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Les sens sont parfois trompeurs est acceptée autant par les empiristes que René Descartes. Dans quelle mesure peut-on sortir du scepticisme


vie1616

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Membre, 9ans Posté(e)
vie1616 Membre 7 messages
Forumeur Débutant‚ 9ans‚
Posté(e)

Les sens sont parfois trompeurs est acceptée autant par les empiristes que René Descartes. Dans quelle mesure peut-on sortir du scepticisme, malgré cette affirmation.
 

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 977 messages
Forumeur confit,
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il y a 40 minutes, vie1616 a dit :

Les sens sont parfois trompeurs est acceptée autant par les empiristes que René Descartes. Dans quelle mesure peut-on sortir du scepticisme, malgré cette affirmation.

Le scepticisme, je lis cette définition sur internet…

Doctrine (notamment des anciens philosophes sceptiques grecs) selon laquelle l'esprit humain ne peut atteindre aucune vérité générale (s'oppose à dogmatisme).

Croire ou ne pas croire telle est la question ?

Toute croyance générale s’appuie sur un dogme, les philosophes sceptiques grecques anciens, avaient bien cernés la question, accepter le dogme c’est croire, douter de ce dogme, c’est être sceptique.

Pour la petite blague finale, une fausse sceptique c’est une vraie croyante ! :alien:

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, vie1616 a dit :

Les sens sont parfois trompeurs est acceptée 
 

ça ne veut strictement rien dire !

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Membre, 60ans Posté(e)
Momo Lière Membre 176 messages
Forumeur survitaminé‚ 60ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, soisig a dit :

ça ne veut strictement rien dire !

J'essaie une traduction : "les sens sont parfois trompeurs", c'est ce qu'admettent aussi bien les empiristes que Renée Descartes. Comment dès lors peut-on échapper au scepticisme ?

Réponse : S'ils admettent, c'est qu'ils ne sont pas vraiment sceptiques. 

 

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

On dépasse le scepticisme tout simplement en exigeant une bonne raison de douter.

En réalisant que ce qui nous pousse à penser que les sens nous trompent trouve toujours son origine dans la réalité des sens elle-même, et donc en comprenant qu'analyser nos sens, la façon dont ils fonctionnent, permet de lever le doute.

Nous ne pouvons pas faire mieux que de nous fier à nos sens (ou plutôt aux sciences) et de faire émerger la connaissance des lois physico-chimiques depuis l'observation que nous fournissent nos sens.

De plus, si une voiture fonce vers toi, vas-tu douter ou non du fait que restant immobile, tu seras écrasé, ou vas-tu t'écarter ?

On voit bien qu'en pratique le scepticisme est inopérant.

La question par rapport aux sens et aux illusions est : que pouvons-nous faire de mieux ?

Si nous ne pouvons rien faire de mieux, pourquoi ne pas appeler cela connaissance sachant qu'en pratique la science fournit des vérités extrêmement stables et utiles ?

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

L'argumentation sceptique peut prendre deux formes :

1) Le trilemme d'Agrippa, selon lequel toute vérité peut être niée et donc exiger une justification, cette justification pouvant à son tour être niée et exigeant une autre justification, et ainsi de suite jusqu'à obtenir une régression à l'infini, l'arrêt arbitraire sur une vérité dogmatique de base, ou la justification circulaire (diallèle).

2) L'alternative possible, qui a toujours la forme suivante.

a) La proposition P existe.

b) Je ne sais pas si Q et Q implique non(P)

c) Je ne sais pas que P

Par exemple :

a) Soit la proposition P : " Je suis assis sur une chaise et j'écris sur un forum. "

b) Je ne sais pas si je ne suis pas un cerveau dans une cuve dont les sensations sont manipulées par des scientifiques qui font des expériences.

c) Je ne sais pas si je suis assis sur une chaise et que j'écris sur un forum.

On s'en sort donc en comprenant qu'on ne peut pas faire mieux que d'utiliser nos sens, et en exigeant une bonne raison de douter, tout en suivant une démarche hypothético-déductive visant à établir la causalité des phénomènes dans les sciences. Donnez-moi par exemple une bonne raison de penser (des faits qui iraient dans ce sens, des preuves empiriques) que je suis un cerveau dans une cuve dont les sensations sont manipulées par des scientifiques faisant des expériences. De même, donnez-moi une bonne raison (càd. des éléments empiriques) de nier les justifications que j'apporte, et alors nous pourrons débattre pour mieux situer la vérité.

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 298 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

"L'esprit qui acquiert le plus de choses, acquiert en même temps de nouveaux instruments qui lui permettent d'avancer dans la compréhension. Il peut se diriger lui-même et se proposer des règles car il comprend mieux ses forces: il comprend mieux l'Ordre de la Nature.

La vérité se révèle elle-même (intuition, connaissance claire et distincte.) Cela n'arrive jamais ou rarement.

L'entendement ne peut pas penser faux. Le préjugé vient toujours de ce qui n'est pas notre essence même mais qui est extérieur à nous. Si l'on a conscience de soi, on pense le vrai.

Ceux qui doutent des idées vraies ne font pas attention à la différence entre perception vraie et toutes les autres: ils sont comme les hommes qui, tant qu'ils veillaient, ne doutaient pas qu'ils veillaient, mais qui, après avoir vu une fois en rêve qu'ils étaient éveillés, ce sont mis à douter de leur état de veille.

Toute perception est, soit perception de la chose existante, soit perception de l'essence seule."

Spinoza

Essence : je vois une table, j'en ai l'essence car je peux reconnaître d'autres tables différents. L'essence est faite des qualités d'une chose.

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Momo Lière a dit :

J'essaie une traduction : "les sens sont parfois trompeurs", c'est ce qu'admettent aussi bien les empiristes que Renée Descartes. Comment dès lors peut-on échapper au scepticisme ?

Réponse : S'ils admettent, c'est qu'ils ne sont pas vraiment sceptiques. 

 

sauf que "Les sens sont parfois trompeurs est acceptée " ne veut rien dire, sauf si "est", veut dire "et" ;)

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Membre, 9ans Posté(e)
vie1616 Membre 7 messages
Forumeur Débutant‚ 9ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, soisig a dit :

ça ne veut strictement rien dire !

Mon professeur de philosophie nous pose cette question je dois admettre qu'il est dure pour moi de comprendre 

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Membre, 9ans Posté(e)
vie1616 Membre 7 messages
Forumeur Débutant‚ 9ans‚
Posté(e)

En reformulant la question elle dévient ainsi: Les sens sont parfois trompeurs est acceptée autant par les empiristes que René Descartes. Dans quelle mesure peut-on sortir du doute, malgré cette affirmation? 
 

il faut se baser sur la théorie de Descartes et de Hume pour l’empiriste

En banalisant encore plus la question: Arrivent-t-ils à prouver que l’on peut sortir du doute malgré le fait que les sens sont trompeur peut-on prouvé que le fait que les sens soit trompeur ne limite pas l’idéologie et peut-être réfuter par d’autres arguments ? Ou les sens sont trompeurs c’est tout alors on doit douter de toutes l’idéologie 

j’essaye de reformuler du meilleur de mes capacités :) je crois avoir compris l’essence de la question, mais je veux pas dirigé vos réponses vers la mienne alors, j’ai essayé de reformuler la question 

 

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