Retombez amoureux chaque jour : avec l’Art.

Le sentiment amoureux, il nous procure bien-être, confiance et rêverie, si seulement il pouvait être quotidien !
Et bien avec l’art, retombez amoureux chaque jour, grâce à un processus neurologique fascinant. Quand le psychologique s’aligne avec le physiologique, les bienfaits sont indéniables !

C’est physique, c’est chimique, l’art est scientifique.

Semir Zeki, professeur de neurobiologie et de neuroesthétique à l’University College de Londres, a révélé grâce à ses expériences neuronales pionnières, que l’effet d’une belle œuvre d’art sur l’Homme était semblable à celui de la passion amoureuse.
La simple observation d’une œuvre d’art suffit pour déclencher la libération de la dopamine, l’hormone du bien-être qui provoque des sensations de plaisir … parfois intenses ! 

Ses expériences faites à partir de toiles de Botticelli, Turner et Monet ont montré l’activation du cortex orbitofrontal du cerveau.

La naissance de Vénus, Botticelli, 1485

Ces zones représentent les centres de la récompense, que l’on sait essentiels pour les sentiments de satisfaction et de bonheur.

created by rawpixel.com

Un aboutissement pour Stephen Deuchar, directeur du Fonds pour les arts d’Angleterre, qui a déclaré :   « J’ai toujours cru en l’importance de l’art et il est passionnant de voir des preuves scientifiques qui confirment l’idée que le contact instantané avec des œuvres d’art améliore la vie,  » a déclaré le Dr Stephen Deuchar.

ICI

Bonjour à tous.tes 

L’Art peut nous faire un bien fou jusqu’à susciter en nous de délicieuses émotions, c’est plutôt pas mal ça. On adore !
Cette émotion serait aussi forte que la sensation merveilleuse éprouvée lorsque l’on est amoureux.

Alors l’éblouissement devant une œuvre pourrait-elle provoquer un orgasme, symbolique hein… une sensation aussi forte quoi ? 
Merci aux graveleux de s’abstenir. 

A contrario, vous est-il déjà arrivé de tomber « amoureux » d’une œuvre quel que ce soit le domaine artistique : ciné, musique, peinture, sculpture, bouquin, cuisine, etc… ?

Je vous invite à partager ici vos coups de cœur artistiques et de bien vouloir préciser ce qui vous a tant ému. 

J’ai hâte d’en savoir plus ! 

Ma visite récente du musée des beaux-arts à Strasbourg,  le peintre William Bougereau que je trouve absolument sublime, mais aussi une photo prise dans l’escalier d’une statue en bronze de toute beauté, mais je n’ai pas relevé le nom de l’artiste ?

il y a une heure, Elisa* a dit :

Alors l’éblouissement devant une œuvre pourrait-elle provoquer un orgasme, symbolique hein… une sensation aussi forte quoi ? 

Oui, je pense que oui. J'ai déjà ressenti à l'écoute ou interprétation de musique  une sensation très puissante d'oppression/libération, le plexus en folie ou les larmes pas loin, le shoot monumental d'endorphines ou..on ne sait plus très bien, tout ça à la fois, mais c'est très puissant, parfois même naissent ensuite l'abandon et le vide absolu.

Pour la musique ce sont souvent les mêmes phrasés, quelque chose comme une très profonde et longue respiration qui finirait par éclater, un froissement soudain (c'est difficile à décrire), en tout cas toujours de l' "appassionato". 

Ca marche aussi à la pensée. Ca ne provoque pas la même réaction, mais si je me concentre suffisamment jusqu'à entendre parfaitement un air dans ma tête, le coeur bat un peu plus vite, les épaules se soulèvent et un étau intérieur commence à serrer.

il y a 25 minutes, Enchantant a dit :

Ma visite récente du musée des beaux-arts à Strasbourg,  le peintre William Bougereau que je trouve absolument sublime, mais aussi une photo prise dans l’escalier d’une statue en bronze de toute beauté, mais je n’ai pas relevé le nom de l’artiste ?

