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La métamorphose (de Franz Kafka).


Podarkès

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Membre, 37ans Posté(e)
Podarkès Membre 30 messages
Forumeur en herbe ‚ 37ans‚
Posté(e)

Je viens de lire la métamorphose de Franz Kafka.

C'est l'histoire de grégor Samsa , un jeune homme qui se réveil un matin métamorphosé en insecte , sa famille ne veut plus le voir , sa soeur et sa mère le rejette et son père le maltraite et le trouve répugnant.

Cet homme qui a toujours tout donné de sa sueur pour aider son père , sa mère , sa soeur est aujourd'hui renié et humilié et contraint de rester dans sa chambre abandonné à lui-même et ayant du mal à s'habituer à son corps et à se déplacer avec ses pattes.

Malgré sa maladie , Gregor au lieu d'être préoccupé sur son propre tourment ne cesse de se demander comment il va aider à faire vivre sa famille.

Son père , depuis la transformation de son fils se montre très en forme , alors qu'il s'est toujours montré très malade et que son fils a toujours été à son chevet.

Grégor n'a droit que aux restes de nourriture de la famille.

Grégor n'a qu'une envie c'est de redevenir un jour humain pour inscrire à soeur au conservatoire de musique , il sort de temps à autre et se réfugie sous les commodes ou sous le canapé pour l'entendre faire du violon ou s'appuyer sur sa compagnie mais cette dernière a des nausées en le voyant , même sa propre mère ne peut pas le regarder ni s'en approcher.

 

C'est assez violent , glauque , triste.

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Membre, Posté(e)
Jim69 Membre 21 859 messages
Maitre des forums‚
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L'antre de mon âme.

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Membre, 37ans Posté(e)
Podarkès Membre 30 messages
Forumeur en herbe ‚ 37ans‚
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Le 15/12/2021 à 08:43, Jim69 a dit :

L'antre de mon âme.

Tu l'a lu ? 

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Membre, Posté(e)
Jim69 Membre 21 859 messages
Maitre des forums‚
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Le 15/12/2021 à 08:44, Podarkès a dit :

Tu l'a lu ? 

Oui... C'était un roman parmi pas mal de déjantés que nous faisait lire un prof de français en seconde. Il y a eu aussi "le Horla" de Maupassant. Toujours très noir. C'était probablement le meilleur prof de Français que j'ai eu.

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Membre, 37ans Posté(e)
Podarkès Membre 30 messages
Forumeur en herbe ‚ 37ans‚
Posté(e)
Le 15/12/2021 à 08:47, Jim69 a dit :

Oui... C'était un roman parmi pas mal de déjantés que nous faisait lire un prof de français en seconde. Il y a eu aussi "le Horla" de Maupassant. Toujours très noir. C'était probablement le meilleur prof de Français que j'ai eu.

Pour pas te mentir c'est un peu une histoire sans queue ni tête je te l'accorde. 

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Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 382 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
Le 15/12/2021 à 08:49, Podarkès a dit :

Pour pas te mentir c'est un peu une histoire sans queue ni tête je te l'accorde. 

Suis pas dac .. c 'est un roman qui montre a merveille la peur de  celui qui n'est pas ... plus le même ..

Beaucoup de gens qui sont victime sd 'accident ou d'une maladie qui les change physiquement ou psychiquement d'une  manière  radicale se voient rejetés ...

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Membre, Posté(e)
Jim69 Membre 21 859 messages
Maitre des forums‚
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Le 15/12/2021 à 08:49, Podarkès a dit :

Pour pas te mentir c'est un peu une histoire sans queue ni tête je te l'accorde. 

C'est plus un conte philosophique que de la littérature.
Pomme => péché originel
Dans le flan => comme la côte d'Adam
Questionnement sur qu'est être un humain (l'extérieur ou l'intérieur)
etc.

Finalement tout conte philosophique est un peu surréaliste, c'est pour étayer un schéma de pensé. Tu prends Zadig de Voltaire, bah c'est pareil, c'est un peu sans queue ni tête comme tu dis. L'important étant surtout le récit initiatique de Zadig.

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Membre, 37ans Posté(e)
Podarkès Membre 30 messages
Forumeur en herbe ‚ 37ans‚
Posté(e)
Le 15/12/2021 à 08:58, Sittelle a dit :

Suis pas dac .. c 'est un roman qui montre a merveille la peur de  crlui qui n'est pas ... plus le même ..

