Le goût de l'effort

Le goût de l'effort consiste-t-il à aimer souffrir?

il y a 4 minutes, sirielle a dit :

Le goût de l'effort consiste-t-il à aimer souffrir?

Non du tout, il consiste a vouloir devenir plus fort, progresser, et cela se fait parfois en surmontant la souffrance, c'est l'esprit sportif.

Camus a ecrit: " il faut imaginer Sisyphe heureux".

Ce n'est pas la souffrance dû à l'effort qui est recherché, mais la récompense au bout.

il y a 5 minutes, MacGyver a dit :

Ce n'est pas la souffrance dû à l'effort qui est recherché, mais la récompense au bout.

Aimer souffrir afin de donc.

il y a 15 minutes, sirielle a dit :

Le goût de l'effort consiste-t-il à aimer souffrir?

De quel effort s’agit-il ?

Celui de se fixer un objectif concret, palpable, et accepter les inconvénients pendant un laps de temps, en espérant que ce dernier soit le plus court possible ?

Ou bien accepter les récriminations injustes de son compagnon et de se taire en souffrant d’humiliation ?

L’effort pour s’affranchir de la souffrance dans ce deuxième cas, consiste à prendre ses distances…

Personne n’a de vocation particulière pour endurer la souffrance ! 

il y a 3 minutes, sirielle a dit :

Aimer souffrir afin de donc.

afin d'atteindre l'objectif qu'on s'est fixé, faire plaisir à quelqu'un, gagner quelque chose au terme de l'effort..etc

il y a 14 minutes, MacGyver a dit :

afin d'atteindre l'objectif qu'on s'est fixé, faire plaisir à quelqu'un, gagner quelque chose au terme de l'effort..etc

Oui mais il existe des motivations, ne serait-ce qu'inconscientes, à tout acte, aimer l'effort c'est donc aussi aimer se mener la vie dure pour réussir, et en ça il s'agit d'un principe bien plus idéaliste qu'hédoniste.

il y a 31 minutes, sirielle a dit :

Le goût de l'effort consiste-t-il à aimer souffrir?

Oui, tout à fait. Et du coup on va chercher à distinguer entre bonne et mauvaise souffrance, et on va construire un récit plus ou moins cohérent pour justifier notre construction sociale autour de la bonne souffrance.

Le goût de l'effort actuel de taper sur les touches d'un mobile est -il signe de souffrance ?

Le bébé qui commence à marcher, qui tombe et retombe jusqu'à y parvenir, est-ce le goût de l'effort ?

J'en connais même qui goûtent à l'amour avec efforts et souffrance, pourtant, au bout, c'est le plaisir !

Supporter la soufrance plutôt. Dans mon cas, c'est le revenue que je regarde et bien plus.

il y a 29 minutes, Plouj a dit :

Le goût de l'effort actuel de taper sur les touches d'un mobile est -il signe de souffrance ?

Le bébé qui commence à marcher, qui tombe et retombe jusqu'à y parvenir, est-ce le goût de l'effort ?

En tout cas faire un effort c'est toujours se donner de la peine, qu'elle soit intellectuelle physique... Et de ce fait aimer l'effort (et non pas y être contraint) c'est aimer se donner de la peine. 

Alors on pourrait s'imaginer que ceux qui s'intéressent aux évènements malheureux, aux arts sordides, à la souffrance, qui aiment à endurer pour mieux servir leurs valeurs, etc... plutôt que de faire la fête et rire par exemple (si du moins ils le peuvent) perdent leur temps, sont des pervers, des masochistes, des rabat-joie, des cyniques, ou encore des pince-sans-rire, mais connaître sa souffrance, voire la valoriser confert une certaine richesse.

Et c'est aussi miser sur l'avenir, et pour miser sur l'avenir, encore faut-il croire en lui.

"Le gout de l'effort" est à la base une valeur morale. Celle qui consiste à n'avoir que ce que l'on mérite et dédaigner les "plaisirs faciles"

il y a 38 minutes, brooder a dit :

"Le gout de l'effort" est à la base une valeur morale. Celle qui consiste à n'avoir que ce que l'on mérite et dédaigner les "plaisirs faciles"

 

Et pourtant combien aussi sont des monstres au nom de l'effort, au nom de prendre sur soi pour l'insertion sociale ou communautaire?

il y a 1 minute, sirielle a dit :

Et pourtant combien aussi sont des monstres au nom de l'effort, au nom de prendre sur soi pour l'insertion sociale?

Le gout de l'effort est ce que la personne conçoit comme étant le mieux pour lui-même, c'est en cela que c'est avant tout un "gout" !

il y a 2 minutes, brooder a dit :

Le gout de l'effort est ce que la personne conçoit comme étant le mieux pour lui-même, c'est en cela que c'est avant tout un "gout" !

 

"Pour lui-même" étant potentiellement réducteur au regard de la morale et donc de la philosophie.

il y a 1 minute, sirielle a dit :

"Pour lui-même" étant potentiellement réducteur au regard de la morale et donc de la philosophie.

Le "connait toi toi même" reste la "clé" philosophique...

il y a 45 minutes, brooder a dit :

Le "connait toi toi même" reste la "clé" philosophique...

 

Introversion quand tu nous tiens...

il y a 1 minute, sirielle a dit :

Introvertion quand tu nous tiens...

Introverti mais pas pervers!

Il y a 3 heures, sirielle a dit :

Aimer souffrir afin de donc.

Non pas 'aimer souffrir' qui est du masochisme. Mais supporter a contre coeur une certaine souffrance dans le but d'obtenir la récompense de la réussite.