 Pas grave, l’essentiel étant l’émotion que cela a pu susciter en toi ! 

 Cela dit par curiosité : si quelqu’un connaît le nom du créateur de cette sculpture, il est le bienvenu ! 

il y a 23 minutes, January a dit :

Oui, je pense que oui. J'ai déjà ressenti à l'écoute ou interprétation de musique  une sensation très puissante d'oppression/libération, le plexus en folie ou les larmes pas loin, le shoot monumental d'endorphines ou..on ne sait plus très bien, tout ça à la fois, mais c'est très puissant, parfois même naissent ensuite l'abandon et le vide absolu.

Pour la musique ce sont souvent les mêmes phrasés, quelque chose comme une très profonde et longue respiration qui finirait par éclater, un froissement soudain (c'est difficile à décrire), en tout cas toujours de l' "appassionato". 

Ca marche aussi à la pensée. Ca ne provoque pas la même réaction, mais si je me concentre suffisamment jusqu'à entendre parfaitement un air dans ma tête, le coeur bat un peu plus vite, les épaules se soulèvent et un étau intérieur commence à serrer.

Oui tu as parfaitement décrit ces sensations exquises ! 

il y a 29 minutes, Elisa* a dit :

 Cela dit par curiosité : si quelqu’un connaît le nom du créateur de cette sculpture, il est le bienvenu ! 

C'est Girardon (l'enlèvement de Proserpine).

il y a 52 minutes, January a dit :

C'est Girardon (l'enlèvement de Proserpine).

Ah cool… merci ! 

Dans le domaine de l’architecture, la façade de la cathédrale de Strasbourg est une pure merveille de dentelle de pierre et de vitraux… Je suis resté scotché devant le parvis.

Il y a 6 heures, Elisa* a dit :

Le sentiment amoureux, il nous procure bien-être, confiance et rêverie, si seulement il pouvait être quotidien !
Et bien avec l’art, retombez amoureux chaque jour, grâce à un processus neurologique fascinant. Quand le psychologique s’aligne avec le physiologique, les bienfaits sont indéniables !

C’est physique, c’est chimique, l’art est scientifique.

Semir Zeki, professeur de neurobiologie et de neuroesthétique à l’University College de Londres, a révélé grâce à ses expériences neuronales pionnières, que l’effet d’une belle œuvre d’art sur l’Homme était semblable à celui de la passion amoureuse.
La simple observation d’une œuvre d’art suffit pour déclencher la libération de la dopamine, l’hormone du bien-être qui provoque des sensations de plaisir … parfois intenses ! 

Ses expériences faites à partir de toiles de Botticelli, Turner et Monet ont montré l’activation du cortex orbitofrontal du cerveau.

La naissance de Vénus, Botticelli, 1485

Ces zones représentent les centres de la récompense, que l’on sait essentiels pour les sentiments de satisfaction et de bonheur.

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Un aboutissement pour Stephen Deuchar, directeur du Fonds pour les arts d’Angleterre, qui a déclaré :   « J’ai toujours cru en l’importance de l’art et il est passionnant de voir des preuves scientifiques qui confirment l’idée que le contact instantané avec des œuvres d’art améliore la vie,  » a déclaré le Dr Stephen Deuchar.

ICI

Bonjour à tous.tes 

L’Art peut nous faire un bien fou jusqu’à susciter en nous de délicieuses émotions, c’est plutôt pas mal ça. On adore !
Cette émotion serait aussi forte que la sensation merveilleuse éprouvée lorsque l’on est amoureux.

Alors l’éblouissement devant une œuvre pourrait-elle provoquer un orgasme, symbolique hein… une sensation aussi forte quoi ? 
Merci aux graveleux de s’abstenir. 

A contrario, vous est-il déjà arrivé de tomber « amoureux » d’une œuvre quel que ce soit le domaine artistique : ciné, musique, peinture, sculpture, bouquin, cuisine, etc… ?

