Qui est ce qui vous impose le stress

Il y a 7 heures, guernica a dit :

la vie qui passe, le fait de lutter pour survivre et faire survivre sa famille, ce qui se passe actuellement et qui n'est pas réjouissant, même si en ce qui concerne le climat, on le savait depuis des dizaines d'années...

Pour moi ça ce n'est pas facteur de stress c'est plutôt stimulant ,rien de plus naturel que ça,tout les animaux évolués font comme ça et du coup ne stressent pas . 

              Le stress surtout celui que une partie des gouvernances( all over the world!) essaient d'induire aux populations ou celui que les personnes s'auto induisent et/ou autoentretiennent est à la fois paralysant contre productif.

        Une solution ( mais pas la seule) prendre la réalité telle qu'elle est et s'y adapter au mieux plutôt que de vouloir la  faire correspondre à ses désirs propres,ce qui est impossible donc facteur d'insatisfaction donc de stress encore accru .

               Ce qui ne veut bien sur pas dire se satisfaire de la réalité mais si adapter pour ne pas en souffrir et plus sereinement essayer de l''améliorer .

Il y a 17 heures, Maurice Clampin a dit :

   les conditions de travail sont infiniment moins dure que le siècle dernier et je ne parle pas du siècle d' avant .

Et pourtant "burn out" lorsque j' étais jeune , on ne savait même pas ce que ça voulait dire ....

Par contre "pleurnicher" et "pleurnicheurs" ...... oui , on savait déjà ! 

Sur quelle type de chaine?

C'est là qu'on voit la différence entre les actifs et les retraités !

Oui, le monde du travail a beaucoup changé depuis, je dirais, une 10e d'années. S'il y a plusieurs décennies qu'il faut faire du chiffre au détriment de l'employé, désormais, c'est couplé avec le manque de personnel. C'est à dire qu'il faut faire le même travail dans un laps de temps donné.... mais avec une équipe divisée par 2. Je suis d'accord avec @Auger, les 35 h n'ont rien arrangé puisque déjà, il fallait rattraper les 4 h sans forcement plus de personnel. Mais depuis le covid, cela c'est encore aggravé.

Si je prends l'exemple de mon entreprise, tous les CDD ont été supprimés en mars/avril 2020 à cause des confinements. Ils n'ont jamais été remplacés. Sans parler des retraites, des longues maladies, des arrêts covid (beaucoup dans notre équipe), des départs, des vacances....

Il y a quelques années faire le boulot de 2 voire 3 postes étaient exceptionnel. C'est désormais la norme. Et se plaindre à qui ? même les cadres sont soumis à ce régime ! (d'ailleurs mon responsable fait parti des arrêts longues maladies. Dépression ? arrêt "diplomatique" ?)

il y a 17 minutes, koadeg a dit :

C'est là qu'on voit la différence entre les actifs et les retraités !

Oui, le monde du travail a beaucoup changé depuis, je dirais, une 10e d'années. S'il y a plusieurs décennies qu'il faut faire du chiffre au détriment de l'employé, désormais, c'est couplé avec le manque de personnel. C'est à dire qu'il faut faire le même travail dans un laps de temps donné.... mais avec une équipe divisée par 2. Je suis d'accord avec @Auger, les 35 h n'ont rien arrangé puisque déjà, il fallait rattraper les 4 h sans forcement plus de personnel. Mais depuis le covid, cela c'est encore aggravé.

Si je prends l'exemple de mon entreprise, tous les CDD ont été supprimés en mars/avril 2020 à cause des confinements. Ils n'ont jamais été remplacés. Sans parler des retraites, des longues maladies, des arrêts covid (beaucoup dans notre équipe), des départs, des vacances....

Il y a quelques années faire le boulot de 2 voire 3 postes étaient exceptionnel. C'est désormais la norme. Et se plaindre à qui ? même les cadres sont soumis à ce régime ! (d'ailleurs mon responsable fait parti des arrêts longues maladies. Dépression ? arrêt "diplomatique" ?)

