il y a 1 minute, jimetpam a dit :

Je dis aussi que l'homme est con mais ça, ça ne t'interpelle pas. Féministe ?

t'inquiète, je suis assez lucide pour me traiter de conne toute seule. Pas besoin de tiers.... Par contre, j'ai rarement l'occasion de me traiter de pute.

Je vais même te confier un secret : j'ai une cousine qui a porté plainte contre son père pour inceste. Il s'est retrouvé en prison. Elle a menti. D'un autre côté, c'était pour que l'inceste de sa sœur aînée soit jugée alors qu'il y avait prescription dans son cas. Tu vois, les histoires privées, c'est toujours très compliquées pour démêler le vrai du faux. Mais je suppose que c'est une pute qui en voulait à son père pour protéger une autre pute !

Donc non, pas féministe, seulement réaliste. Ma cousine a eu tort mais sans ce procès, un crime serait resté impuni. Tout n'est pas noir ou blanc. Et bon courage pour la justice de réussir à faire un verdict, surtout dans le cadre d'un viol conjugal, qui jusqu'à peu, n'était même pas considéré comme un crime.

il y a 30 minutes, jimetpam a dit :

ET toi tu ne vois "en bonne féministe" que des méchants mâles 

Tu devrais alors pouvoir me citer en train de vilipender les hommes à tout bout de post ! Je suis impatiente de lire ça...

Certains commentaires ici son vraiment choquant ( et ils viennent parfois de femme).

Je comprend pourquoi beaucoup de victimes n'osent pas porter plainte.

Si un jour vous êtes victimes de viol ou de différent type d'abus et de violence , j'espère que les gens feront preuve de plus d'empathie avec vous.

Les fausses accusations sont très rare, généralement les victimes ne portent pas plainte et les viol, la pédophilie rarement condamné

https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/09/14/en-dix-ans-le-nombre-de-personnes-condamnees-pour-viol-a-chute-de-40_5354839_1653578.html

https://www.liberation.fr/checknews/2020/07/22/pour-100-viols-et-tentatives-une-seule-condamnation-dupond-moretti-a-t-il-raison-de-douter-de-ce-chi_1794833/

Si l’on rapporte ces 16 544 victimes enregistrées par les services de police et de gendarmerie aux 94 000 viols et tentatives déclarés, on pourrait conclure que 17,6% des victimes se manifestent auprès des autorités. Mais ce calcul est discutable. Premièrement, parce que le chiffre de 94 000 est une moyenne sur plusieurs années, alors que le nombre de victimes enregistrées ne porte que sur 2018. Deuxièmement, parce que le premier indicateur est déclaratif alors que le second est le résultat de remontées administratives. Cela permet néanmoins de se faire une idée.

Plaintes

Les auteurs de l'enquête CVS de 2019 arrivent au même chiffre concernant les plaintes, en considérant l'ensemble des victimes (les hommes et les femmes) : «Les viols restent des atteintes faiblement rapportées aux services de police et de gendarmerie. Sur la période 2011-2018, 17% des victimes d'un viol ou d'une tentative de viol déclarent avoir déposé plainte.»

Mais pour sa part, la lettre de l'Observatoire des violences faites aux femmes écrit : «On estime que 12% des femmes majeures victimes de viols ou de tentatives de viols ont déposé́ plainte.» Dans la mesure où ce chiffre s'appuie sur des enquêtes de victimation concernant les faits s'étant déroulés au cours de l'année précédant la collecte d'information, la Miprof, les ministères de la Justice et de l'Intérieur nous font remarquer que «le taux de plainte peut être supérieur» car «les victimes peuvent déposer plainte bien après les faits.»

Moins de 1 300 viols sanctionnés en 2019

Dernière partie du raisonnement : combien de viols font l'objet de condamnations ? Pour le coup, c'est bien le ministère de la Justice qui fournit la réponse, puisqu'il produit chaque année un document au titre explicite, «Les condamnations».

Les dernières données disponibles sont celles de 2018. Cette année-là, 1 269 infractions de viol ont été sanctionnés. Ces crimes «constituent 44% des crimes sanctionnés», écrit le ministère. «Ils se composent des viols avec circonstances aggravantes (34,2% des crimes), des viols simples (7,3%) ou des viols commis par le conjoint ou concubin de la victime (2,4%).» Ce qui a donné lieu, nous précise le ministère de la Justice, à 1028 condamnations - une condamnations pouvant correspondre à plusieurs infractions sanctionnées.

Cette même année, le ministère de l’Intérieur enregistrait au total 18 800 victimes de tels faits. Soit, pour 100 victimes de viol enregistrées, un peu moins de 7 infractions de ce type condamnées.

Là encore, la comparaison est discutable, car il est hautement improbable qu’une victime soit enregistrée l'année même où le crime qu'elle a subi est jugé (et donne lieu à une condamnation). Aussi, les chiffres de la Justice ne précisent pas le sexe de la victime – impossible donc de savoir combien de viols infligés à des femmes sont effectivement condamnés. Mais là encore, cela permet de se faire une idée.

Correctionnalisation des viols

Comme nous le rappelions dans nos précédents papiers, les condamnations pour viols sont d'autant moins nombreuses qu'existe la possibilité de «correctionnaliser» ce crime. Par ce mécanisme, le viol, un crime jugé aux assises, est requalifié en agression sexuelle, un délit jugé en correctionnelle. La correctionnalisation intervient lorsque les éléments de preuve sont insuffisants, ou pour éviter aux victimes un procès d'assises parfois difficilement supportable. Ce phénomène de correctionnalisation est critiqué par des associations de défense des victimes, certains de leurs avocats ou encore certains psychiatres. Une étude menée au sein du tribunal de grande instance de Bobigny (l'une des seules fournissant des chiffres sur le sujet) estimait qu'en 2013 et 2014, «46% des agressions sexuelles étaient des viols correctionnalisés».

