Je lâcherais rien.
Et la trique deviendra un fouet à mesure de me taper dessus.
Du stigmate à l'amalgame, allez frappe.

Tu vois, j'suis pas toujours gentil.
Mais toujours innocent.
J'ai fait du mal en conséquence de mon inconséquence.
Et j'ai payé mon inépuisable innocence.
Mais ça je m'en fou.

Non, ce que j'accepte pas...
C'est que j'ai fait du bien aussi.
C'est même pas qu'on me l'a pas reconnu,
C'est qu'on m'a pas laissé en faire.
Et limites du pardon existent.



On me parle beaucoup de la décision.
On me dit de faire des choix, et de faire les bons.
On me dit que je suis responsable, coupable.
Et moi j'ai pas choisi ni ce que je suis, ni qui tu es.

Tu vois, le choix, c'est marrant.
J'ai écrit les créatures et les créateurs y'a quelques années.
J'ai écrit le fond, la forme, l'espace, le temps, la destiné et la liberté quelques années encore avant.
Franchement, sans prétention, j'suis plus calé que n'importe qui dans l'histoire de l'unanimité, ou de l'inhumanité sur le sujet.
J'ai tout dit. Tout. Et cela ne me sert à rien.
J'ai peut-être simplement pas choisi le bon outil.
Plutôt que des mains et un clavier, j'aurais du opter pour une bite et un couteau.
Pis jouer du piano debout après m'être coupé les doigts.

Plutôt le dernier des sarcasmes que la première des vérités.
En fait, j'ai jamais douté de moi.
J'ai toujours eu une foi indéfectible en mon intuition.
Aussi ne suis-je responsable que de ce que je n'ai pas choisi.
Est-ce un crime encore que d'avoir préféré à l'ombre du doute la lueur d'espoir ?

Mais ça me gonfle de parler de moi.
Comme ils disent, j'suis en paix avec moi même.
J'ai fait mes devoirs, et je n'ai abusé que de mes droits.
C'est avec toi que je suis en guerre, alors j'vais te parler de toi.
Tu sais ce que c'est la différence entre toi et moi ?
C'est que moi je m'offre, et toi tu te vend.
Alors même que tu n'as aucune valeur.
En fait, c'est justement pour ça que tu n'as aucune valeur.
Car la possession est virtuelle.
La valeur est inconnue.
Et surtout, la valeur connue est nulle.
Si tu fais la différence entre une prostituée et une femme amoureuse, tu comprendras bien vite.


Tu sais ce que c'est la vérité ?
C'est une réalité sans visage.
C'est une réalité de noms.
T'en a une qui fait le tour du monde, et l'autre celle du dictionnaire.
C'est une question d'orbite, pour ceux qu'ont pas les yeux en face des trous.


Tu sais, moi, pour la vérité, j'ai fait tout les sacrifices du monde.
J'ai sacrifié mes relations, une par une. Pour tout ce qu'il y avait d'hypocrisie et de mensonge.
J'ai sacrifié ma carrière. En une seconde. Pour tout ce qu'il y avait de corruption et de laxisme.
J'ai sacrifié mes ambitions, mes espoirs, mon présent et mon futur sur l’hôtel du vrai.
J'ai sacrifié mes émotions et mes pensées, juste pour voir ce qu'elles avaient d'immuable.
J'ai sacrifié mes rires, et surtout mes larmes. Jusqu'à que plus rien d'amalgame ne puisse me surprendre encore.
Et là où les visages mentaient, j'ai trouvé des mots qui disaient la vérité.

Et que me reste t'il de fierté ?
Rien. Rien, seulement la honte.
La honte de toi.
Mais que devrai-je condamner ?
La bêtise qui t'est inhérente ou celle qui t'est acquise ?
Aucune, seulement leurs conséquences.

