Procès du père d'une fillette agressée à Roanne

Le procès d'une véritable expédition punitive s'ouvre ce mardi à Roanne.

L'affaire ? Un père de famille aurait agressé un jeune mineur isolé s'étant introduit dans la chambre de sa fille, en octobre dernier.

Si le père n'a pas contesté les faits, il subsiste de nombreuses interrogations dans cette affaire.

https://www.europe1.fr/societe/proces-du-pere-dune-fillette-a-roanne-les-zones-dombre-qui-restent-a-eclaircir-4163132

le jeune de 1- ans dans la chambre de la petite fille de 6 ans   !!!!

il n'y a rien de secret , hélas !

le pére  , quel que soit son passé  , a fait ce qu'il fallait faire !

S'il a tabassé le réel agresseur de sa fille : no comment . 

j'aurais fait pareil.

le jeune de 16 ans etc !

il y a 29 minutes, January a dit :

Le procès d'une véritable expédition punitive s'ouvre ce mardi à Roanne.

L'affaire ? Un père de famille aurait agressé un jeune mineur isolé s'étant introduit dans la chambre de sa fille, en octobre dernier.

Si le père n'a pas contesté les faits, il subsiste de nombreuses interrogations dans cette affaire.

https://www.europe1.fr/societe/proces-du-pere-dune-fillette-a-roanne-les-zones-dombre-qui-restent-a-eclaircir-4163132

 

Procès qui va se dérouler entre gens biens.

Cela dit, on peut comprendre la réaction de ce père, mais je pense que nous ne savons pas tout.

il y a 4 minutes, BELUGA a dit :

S'il a tabassé le réel agresseur de sa fille : no comment . 

j'aurais fait pareil.

reste le "si " , espérons que le procès mette les choses au clair !

il y a 1 minute, Ximène a dit :

reste le "si " , espérons que le procès mette les choses au clair !

Apparemment, c'est bien lui l'agresseur, mais tu as raison, cela va mettre les choses au clair. Ce père a tout mon soutien.

La vengeance n'est pas la justice et ce n'est pas un cas de légitime défense.

Une condamnation semble inévitable.

La victime n'est pas au procès. Ils ne l'ont pas sorti de prison. Euh..? 

Ils sont quatre prévenus, à l'audience tous d'accord pour dire que seul le père de la fillette a frappé, ce qu'il confirme. Sauf que :

Le procureur de la République à un prévenu qui affirme ne pas avoir porté de coups : « Deux policiers sont formels. Quand ils arrivent, ils éclairent la scène avec les phares de leur véhicule, ils ont leurs lampes, ils vous reconnaissent et vous voient porter des coups avec un câble électrique. »    Le trentenaire répond  : « Je n'ai pas fait cela, je ne comprends pas ».

Ok, compris, le père va tout prendre sur lui. 

PC (Me Thinon) : 

« Il n'est pas improbable que mon client soit, cette nuit-là, dans la rue. Il est hébergé tout près, ce n'est pas interdit de ne pas dormir à 2 heures. On l'interpelle, on le prend en photo, il ne fuit pas. Puis une deuxième personne arrive et le frappe, lui donne un coup de poing. C'est à partir de là qu'il essaie de s'échapper. »

« Au final, il affirme avoir reçu des coups de quatre personnes. On a, pour moi, quatre coauteurs des violences. Selon moi, le père de la fillette prend la procédure sur toutes ses épaules. Quand on regarde les dépositions de mon client, on l'a lynché. La personne qui essaie de calmer le jeu au bout d'un moment, c'est le père de famille, c'est celui qui l'a pris en photo ».  [...]

Procureur (Me Grini) : 

« Je comprends la colère et l'émotion du papa de la fillette. Mais on ne peut pas accepter certaines dérives. Et là, je considère que l'on a dérivé », développe le procureur de la République.

« L'état de droit, c'est ce qui nous protège. Il appartient à une seule autorité, l'autorité judiciaire, de dire si vous êtes coupables, de vous condamner. Quand on s'arroge le droit de prendre des photos, d'interpeller les gens dans la rue, et de commettre des violences, c'est une dérive grave que l'on ne peut pas accepter. »

Certaines personnes ont pensé que c'était normal d'agir de la sorte, que la justice est laxiste. Je ne dis pas que l'on vit dans un monde parfait. Mais on fait sincèrement comme on peut, on fait le maximum. »

« Quelle que soit la décision finale dans l'affaire de l'agression, vous n'avez pas le droit de commettre ces violences. Le terrain de l'émotion, de la douleur, je l'entends, mais ça ne donne pas le droit. »

Me Grini : 

Le père de famille et deux des prévenus sont coauteurs des violences. Quant au quatrième homme jugé, « il y a un doute ».