Je vous invite à partager ici vos coups de cœur artistiques et de bien vouloir préciser ce qui vous a tant ému. 

J’ai hâte d’en savoir plus ! 

Au niveau musical, j'ai beaucoup fonctionné par coups de foudre, exactement comme on tombe amoureux. Quand j'ai découvert (souvent à l'occasion de films) la musique de Richard Wagner, Anton Bruckner, Gustav Mahler, Richard Strauss, Jean Sibelius, Giacomo Puccini, John Williams ça m'a fait un choc dont je ne me suis jamais remis. C'est la passion, à vie. On voit que j'ai un goût certain pour la musique romantique et post-romantique allemande... Quant à John Williams, je le considère comme le Wagner du XXe siècle. On peut ajouter Howard Shore, dans la même veine. Mon dernier coup de foudre musical, qui remonte à une dizaine d'années, est très différent : c'était pour Lanal del Rey. Quand j'ai entendu "Born to die", j'étais en extase. La musique ne produit pas sur moi un effet physique comme pour January, c'est plutôt une sorte d'expérience mystique. Il y a une page de Proust où il explique très bien l'effet de la musique sur lui, il faudrait que je la retrouve.

En ce qui concerne le plus grand coup de foudre musical de ma vie, celui qui a déterminé ma passion pour la musique classique (l'ouverture de "Tannhäuser" de Wagner), ça n'a pas été un "shoot monumental d'endorphines" comme dit January, plutôt la découverte d'un univers inconnu : comme si je n'avais appréhendé jusque-là qu'une partie du réel.

Je peux avoir le même genre d'expérience en peinture, mais c'est beaucoup plus rare, car c'est un art auquel je suis moins réceptif. Je citerai certains tableaux de Léonard de Vinci, ou de Turner.

Il m'arrive aussi d'avoir des "coups de foudre à l'envers", comme cela peut se produire aussi en amour : une aversion instantanée pour une oeuvre musicale ou un tableau. Dans ce cas inutile d'insister, là aussi c'est à vie.

Par contre au niveau littéraire je n'ai jamais ce genre de sensation, parce que la lecture ça prend du temps, ça ne repose jamais sur l'impression d'un instant.

A part ça j'aime beaucoup d'autres musiciens pour lesquels je n'avais pas forcément une inclinaison au départ, comme Mozart, Schubert ou Debussy.

On m'a souvent reproché, y compris sur ce forum, d'être manichéen et de fonctionner sur le mode "J'aime/j'aime pas". Ben oui, mais je n'en connais pas d'autre. J'aime le chocolat, et je n'aime pas le fromage. C'est comme ça. Et quand je veux me forcer à apprécier quelque chose que je n'aime pas à la base... ça ne dure jamais longtemps. Ça a quelques avantages : par exemple, ça m'a évité de fumer. Et de toute façon, je pense qu'on ne peut pas tout aimer, que ce soit en art, en musique ou en littérature. Ou sinon on est le roi des hypocrites.

Je me souviens d'une visite dans un grand musée...

Je traverse une grande salle, au-devant un grand escalier : je monte et je vois une œuvre et je fonds immédiatement en larmes, devant une telle splendeur, une telle beauté. Touché en plein cœur (ou même pire, en pleines tripes), comme devant une rencontre amoureuse.

J'ai essayé de comprendre ce qu'il m'est arrivé : un effet de surprise devant quelque chose que je ne pensais pas voir un jour, dont je pensais qu'elle n'existait même plus, autre chose, un souvenir d'enfance enfoui, je ne sais pas, peu importe au final, décrypter une émotion n'a pas forcément de l'intérêt ou du sens.