Tu veux savoir les conséquences de ton inconséquence ?
Tiens regarde :
J'ai 25 ans. Ça fait dix ans que je dis merde au suicide. Plus, en vérité.
Je me lève, il n'y a pas d'aujourd'hui,  pas d'amis.
Je me couche, il n'y à pas de demain, pas d'amour.
Je perd mes yeux, mes oreilles, en fait, je perd ma lucidité, et ma sensibilité.
Et ma dégradation dégénère.
Tu sais pourquoi je perd la vue et l'audition ? Même si aucun médecin n'a su poser de diagnostic ?
Parceque j'ai mal. De la solitude, de la violence du silence.
Et je te passe tout les détails.

Tu sais ce que c'est mon seul crime pour une telle punition ?
C'est d'avoir toujours été sincère.
Tu pourras croire que je suis de mauvaise foi.
Que ça arrange mon égo blablabla.
En vérité, ça m'arrangerait de me fourvoyer, ça voudrait dire que j'ai une porte de sortie.

La vérité, elle est là.
Au siècle passé, les juifs étaient dans des camps de concentration. Pendant que les bombes tombaient dans les tranchées.
Moi, j'ai passé ma vie en cellule d'isolement. Pendant que kev adams passait à la télé.
Et quand le monde aura fini de pleurer Anne Frank, il reviendra me pisser dessus.
Les goutes seront épaisses, et le rideau tombera comme la pluie.
Oui, l'amour a disparu, et tu n'avais pas vu.
Et les aveugles braillent.

Tu sais.. Y'a pire que le mal, il y a le vide.
Il y a plus cynique que le morbide, il y a le stérile.

Alors
Ca t'énerve que je sois pas humble.
Ca t'énerve que je sois pas coupable.
Ca t'énerve que je sois pas faible.
Ca t'énerve que je sois pas d'accord.
Mais les préceptes de ta religion je m'en tape.
Moi j'ai écrit la sainte-éthique, et on entendra parler de vertu quand tu fermeras enfin ta gueule.

Tout cela dit, bien-tôt je vais devenir très, très con, et je serais plus capable d'écrire.
Si tu veux me donner du crédit, t'as deux choses à faire.
Une pour moi, une pour toi.
La première c'est : Aime moi si tu veux.
La deuxième c'est : Aime toi.
Sans modération.

Aime moi suffisamment pour considérer que ces mots ne sont pas à vendre.
Aime toi suffisamment pour considérer que tes yeux et tes oreilles non plus.
Et voilà le geste barrière qui saura prétendre la distance du respect.
Et voilà le geste ouvert qui saura prétendre la proximité de l'amour.

Dis la vérité. Fais la vérité.
Donne lui un nom et surtout, donne lui un visage.

 

il y a une heure, QuatreEtCinq a dit :

Je lâcherais rien.
Et la trique deviendra un fouet à mesure de me taper dessus.
Du stigmate à l'amalgame, allez frappe....................

 

C'est du rap?

C'est du lavilliers?

c'est de qui?

C'est de vous?

il y a 46 minutes, romero a dit :

C'est du rap?

C'est du lavilliers?

c'est de qui?

C'est de vous?

C'est des mots, je les ait écrit.

Et si j'ai pas mit de droit d'hauteur sur ma poésie j'en mettrais pas là dessus non plus.

 

il y a une heure, QuatreEtCinq a dit :

Je lâcherais rien.
Et la trique deviendra un fouet à mesure de me taper dessus.
Du stigmate à l'amalgame, allez frappe.

Tu vois, j'suis pas toujours gentil.
Mais toujours innocent.
J'ai fait du mal en conséquence de mon inconséquence.
Et j'ai payé mon inépuisable innocence.
Mais ça je m'en fou.

Non, ce que j'accepte pas...
C'est que j'ai fait du bien aussi.
C'est même pas qu'on me l'a pas reconnu,
C'est qu'on m'a pas laissé en faire.
Et limites du pardon existent.



On me parle beaucoup de la décision.
On me dit de faire des choix, et de faire les bons.
On me dit que je suis responsable, coupable.
Et moi j'ai pas choisi ni ce que je suis, ni qui tu es.

