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Le rire n'exprime pas la joie, mais il détend


Septfois

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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Dans le rire communicatif de l'arrêt de tram de la première vidéo, je pense que l'origine du rire est le caractère incompréhensible du rire de l'acteur lui-même. L'absence de sens qui se puisse donner à ce rire provoque chez les passants le besoin de comprendre donc d'y mettre du sens, et par ailleurs l'absurdité que porte le rire indique son absence.

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Membre, 149ans Posté(e)
Septfois Membre 76 messages
Forumeur activiste‚ 149ans‚
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il y a 43 minutes, Quasi-Modo a dit :

En bref on est dans la première hypothèse du premier message : "Une attente remplie de tension qui se relâche quand le résultat ne coïncide pas du tout voire contredit ce qui est attendu."

Le rire est lié à la mort, au sens et à l'angoisse existentielle. Les humoristes montrent en quelque sorte qu'ils n'ont pas peur de la mort et en font un métier.

Toute la civilisation et la culture n'existe et n'admet sa raison d'être que pour faire oublier au commun des mortels son angoisse de mort. D'où les pyramides, les églises, les mosquées, etc.

Ainsi que le succès des humoristes...

Tu es un sacré passionné, ça fait plaisir...J'aurais dit de façon résumé que le corps cherche à se rééquilibrer devant l'absurde, le corps étant le sens de la vie, mais que cette absurdité est ironiquement très recherchée par l'homme car il est conscient et angoissé de son destin. C'est cette angoisse qui aurait pour conséquence de lié rire à une norme sociale, la norme sociale étant l'absurde.

Il y aurait une normalité à respecter, à ne pas dépasser, dans le sens ou la cruauté du réel (la souffrance, la mort) ne doit pas être avouée au risque de paraitre anormal, inconvenant. Je pense par exemple à un jeune garçon en hôpital psychiatrique qui avait sorti devant toute une table que manger était devenu son seul plaisir dans la vie : la table avait rit. Bien sur tout ça n'était pas preuve de moquerie, ni de joie devant son malheur, mais plutôt car il avait dit quelque chose d'inconvenant socialement. Il avait avoué, ce qui était considéré inavouable.

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Membre, 149ans Posté(e)
Septfois Membre 76 messages
Forumeur activiste‚ 149ans‚
Posté(e)
il y a 46 minutes, soisig a dit :

Non, pour que tu puisses répondre, il faudrait commencer par regarder ta vidéo, ainsi comprendrais tu ma réponse. Et si tu es la pour discuter de TA vérité, admets qu'elle puisse ne pas être partagée.. ceci dit, la finalité de ton intervention me donne un large aperçu de tes talents de grand débateur :)

Tu sembles prendre ton pied à me provoquer. Non, il faut que tu m'expliques ton raisonnement. Si je me mettais à essayer de deviner le raisonnement de tout le monde, je ne m'en sortirais plus.

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Membre, 28ans Posté(e)
al-flamel Membre 1 054 messages
Mentor‚ 28ans‚
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Il y a 15 heures, Septfois a dit :

Ca ne sarrète pas là, car comme la science a découvert que le rire n'exprimait rien, ils ont aussi affirmé que le cerveau ne pouvait différencier un rire exprimé naturellement, d'un rire exprimé artificiellement, ce qui a donné la pratique de la Rigologie en France par exemple. Etant donné que de l'endorphine (hormone de bien-être) est sécrétée quand nous rions, il serait intéressant de voir si les gens ici constate une différence de sensation entre rire artificiel et rire naturel...

En fait, c'est le cas de la majorité des émotions. On a du mal à distinguer l’état mental émotionnel de sa réaction physiologique. Raison pour laquelle la réaction physiologique peut être la cause de l'état mental plutôt que l'inverse. C'est le fameux article de William James qui nous explique que face à un ours, notre corps réagira d'abord pour prendre la fuite, et c'est seulement ensuite que la conscience des modifications corporelles traduiront un sentiment de peur.

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Membre, 149ans Posté(e)
Septfois Membre 76 messages
Forumeur activiste‚ 149ans‚
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il y a 7 minutes, al-flamel a dit :

En fait, c'est le cas de la majorité des émotions. On a du mal à distinguer l’état mental émotionnel de sa réaction physiologique. Raison pour laquelle la réaction physiologique peut être la cause de l'état mental plutôt que l'inverse. C'est le fameux article de William James qui nous explique que face à un ours, notre corps réagira d'abord pour prendre la fuite, et c'est seulement ensuite que la conscience des modifications corporelles traduiront un sentiment de peur.

