La docteure en psychologie de l’enfant se rallie aux pédopsychiatres qui dénoncent les écueils de l’« éducation positive », source selon elle de troubles du comportement. Elle défend la méthode du « Time Out », consistant à mettre à l’écart l’enfant pour un temps limité.

Il y a huit ans, Caroline Goldman a vu arriver dans ses consultations des enfants « agités » qui ne manquaient pourtant de rien ; des petits « choyés jusqu’à la démesure » mais qui vivaient dans « un manque préoccupant de limites éducatives ». Dans ses podcasts qui l’ont fait connaître (plus d’un million d’écoutes), et dans son dernier ouvrage File dans ta chambre ! (Interéditions, 2020, réédité en avril), la docteure en psychologie dit partager ce constat avec de nombreux professionnels de l’enfance : les troubles du comportement explosent en France, notamment en raison des écueils d’une éducation positive largement relayée dans les médias depuis une dizaine d’années.

Dans un entretien au Monde, elle explique aussi que des enfants « mal limités » peuvent faire l’objet d’un diagnostic erroné de TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) ou de HPI (haut potentiel intellectuel).

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fixer les limites à ne pas dépasser  , pour l'enfant !!

à l' opposé de l'enfant roi !!

la responsabilité de ses actes   !!

elle va se faire traiter de réac    !!!!!

il y a 29 minutes, soisig a dit :

La docteure en psychologie de l’enfant se rallie aux pédopsychiatres qui dénoncent les écueils de l’« éducation positive », source selon elle de troubles du comportement. Elle défend la méthode du « Time Out », consistant à mettre à l’écart l’enfant pour un temps limité.

 

Il y a huit ans, Caroline Goldman a vu arriver dans ses consultations des enfants « agités » qui ne manquaient pourtant de rien ; des petits « choyés jusqu’à la démesure » mais qui vivaient dans « un manque préoccupant de limites éducatives ». Dans ses podcasts qui l’ont fait connaître (plus d’un million d’écoutes), et dans son dernier ouvrage File dans ta chambre ! (Interéditions, 2020, réédité en avril), la docteure en psychologie dit partager ce constat avec de nombreux professionnels de l’enfance : les troubles du comportement explosent en France, notamment en raison des écueils d’une éducation positive largement relayée dans les médias depuis une dizaine d’années.

Dans un entretien au Monde, elle explique aussi que des enfants « mal limités » peuvent faire l’objet d’un diagnostic erroné de TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) ou de HPI (haut potentiel intellectuel).

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Quand Je lis ça

Citation

« J’ai vu arriver dans mon cabinet des parents sains et structurés, victimes de désinformation sur la parentalité positive »

j'ai un problème. Parce que si tu es un parent sain et structuré, comme le prétend la "psy", tu te rends vite compte que ton petit enfant a parfois besoin d'être endigué, que toi même tu peux être débordé et que c'est con de vouloir être un surparent.

Pour bien se développer l'enfant a besoin de parents au comportement humain et non dicté par telle ou telle doctrine éducative qu'elle soit arbitrairement répressive ou permissive

il y a 5 minutes, hybridex a dit :

Quand Je lis ça

j'ai un problème. Parce que si tu es un parent sain et structuré, comme le prétend la "psy", tu te rends vite compte que ton petit enfant a parfois besoin d'être endigué, que toi même tu peux être débordé et que c'est con de vouloir être un surparent.

Pour bien se développer l'enfant a besoin de parents au comportement humain et non dicté par telle ou telle doctrine éducative qu'elle soit arbitrairement répressive ou permissive

En fait, je peux comprendre les jeunes parents qui craignent de ne pas bien faire et se fient aux conseils prodigués dans les médias... Sauf que ces mêmes conseils c'est souvent du flan. 

Je pense que quand des parents ont des doutes, les meilleurs conseils seront donnés par les grands-parents, qui sauront conseiller en tenant compte de leurs propres erreurs. 

il y a 8 minutes, soisig a dit :

En fait, je peux comprendre les jeunes parents qui craignent de ne pas bien faire et se fient aux conseils prodigués dans les médias... Sauf que ces mêmes conseils c'est souvent du flan. 

Je pense que quand des parents ont des doutes, les meilleurs conseils seront donnés par les grands-parents, qui sauront conseiller en tenant compte de leurs propres erreurs. 

Mes parents et ceux de ma compagne sont bien les dernières personnes à qui j'aurais demandé conseil en matière d'éducation.