Tu vois, le choix, c'est marrant.
J'ai écrit les créatures et les créateurs y'a quelques années.
J'ai écrit le fond, la forme, l'espace, le temps, la destiné et la liberté quelques années encore avant.
Franchement, sans prétention, j'suis plus calé que n'importe qui dans l'histoire de l'unanimité, ou de l'inhumanité sur le sujet.
J'ai tout dit. Tout. Et cela ne me sert à rien.
J'ai peut-être simplement pas choisi le bon outil.
Plutôt que des mains et un clavier, j'aurais du opter pour une bite et un couteau.
Pis jouer du piano debout après m'être coupé les doigts.

Plutôt le dernier des sarcasmes que la première des vérités.
En fait, j'ai jamais douté de moi.
J'ai toujours eu une foi indéfectible en mon intuition.
Aussi ne suis-je responsable que de ce que je n'ai pas choisi.
Est-ce un crime encore que d'avoir préféré à l'ombre du doute la lueur d'espoir ?

Mais ça me gonfle de parler de moi.
Comme ils disent, j'suis en paix avec moi même.
J'ai fait mes devoirs, et je n'ai abusé que de mes droits.
C'est avec toi que je suis en guerre, alors j'vais te parler de toi.
Tu sais ce que c'est la différence entre toi et moi ?
C'est que moi je m'offre, et toi tu te vend.
Alors même que tu n'as aucune valeur.
En fait, c'est justement pour ça que tu n'as aucune valeur.
Car la possession est virtuelle.
La valeur est inconnue.
Et surtout, la valeur connue est nulle.
Si tu fais la différence entre une prostituée et une femme amoureuse, tu comprendras bien vite.


Tu sais ce que c'est la vérité ?
C'est une réalité sans visage.
C'est une réalité de noms.
T'en a une qui fait le tour du monde, et l'autre celle du dictionnaire.
C'est une question d'orbite, pour ceux qu'ont pas les yeux en face des trous.


Tu sais, moi, pour la vérité, j'ai fait tout les sacrifices du monde.
J'ai sacrifié mes relations, une par une. Pour tout ce qu'il y avait d'hypocrisie et de mensonge.
J'ai sacrifié ma carrière. En une seconde. Pour tout ce qu'il y avait de corruption et de laxisme.
J'ai sacrifié mes ambitions, mes espoirs, mon présent et mon futur sur l’hôtel du vrai.
J'ai sacrifié mes émotions et mes pensées, juste pour voir ce qu'elles avaient d'immuable.
J'ai sacrifié mes rires, et surtout mes larmes. Jusqu'à que plus rien d'amalgame ne puisse me surprendre encore.
Et là où les visages mentaient, j'ai trouvé des mots qui disaient la vérité.

Et que me reste t'il de fierté ?
Rien. Rien, seulement la honte.
La honte de toi.
Mais que devrai-je condamner ?
La bêtise qui t'est inhérente ou celle qui t'est acquise ?
Aucune, seulement leurs conséquences.

Tu veux savoir les conséquences de ton inconséquence ?
Tiens regarde :
J'ai 25 ans. Ça fait dix ans que je dis merde au suicide. Plus, en vérité.
Je me lève, il n'y a pas d'aujourd'hui,  pas d'amis.
Je me couche, il n'y à pas de demain, pas d'amour.
Je perd mes yeux, mes oreilles, en fait, je perd ma lucidité, et ma sensibilité.
Et ma dégradation dégénère.
Tu sais pourquoi je perd la vue et l'audition ? Même si aucun médecin n'a su poser de diagnostic ?
Parceque j'ai mal. De la solitude, de la violence du silence.
Et je te passe tout les détails.

Tu sais ce que c'est mon seul crime pour une telle punition ?
C'est d'avoir toujours été sincère.
Tu pourras croire que je suis de mauvaise foi.
Que ça arrange mon égo blablabla.
En vérité, ça m'arrangerait de me fourvoyer, ça voudrait dire que j'ai une porte de sortie.

La vérité, elle est là.
Au siècle passé, les juifs étaient dans des camps de concentration. Pendant que les bombes tombaient dans les tranchées.
Moi, j'ai passé ma vie en cellule d'isolement. Pendant que kev adams passait à la télé.
Et quand le monde aura fini de pleurer Anne Frank, il reviendra me pisser dessus.
Les goutes seront épaisses, et le rideau tombera comme la pluie.
Oui, l'amour a disparu, et tu n'avais pas vu.
Et les aveugles braillent.