Beaucoup de gens qui sont victime d 'accident ou d'une maladie qui les change physiquement ou psychiquement d'une  manière  radicale se voient rejetés ...

Ça montre surtout que plus tu fais du bien à ton entourage et plus tu es rejeté et humilié le jour ou tu ne leur apporte plus rien.

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Membre, Posté(e)
Jim69 Membre 21 859 messages
Maitre des forums‚
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Le 15/12/2021 à 08:58, Sittelle a dit :

Beaucoup de gens qui sont victime sd 'accident ou d'une maladie qui les change physiquement ou psychiquement d'une  manière  radicale se voient rejetés ...

C'est très prosaïque comme vision de l'histoire :D 
C'est vrai que chacun y voit ce qu'il veut y voir. Tu es plus dans le concret que ce que j'y ai vu et ce que y voyait ce prof de français je pense.

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Membre, 37ans Posté(e)
Podarkès Membre 30 messages
Forumeur en herbe ‚ 37ans‚
Posté(e)
Le 15/12/2021 à 08:59, Jim69 a dit :

C'est plus un conte philosophique que de la littérature.
Pomme => péché originel
Dans le flan => comme la côte d'Adam
Questionnement sur qu'est être un humain (l'extérieur ou l'intérieur)
etc.

Finalement tout conte philosophique est un peu surréaliste, c'est pour étayer un schéma de pensé. Tu prends Zadig de Voltaire, bah c'est pareil, c'est un peu sans queue ni tête comme tu dis. L'important étant surtout le récit initiatique de Zadig.

Zadig c'est plus un conte mélangé à de la mythologie si je ne me trompe pas.

Je pense que toute la littérature ancienne est faite pour avoir un schéma de pensée , de la philosophie en quelque sorte.

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Membre, Posté(e)
Jim69 Membre 21 859 messages
Maitre des forums‚
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Le 15/12/2021 à 09:07, Podarkès a dit :

Je pense que toute la littérature ancienne est faite pour avoir un schéma de pensée , de la philosophie en quelque sorte.

Oui héritage de la Grèce antique probablement.

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Membre, 42ans Posté(e)
Crève Membre 3 569 messages
Mentor‚ 42ans‚
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Le 15/12/2021 à 08:35, Podarkès a dit :

 

C'est assez violent , glauque , triste.

C'est pour ça que ça m'a plu. Sa famille ne le reconnaît plus, ça me fait beaucoup penser à la maladie, les tiens t'abandonnent, tu es ostracisé au sein même de ta famille. La coupure est sans appel, et tu ne peux plus faire marche arrière, comme une maladie incurable; maintenant, tu vas devoir vivre avec. Jusqu'à la mort. Tu comprends que tout groupe humain se sépare, physiquement et mentalement, de ses éléments malades. Ou mêmes trop vieux. Le sentiment de solitude est immense, jamais je ne l'ai autant ressenti dans la littérature, à part peut-être dans L'Étranger de Camus.

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Membre, Posté(e)
Jim69 Membre 21 859 messages
Maitre des forums‚
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Le 15/12/2021 à 09:19, Crève a dit :

Le sentiment de solitude est immense, jamais je ne l'ai autant ressenti dans la littérature, à part peut-être dans L'Étranger de Camus.

Tiens j'l'ai lu celui là aussi. Même prof de Français si je ne m'abuse.

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Invité Henri.
Invités, Posté(e)
Invité Henri.
Invité Henri. Invités 0 message
Posté(e)

Il faut lire le "triptyque" kafkaïen pour saisir mieux l'univers de l'auteur : la métamorphose, le procès, le château. La première phrase de la métamorphose et la dernière du procès encadrent la pensée kafkaïenne. Tout y est.

"En se réveillant un matin après des rêves agités, Gregor Samsa se retrouva, dans son lit, métamorphosé en un monstrueux insecte. "

 

« Comme un chien ! » dit-il, et c’était comme si la honte dût lui survivre.

 

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Membre, 42ans Posté(e)
Crève Membre 3 569 messages
Mentor‚ 42ans‚
Posté(e)
Le 15/12/2021 à 10:10, Henri. a dit :

Il faut lire le "triptyque" kafkaïen pour saisir mieux l'univers de l'auteur : la métamorphose, le procès, le château. La première phrase de la métamorphose et la dernière du procès encadrent la pensée kafkaïenne. Tout y est.