Les "erreurs" commises par leurs parents les enfants les "connaissent" mieux que les parents eux-même.

Des "erreurs" d'éducation, il faut en faire pour que l'enfant soit capable plus tard d'affronter les aléas. Mais elles ne doivent pas être systématiques. Or toutes les doctrines éducatives systématisent les erreurs                                                                                                                                            

il y a 8 minutes, soisig a dit :

En fait, je peux comprendre les jeunes parents qui craignent de ne pas bien faire et se fient aux conseils prodigués dans les médias... Sauf que ces mêmes conseils c'est souvent du flan. 

Je pense que quand des parents ont des doutes, les meilleurs conseils seront donnés par les grands-parents, qui sauront conseiller en tenant compte de leurs propres erreurs. 

Oui et non, car beaucoup de grands-parents ont aussi des méthodes obsolètes, telles qu'une baffe n'a jamais tué personne.

Le problème, c'est que les gens ne savent pas lire. Pour beaucoup, si on est contre les baffes et les fessées; on est pour les enfants-rois. Or il y a un juste milieu; on peut être tolérant sans accepter l’intolérable. Un enfant a besoins de limites;  la notion de "time out" marche  très bien pour faire cesser instantanément un comportement inacceptable, sans crier et sans violence.

D'après un conseil de l'Union Européen, demander à un enfant de filer dans sa chambre pour se calmer est considéré comme une " violence éducative ordinaire ". Ce que je sais, c'es qu'il n' a pas un schéma éducatif universel.

il y a 4 minutes, Noisettes a dit :

D'après un conseil de l'Union Européen, demander à un enfant de filer dans sa chambre pour se calmer est considéré comme une " violence éducative ordinaire ". Ce que je sais, c'es qu'il n' a pas un schéma éducatif universel.

Mouais!

J'aimerais bien l'y voir ce "conseil de l'Union Européen" face a un môme qui hurle et tape des pieds, et pour un rien en plus! On le met gentiment dans sa chambre et on ferme la porte.

C'est bien moins violent que lui porter des coups, voire le tuer!

il y a 1 minute, Atipique a dit :

Mouais!

J'aimerais bien l'y voir ce "conseil de l'Union Européen" face a un môme qui hurle et tape des pieds, et pour un rien en plus! On le met gentiment dans sa chambre et on ferme la porte.

C'est bien moins violent que lui porter des coups, voire le tuer!

Sur un post à ce sujet, justement, j'avais suggéré d'envoyer mon fils à la commission du conseil en question lors de sa prochaine crise de mon fils, histoire que les différents membres s'amusent .

Éducation : la guerre est déclarée

Temps mort. Le « time out » a révélé un affrontement entre les défenseurs d’une éducation assumant le besoin de limites et les tenants de l’éducation positive.

Faut-il remettre l'enfant au coin ? La polémique sur le « time out », cette méthode éducative consistant à mettre à l'écart l'enfant pour un temps limité, a révélé un affrontement plus large : d'un côté, les défenseurs d'une éducation assumant le besoin de limites des enfants, et dont la psychologue Caroline Goldman est devenue la figure de proue ; de l'autre, les tenants de l'éducation positive ou bienveillante, incarnée en France par la pédiatre Catherine Gueguen et la psychothérapeute Isabelle Filliozat. Mais que pensent-ils exactement ? Voici leurs principaux arguments.

C'est l'essence même de la parentalité positive et, pour le comprendre, il faut remonter aux origines : après guerre, aux États-Unis, paraissent plusieurs ouvrages de conseils aux parents. Parmi eux, The Common Sense Book of Baby and Child Care, de Benjamin Spock, qui se vend à plus de 750 000 exemplaires. Ce mouvement s'est ensuite nourri de la recherche en psychologie, puis au tournant des années 2000 des neurosciences. C'est désormais une certitude : pour se développer, l'enfant a besoin d'un environnement aimant, sécurisant et non violent. L'OMS, l'Unicef, le Conseil de l'Europe souscrivent.

En 2008, ce dernier publie une plaquette sur la « parentalité positive » précisant que les châtiments corporels ou psychologiquement humiliants sont à « exclure ». Portée par ce courant, la France légifère en 2019 contre la fessée et autres violences éducatives ordinaires. Partout, sans avoir totalement disparu, les violences intra familiales diminuent.

