"Je regrette mon choix"

"Je regrette mon choix". Témoignages : ces lycéens bloqués dans leurs voeux parcoursup à cause de l'abandon des maths.

Depuis la réforme du lycée, des élèves de première et de terminale abandonnent massivement les mathématiques. Ce qui pose problème au moment des voeux sur Parcoursup, dont les inscriptions débutent ce mercredi.

Francella, une élève de Terminale rencontrée dans les allées d'un salon post-bac à Paris, souhaite s'orienter vers une double licence en droit et en économie. Mais pour cette lycéenne, le constat est sans appel. "Je suis un peu bloquée parce que je n'ai plus du tout un niveau correct en maths". Et pour cause : Francella ne fait plus de maths depuis la Seconde. Pour mieux comprendre, depuis 2019, la réforme du lycée général a mis fin aux séries ES, L et S. Il y a à la place, des spécialités, parmi elles, les maths.

La lycéenne a choisi trois autres spécialités : l'anglais, la géopolitique et les SES (sciences économiques et sociales). Sur le papier, ces matières peuvent l'aider à obtenir ce qu'elle vise : la double licence droit-économie. Mais pour y accéder, les mathématiques sont aussi indispensables. "J'ai parlé avec des étudiants et des professeurs des universités concernées et ils m'ont dit que ça n'allait pas marcher", explique-t-elle. "ça ne sert à rien d'essayer en fait. Du coup, je suis obligée de me contenter uniquement du droit", dit-elle déçue.

"Pour celui qui n'a pas fait de maths depuis la seconde, qui n'a pas progressé, explique Laurent Hélic, conseillé d'orientation à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, aborder cette matière, c'est pas leur rendre service si on les accepte". "Ce qui se passe avec l'enseignement de l'économie à l'université, c'est qu'on est sur une approche très mathématique, très gouvernée par la finance, la modélisation" souligne-t-il. "L'outil mathématique est omniprésent."

Tout l'article : Franceinfo

il y a 27 minutes, Exo7 a dit :

"Je regrette mon choix". Témoignages : ces lycéens bloqués dans leurs voeux parcoursup à cause de l'abandon des maths.

Je veux pas faire de math mais entrer à polytechnique. C'est un scandale qu'on me refuse l'entrée. Je suis très bon en travaux manuels, particulièrement pour découper selon les pointillés  

Il y a 2 heures, Exo7 a dit :

Mais pour y accéder, les mathématiques sont aussi indispensables.

La surprise de cette lycéenne concernant le niveau de maths nécessaire pour la licence en économie est un peu surprenante, vu qu'il suffit de consulter le programme purement mathématique de cette licence pour constater qu'il est TRES "touffu" ?

PROGRAMME MATHEMATIQUES PREMIER SEMESTRE SECONDE ANNEE:
1. Algèbre des matrices : définitions et propriétés principales des matrices, opérations sur les matrices et matrices carrées (trace, déterminant, matrice inverse et valeurs et vecteurs propres).
2. Systèmes d’équations linéaires : écriture de systèmes, existence et nombre de solutions et résolution (inversion de matrice et méthodes de Cramer et de Gauss-Jordan).
3. Systèmes d’équations de récurrence : résolution d’une équation de récurrence et d’un système
d’équations de récurrence (diagonalisation de matrices).
4. Systèmes d’équations différentielles : résolution d’une équation différentielle et d’un système
d’équations différentielles.
5. Fonctions de plusieurs variables : étude des fonctions d’une, de deux et de n variables (dérivées
d’ordre 1 et 2, convexité/concavité, matrice Hessienne)
6. Optimisation libre : optimisation d’une fonction d’une, de deux et de n variables (point extrême
global/local et conditions du premier et du second ordre)
7. Optimisation sous contraintes d’égalité : optimisation sous une seule et plusieurs contrainte(s)
d’égalité, méthode de Lagrange, multiplicateur de Lagrange et conditions du premier et du second
ordre.