Depuis, lorsque j'y retourne, je me prépare et me blinde intérieurement : c'est désagréable de montrer une émotion devant autrui lorsqu'elle (l'émotion) n'est pas comprise, pas acceptée comme "normale".

il y a 54 minutes, Gouderien a dit :

l'ouverture de "Tannhäuser" de Wagner

Je me permets et le découvre en même temps car je n’ai aucune culture musicale classique 

Je ne saurais dire si c’est une bonne version… 

il y a une heure, Gouderien a dit :

Mon dernier coup de foudre musical, qui remonte à une dizaine d'années, est très différent : c'était pour Lanal del Rey. Quand j'ai entendu "Born to die", j'étais en extase.

C’est un autre genre musical effectivement

N’hésite pas à poster tes derniers coups de cœur musicaux ou autres ici, si l’envie te prend ! 

Merci d’avoir évoqué tes sensations : tu es un passionné, ac un côté ultra : à la vie à la mort ! 

Je ne suis pas aussi radicale dans mes coups de cœur : c’est très fluctuant. 
Et cela correspond plus au ressenti de January : cela passe par le physique, pour moi c’est viscéral pour ainsi dire. 
 

il y a 9 minutes, Auger a dit :

Je me souviens d'une visite dans un grand musée...

Je traverse une grande salle, au-devant un grand escalier : je monte et je vois une œuvre et je fonds immédiatement en larmes, devant une telle splendeur, une telle beauté.

J'ai essayé de comprendre ce qu'il m'est arrivé : un effet de surprise devant quelque chose que je ne pensais pas voir un jour, dont je pensais qu'elle n'existait même plus.

Depuis, lorsque j'y retourne, je me prépare et me blinde intérieurement : c'est désagréable de montrer une émotion devant autrui lorsqu'elle (l'émotion) n'est pas comprise, pas acceptée comme "normale".

Je comprends cette émotion qui t’étreint, si forte que tout ton être, cœur et corps s’unissent pour s’exprimer sans que tu ne puisses contrôler. C’est magique !
Des fois c’est pas mal de ne pas chercher à comprendre et de lâcher prise, de s’abandonner. 
Il ne faut pas brider sa sensibilité, c’est ce qui te caractérise : les jolies choses se vivent et tant pis pour ceux que cela dérange ! 
Tu aurais peut-être des exemples plus précis d’œuvres à nous montrer ? 

Il y a 5 heures, January a dit :

Oui, je pense que oui. J'ai déjà ressenti à l'écoute ou interprétation de musique  une sensation très puissante d'oppression/libération, le plexus en folie ou les larmes pas loin, le shoot monumental d'endorphines ou..on ne sait plus très bien, tout ça à la fois, mais c'est très puissant, parfois même naissent ensuite l'abandon et le vide absolu.

Pour la musique ce sont souvent les mêmes phrasés, quelque chose comme une très profonde et longue respiration qui finirait par éclater, un froissement soudain (c'est difficile à décrire), en tout cas toujours de l' "appassionato". 

Ca marche aussi à la pensée. Ca ne provoque pas la même réaction, mais si je me concentre suffisamment jusqu'à entendre parfaitement un air dans ma tête, le coeur bat un peu plus vite, les épaules se soulèvent et un étau intérieur commence à serrer.

Ma fille a vécu ça en plus violent. Genre syndrome de Stendal .  Elle m'a tél après sa visite du musée de l'Hermitage et autres  à ST Pétersbourg et elle pleurait, pleurait, à me faire peur !

il y a 1 minute, Elisa* a dit :

Je comprends cette émotion qui t’étreint, si forte que tout ton être, cœur et corps s’unissent pour s’exprimer sans que tu ne puisses contrôler. C’est magique !
Des fois c’est pas mal de ne pas chercher à comprendre et de lâcher prise, de s’abandonner. 
Il ne faut pas brider sa sensibilité, c’est ce qui te caractérise : les jolies choses se vivent et tant pis pour ceux que cela dérange ! 
Tu aurais peut-être des exemples plus précis d’œuvres à nous montrer ? 

C'est trop difficile d'être plus précis.