Oui c'est le cas, mais seulement pour les personnes qui ne naissent pas avec l’hosiótês. Ce sens pour le juste est là a priori de la réaction physiologique, elle exprime donc quelque chose d'antérieur. Or pour la grande majorité des personnes, il n'y a que réaction physiologique, et cette réaction physiologique est attribuée, à tort, à une "émotion", ou plutôt à une "passion", dans le sens ou il est pensé qu'un sujet subit un état, quand en réalité il n'y a que mécanisme issu de la nature faisant son œuvre. Il n'y a ni sujet, ni passion. Seulement réaction physiologique.

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Membre, 28ans Posté(e)
al-flamel Membre 1 054 messages
Mentor‚ 28ans‚
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il y a 19 minutes, Septfois a dit :

Oui c'est le cas, mais seulement pour les personnes qui ne naissent pas avec l’hosiótês. Ce sens pour le juste est là a priori de la réaction physiologique, elle exprime donc quelque chose d'antérieur. Or pour la grande majorité des personnes, il n'y a que réaction physiologique, et cette réaction physiologique est attribuée, à tort, à une "émotion", ou plutôt à une "passion", dans le sens ou il est pensé qu'un sujet subit un état, quand en réalité il n'y a que mécanisme issu de la nature faisant son œuvre.

Hmm l'hosiótês, c'est très scientifique comme notion ça ...

Qu'est-ce que tu appelles émotion du coup ou passion ? je ne comprends pas bien.

il y a 19 minutes, Septfois a dit :

Il n'y a ni sujet, ni passion. Seulement réaction physiologique.

Justement non, la réaction physiologique va dans certains cas être à la base d'un nouvel état mental et émotionnel. L'exemple du rire générant de la joie est typique, C'est ça que les gens qui font de la rigologie ont compris justement.

 

 

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Membre, 149ans Posté(e)
Septfois Membre 76 messages
Forumeur activiste‚ 149ans‚
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il y a une heure, al-flamel a dit :

Hmm l'hosiótês, c'est très scientifique comme notion ça ...

Qu'est-ce que tu appelles émotion du coup ou passion ? je ne comprends pas bien.

Justement non, la réaction physiologique va dans certains cas être à la base d'un nouvel état mental et émotionnel. L'exemple du rire générant de la joie est typique, C'est ça que les gens qui font de la rigologie ont compris justement.

 

 

Ca risque de t'apparaitre un peu confus. J'appelle passion une équivalence, une traduction hormonale du plaisir et de la souffrance de l'Ame, âme qui est l'Hosiótês. Plus nous nous approchons du juste de son Hosiótês, plus on éprouve de plaisir, plus nous nous en éloignons, plus on éprouve de souffrance. Cette souffrance et ce plaisir se traduit en sécrétion hormonal. Mais pour le coup, ces pensées ne sont pas appuyées d'études scientifiques, quelqu'un m'a illuminée. On ne peut se fier à la science que pour décrire le mécanique.

 

Ce que les Rigologues ont compris c'est que le rire n'exprimait pas la joie, mais ca ne veut pas dire pour autant qu'elle l'apporte. Ce qu'elle apporte c'es une réaction physiologique qu'ils appellent "joie", mais ce n'est pas de la joie. La joie implique le plaisir d'un sujet. De quelque chose pouvant "subir" la joie. Or un programme hormonal ne peut subir la joie, il s'exécute et ça s'arrête là. Il ne s'en délecte pas.

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Membre, 28ans Posté(e)
al-flamel Membre 1 054 messages
Mentor‚ 28ans‚
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Il y a 8 heures, Septfois a dit :

Ca risque de t'apparaitre un peu confus. J'appelle passion une équivalence, une traduction hormonale du plaisir et de la souffrance de l'Ame, âme qui est l'Hosiótês. Plus nous nous approchons du juste de son Hosiótês, plus on éprouve de plaisir, plus nous nous en éloignons, plus on éprouve de souffrance. Cette souffrance et ce plaisir se traduit en sécrétion hormonal. Mais pour le coup, ces pensées ne sont pas appuyées d'études scientifiques, quelqu'un m'a illuminée. On ne peut se fier à la science que pour décrire le mécanique.