Tu décris une réalité (qui n'est pas généralisée, heureusement) que tout le monde ne veut pas entendre : puisque c'était forcément plus dur avant, on est maintenant des geignards... et t'as pas connu la guerre... et bla-bla-bla...

Effectivement, dans beaucoup de secteurs d'activité, les cadences se sont accélérées, les obligations de résultat, les suivis d'activités stricts, la rentabilité à tout prix, la rentabilité sans frein...

Vive le néolibéralisme, c'est une doctrine qui n'abandonnera jamais la partie : si on peut recommencer à faire crever les gens au boulot (comme au bon vieux temps du XIXème siècle ?), c'est tout bénéfice.

Le seul ennemi du libéralisme, c'est le plein emploi qui fera peut-être (ça semble commencer) que les gens n'accepteront plus n'importe quel boulot avec n'importe quelles conditions, comme lorsque le chômage culminait à 11 %.

Il y a 3 heures, dede 2b a dit :

Sur quelle type de chaine?

  Des presses bouillantes qui moullaient des semelles de chaussures (hé oui ! en ce temps là on fabriquait nos chaussures ) 

il y a 6 minutes, Maurice Clampin a dit :

  Des presses bouillantes qui moullaient des semelles de chaussures (hé oui ! en ce temps là on fabriquait nos chaussures ) 

Mais oui, mais oui.....personne se plaignait!

il y a 56 minutes, Auger a dit :

Tu décris une réalité (qui n'est pas généralisée, heureusement) que tout le monde ne veut pas entendre : puisque c'était forcément plus dur avant, on est maintenant des geignards... et t'as pas connu la guerre... et bla-bla-bla...

Effectivement, dans beaucoup de secteurs d'activité, les cadences se sont accélérées, les obligations de résultat, les suivis d'activités stricts, la rentabilité à tout prix, la rentabilité sans frein...

Vive le néolibéralisme, c'est une doctrine qui n'abandonnera jamais la partie : si on peut recommencer à faire crever les gens au boulot (comme au bon vieux temps du XIXème siècle ?), c'est tout bénéfice.

Le seul ennemi du libéralisme, c'est le plein emploi qui fera peut-être (ça semble commencer) que les gens n'accepteront plus n'importe quel boulot avec n'importe quelles conditions, comme lorsque le chômage culminait à 11 %.

qui n'est pas généralisée ? je ne suis pas aussi optimiste. Je suis dans le privé, donc la rentabilité est primordiale sinon, l'entreprise coule. D'ailleurs d'après ce que j'ai compris à la dernière réunion, la semaine dernière, nous sommes tellement dans le rouge depuis des années que nous avons entamé la stratégie de la dernière chance. Est-ce vrai ? est-ce une carotte ?

Par contre mon mari est dans le public et même si le rythme de travail n'est pas comparable au mien, je vois qu'il y a aussi une détérioration des conditions de travail. Là aussi on commence à réduire le nombre d'employés pour un charge de travail plus importante. Je ne sais pas si c'est le cas dans toute les mairies mais là, ils sont déjà en sous effectif, c'est une vieille équipe, beaucoup vont prendre leur retraite et pour le moment il n'est pas prévu de remplaçant, ou alors des contrats précaires qui n'ont pas forcément les formations nécessaires.

Quant au plein emploi, comment peut-il s’améliorer si les entreprises ne créent pas de CDI ?

Et pourquoi les entreprises ne créent pas CDI ? à cause des aides de l'état. Cela devient un cercle vicieux. L'état aide pour permettre l'emploi et facilite une entreprise à embaucher si les charges sont trop lourdes. Cela part d'une bonne intention : d'un côté un chômeur trouve un poste et l'entreprise paye moins de taxes pendant, on va dire 1 an, tout en voyant si l'employé est apte pour ce poste.