"En se réveillant un matin après des rêves agités, Gregor Samsa se retrouva, dans son lit, métamorphosé en un monstrueux insecte. "

 

« Comme un chien ! » dit-il, et c’était comme si la honte dût lui survivre.

 

Voici ce que j'ai écrit il y a quelques temps sur le thème qui lie les deux récits :

Dans les récits Die Verwandlung (La Métamorphose)1915 et Der Process1925 de Franz Kafka, le protagoniste est en proie à son entourage, à sa société : ce qui devrait paraître aberrant aux yeux de tous devient ordinaire (une métamorphose inexpliquée, un procès sans cause), et il est tout seul pour démêler son problème. La force des situations oblige l’individu à accepter et normaliser son malheur, sa métamorphose. Puisque les autres s’y accoutument, il se rend à ce qui devient désormais son quotidien. Il intègre le changement avec les autres, mais est seul face à la souffrance qui en découle. Un sentiment de solitude extrême se dégage. Les siens lui sont finalement étrangers. La situation nouvelle est irréversible. Il y a une sensation de surréalisme dans ces histoires, où la métamorphose, le procès, sont vécus comme des injustices. C’est comme un morceau de cauchemar qui s’incruste, se fond dans la réalité. Le protagoniste subi le sentiment de culpabilité, et c’est d’autant plus tragique qu’il n’est pas responsable. Il a le sentiment de payer pour des fautes dont il n’est pas l’auteur. Kafka décrit là des situations où l’individu est coupable devant les autres, mais pas responsable.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 546 messages
Forumeur confit,
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Le 15/12/2021 à 08:35, Podarkès a dit :

un jeune homme qui se réveil un matin métamorphosé en insecte

Je ne vois que cela...

 

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Membre, 38ans Posté(e)
Neko86 Membre 9 782 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
Posté(e)

La métamorphose est une métaphore de mon point de vue. Sa famille vivait sur son dos depuis le début et disait qu'il n'en faisait jamais assez. Et quand il n'a plus pu (maladie/handicap?) sa famille l'a laissé de côté et a commencé à travailler. Gregor est alors inutile et ne devient plus qu'une gêne que l'on tolère. Il finit par être oublié et fini par mourir de faim, seul. Son cadavre est alors jeté.

Grégor est une personne naïve et qui se préoccupe plus du bien être des autres que du sien. Sa gentillesse fait que l'on profite de lui tant qu'il est utile mais on le laisse de côté une fois que ce n'est plus le cas et que c'est lui qui a besoin d'aide.

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Invité Henri.
Invités, Posté(e)
Invité Henri.
Invité Henri. Invités 0 message
Posté(e)
Le 15/12/2021 à 10:28, Crève a dit :

Voici ce que j'ai écrit il y a quelques temps sur le thème qui lie les deux récits :

Dans les récits Die Verwandlung (La Métamorphose)1915 et Der Process1925 de Franz Kafka, le protagoniste est en proie à son entourage, à sa société : ce qui devrait paraître aberrant aux yeux de tous devient ordinaire (une métamorphose inexpliquée, un procès sans cause), et il est tout seul pour démêler son problème. La force des situations oblige l’individu à accepter et normaliser son malheur, sa métamorphose. Puisque les autres s’y accoutument, il se rend à ce qui devient désormais son quotidien. Il intègre le changement avec les autres, mais est seul face à la souffrance qui en découle. Un sentiment de solitude extrême se dégage. Les siens lui sont finalement étrangers. La situation nouvelle est irréversible. Il y a une sensation de surréalisme dans ces histoires, où la métamorphose, le procès, sont vécus comme des injustices. C’est comme un morceau de cauchemar qui s’incruste, se fond dans la réalité. Le protagoniste subi le sentiment de culpabilité, et c’est d’autant plus tragique qu’il n’est pas responsable. Il a le sentiment de payer pour des fautes dont il n’est pas l’auteur. Kafka décrit là des situations où l’individu est coupable devant les autres, mais pas responsable.

"Que m'est-il arrivé ?" 

Le questionnement kafkaïen est justement le caractère normal de la situation. Seuls les protagonistes subissant les situations les considèrent anormales. Le questionnement bascule. Il n'est pas "pourquoi tout le monde considère ces évènements comme normaux..?" Mais "pourquoi les deux protagonistes impactés considèrent-ils ces évènements comme anormaux..?". Que l'un se transforme en insecte, que l'autre soit condamné est normal. La question c'est "pourquoi est-ce normal..? La réponse donnée par Kafka est l'animalité. "Comme un chien." Il n'y a aucune différence entre l'homme, le cafard et le chien. L'homme est un animal comme un autre. Il n'y a pas responsabilité ou culpabilité, mais absence. Absence d'humanité. Cette humanité que K., personnage principal du "château", découvrira inaccessible...