Difficile d'y trouver à redire. Caroline Goldman le rappelle au début de ses podcasts : « Je n'aborderai pas ici ce que chacun sait. Vous ne m'entendrez pas louer de l'amour ou condamner la maltraitance. Ces vérités me semblent aujourd'hui admises par tous, je m'en réjouis et je pense n'avoir rien à apporter dans ces registres. » À l'instar de la clinicienne, le psychologue Didier Pleux se dit lui aussi « en accord » avec ce que le monde anglo-saxon a véhiculé de l'éducation positive. Ce qui pose problème, dit-il dans son livre L'Éducation bienveillante, ça suffit ! (Odile Jacob), c'est la traduction de ce courant en France par la pédiatre Catherine Gueguen et la psychothérapeute Isabelle Filliozat. Car dans leur lecture, les limites sont totalement oubliées.

https://www.lepoint.fr/societe/education-la-guerre-est-declaree-09-04-2023-2515504_23.php

Le 16/02/2023 à 12:07, hybridex a dit :

j'ai un problème. Parce que si tu es un parent sain et structuré, comme le prétend la "psy", tu te rends vite compte que ton petit enfant a parfois besoin d'être endigué, que toi même tu peux être débordé et que c'est con de vouloir être un surparent.

Pas sûr. Une attitude déviante d’un gamin (violence insulte vol) s’installe petit à petit. Au début « c’est je veux pas » et ça fini quelques années plus tard par « va te faire foutre ». L’histoire de la grenouille dans l’eau chaude. Les parents ont beau dire « c’est pas bien de dire ça » ça change rien. L’enfance c’est tester les limites des parents et des adultes en général. Si tu n’en mets pas, ça part en couilles et c’est trop tard quand tu t’en rends compte.

Le 16/02/2023 à 12:35, Atipique a dit :

Oui et non, car beaucoup de grands-parents ont aussi des méthodes obsolètes, telles qu'une baffe n'a jamais tué personne.

En même temps c’est vrai, ça n’a jamais tué personne.

La maltraitance et ses conséquences

Selon ces deux spécialistes, l'amour et l'empathie suffiraient à faire grandir l'enfant. À l'inverse, la violence peut s'avérer délétère pour le cerveau d'un enfant en raison du stress provoqué. Pour appuyer leur argumentation, elles font appel aux neurosciences. Dans son best-seller Pour une enfance heureuse (Robert Laffont, 2014), Catherine Gueguen écrit : « Quand son taux atteint des niveaux très élevés ou s'il est sécrété de façon prolongée, le cortisol a des effets très toxiques pour certaines structures cérébrales en développement. » Citant plusieurs études, elle affirme que le stress pendant la petite enfance peut même « provoquer la destruction de neurones ».

Mais de quelle violence parle-t-on ? Les études citées ne le disent pas et la pédiatre demeure évasive. Dans Le Monde, elle se contente de dire que « tout ce qui effraie, menace, punit l'enfant est une violence éducative » et que cette violence peut être « verbale, psychologique ou physique ». Mettre son enfant au coin, dit-elle, « en fait partie ».

Pour Caroline Goldman, ce qui est maltraitant, à l'inverse, est de ne pas poser de limites. Un enfant mal limité vivrait un enfer, fait de reproches, déceptions et rejets, explique-t-elle dans son livre File dans ta chambre ! (InterEditions, 2022). Selon elle, ces enfants auraient aussi davantage de difficultés scolaires et peuvent faire l'objet d'un diagnostic erroné de trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ou de haut potentiel intellectuel (HPI).

Pourquoi un enfant fait-il des bêtises ?

Pour les tenants de l'éducation bienveillante, l'enfant ne cherche ni à piéger, ni à tester ses parents, il grandit, c'est tout. Dans J'ai tout essayé (Marabout, 2011), Isabelle Filliozat développe : l'enfant ne s'oppose pas, « il se différencie » ; lorsqu'il tape, « il expérimente » ; et s'il ne réagit pas à une demande répétée, c'est parce que « son cerveau ne fait pas le lien entre la parole entendue et l'action demandée » ou parce que l'interdit est « mal formulé ». Face à ce type de comportement, la seule attitude à avoir, selon elle, serait celle d'un accompagnement aimant et empathique, qui aiderait le cerveau à maturer et l'enfant à s'assagir naturellement.

En revanche, pour Caroline Goldman, un enfant avec un tel comportement est en recherche de limites. Pour se faire comprendre, elle compare l'enfant à un chaudron à l'intérieur duquel se trouve son psychisme. Celui-ci commencerait à être façonné dès les premières secondes de vie par toutes ses expériences sensorielles et ses attachements. Tout cela constitue l'ancrage de l'enfant dans la réalité, son estime de soi et sa sécurité affective. Mais ne servira à rien, ajoute-t-elle, s'il n'y a pas de contenant capable de « discipliner » ce socle et de lui offrir un format « socialement adéquat ». Ce contenant, ce sont les limites « bien posées », qu'il convient de mettre en place dès un an.