Tu sais.. Y'a pire que le mal, il y a le vide.
Il y a plus cynique que le morbide, il y a le stérile.

Alors
Ca t'énerve que je sois pas humble.
Ca t'énerve que je sois pas coupable.
Ca t'énerve que je sois pas faible.
Ca t'énerve que je sois pas d'accord.
Mais les préceptes de ta religion je m'en tape.
Moi j'ai écrit la sainte-éthique, et on entendra parler de vertu quand tu fermeras enfin ta gueule.

Tout cela dit, bien-tôt je vais devenir très, très con, et je serais plus capable d'écrire.
Si tu veux me donner du crédit, t'as deux choses à faire.
Une pour moi, une pour toi.
La première c'est : Aime moi si tu veux.
La deuxième c'est : Aime toi.
Sans modération.

Aime moi suffisamment pour considérer que ces mots ne sont pas à vendre.
Aime toi suffisamment pour considérer que tes yeux et tes oreilles non plus.
Et voilà le geste barrière qui saura prétendre la distance du respect.
Et voilà le geste ouvert qui saura prétendre la proximité de l'amour.

Dis la vérité. Fais la vérité.
Donne lui un nom et surtout, donne lui un visage.

 

Extemperé.. désamusé .. epuisé dans l'oubli .. sens affectueux dévoyé ..

Pour qui ... pour toi ..

il y a 12 minutes, Sittelle a dit :

Extemperé.. désamusé .. epuisé dans l'oubli .. sens affectueux dévoyé ..

Pour qui ... pour toi ..

Ca à l'air intéressant ce que tu dis.
Mais je n'ai pas compris.
Qu'est-ce qui est pour moi ?

à l’instant, QuatreEtCinq a dit :

Ca à l'air intéressant ce que tu dis.
Mais je n'ai pas compris.
Qu'est-ce qui est pour moi ?

Tout ..

Enfin l'ensemble de mon petit texte ..

il y a 5 minutes, Sittelle a dit :

Tout ..

Enfin l'ensemble de mon petit texte ..

Je n'ai toujours pas compris le sens.
Mais je crois que c'est un peu d'amour dans le fond.
Aussi est-il réciproque.

il y a 15 minutes, QuatreEtCinq a dit :

Je n'ai toujours pas compris le sens.
Mais je crois que c'est un peu d'amour dans le fond.
Aussi est-il réciproque.

Un tout petit rien .. 

il y a 5 minutes, Sittelle a dit :

Un tout petit rien .. qui veut nous faire croire...

Que nous serions semblables ..

Tu sais, malgré que l'on sache peser la lumière, je crois que nous faisons encore beaucoup d'amalgames.

Aussi, le poids de l'énergie, soit-il infime, m'apparait infini.
Et ce tout petit rien, est peut-être, en fait, gigantesque.

O.K.  mais demain prend tes gouttes ;

Il y a 16 heures, QuatreEtCinq a dit :

Je lâcherais rien.

Libre à toi. C'est ton choix, ta décision...

Citation

Et la trique deviendra un fouet à mesure de me taper dessus.
Du stigmate à l'amalgame, allez frappe.

Tu demandes à être frappé. Libre à toi, c'est ton choix, ta décision. Pourquoi pas. La question réside dans la relation arbitraire que tu crées entre ton "je lâcherai rien" et "Allez frappe". Que tu ne lâches rien, ça t'appartient. C'est ton intimité. Pourquoi te frapperait-on pour ça..? 

Citation

Tu vois, j'suis pas toujours gentil.
Mais toujours innocent.
J'ai fait du mal en conséquence de mon inconséquence.
Et j'ai payé mon inépuisable innocence.
Mais ça je m'en fous.

On peut donc être innocent et faire du mal. Ceux qui te font du mal peuvent donc t'en faire tout aussi innocemment. Il n'y aurait donc pas forcément une victime et des coupables, mais un innocent et des innocents ou par extension un coupable et des coupables...