Programme auquel il faut également ajouter les cours sur la "théorie des probabilités".

https://fac-droit.univ-lorraine.fr/sites/fac-droit.univ-lorraine.fr/files/users/resumes_cours_economie_15-16.pdf

Si l'on compare ce programme avec celui de la seconde "générale", on ne peut que constater qu'il y un total "gouffre" de niveau au niveau des maths ..?
https://www.snes.edu/IMG/pdf/maths_annexe_2egt_bo.pdf

Il parait pour le moins difficile/impossible d'envisager rattraper ce différentiel de niveau lors de la première année de licence, les profs partant sans doute du principe que des notions mathématiques sont déjà acquises, la majorité de ses élèves ayant, eux, optés pour la spécialité "mathématiques" en première et terminale ?

Alors, certes, cette lycéenne avait aussi opté pour la spécialité "sciences économiques et sociales".
Mais, là aussi, si l'on consulte le programme de cette spécialité, l'approche semble très politico-sociologique et bien peu mathématique ..?
https://eduscol.education.fr/1658/programmes-et-ressources-en-sciences-economiques-et-sociales-voie-gt

Après, si cette lycéenne n'a volontairement pas choisi la spécialité "mathématiques", on peut peut-être supposer que c'est probablement parce que cette matière ne la "passionne" pas franchement ..?

Facile de faire reposer la responsabilité sur l'individu alors que c'est la faute des guignols qui nous gouvernent. Mais bon, vive le libéralisme.

il y a 48 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Facile de faire reposer la responsabilité sur l'individu alors que c'est la faute des guignols qui nous gouvernent.

C'est encore plus "facile" de déresponsabiliser totalement les "individus" (et les choix qu'ils ont librement faits) pour supposément reporter la faute sur "les guignols qui nous gouvernent" ?

Le "niveau" de maths nécessaire pour la licence en économie est clairement factuel quand on consulte les programmes de cours publiés par les facs proposant ce cursus.
(Il ne m'a fallu que 30 secondes pour trouver ces programmes de cours sur Google ??)

Pour quelqu'un supposé très motivé par la filière "économique", ne pas avoir tenu compte de la manifeste "exigence de niveau" concernant les maths dans le programme est forcément assez surprenante ..?

il y a 31 minutes, frunobulax a dit :

C'est encore plus "facile" de déresponsabiliser totalement les "individus" (et les choix qu'ils ont librement faits) pour supposément reporter la faute sur "les guignols qui nous gouvernent" ?

Le "niveau" de maths nécessaire pour la licence en économie est clairement factuel quand on consulte les programmes de cours publiés par les facs proposant ce cursus.
(Il ne m'a fallu que 30 secondes pour trouver ces programmes de cours sur Google ??)

Pour quelqu'un supposé très motivé par la filière "économique", ne pas avoir tenu compte de la manifeste "exigence de niveau" concernant les maths dans le programme est forcément assez surprenante ..?

Tu as le droit de défendre les gouvernements qui ont continué à saper l'enseignement des mathématiques et qui ont camouflé leur méfait en disant que ça améliorerait la liberté de l'individu. La seule liberté que l'on voit s'exprimer à la fin de ces réformes, c'est que ceux dont les parents sont informés et/ou de classe sociale supérieure, obligent leurs enfants à suivre des cours de mathématiques pendant que ceux ignorants ou pauvres finissent par faire abandonner les cours à son enfant. D'ailleurs, il serait bon aussi de se rappeler de quand on avait 15 ans: c'est difficile de savoir ce que l'on veut faire dans le futur et ce n'est pas clair de savoir ce qui va nous être utile, surtout quand on n'est pas aidé par sa classe sociale. En clair, on est mineur à cet âge là et ce n'est pas pour rien. 