Quand je vois des mômes gueuler, faire des caprices, emmerder l’entièreté d’un lieu et les parents faire au mieux « c’est pas gentil mon petit chéri d’amour que j’aime plus que tout au Monde mon petit roi » (j’ai vu ça un gosse à McDo montait sur une table vide tout de même, et aussi un gosse qui prenait le pain de ma table d’un resto classique et se le foutre dans la bouche et la mère lui reprendre le pain baveux pour le remettre dans ma panière) ou l’alternative faire comme s’il n’y avait pas de problème, je vois pas comment ça peut s’améliorer. Personnellement je te décocherais bien un bon coup de pied dans cul du chiard.

Le 16/02/2023 à 11:28, soisig a dit :

Dans un entretien au Monde, elle explique aussi que des enfants « mal limités » peuvent faire l’objet d’un diagnostic erroné de TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) ou de HPI (haut potentiel intellectuel).

Tu m’étonnes ! La petite chiure insulte les adultes, les frappe, en branle pas une à l’école, c’est qu’il est HPI bien sûr. Et les parents sont rassurés leur petite merde insupportable est simplement un génie. Bon le petit génie ça serait bien qu’il apprenne a écrire son prénom maintenant qu’il a 10 ans, ça sera mieux pour pouvoir être député LFI .

Depuis le temps que le monde existe s'il y avait une méthode magique pour élever les enfants ... il y aurait pléthore d'Ecoles de Parents !!!

Chaque continent, chaque communauté etc ... a ses méthode "d'élevage" ... mais on fait toujours au mieux en sachant qu'au final on aura souvent été à côté de  la plaque ...

Signé une grand'mère !

quand un jeune animal n'a aucune imite, il deviendra un danger pour lui et pour les autres... c'est par l'éducation donnée par les parents et la parentèle que le bébé devient un jeune responsable de ces propres actes...  le "pas de limite" revient à le détruire. 

Il y a 1 heure, Jim69 a dit :

Quand je vois des mômes gueuler, faire des caprices, emmerder l’entièreté d’un lieu et les parents faire au mieux « c’est pas gentil mon petit chéri d’amour que j’aime plus que tout au Monde mon petit roi » (j’ai vu ça un gosse à McDo montait sur une table vide tout de même, et aussi un gosse qui prenait le pain de ma table d’un resto classique et se le foutre dans la bouche et la mère lui reprendre le pain baveux pour le remettre dans ma panière) ou l’alternative faire comme s’il n’y avait pas de problème, je vois pas comment ça peut s’améliorer. Personnellement je te décocherais bien un bon coup de pied dans cul du chiard.

Personnellement, moi aussi dans ces cas-là,: et dans plein d'autres d'ailleurs. Mais tu parles plus haut de la grenouille dans l'eau froide-chaude, bref c'est au tout début qu'il faut agir; et ne pas tolérer qu'un môme emmerde tout le monde est un minimum.

Il y a 1 heure, Jim69 a dit :

En même temps c’est vrai, ça n’a jamais tué personne.

Les fessées et les coups non plus, enfin en general. Mais si on desire un gosse heureux et  bien dans sa peau, ce n'est pas une bonne méthode d’éducation. Il y a d'autres moyens que tabasser pour arrêter un comportement inadmissible.

Ben oui, l’être humain est un animal. Sans cadre, sans éducation, ça reste un animal sauvage. 

il y a 3 minutes, Jim69 a dit :

Ben oui, l’être humain est un animal. Sans cadre, sans éducation, ça reste un animal sauvage. 

ceci dit, quand je vois le comportement des adultes qui insultent, braillent, détruisent ... diffusé aux infos, quelle crédibilité pour nos enfants ? 

Il y a 2 heures, Jim69 a dit :

Tu m’étonnes ! La petite chiure insulte les adultes, les frappe, en branle pas une à l’école, c’est qu’il est HPI bien sûr. Et les parents sont rassurés leur petite merde insupportable est simplement un génie. Bon le petit génie ça serait bien qu’il apprenne a écrire son prénom maintenant qu’il a 10 ans, ça sera mieux pour pouvoir être député LFI .

Ca pue !