Citation

Non, ce que j'accepte pas...
C'est que j'ai fait du bien aussi.
C'est même pas qu'on me l'a pas reconnu,
C'est qu'on m'a pas laissé en faire.

Ici tu es dans un espace où tu peux décider de faire du bien et où on te laissera en faire. Bienvenue parmi nous, bienvenue chez toi...

Citation

Et les limites du pardon existent.

C'est toi qui les fixe, puisque c'est toi qui pardonne ou non. Libre à toi qu'elles n'existent pas...

Citation

On me parle beaucoup de la décision.

On a raison...

Citation

On me dit de faire des choix, et de faire les bons.

Là on a tort. Tu es libre de tes choix. D'ailleurs, qui pourrait définir un bon ou mauvais choix...

Citation

On me dit que je suis responsable, coupable.

Responsable oui, puisque tu es libre de tes choix. Coupable non. Pas plus que ne sont coupables les conséquences de tes choix...

Citation

Et moi j'ai pas choisi ni ce que je suis, ni qui tu es.

Tu n'as pas choisi qui tu es. Bienvenue dans la vie. Personne n'a choisi d'y venir ni sous quelle forme. Tu as raison. Par contre, on choisit ce qu'on fait de ce qu'on est...

Citation

Tu vois, le choix, c'est marrant.
J'ai écrit les créatures et les créateurs y'a quelques années.
J'ai écrit le fond, la forme, l'espace, le temps, la destiné et la liberté quelques années encore avant.
Franchement, sans prétention, j'suis plus calé que n'importe qui dans l'histoire de l'unanimité, ou de l'inhumanité sur le sujet.
J'ai tout dit. Tout. Et cela ne me sert à rien.
J'ai peut-être simplement pas choisi le bon outil.
Plutôt que des mains et un clavier, j'aurais du opter pour une bite et un couteau.
Pis jouer du piano debout après m'être coupé les doigts.

Si ça ne te sert à rien, ça peut servir à d'autres. Ici par exemple, tu pourrais partager ton savoir...

Citation

Plutôt le dernier des sarcasmes que la première des vérités.

On attend la première des vérités, on l'accueillera avec plaisir...

Citation

En fait, j'ai jamais douté de moi.
J'ai toujours eu une foi indéfectible en mon intuition.

L'intuition ne ment jamais. Saura-t-on jamais la lire, c'est toute la question...

Citation

Aussi ne suis-je responsable que de ce que je n'ai pas choisi.
Est-ce un crime encore que d'avoir préféré à l'ombre du doute la lueur d'espoir ?

Non, ce n'est pas un crime. Peut-être est-ce une erreur d'avoir distingué le doute de l'espoir. D'avoir plongé l'un dans les ténêbres pour voir briller l'autre, quand c'est en éclairant le doute qu'on voit briller l'espoir...

Citation

Mais ça me gonfle de parler de moi.

Très pertinent...

Citation

Comme ils disent, j'suis en paix avec moi même.

Pourquoi entrer en guerre avec les autres alors..?

Citation

J'ai fait mes devoirs, et je n'ai abusé que de mes droits.
C'est avec toi que je suis en guerre, alors j'vais te parler de toi.
Tu sais ce que c'est la différence entre toi et moi ?
C'est que moi je m'offre, et toi tu te vend.
Alors même que tu n'as aucune valeur.
En fait, c'est justement pour ça que tu n'as aucune valeur.
Car la possession est virtuelle.
La valeur est inconnue.
Et surtout, la valeur connue est nulle.
Si tu fais la différence entre une prostituée et une femme amoureuse, tu comprendras bien vite.

La différence entre toi et l'autre, c'est que c'est toi qui déclare la guerre. Pourquoi..? L'autre a autre chose à faire que d'être en guerre avec toi. N'as-tu pas autre chose à faire que la guerre avec l'autre..?

Citation

Tu sais ce que c'est la vérité ?
C'est une réalité sans visage.
C'est une réalité de noms.
T'en a une qui fait le tour du monde, et l'autre celle du dictionnaire.
C'est une question d'orbite, pour ceux qu'ont pas les yeux en face des trous.