Et pour conclure, c'est bien la preuve de l'échec de l'école républicaine à l'heure actuelle. Elle ne permet même plus de donner les moyens à tous les élèves de pouvoir faire un choix éclairé en les laissant décider ce qu'ils ne devraient pas.

il y a 25 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Tu as le droit de défendre les gouvernements qui ont continué à saper l'enseignement des mathématiques et qui ont camouflé leur méfait en disant que ça améliorerait la liberté de l'individu. La seule liberté que l'on voit s'exprimer à la fin de ces réformes, c'est que ceux dont les parents sont informés et/ou de classe sociale supérieure, obligent leurs enfants à suivre des cours de mathématiques pendant que ceux ignorants ou pauvres finissent par faire abandonner les cours à son enfant. D'ailleurs, il serait bon aussi de se rappeler de quand on avait 15 ans: c'est difficile de savoir ce que l'on veut faire dans le futur et ce n'est pas clair de savoir ce qui va nous être utile, surtout quand on n'est pas aidé par sa classe sociale. En clair, on est mineur à cet âge là et ce n'est pas pour rien. 

Et pour conclure, c'est bien la preuve de l'échec de l'école républicaine à l'heure actuelle. Elle ne permet même plus de donner les moyens à tous les élèves de pouvoir faire un choix éclairé en les laissant décider ce qu'ils ne devraient pas.

Absolument. C'est débile de demander à un entrant de déjà connaître la voie qu'il voudra suivre pour ses études supérieures et les prérequis nécessaires.

De plus le niveau de mathématiques atteint en fin de 3ème est très insuffisant pour une culture générale sérieuse.

.

il y a 56 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Tu as le droit de défendre les gouvernements

Je ne défends en rien "les gouvernements" (??) ...

Mais, si, comme semblerait-il (?), les maths n'étaient franchement pas "sa tasse de thé" de cette lycéenne, (vu qu'elle n'a pas choisi cette "spécialité", alors que les maths apparaissent pourtant très clairement comme primordiaux dans le curseur qu'elle a choisi ?), est-ce la faute "des gouvernements" si son choix de spécialites ne correspondait aux exigences du cursus qu'elle a (entre autres) choisi ?

Et est-ce si "grave" que cela qu'elle doive se "contenter" ... d'une licence en droit ??

il y a 37 minutes, frunobulax a dit :

Je ne défends en rien "les gouvernements" (??) ...

Mais, si, comme semblerait-il (?), les maths n'étaient franchement pas "sa tasse de thé" de cette lycéenne, (vu qu'elle n'a pas choisi cette "spécialité", alors que les maths apparaissent pourtant très clairement comme primordiaux dans le curseur qu'elle a choisi ?), est-ce la faute "des gouvernements" si son choix de spécialites ne correspondait aux exigences du cursus qu'elle a (entre autres) choisi ?

Et est-ce si "grave" que cela qu'elle doive se "contenter" ... d'une licence en droit ??

Oui tu as raison. C'est la faute d'une gamine de 15 ans qui a fait un mauvais choix et qui n'a pas bien utilisé toute la liberté que notre cher gouvernement lui a laissé. Ce discours me donne envie de vomir.

Il y a 1 heure, Virtuose_en_carnage a dit :

Oui tu as raison. C'est la faute d'une gamine de 15 ans qui a fait un mauvais choix et qui n'a pas bien utilisé toute la liberté que notre cher gouvernement lui a laissé. Ce discours me donne envie de vomir.

Ca s'appelle la liberté individuelle ... d'autant que l'on peut assez logiquement supposer que les parents de cette gamine l'ont conseillé dans ses choix.

Mais libre à vous de considérer que ça aurait du être au "gouvernement" de lui imposer ses choix.
"Back In USSR" !

 

Bonjour

il y à longtemps , ou la guillotine était encore l'accesoire de la peine de mort, un condamné à mort avait fait tatouer sur son cou , des pointillés ou il était marqué

: A découper suivant les pointillés .