 

Ce que les Rigologues ont compris c'est que le rire n'exprimait pas la joie, mais ca ne veut pas dire pour autant qu'elle l'apporte. Ce qu'elle apporte c'es une réaction physiologique qu'ils appellent "joie", mais ce n'est pas de la joie. La joie implique le plaisir d'un sujet. De quelque chose pouvant "subir" la joie. Or un programme hormonal ne peut subir la joie, il s'exécute et ça s'arrête là. Il ne s'en délecte pas.

Effectivement, ça m'est un peu confus. Pour comprendre je vais émettre quelques hypothèses sur ta pensée.

Tu appelles âme ce qu'on entend habituellement par âme, c'est à dire, la chose immatérielle qui anime le corps et à laquelle on s'identifie.

L'Hosiótês, c'est le souverain bien, i.e. la finalité, la chose que tout le monde recherche.

L''émotion se traduit immatériellement par le plaisir ou la souffrance de l'âme, et matériellement par une réaction physiologique.

Ce qui détermine l'orientation des émotions, c'est le souverain bien.

Tu considères que l'émotion suit un processus dans cet ordre : respect de l'hosiotès -> plaisir de l'âme -> réaction physiologique mais qu'une réaction physiologique n'implique pas un plaisir de l'âme.

Si j'ai juste jusque là, ma question est : Comment penses-tu l’interaction entre l'âme et le corps ? Comment l'âme interagit avec le corps pour induire une réaction physiologique ?

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Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 683 messages
Maitre des forums‚
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Le 19/11/2022 à 21:32, Septfois a dit :

Selon la science et contrairement à la croyance répandue, le rire n'exprime rien d'émotionnel. il serait intéressant de voir si les gens ici constate une différence de sensation entre rire artificiel et rire naturel...

   

 

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Membre, 149ans Posté(e)
Septfois Membre 76 messages
Forumeur activiste‚ 149ans‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, al-flamel a dit :

Effectivement, ça m'est un peu confus. Pour comprendre je vais émettre quelques hypothèses sur ta pensée.

Tu appelles âme ce qu'on entend habituellement par âme, c'est à dire, la chose immatérielle qui anime le corps et à laquelle on s'identifie.

L'Hosiótês, c'est le souverain bien, i.e. la finalité, la chose que tout le monde recherche.

L''émotion se traduit immatériellement par le plaisir ou la souffrance de l'âme, et matériellement par une réaction physiologique.

Ce qui détermine l'orientation des émotions, c'est le souverain bien.

Tu considères que l'émotion suit un processus dans cet ordre : respect de l'hosiotès -> plaisir de l'âme -> réaction physiologique mais qu'une réaction physiologique n'implique pas un plaisir de l'âme.

Si j'ai juste jusque là, ma question est : Comment penses-tu l’interaction entre l'âme et le corps ? Comment l'âme interagit avec le corps pour induire une réaction physiologique ?

Je peux essayer d'imager un peu pour aider...L'Ame vient de Anima, (souffle, passion, volonté). On pourrait dire que L'Hosiótês constitue la flèche de l'archer quest l'Ame.

Or il manque encore quelque chose entre Larcher et sa fleche, cest d'abord loutil qui va servir le desir de larcher, mais aussi servir la fleche a atteindre sa cible : l'arc. Pour que l'Ame puisse accomplir son desir tout en aidant sa fleche a atteindre sa cible il lui faut un outil pour y parvenir, et cet outil cest le corps, qu'il nest pas, mais qu'il dirige hormonalement par la souffrance et le plaisir. Ce sont donc ces hormones plus ou moins plaisantes qui vont inciter le corps à agir et exprimer la volonté de l'âme pour son hosiótês.

Ce n'est pas tant qu'une réaction physiologique n'implique pas un plaisir de l'âme c'est plutot que, à posteriori, le rire n'exprime pas le bien être. Il le crée.

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Membre, 28ans Posté(e)
al-flamel Membre 1 054 messages
Mentor‚ 28ans‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, Septfois a dit :

Je peux essayer d'imager un peu pour aider...L'Ame vient de Anima, (souffle, passion, volonté). On pourrait dire que L'Hosiótês constitue la flèche de l'archer quest l'Ame.