Quid est veritas..?

Citation

Tu sais, moi, pour la vérité, j'ai fait tout les sacrifices du monde.
J'ai sacrifié mes relations, une par une. Pour tout ce qu'il y avait d'hypocrisie et de mensonge.
J'ai sacrifié ma carrière. En une seconde. Pour tout ce qu'il y avait de corruption et de laxisme.
J'ai sacrifié mes ambitions, mes espoirs, mon présent et mon futur sur l’hôtel du vrai.
J'ai sacrifié mes émotions et mes pensées, juste pour voir ce qu'elles avaient d'immuable.
J'ai sacrifié mes rires, et surtout mes larmes. Jusqu'à que plus rien d'amalgame ne puisse me surprendre

On n'est en aucun cas obligé de sacrifier quoi que ce soit à la vérité. On peut l'aborder de la façon dont on le désire. Elle est gratuite .Ton sacrifice et la vérité n'ont aucun rapport...

Citation

 encore.
Et là où les visages mentaient, j'ai trouvé des mots qui disaient la vérité.

Et que me reste t'il de fierté ?
Rien. Rien, seulement la honte.
La honte de toi.
Mais que devrai-je condamner ?
La bêtise qui t'est inhérente ou celle qui t'est acquise ?
Aucune, seulement leurs conséquences.

Tu veux savoir les conséquences de ton inconséquence ?
Tiens regarde :
J'ai 25 ans. Ça fait dix ans que je dis merde au suicide. Plus, en vérité.
Je me lève, il n'y a pas d'aujourd'hui,  pas d'amis.
Je me couche, il n'y à pas de demain, pas d'amour.
Je perd mes yeux, mes oreilles, en fait, je perd ma lucidité, et ma sensibilité.
Et ma dégradation dégénère.
Tu sais pourquoi je perd la vue et l'audition ? Même si aucun médecin n'a su poser de diagnostic ?
Parceque j'ai mal. De la solitude, de la violence du silence.
Et je te passe tout les détails.

Tu sais ce que c'est mon seul crime pour une telle punition ?
C'est d'avoir toujours été sincère.
Tu pourras croire que je suis de mauvaise foi.
Que ça arrange mon égo blablabla.
En vérité, ça m'arrangerait de me fourvoyer, ça voudrait dire que j'ai une porte de sortie.

La vérité, elle est là.
Au siècle passé, les juifs étaient dans des camps de concentration. Pendant que les bombes tombaient dans les tranchées.
Moi, j'ai passé ma vie en cellule d'isolement. Pendant que kev adams passait à la télé.
Et quand le monde aura fini de pleurer Anne Frank, il reviendra me pisser dessus.
Les goutes seront épaisses, et le rideau tombera comme la pluie.
Oui, l'amour a disparu, et tu n'avais pas vu.
Et les aveugles braillent.

Tu sais.. Y'a pire que le mal, il y a le vide.
Il y a plus cynique que le morbide, il y a le stérile.

On y voit un peu plus clair. Le mal plutôt que le vide. Le grand classique. Ce qui devrait t'interroger plus que la vérité, c'est le rapport que tu entretiens avec elle. Le vide n'est le vide que tant que tu n'y mets rien. Le vide est l'espace de liberté que tu peux remplir à ta guise...

Citation

Alors

Ca t'énerve que je sois pas humble.
Ca t'énerve que je sois pas coupable.
Ca t'énerve que je sois pas faible.
Ca t'énerve que je sois pas d'accord.
Mais les préceptes de ta religion je m'en tape.
Moi j'ai écrit la sainte-éthique, et on entendra parler de vertu quand tu fermeras enfin ta gueule.

Tout cela dit, bien-tôt je vais devenir très, très con, et je serais plus capable d'écrire.
Si tu veux me donner du crédit, t'as deux choses à faire.
Une pour moi, une pour toi.
La première c'est : Aime moi si tu veux.
La deuxième c'est : Aime toi.
Sans modération.