Bonne journée

Il y a 14 heures, frunobulax a dit :

Ca s'appelle la liberté individuelle ... d'autant que l'on peut assez logiquement supposer que les parents de cette gamine l'ont conseillé dans ses choix.

Mais libre à vous de considérer que ça aurait du être au "gouvernement" de lui imposer ses choix.
"Back In USSR" !

 

Ce qui est bien avec les libéraux patentés comme toi, c'est qu'ils placent la liberté individuelle au-dessus de tout. Sauf que dans un système libéral, la liberté individuelle finit par annihiler la liberté individuelle. C'est bien pour ça qu'on a un État qui limite la liberté individuelle pour être garant de son existence.  Et l'argument du libéral qui revient de façon récurrente, c'est à dire celui qui consiste à dire que si on met des limites, on devient l'URSS, c'est pathétique. On deviendrait donc l'URSS car on rendrait les mathématiques obligatoires au lycée, allons bon, arrêtons d'être ridicule. Ou alors la France, c'était l'URSS avant cette magnifique réforme?

il y a 14 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Ce qui est bien avec les libéraux patentés comme toi, c'est qu'ils placent la liberté individuelle au-dessus de tout. Sauf que dans un système libéral, la liberté individuelle finit par annihiler la liberté individuelle. C'est bien pour ça qu'on a un État qui limite la liberté individuelle pour être garant de son existence.  Et l'argument du libéral qui revient de façon récurrente, c'est à dire celui qui consiste à dire que si on met des limites, on devient l'URSS, c'est pathétique. On deviendrait donc l'URSS car on rendrait les mathématiques obligatoires au lycée, allons bon, arrêtons d'être ridicule. Ou alors la France, c'était l'URSS avant cette magnifique réforme?

pas de panique, il parait que cet enseignement va redevenir obligatoire...

les profs de fac en ont marre d'avoir des étudiants en L3 à qui il faut expliquer...une règle de trois.

il y a une heure, chanou 34 a dit :

pas de panique, il parait que cet enseignement va redevenir obligatoire...

les profs de fac en ont marre d'avoir des étudiants en L3 à qui il faut expliquer...une règle de trois.

 Déjà tu dois justifier le massacre que tu as fait avec cette réforme sur les élèves qui l'ont subis.  En outre, c'est ce qu'ils ont dit qu'ils allaient remettre les mathématiques obligatoires. Mais en pratique... Il n'y a toujours pas assez de professeurs de mathématiques et ils n'arrivent pas à en recruter. Ils finissent par prendre n'importe qui en vacataire dont le niveau en mathématiques est nullissime. En fait, cette reforme était cynique et il y a encore de sombres idiots qui nous ressortent la soupe du "c'était pour donner plus de liberté aux élèves" en y croyant dur comme fer. Le problème a été le suivant:

-Notre réforme en bac +5 pour devenir enseignant en mathématiques est une catastrophe;

-On n'arrive plus à recruter car tous les bac +5 en maths finissent par aller dans le privé car c'est bien payé de faire des maths et en plus les conditions de travail sont meilleures;

-Rendons les mathématiques facultative, ça nous évitera de devoir mieux payer les professeurs et revaloriser le métier d'enseignant en remettant la question de l'éducation au centre des priorités;

-En plus, les élèves nuls sont nuls en maths, et les élèves dont les parents sont d'une bonne catégorie les forceront à prendre les mathématiques donc on perd rien à les rendre facultative;

-Comment on va vendre ça?

-On va leur dire que c'est en faveur de la liberté individuelle.