Or il manque encore quelque chose entre Larcher et sa fleche, cest d'abord loutil qui va servir le desir de larcher, mais aussi servir la fleche a atteindre sa cible : l'arc. Pour que l'Ame puisse accomplir son desir tout en aidant sa fleche a atteindre sa cible il lui faut un outil pour y parvenir, et cet outil cest le corps, qu'il nest pas, mais qu'il dirige hormonalement par la souffrance et le plaisir. Ce sont donc ces hormones plus ou moins plaisantes qui vont inciter le corps à agir et exprimer la volonté de l'âme pour son hosiótês.

Ce n'est pas tant qu'une réaction physiologique n'implique pas un plaisir de l'âme c'est plutot que, à posteriori, le rire n'exprime pas le bien être. Il le crée.

Je suis d'accord avec la fin. Ta vision dualiste (je présume que ta conception de l'âme est immatérielle) présente pas mal de similitudes avec celle de Descartes, à ceci près que Descartes présente les émotions et les passions comme étant des processus corporels entièrement subies par l'âme (cf. Traité des passions de l'âme). Je pense du coup que cette vision présente à peu de choses près les mêmes apories à savoir celui de penser l’interaction entre l'âme et le corps.

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Membre, 50ans Posté(e)
Artelise Membre 44 messages
Forumeur inspiré‚ 50ans‚
Posté(e)
Le 19/11/2022 à 21:32, Septfois a dit :

Selon la science et contrairement à la croyance répandue, le rire n'exprime rien d'émotionnel. Elle n'exprime aucune joie. Ce comportement aurait seulement pour fonction une indication sociale de ce qui est admis comme étant anormal, absurde, illogique.

J'aimerai ajouter qu'il a été constaté que chez les personnes autistes le rire pouvait servir à exprimer des états d'anxiété et de nervosité qui n'avaient donc strictement rien à voir avec la joie, le plaisir ou tout autre émotion positive de ce genre.

Et sans parler d'autisme, on connait tous, ce que l'on a coutume d'appeler un rire "nerveux". Ce rire qui s'échappe malgré nous dans les états de stress et/ou situation de peur.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 19/11/2022 à 23:23, Plouj a dit :

le plus important est d'être gai.

 

@Jim69?

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Le 20/11/2022 à 13:00, Septfois a dit :

Tu es un sacré passionné, ça fait plaisir...J'aurais dit de façon résumé que le corps cherche à se rééquilibrer devant l'absurde, le corps étant le sens de la vie, mais que cette absurdité est ironiquement très recherchée par l'homme car il est conscient et angoissé de son destin. C'est cette angoisse qui aurait pour conséquence de lié rire à une norme sociale, la norme sociale étant l'absurde.

Il y aurait une normalité à respecter, à ne pas dépasser, dans le sens ou la cruauté du réel (la souffrance, la mort) ne doit pas être avouée au risque de paraitre anormal, inconvenant. Je pense par exemple à un jeune garçon en hôpital psychiatrique qui avait sorti devant toute une table que manger était devenu son seul plaisir dans la vie : la table avait rit. Bien sur tout ça n'était pas preuve de moquerie, ni de joie devant son malheur, mais plutôt car il avait dit quelque chose d'inconvenant socialement. Il avait avoué, ce qui était considéré inavouable.

Ou certainement, pour faire un lien avec le dernier sujet que je viens d'ouvrir, le rire est-il biologiquement une dissipation d'énergie libidinale, celle-ci provenant de nos pulsions sexuelles mais surtout de la physique tout court, faisant des êtres humains des dispositifs permettant de dissiper l'énergie pour aller vers la situation d'équilibre, soit la mort thermique de l'univers.

La libido, qui provient de l'énergie sexuelle, correspond au projet de la vie en général, dotée de pulsions de conservation, d'autoconstruction et d'autoréparation, cette pulsion étant mise au service de la pulsion de reproduction, et au final de la dissipation d'énergie, donc de la pulsion de mort.

Le rire serait donc de la dissipation de l'énergie accumulée par l'organisme et traduite en énergie psychique, sexuelle, libidinale.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

D'où le fait que le rire détende. Face à un danger, toute la question est de savoir si l'organisme a accumulé suffisamment d'énergie pour pouvoir se battre et continuer à assimiler puis dissiper de l'énergie par l'alimentation, la sexualité, etc.

Nous participons malgré nous au projet cosmique de dissiper l'énergie.

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