Qui n'a pas connu cette expérience : on décrit un évènement important, tragique, essentiel de son existence et on nous répond : "on mange à quelle heure ?", j'appelle ça l'incommunicabilité, l'impossibilité de communiquer.

Tout, mais pas ça.

il y a 32 minutes, Elisa* a dit :

Je me permets et le découvre en même temps car je n’ai aucune culture musicale classique 

Je ne saurais dire si c’est une bonne version… 

 

Oui c'est pas mal; même excellent, par moment. On sent bien ce mélange de rigueur et de passion qui est caractéristique de Wagner.

il y a 32 minutes, Elisa* a dit :

C’est un autre genre musical effectivement

 

Le premier disque de Lanal del Rey regroupait des vidéos qu'elle avait fait elle-même à peu près de A à Z, et qu'elle avait ensuite postées sur Internet, où elle a connu un très grand succès. Un autre morceau ("Video Games") est pour moi encore meilleur :

ou ça : "Ride".

Ensuite elle a repris toutes ces chansons sur un disque, qui était à la fois génial et très profondément original. Hélas ensuite elle a été récupérée par le système, et ses albums suivants étaient un peu décevants - je les achète néanmoins.

Dans ses premières chansons, Lana del Rey usait d'une voix qui pouvait passer du suraigu au grave, mais ensuite elle a eu du mal à reproduire ça en live, et elle a été beaucoup critiquée (de nos jours on ne pardonne rien). Donc elle a un peu réduit ses ambitions vocales, ce qui est dommage.

Un choc également, au-delà de la religion : la solitude absolue, la déréliction.

(le même jour : j'étais pris par la vague inexorable de l'émotion)

Philippe de Champaigne - Le Christ en croix

il y a 4 minutes, Auger a dit :

C'est trop difficile d'être plus précis.

Qui n'a pas connu cette expérience : on décrit un évènement important, tragique, essentiel de son existence et on nous répond : "on mange à quelle heure ?", j'appelle ça l'incommunicabilité, l'impossibilité de communiquer.

Tout, mais pas ça.

Ok je respecte.

Et bien c’est que tu te trouvais peut-être ac des personnes peu réceptives, pas en phase à l’instant T  de ton émotion. Ça fait vite redescendre hélas.
C’est assez frustrant de ne pouvoir partager son enthousiasme… 

il y a 5 minutes, Gouderien a dit :

Oui c'est pas mal; même excellent, par moment. On sent bien ce mélange de rigueur et de passion qui est caractéristique de Wagner.

Ouf… tant mieux car je sais que les mélomanes ont pas mal d’exigences en matière de versions musicales. 

il y a 27 minutes, Elisa* a dit :

N’hésite pas à poster tes derniers coups de cœur musicaux ou autres ici, si l’envie te prend ! 

 

J'y penserai. 

il y a 4 minutes, Auger a dit :

Un choc également, au-delà de la religion : la solitude absolue, la déréliction.

(le même jour : j'étais pris par la vague inexorable de l'émotion)

 

 

Merci de nous livrer l’un tes chocs émotifs ! 

il y a 9 minutes, Elisa* a dit :

 

Ouf… tant mieux car je sais que les mélomanes ont pas mal d’exigences en matière de versions musicales. 

On peut être puriste... mais tolérant. Quand c'est bien, il faut le dire. Après, dans l'opéra, il y a des fanas comme dans bien des domaines, qui ne jurent que par tel ou tel chef ou chanteur. Mais je ne fais pas partie de ces gens-là, même si j'ai mes préférences bien sûr.

il y a 1 minute, Gouderien a dit :

On peut être puriste... mais tolérant. Quand c'est bien, il faut le dire. Après, dans l'opéra, il y a des fanas comme dans bien des domaines, qui ne jurent que par tel ou tel chef ou chanteur. Mais je ne fais pas partie de ces gens-là, même si j'ai mes préférences bien sûr.

L'opéra me fait toujours pleurer, sans guère de distinction.