Aime moi suffisamment pour considérer que ces mots ne sont pas à vendre.
Aime toi suffisamment pour considérer que tes yeux et tes oreilles non plus.
Et voilà le geste barrière qui saura prétendre la distance du respect.
Et voilà le geste ouvert qui saura prétendre la proximité de l'amour.

Dis la vérité. Fais la vérité.
Donne lui un nom et surtout, donne lui un visage.

On vit du seul crédit que l'on s'accorde. Nietzsche a cru le découvrir. A voulu le faire découvrir. C'est une vérité admise depuis toujours. Là était sa folie. Croire qu'il avait découvert quelque chose de nouveau, et l'imposer comme quelque chose de nouveau. Rien n'est nouveau. Tout est là, depuis toujours et pour quiconque. Ce chemin que tu parcours, chacun l'a parcouru, le parcours, le parcourera. Ne change que la façon de le parcourir. Tu peux y aller les mains dans les poches en sifflant, ou en sacrifiant tout. C'est ton choix. Le résultat sera le même. La souffrance n'apporte pas un plus sur le chemin de la vérité. Elle y apporte de la souffrance. L'illusion est là. Dans la croyance. Croire que "la vérité a un prix". Qu'il "faut souffrir pour y arriver". Que "c'est trop beau pour être vrai." La vérité n'a pas de prix. Elle est gratuite. La souffrance n'est pas une monnaie avec laquelle on peut acheter la vérité. La vérité peut être belle, trop belle sans être un mensonge. La souffrance n'a rien à voir avec la recherche de la vérité ou sa possession. La souffrance est la souffrance, la vérité la vérité. Il n'y a aucun rapport entre les deux. Le rapport, c'est nous qui le créons. C'est notre choix. Pourquoi décide-t-on d'entretenir un rapport plutôt qu'un autre à la vérité, la réponse appartient à chacun...

Il y a 4 heures, Henri. a dit :

La différence entre toi et l'autre, c'est que c'est toi qui déclare la guerre. Pourquoi..? L'autre a autre chose à faire que d'être en guerre avec toi. N'as-tu pas autre chose à faire que la guerre avec l'autre..?

 

 

On y voit un peu plus clair. Le mal plutôt que le vide. Le grand classique. Ce qui devrait t'interroger plus que la vérité, c'est le rapport que tu entretiens avec elle. Le vide n'est le vide que tant que tu n'y mets rien. Le vide est l'espace de liberté que tu peux remplir à ta guise...

 

Je ne sais pas citer comme tu le fais, peut importe..

Cet écrit de @QuatreEtCinq fait mal .. très mal, mais pour autant, sans parler en son nom, juste avec mon ressentit il ne part pas en guerre, l'esprit frondeur et provocateur ce n'est pas une déclaration de guerre. C'est à peine un courant d'air glacé qui s’insinue entre mes omoplates, me glace de l’intérieur comme un venin.. Pour moi .. peut être pour d'autres .. comme si nous nous ressemblions tant. Ce texte me renvoie l'image insoutenable de la complexité de l'âme.

Quand à ta deuxième phrase, je la contredis.. Bien sur que le vide ne peut être que du vide. Quelques seront les adjectifs que nous pouvons lui adjoindre, conceptuel, intellectuel, abyssal, structurel, relatif, glacial .. il reste le vide.. à partir du moment ou tu mets quelques chose dedans c'est terminé .. PFF disparu.

Le vide ne peut exister que parce qu'il n'y a rien ...

il y a 29 minutes, Sittelle a dit :

Cet écrit de @QuatreEtCinq fait mal .. très mal, mais pour autant, sans parler en son nom, juste avec mon ressenti il ne part pas en guerre, l'esprit frondeur et provocateur ce n'est pas une déclaration de guerre. C'est à peine un courant d'air glacé qui s’insinue entre mes omoplates, me glace de l’intérieur comme un venin.. Pour moi .. peut être pour d'autres .. comme si nous nous ressemblions tant. Ce texte me renvoie l'image insoutenable de la complexité de l'âme.