Tu as le droit de te retrancher derrière la liberté individuelle, mais ici, elle n'a pas sa place. C'est l'écran de fumé. Et il y a de sombres ectoplasmes pour continuer à se retrancher derrière cette idée idiote.

il y a 1 minute, Virtuose_en_carnage a dit :

 Déjà tu dois justifier le massacre que tu as fait avec cette réforme sur les élèves qui l'ont subis.  En outre, c'est ce qu'ils ont dit qu'ils allaient remettre les mathématiques obligatoires. Mais en pratique... Il n'y a toujours pas assez de professeurs de mathématiques et ils n'arrivent pas à en recruter. Ils finissent par prendre n'importe qui en vacataire dont le niveau en mathématiques est nullissime. En fait, cette reforme était cynique et il y a encore de sombres idiots qui nous ressortent la soupe du "c'était pour donner plus de liberté aux élèves" en y croyant dur comme fer. Le problème a été le suivant:

-Notre réforme en bac +5 pour devenir enseignant en mathématiques est une catastrophe;

-On n'arrive plus à recruter car tous les bac +5 en maths finissent par aller dans le privé car c'est bien payé de faire des maths et en plus les conditions de travail sont meilleures;

-Rendons les mathématiques facultative, ça nous évitera de devoir mieux payer les professeurs et revaloriser le métier d'enseignant en remettant la question de l'éducation au centre des priorités;

-En plus, les élèves nuls sont nuls en maths, et les élèves dont les parents sont d'une bonne catégorie les forceront à prendre les mathématiques donc on perd rien à les rendre facultative;

-Comment on va vendre ça?

-On va leur dire que c'est en faveur de la liberté individuelle.

Tu as le droit de te retrancher derrière la liberté individuelle, mais ici, elle n'a pas sa place. C'est l'écran de fumé. Et il y a de sombres ectoplasmes pour continuer à se retrancher derrière cette idée idiote.

 

Ah mais attends, j'ai toujours trouvé débile qu'on arrête l'enseignement des mathématiques dans le secondaire...moi je l'aurais même rajouté aux classes de terminale dites littéraires.

Par contre je n'avais pas du tout vu les choses comme tu les décris ( en fait je ne m'étais pas posé la question de savoir pourquoi ils avaient fait ça...), mais j'avoue que pour le coup...ça donne à réfléchir!

ce que je raconte sur les profs de fac est une histoire  vraie, entendue pas plus tard qu'hier dans la bouche d'une proche, enseignant-chercheur en fac de sciences...et qui désespère de la baisse de niveau de ses étudiants dans ce domaine.

il y a 1 minute, chanou 34 a dit :

Ah mais attends, j'ai toujours trouvé débile qu'on arrête l'enseignement des mathématiques dans le secondaire...moi je l'aurais même rajouté aux classes de terminale dites littéraires.

Par contre je n'avais pas du tout vu les choses comme tu les décris ( en fait je ne m'étais pas posé la question de savoir pourquoi ils avaient fait ça...), mais j'avoue que pour le coup...ça donne à réfléchir!

ce que je raconte sur les profs de fac est une histoire  vraie, entendue pas plus tard qu'hier dans la bouche d'une proche, enseignant-chercheur en fac de sciences...et qui désespère de la baisse de niveau de ses étudiants dans ce domaine.

Peu de personne ont vu ce que j'ai décrit, mais je pense que beaucoup d'enseignants en mathématiques pensent ce que j'ai raconté. C'est probablement ce qui c'est passé en haut lieu. Oui forcément à la faculté... Quand j'avais enseigné il y a trois ans. J'avais des gens en deuxième année de faculté qui étaient incapable d’additionner deux fractions... Mais dans l'air du marketing où on a donné les reines du pays à un commercial banquier, c'est sûr que les mathématiques sont dévaluées: les mathématiques, c'est long à comprendre, c'est chiant à expliquer, tu ne vois pas toujours l'intérêt et ce n'est en général pas très visuel. Un collègue Italien m'a un jour cité une phrase d'un de ses collègues "les mathématiques, c'est comme si tu mettais un caillou dans ta chaussure le matin et que tu éprouvais une grande satisfaction le soir quand tu enlèves tes souliers".

Les mathématiques, c'est invendable, sauf qu'il faut bien des mathématiques pour produire la technologie rentable. Nos dirigeants ont cru qu'ils allaient pouvoir s'en passer. C'est un peu raté.