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Membre, 37ans Posté(e)
Podarkès Membre 30 messages
Forumeur en herbe ‚ 37ans‚
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Le 15/12/2021 à 10:28, Crève a dit :

Voici ce que j'ai écrit il y a quelques temps sur le thème qui lie les deux récits :

Dans les récits Die Verwandlung (La Métamorphose)1915 et Der Process1925 de Franz Kafka, le protagoniste est en proie à son entourage, à sa société : ce qui devrait paraître aberrant aux yeux de tous devient ordinaire (une métamorphose inexpliquée, un procès sans cause), et il est tout seul pour démêler son problème. La force des situations oblige l’individu à accepter et normaliser son malheur, sa métamorphose. Puisque les autres s’y accoutument, il se rend à ce qui devient désormais son quotidien. Il intègre le changement avec les autres, mais est seul face à la souffrance qui en découle. Un sentiment de solitude extrême se dégage. Les siens lui sont finalement étrangers. La situation nouvelle est irréversible. Il y a une sensation de surréalisme dans ces histoires, où la métamorphose, le procès, sont vécus comme des injustices. C’est comme un morceau de cauchemar qui s’incruste, se fond dans la réalité. Le protagoniste subi le sentiment de culpabilité, et c’est d’autant plus tragique qu’il n’est pas responsable. Il a le sentiment de payer pour des fautes dont il n’est pas l’auteur. Kafka décrit là des situations où l’individu est coupable devant les autres, mais pas responsable.

J'avoue que pour Der Process j'ai pas trop compris le sens de son message si ce n'est pour dénoncer les failles de la société et l'injustice , on reste un peu sur notre faim à la fin.

Par contre pour Metamorphosis c'est plutôt lui qui leur parait étranger à sa famille , et il se culpabilise du fait d'avoir trop donné au père avant , et maintenant le père remet son costume d'homme de pouvoir et veut se débarasser de son fils.

D'ailleurs dans les histoires de Kafka tout tourne autour de la finance en générale , y a toujours un rapport avec la banque comme les deux oeuvres.

Il me semble que pour Metamorphosis il y a plus de 130 explications à son oeuvre , Kafka est partit et a emmené tout ses mystères.

J'ai aussi aimé le Terrier.

 

Le 15/12/2021 à 10:10, Henri. a dit :

Il faut lire le "triptyque" kafkaïen pour saisir mieux l'univers de l'auteur : la métamorphose, le procès, le château. La première phrase de la métamorphose et la dernière du procès encadrent la pensée kafkaïenne. Tout y est.

"En se réveillant un matin après des rêves agités, Gregor Samsa se retrouva, dans son lit, métamorphosé en un monstrueux insecte. "

 

« Comme un chien ! » dit-il, et c’était comme si la honte dût lui survivre.

 

Je n'ai pas lu le Triptyque ni le château.

Ça m'intéresserait en effet de comprendre son mode de pensée.

Y a aussi "Lettre à mon père" , c'est comme si toutes les histoires ont un point commun.

Merci pour le Triptyque 👍

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Membre, 37ans Posté(e)
Podarkès Membre 30 messages
Forumeur en herbe ‚ 37ans‚
Posté(e)
Le 15/12/2021 à 09:19, Crève a dit :

C'est pour ça que ça m'a plu. Sa famille ne le reconnaît plus, ça me fait beaucoup penser à la maladie, les tiens t'abandonnent, tu es ostracisé au sein même de ta famille. La coupure est sans appel, et tu ne peux plus faire marche arrière, comme une maladie incurable; maintenant, tu vas devoir vivre avec. Jusqu'à la mort. Tu comprends que tout groupe humain se sépare, physiquement et mentalement, de ses éléments malades. Ou mêmes trop vieux. Le sentiment de solitude est immense, jamais je ne l'ai autant ressenti dans la littérature, à part peut-être dans L'Étranger de Camus.

Le moment qui m'a surtout marqué c'est le moment ou son père le chasse du salon et chaque geste de bienveillance de la part de Gregor paraissent hostiles au père.

Ça laisse un peu à méditer sur l'euthanasie de nos jours.

Ps: Je vais jeter un oeil à 'L'étranger' au passage.

 

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