C'est très beau. Bien sûr qu'il ne part pas en guerre. C'est contre lui-même qu'il se bat. Il a besoin de soldats, c'est tout...

il y a 29 minutes, Sittelle a dit :

Quand à ta deuxième phrase, je la contredis.. Bien sur que le vide ne peut être que du vide. Quelques seront les adjectifs que nous pouvons lui adjoindre, conceptuel, intellectuel, abyssal, structurel, relatif, glacial .. il reste le vide.. à partir du moment ou tu mets quelques chose dedans c'est terminé .. PFF disparu.

 

Le vide ne peut exister que parce qu'il n'y a rien ...

Bien vu. C'est pour ça que la peur du vide, du rien est illusoire. Il suffit d'y construire quelque chose pour qu'il disparaisse...

Il y a 3 heures, Sittelle a dit :

Le vide ne peut exister que parce qu'il n'y a rien ...

Désolé si je te choque

Mais si tu le lis, il pourrait t'expliquer qu'en plus d'être con et d'avoir tort, je suis un insensible qui n'est pas triste.
Et la déclaration de guerre, c'est ça.

J'ai jamais eu la patience de la courtoisie.
J'fais un effort pour ceux qui le méritent.
Lui, il est venu cherché la guerre, je lui ai offert les douves de mon chateau.
 

Le 16/10/2021 à 22:10, QuatreEtCinq a dit :

Mais si tu le lis, il pourrait t'expliquer qu'en plus d'être con et d'avoir tort, je suis un insensible qui n'est pas triste.
Et la déclaration de guerre, c'est ça.

Si on me lit, on on constate que je t'apporte la contradiction. Ce qui ne signifie en rien que tu sois con ou aies tort. Tu as le droit de considérer que toute contradiction ou critique de tes écrits est une déclaration de guerre. C'est ton choix. C'est ta réalité. Ce n'est pas la mienne. Je ne suis pas en guerre contre toi. Je trouve tes écrits très riches et intéressants, et je continuerai de te lire avec plaisir.  

J'ai conscience que ma lecture et mes réponses sont exclusivement critiques. Pour moi, penser c'est d'abord déconstruire. Pas détruire. La valeur d'une idée dépend de sa provenance. "Fais tout haut l'orgueilleux et le fier mais tout bas, dis-moi tout simplement qu'elle ne t'aime pas". Voilà pour moi l'important. Une idée n'est jamais objective. Ce que nous nommons transcendance n'est pas  extérieur à nous. C'en est le plus intime. Pourquoi moi-même je pense ainsi..? Pourquoi pas autrement..? Pour des raisons intimes. C'est pour ça que je ne prétend ni à l'objectivité, ni avoir raison.  je sais que lorsque je réponds, c'est à moi-même que je réponds...

Bonjour,

Ce qui m’interpelle dans cette histoire, c'est qu'elle est semblable a plein d'autre...

Alors je ressort mon BA-BA  de psychologie, et  ce raisonnement basique...

Dans la construction de son égo, par l’expérimentation, on s'approche des contours de "soi", et

si l'on est honnête avec soi-même, on apprends a connaître ses limites (a l'instant T) de qui  l'on est

vraiment, de ses faiblesses, de son courage, de ses lâchetés etc., etc. ... une fois que ce travail est fait, on se dépasse ,

et toute notre attention peu se porter sur les autres... et c'est pareil, même avec une soif de vérité absolue, si l'on accepte pas

les codes de la société des humains alors on se trompe, et l'on se mets le doigt dans l’œil jusqu'au coude... et l'on parle de trahison,

pour une simple omission, a devenir parano, le monde vous en veut, vous êtes incompris... et le cortège de bêtises qui vont avec...

alors en même temps, on dit que l'on est insensible aux autres, et l'on pleure d'être seul au monde ... 

Ces codes sont accessibles a tous, avec ou sens intelligence, ou plutôt avec l’intelligence du cœur ...

et selon sont éducation, c'est plus ou moins facile ... pour être aimer, il faut être aimable ... avoir raison sur tout ne sert a rien...

vouloir connaître les mensonges des autres pour qu'ils connaissent les vôtres, c'est a peu près le deal , et tout cela n'est qu'un "JE"...