Le problème c'est que ces aides peuvent aller jusqu'à 80% d'un salaire. Donc l'entreprise garde l'employé pendant 1 an à 20% et même s'il fait l'affaire, ne renouvelle pas le contrat en CDI mais reprend un contrat précaire encore un an pour bénéficier des 80%. C'est sans fin et cela fragile l'emploi, les conditions de travail, et bien sûr le foyer de l'employé qui va de nouveau se retrouver sans poste.

La solution simpliste dirait de supprimer ces aides. Mais cela risque de diminuer l'embauche en CDD et augmenter la surcharge des employés en CDI sous prétexte que l'entreprise ne trouve pas de candidats. J'ai lu qu'une réforme en Espagne avait permis l'embauche de beaucoup de chômeurs en CDI. Mais je ne me suis pas penchée sur les détails.

il y a 10 minutes, koadeg a dit :

qui n'est pas généralisée ? je ne suis pas aussi optimiste. Je suis dans le privé, donc la rentabilité est primordiale sinon, l'entreprise coule. D'ailleurs d'après ce que j'ai compris à la dernière réunion, la semaine dernière, nous sommes tellement dans le rouge depuis des années que nous avons entamé la stratégie de la dernière chance. Est-ce vrai ? est-ce une carotte ?

Par contre mon mari est dans le public et même si le rythme de travail n'est pas comparable au mien, je vois qu'il y a aussi une détérioration des conditions de travail. Là aussi on commence à réduire le nombre d'employés pour un charge de travail plus importante. Je ne sais pas si c'est le cas dans toute les mairies mais là, ils sont déjà en sous effectif, c'est une vieille équipe, beaucoup vont prendre leur retraite et pour le moment il n'est pas prévu de remplaçant, ou alors des contrats précaires qui n'ont pas forcément les formations nécessaires.

Quant au plein emploi, comment peut-il s’améliorer si les entreprises ne créent pas de CDI ?

Et pourquoi les entreprises ne créent pas CDI ? à cause des aides de l'état. Cela devient un cercle vicieux. L'état aide pour permettre l'emploi et facilite une entreprise a embauché si les charges sont trop lourdes. Cela par d'une bonne intention : d'un côté un chômeur trouve un poste et l'entreprise paye moins de taxe pendant, on va dire 1 an, tout en voyant si l'employé est apte pour ce poste.

Le problème c'est que ces aides peuvent aller jusqu'à 80% d'un salaire. Donc l'entreprise garde l'employé pendant 1 an à 80% et même s'il fait l'affaire, ne renouvelle pas le contrat en CDI mais reprend un contrat précaire encore un an pour bénéficier des 80%. C'est sans fin et cela fragile l'emploi, les conditions de travail, et bien sûr le foyer de l'employé qui va de nouveau se retrouver sans poste.

La solution simpliste dirait de supprimer ces aides. Mais cela risque de diminuer l'embauche en CDD et augmenter la surcharge des employés en CDI sous prétexte que l'entreprise ne trouve pas de candidats. J'ai lu qu'une réforme en Espagne avait permis l'embauche de beaucoup de chômeurs en CDI. Mais je ne me suis pas penchée sur les détails.

Assez d'accord sur ton constat.

Quand je dis "pas généralisée" (nous évoquions les cadences et les conditions de travail), c'est que je pense qu'on ne peut pas comparer les situations des petites structures (quelques personnes) aux moyennes ou grandes (de plusieurs centaines çà plusieurs milliers de salariés).

D'ailleurs, peu importe que ces "structures" soient privées ou publiques : quelqu'un qui travaille dans une petite entreprise ou une petite administration (petite mairie par exemple) aura à mon avis, autant de pression dans les deux cas (licenciement mis à part, bien sûr, si le statut est fonctionnaire).

C'est pourquoi je ne pense pas qu'il faille forcément opposer public (situations très hétérogènes) / privé  (situations très hétérogènes), mais davantage "micro structures" et "grandes entités". C'est là où les conditions de travail sont bien souvent très différentes.

Le stress dans une grande banque ne sera pas le même que dans un restaurant ; tout comme celui d'une petite antenne Pole Emploi comparé à celui d'un grand ministère.