« Il est présent sur les lieux, c'est certain. Mais je n'ai pas d'éléments dans la procédure permettant de dire de manière formelle qu'il a frappé la victime. Au bénéfice du doute, il doit être relaxé. »

« Pour les trois autres, il n'y a aucune difficulté. Je tiens compte du contexte de l'affaire, mais je tiens aussi compte de la gravité des faits, que ces trois personnes sont déjà connues de la justice », ajoute le procureur de la République.

Contre le père de la fillette, il demande une peine de 18 mois de prison dont 6 à 9 mois avec sursis probatoire pendant deux ans.

Pour le deuxième prévenu, celui qui était dans la voiture et qui a reconnu l'adolescent, il réclame une peine d'un an de prison dont 6 mois avec sursis.

Pour le dernier prévenu, qui se trouve en état de récidive, il requiert une peine de 2 ans de prison, dont un avec sursis.

Il y a 8 heures, boeingue a dit :

le jeune de 1- ans dans la chambre de la petite fille de 6 ans   !!!!

il n'y a rien de secret , hélas !

le pére  , quel que soit son passé  , a fait ce qu'il fallait faire !

Moi j'aurai surement recherché le gars, même si ce n'est pas mon rôle, mais celui de la police. Sauf que la justice française n'aurait rien fait pour ce jeune migrant isolé !

Mais c'est la France qu'on a voulu et que l'on continue de vouloir. Alors pourquoi s'en plaindre. Rigueur et tolérance zéro pour les victimes et les policiers. Laxisme et bienveillance pour les agresseurs, les violeurs, les assassins. Et encore Mr Mélenchon trouve que ce n'est pas suffisant.

Défense (Me Metaxas) : Il lit la déposition faite par la fillette aux policiers, racontant son agression. « S'il y a une victime, une seule, c'est cette fillette et elle a 6 ans », lance l'avocat.

Bon, lui il se plante de procès, ok. Il plaide la protection de la fillette. Et il demande la relaxe pour son client.

Défense (Me Kammoussi, avocate du prévenu pour lequel la relaxe est requise) Une relaxe « qui s'impose », selon l'avocate. « À aucun moment, l'adolescent ne reconnaît mon client. » Elle demande donc la relaxe. 

La relaxe, qu'est ce que c'est ? 

La relaxe est en droit pénal français une décision prononcée par un tribunal correctionnel, un tribunal de police ou une cour d'appel, lorsque la preuve de la culpabilité d'un prévenu n'est pas établie au cours du procès ou que les poursuites judiciaires dont il fait l'objet sont jugées infondées par le tribunal.

Défense (Me Mallem) : « On ne va pas condamner à un an de prison ferme un homme qui est venu en soutien de son ami ».

Défense (Me Lebert) pour le père de la fillette : « Il était en état de choc, dans une peine immense et sous une pression insupportable. Sa position de père et de victime est à prendre en compte dans le quantum de la peine. Sans quoi, ce ne serait pas rendre justice. »

La décision sera rendue le 7 mars.

Totalité du live : https://www.leprogres.fr/faits-divers-justice/2023/01/24/adolescent-roue-de-coups-a-roanne-par-le-pere-d-une-fillette-agressee-suivez-le-proces

Le père de famille qui avait frappé l’adolescent suspecté d’avoir agressé sexuellement sa fille de 6 ans a été condamné à 8 mois de prison avec sursis par le tribunal judiciaire de Roanne.

Dans son délibéré, le tribunal à  expliqué avoir tenu compte des circonstances particulières des faits.

Deux des trois hommes qui l’accompagnaient ont été relaxés. Le dernier mis en cause, reconnu par les policiers alors qu'il frappait le jeune homme, a été condamné à 6 mois ferme.

https://c.leprogres.fr/faits-divers-justice/2023/03/07/roanne-8-mois-avec-sursis-pour-le-pere-de-famille-qui-avait-frappe-l-agresseur-de-sa-fille