L’hyperbole publicitaire

L’hyperbole est une figure de style qui consiste en une exagération.
Il s’agit d’une opération de substitution produisant un excès.

En tant que procédé de communication, l’hyperbole est concomitante au développement de la « Réclame » : Pour vous ce téléviseur couleur à un prix incroyable ! Avec la lessive Bidule, votre linge plus blanc que blanc !
À l’écrit, cela donne toutes les formules superlatives de type :
Le plus grand, le meilleur, le plus connu, le plus pratique, l’inimitable, l’inégalé, … 
« Le plus grand secret de beauté de tous les temps » (Elisabeth Arden).
L’hyperbole fonctionne également par des préfixes augmentatifs : super, hyper, extra, ultra, maxi, archi, méga, giga, … ou des suffixes augmentatifs comme issime.
Enfin, les adverbes (on en recense pas loin de 2000 !) sont une mine inépuisable pour le rédacteur publicitaire : tellement ceci, incroyablement cela, visiblement moins…, exactement comme…, clairement plus…, superbement bidule, divinement machin, merveilleusement truc, etc.
Mais l’hyperbole peut être carrément plus maligne. La signature de la crème de menthe Get 27 offre un bel exemple : Get 27, c’est l’enfer.

Et l’hyperbole visuelle ?

Elle consiste dans certain cas à illustrer l’hyperbole écrite comme dans la publicité pour la VW Golf Cabriolet qui met en scène une pluie de véritables hallebardes avec pour accroche : Capote multicouches ultra-résistante.
L’idée dans ce cas est d’illustrer au pied de la lettre l’expression « il pleut des hallebardes ».
Parfois c’est simplement l’image ou une partie de celle-ci qui est fortement agrandie.
Le principe est de sublimer le produit, de le célébrer, de vanter ses charmes incomparables !
Puisque nous sommes dans le registre de l’excès, l’hyperbole visuelle illustre bien souvent une situation exagérée.
Et, si l’on ajoute une pointe d’humour, c’est encore meilleur !

Snob – Absorbs for real

PNET.co.za « A better job is waiting »

suite de l'article ...

ça vous choque ou ça vous amuse ? 

La mamie  wheeling 

il y a 9 minutes, soisig a dit :

L’hyperbole est une figure de style qui consiste en une exagération.
Il s’agit d’une opération de substitution produisant un excès.

 

En tant que procédé de communication, l’hyperbole est concomitante au développement de la « Réclame » : Pour vous ce téléviseur couleur à un prix incroyable ! Avec la lessive Bidule, votre linge plus blanc que blanc !
À l’écrit, cela donne toutes les formules superlatives de type :
Le plus grand, le meilleur, le plus connu, le plus pratique, l’inimitable, l’inégalé, … 
« Le plus grand secret de beauté de tous les temps » (Elisabeth Arden).
L’hyperbole fonctionne également par des préfixes augmentatifs : super, hyper, extra, ultra, maxi, archi, méga, giga, … ou des suffixes augmentatifs comme issime.
Enfin, les adverbes (on en recense pas loin de 2000 !) sont une mine inépuisable pour le rédacteur publicitaire : tellement ceci, incroyablement cela, visiblement moins…, exactement comme…, clairement plus…, superbement bidule, divinement machin, merveilleusement truc, etc.
Mais l’hyperbole peut être carrément plus maligne. La signature de la crème de menthe Get 27 offre un bel exemple : Get 27, c’est l’enfer.

Et l’hyperbole visuelle ?

Elle consiste dans certain cas à illustrer l’hyperbole écrite comme dans la publicité pour la VW Golf Cabriolet qui met en scène une pluie de véritables hallebardes avec pour accroche : Capote multicouches ultra-résistante.
L’idée dans ce cas est d’illustrer au pied de la lettre l’expression « il pleut des hallebardes ».
Parfois c’est simplement l’image ou une partie de celle-ci qui est fortement agrandie.
Le principe est de sublimer le produit, de le célébrer, de vanter ses charmes incomparables !
Puisque nous sommes dans le registre de l’excès, l’hyperbole visuelle illustre bien souvent une situation exagérée.
Et, si l’on ajoute une pointe d’humour, c’est encore meilleur !

 

Snob – Absorbs for real

 

PNET.co.za « A better job is waiting »

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ça vous choque ou ça vous amuse ? 

Ni l’un ni l’autre… suis pas fan, c’est « too much » pour moi ac un peu la sensation quand même d’être prise pour une « gogo ». 

Visuellement c'est top... Maintenant une partie de moi trouve dommage que ces auteurs ne soient pas dans des galeries plutôt que dans des publicités. Tant mieux pour les marques parce qu'on sait tous que la pub ça paye hyper bien (si vous ne saviez pas, sachez le: la pub, ça paye hyper bien). L'auteur a le choix entre vivre dans 11m2 et être exposé dans une galerie en bas de sa rue ou vivre dans 90m2 et être exposé dans toutes les rues du monde entier... Sauf que moralement il aura corrompu son art, mais bon, c'est tout un débat  

Certaines sont absolument superbes!

il y a 5 minutes, Crabe_fantome a dit :

moralement il aura corrompu son art, mais bon, c'est tout un débat  

Je ne pense pas que ce soit de la prostitution ou même immoral; après tout, personne n'y croit ou ne prend ces pubs littéralement. Encore que j'ai entendu dire que parfois dans certains domaines; plus la pub est spectaculaire, drôle, etc., moins les spectateurs se souviennent du produit en question.

il y a 35 minutes, soisig a dit :

ça vous choque ou ça vous amuse ? 

Ça m'attriste

à l’instant, Atipique a dit :

Certaines sont absolument superbes!

