquer plus en détail pour que ce soit déformé ou perçu autrement que l’intention de départ ou mal compris et mal interprété. 

Je tente une nouvelle fois plus simplement… pour moi la pitié est le versant obscur de la compassion.

Car même si le dico les donne comme synonyme… plus jeune, mes profs et mes parents aussi, m’ont appris les nuances dans les termes. 

Il y a 1 heure, Elisa* a dit :

pour moi la pitié est le versant obscur de la compassion

Oui, je vois. Tu veux dire qu'il existe une forme d'intérêt à l'autre qui peut être dénuée de compassion. Et sous apparence de gentillesse c'est en fait une adversité qui se manifeste.

Dans l'autre sujet (du même nom) je dis que tout est compassion dans une relation avec l'autre. Donc, il s'agit sans doute d'un comportement paradoxal : un intérêt porté à quelqu'un qui nous indiffère.

Il y a 1 heure, Blue Gecko a dit :

Oui, je vois. Tu veux dire qu'il existe une forme d'intérêt à l'autre qui peut être dénuée de compassion. Et sous apparence de gentillesse c'est en fait une adversité qui se manifeste.

Dans l'autre sujet (du même nom) je dis que tout est compassion dans une relation avec l'autre. Donc, il s'agit sans doute d'un comportement paradoxal : un intérêt porté à quelqu'un qui nous indiffère.

Non tu vois mal car je ne dis pas du tout ça non plus… tu vas chercher midi à quatorze heures sur des mots, une phrase très simple.

On ne se comprend absolument pas ni l’un ni l’autre, c’est pas grave ! 

Le 08/06/2023 à 15:35, jacky29 a dit :

quand je discute avec une personne en fauteuil roulant, je discute avec une personne, point... et je me fous qu'elle soit en fauteuil roulant. 

sauf s'il a les pneus de sont fauteuils crevés... auquel cas tu discute avec une personne qui a les pneus crevés !!! ce qui ne peut pas arriver a ceux qui ne sont pas en fauteuil !!!

il y a 44 minutes, Elisa* a dit :

On ne se comprend absolument pas ni l’un ni l’autre, c’est pas grave ! 

Vous ne vous comprenez pas ni l'une ni l'autre ? Alors ça tombe bien que tu en parles parce que moi non plus je ne me comprends pas ni l'un ni l'autre. Surtout dans ce sujet traquenard (dont je suis pourtant l'auteur) et ce de plus en plus...

il y a 31 minutes, Blue Gecko a dit :

Vous ne vous comprenez pas ni l'une ni l'autre ? Alors ça tombe bien que tu en parles parce que moi non plus je ne me comprends pas ni l'un ni l'autre. Surtout dans ce sujet traquenard (dont je suis pourtant l'auteur) et ce de plus en plus...

Je finis par penser que tu le fais un peu/bcp exprès…

Sinon quel intérêt à déformer ainsi mes propos d’une part, en les tronquant et donc en citant cette phrase indépendamment du contexte, ce qui lui ôte évidemment tout fondement, sens.
Enfin, franchement en racontant n’importe quoi… 

Je te rassure, tout est limpide pour moi : je comprends que tu me prends pour une bille. 

Franchement, bravo à tous les participants de ce sujet. Il faut que je fasse l'aveu qu'il est en train de me rendre fou. Aussi, je prends les devants et décide de conclure :

Notre relation avec l'autre n'est que compassion. Percevoir l'autre c'est compatir. Il n'existe pas d'attitude inverse. Il en est de même pour la gentillesse, l'amitié, l'amour, l'aide et le respect. 

Et la Grande Prêtresse de la compassion conclura...

Il y a 15 heures, Usi47 a dit :

sauf s'il a les pneus de sont fauteuils crevés... auquel cas tu discute avec une personne qui a les pneus crevés !!! ce qui ne peut pas arriver a ceux qui ne sont pas en fauteuil !!!

troll ou pas troll?