Le ministère de la Justice ne comptabilise pas ce phénomène, qu'il justifie par «la saturation des cabinets d'instruction et des capacités d'audiencement des cours d'assises». Mais ajoute que «ces affaires correctionnalisées sont bien jugées, par les tribunaux correctionnels, et apparaissent dans les chiffres officiels sous la qualification d'agressions sexuelles, le cas échéant avec des circonstances aggravantes.»

Avec toutes ces précautions méthodologiques, on arrive tout de même à cet ordre de grandeur : 94 000 femmes entre 18 et 75 ans déclarent avoir subi un viol ou une tentative de viol au cours d'une année (en métropole et en moyenne, entre 2012 et 2019). Or, en 2018, la justice n'a enregistré que 1 269 infractions de viol condamnées (sans que l'on sache combien ont été commis sur des femmes). Tout «effrayant» que soit le chiffre, on arrive bien in fine à 1,3 infraction de viol condamnée, pour 100 femmes se déclarant victimes.

il y a une heure, sphynxxxix a dit :

tu n'en sais rien non plus,

il n y a pas de fumée sans feu et il y a plus de chance que ces accusations soient vrais que le contraire,

un peu de bon sens .

Merci enfin une personne saine d'esprit.

Il y a 3 heures, jimetpam a dit :

"...non par vengeance mais parce qu'elles sont à bout d'endurer ces violences..." : tu n'en sais rien ! Seule une enquête peut démontrer cela. Moi j'encourage les hommes accusés à tort de porter plainte immédiatement pour diffamation.

IL n y a pas d'un côté les gentilles femmes et de l'autre les méchants mâles : ça serait bien trop facile.

Il y a beaucoup plus d'hommes méchants que de femmes ! 

Rares sont celles qui portent plainte à tort contre leur conjoint. 

il y a 9 minutes, italove a dit :

Il y a beaucoup plus d'hommes méchants que de femmes ! 

 

A cause de la testostérone.

https://www.julienvenesson.fr/les-hormones-controlent-elles-lagressivite/

Le 02/10/2021 à 09:10, menon a dit :

Le directeur des programmes de France Télévisions, Diego Buñuel, a décidé de se mettre temporairement en retrait de ses fonctions en raison de graves accusations portées par son épouse, avec laquelle il est actuellement en instance de divorce. Sa femme l’accuse en effet de l’avoir violée à trois reprises en 2017, ce que réfute totalement le responsable du groupe audiovisuel public.

Arrivé en juin 2020 au poste de directeur des programmes de France Télévisions, Diego Buñuel a choisi de se mettre temporairement en retrait de ses fonctions. Accusé de viol par sa femme, avec laquelle il est en instance de divorce, il a pris cette décision vendredi 24 septembre, selon les informations de Télérama. Il nie les faits. L’affaire avait été révélée le 23 septembre dernier par le New York Post.

« Ces faits sont parfaitement contestés et ne reposent sur rien »

La femme du patron des programmes de France Télévisions, Maggie Kim, l’accuse de l’avoir violée à trois reprises en 2017. Celle qui vit à Los Angeles aurait même dit « craindre pour sa vie », selon des propos rapportés par le tabloïd.

« Une plainte en dénonciation calomnieuse a été déposée. Ces faits sont en effet parfaitement contestés et ne reposent sur rien. Nous attendons un classement sans suite sous peu », a déclaré l’avocat de Diego Buñuel, M^e Jérôme Boursican. Ce dernier a ajouté que ces accusations seraient liées au divorce du couple et au fait que son client ait obtenu la garde de leurs deux enfants.

Télérama indique que France Télévisions aurait décidé de ne pas nommer de directeur des programmes par intérim.

https://www.ouest-france.fr/medias/france-televisions/accuse-de-viol-par-sa-femme-le-directeur-des-programmes-de-france-televisions-conteste-et-se-met-en-7448178

 

 

Évidemment nous ne connaissons pas la vérité dans une nouvelle affaire de viol.. c'est probablement comme souvent parole contre parole, sauf s'il y a des preuves de violences sur le corps de la femme..on y ajoute la dispute pour la garde d'enfants et l'ensemble est encore plus compliquée...

Reste que le viol conjugal  ( et post-conjugal) reste une triste réalité, souvent réelle et bien sûr inacceptable.

Et voilà , voilà ....

Diego Buñuel redevient directeur des programmes de France Télévisions

Il s'était mis en retrait en septembre dernier après la révélation d'accusations de viols proférées par son ex-femme.

Une plainte classée sans suite en France

La décision de France Télévisions de réintégrer Diego Buñuel intervient après la décision du procureur de la République de Paris de classer sans suite la plainte déposée en France contre le directeur des programmes du groupe public. Dans un courrier datant du 2 novembre, le procureur a estimé que "les faits ou les circonstances des faits de la procédure n'ont pu être clairement établis par l'enquête", que "les preuves ne sont donc pas suffisantes pour que l'infraction soit constituée" et que "des poursuites pénales puissent être engagées". Lors de sa prise de parole dans "Télérama" en septembre, maître Jérôme Boursican, avait par ailleurs affirmé qu'une plainte au civil contre Diego Buñuel, basée sur les mêmes accusations, avait été déboutée aux Etats-Unis en avril dernier. Une procédure au pénal est en revanche toujours en cours outre-Atlantique.

https://www.ozap.com/actu/diego-bunuel-redevient-directeur-des-programmes-de-france-televisions/610482

PARDON , gros méa culpa .