Je ne pense pas que ce soit de la prostitution ou même immoral; après tout, personne n'y croit ou ne prend ces pubs littéralement. Encore que j'ai entendu dire que parfois dans certains domaines; plus la pub est spectaculaire, drôle, etc., moins les spectateurs se souviennent du produit en question.

A la limite c'est un joli pied de nez de l'auteur lorsqu'on se souvient de son art mais pas de la marque. Ce sont des choses qui arrivent, mais la pub est rapidement retiré au profit d'une autre. Je ne sais pas si on peut établir un lien entre la majesté de l'auteur et l'oublie de la marque, parfois c'est juste une erreur d'appréciation.

il y a 41 minutes, soisig a dit :

L’hyperbole est une figure de style qui consiste en une exagération.
Il s’agit d’une opération de substitution produisant un excès.

Bonjour soisig,

Je ne suis pas publiciste, cela ne m’empêche pas d’avoir comme tout le monde un avis sur la publicité.

De faire remarquer :

A l’époque du communisme triomphant en Ex-URSS, les personnes qui se rendaient en touristes dans les pays sous domination soviétique, évoquaient la tristesse des rues, des routes, des éclairages publiques, l’absence des publicités lumineuses, alors que nous avions en France des débats et une réaction inverse, sur le trop plein des affiches publicitaires, notamment sur les routes, ayant pour effet d’enlaidir et de polluer les paysages de campagne, l'argument des détracteurs.

C’est comme en tout, la limite entre le trop peu et le trop plein est souvent minime.

La publicité dans son aspect positif, comporte donc une part de la manifestation du vivant, me suis-je dit à cette époque ?

Si j’étais publiciste, on me demanderait invariablement de créer des logos, des images chocs, pour me distinguer de la concurrence et mobiliser une partie du cerveau disponible, comme l’affirmait avec justesse Patrick Lelay, PDG de TF1, racheté depuis peu par le groupe Bouygues.

De nos jours, il me semble que sans l’emploi des hyperboles, la profession des concepteurs de publicité serait au plus mal et dans l’incapacité de se renouveler ?

Certes je ne répond pas exactement à la question posée de votre sujet, mais c’est cela qui m’a traversé l’esprit. 

il y a 1 minute, Crabe_fantome a dit :

A la limite c'est un joli pied de nez de l'auteur lorsqu'on se souvient de son art mais pas de la marque.

M'enfin, lécher moi tranquille ! 

il y a 4 minutes, Crabe_fantome a dit :

A la limite c'est un joli pied de nez de l'auteur lorsqu'on se souvient de son art mais pas de la marque. Ce sont des choses qui arrivent, mais la pub est rapidement retiré au profit d'une autre. Je ne sais pas si on peut établir un lien entre la majesté de l'auteur et l'oublie de la marque, parfois c'est juste une erreur d'appréciation.

 

C'est d'ailleurs sans doutes pourquoi la plupart des pubs sont bêtes, nulles et ennuyeuses. Mais les exceptions sont parfois de véritables oeuvres d'art

Il y a 1 heure, Atipique a dit :

Encore que j'ai entendu dire que parfois dans certains domaines; plus la pub est spectaculaire, drôle, etc., moins les spectateurs se souviennent du produit en question.

c'est bizarre, j'aurais pensé le contraire 

il y a une heure, Atipique a dit :

C'est d'ailleurs sans doutes pourquoi la plupart des pubs sont bêtes, nulles et ennuyeuses. Mais les exceptions sont parfois de véritables oeuvres d'art

Oui je trouve aussi.

Il y en a une que j'adore, c'est celle ci :

Il y a 1 heure, Atipique a dit :

C'est d'ailleurs sans doutes pourquoi la plupart des pubs sont bêtes, nulles et ennuyeuses. Mais les exceptions sont parfois de véritables oeuvres d'art

Beaucoup de réalisateurs de long métrage sont d'ailleurs issus de la publicité. C'est une excellente école. 

Il y a 1 heure, soisig a dit :

c'est bizarre, j'aurais pensé le contraire 

Oui, moi aussi; mais j'ai lu ça dans des études de marché sur les pubs. J'ai aussi entendu dire que les pubs honnêtes, qui se contentent de donner de simples informations techniques sur le produit, ne marchent en général pas très bien.

Exemple: les premiers langes pampers étaient suffisamment nouveaux et pratiques, pour avoir droit a une pub donnant de simples informations sur ce nouveau produit. Apparemment, ils restaient à encombrer les rayons, et ne se vendaient pas.

Quand ils ont finalement pondu une pub typique, bien nunuche, avec la mère de famille "je sais tout" qui informe sa voisine ignorante des vertus de ce fabuleux produit; il s'est illico très bien vendu.

Il y a 1 heure, Crabe_fantome a dit :

Beaucoup de réalisateurs de long métrage sont d'ailleurs issus de la publicité. C'est une excellente école. 

Oui, d'autant plus que certaines pubs ont un budget beaucoup plus élevé que bien des films; on parle de millions.

il y a 12 minutes, Atipique a dit :

Oui, d'autant plus que certaines pubs ont un budget beaucoup plus élevé que bien des films; on parle de millions.

Yes: 33 millions d'euro pour la pub Chanel avec Nicole Kidman (2004) et réalisé par Baz Luhrmann (Moulin rouge - Romeo et Juliette - Elvis...). Le budget moyen pour un long métrage français est 4/5 millions d'euros. 

Je ne sais pas si l'hyperbole visuelle dans la pub fait vendre mais en tout cas les artistes s'en donne parfois à coeur joie !

Il y a 14 heures, JMECOMPRENDS_TT_SEUL a dit :

Je ne sais pas si l'hyperbole visuelle dans la pub fait vendre mais en tout cas les artistes s'en donne parfois à coeur joie !

 

Pas mal celle du scotch!