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Du Nihilisme

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Invité JOSEPH DELETRE

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il y a 34 minutes, system3 a dit :

"Comment une chose peut-elle naître de son contraire ?" C'est une question que Nietzsche s'est également posé. 

La paix naît de la guerre, la lumière de l'obscurité et... la vérité de l'absence de vérité. 

S'il n'y avait que vérité on n'en deviendrait jamais conscient, il faut donc une absence de vérité pour que la vérité puisse jaillir, par conséquent en l'absence de vérité non seulement l'absence de vérité peut-être soutenue mais c'est même une condition nécessaire pour que la vérité puisse enfin apparaître. 

Si la faculté de ressentir permet de connaître de manière innée l'essence d'une chose en amont d'une verbe, et si être conscient signifie se connaître, alors que serait-il possible de connaître sans se connaître encore si ce n'est l'ignorance d'être soi dont la nature inconsciente serait l'état correspondant ?

Dont une entité d'annihilation de toute chose présente à elle-même ne pourrait se satisfaire dans la mesure où l'inconscience serait encore quelque chose.

Dans ce contexte, comment annihiler l'ignorance d'être soi autrement que par la connaissance innée de nature sensible si ce n'est par un processus d'abstraction menant à assujettir l'ignorance à sa propre raison?

Ce qui reviendrait, en l'absence de concept plus fondamental qu'être, à assujettir l'ignorance d'être soi à son propre substantif: être.

Quel pourrait donc être le résultat de l'assujettissement par l'abstraction de l'ignorance d'être soi à son propre substantif si ce n'est n'être pas?

Du fait que n'être pas correspondît logiquement à la première chose abstraite (l'ignorance d'être soi connue sensiblement) faisant l'objet d'une abstraction première (dont l'essence soit établie par négation), il s'ensuit que n'être pas ne puisse être dissocié de l'abstraction logique elle-même.

Par n'être pas, il ne faudrait donc pas entendre le non-être mais n'être pas-toujours par soi puisque l'on ne peut abstraire que ce que l'on connaît sensiblement en premier lieu.

Faisant ainsi de l'abstraction logique sur laquelle se fonde le principe de causalité, un processus de négation de soi si bien que pour tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin nier sa propre nature pour toujours créer afin d'être conscient.

Pour de plus amples détails sur la démonstration complète, après avoir remonté le cours de l'étant, voire texte intégral "Pour Finir" sur mon blog.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 070 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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à l’instant, JOSEPH DELETRE a dit :

Si la faculté de ressentir permet de connaître de manière innée l'essence d'une chose en amont d'une verbe...

Justement NON

Les sens et les ressentis nous trompent ... évidemment 

Tous vos postulats sont faux et refutés 

Des châteaux de cartes raisonnés avec une logique de sables mouvants émouvants

Doit on rire ou pleurer ?

On ne raisonnera pas, ça c’est certain 

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

J'aurais dû ajouter aux techniques basses du nihiliste: le parasitage.

Pour noyer la vérité avant même qu'elle ne puisse être lue.

 

il y a 39 minutes, system3 a dit :

"Comment une chose peut-elle naître de son contraire ?" C'est une question que Nietzsche s'est également posé. 

La paix naît de la guerre, la lumière de l'obscurité et... la vérité de l'absence de vérité. 

S'il n'y avait que vérité on n'en deviendrait jamais conscient, il faut donc une absence de vérité pour que la vérité puisse jaillir, par conséquent en l'absence de vérité non seulement l'absence de vérité peut-être soutenue mais c'est même une condition nécessaire pour que la vérité puisse enfin apparaître. 

Si la faculté de ressentir permet de connaître de manière innée l'essence d'une chose en amont d'une verbe, et si être conscient signifie se connaître, alors que serait-il possible de connaître sans se connaître encore si ce n'est l'ignorance d'être soi dont la nature inconsciente serait l'état correspondant ?

Dont une entité d'annihilation de toute chose présente à elle-même ne pourrait se satisfaire dans la mesure où l'inconscience serait encore quelque chose.

Dans ce contexte, comment annihiler l'ignorance d'être soi autrement que par la connaissance innée de nature sensible si ce n'est par un processus d'abstraction menant à assujettir l'ignorance à sa propre raison?

Ce qui reviendrait, en l'absence de concept plus fondamental qu'être, à assujettir l'ignorance d'être soi à son propre substantif: être.

Quel pourrait donc être le résultat de l'assujettissement par l'abstraction de l'ignorance d'être soi à son propre substantif si ce n'est n'être pas?

Du fait que n'être pas correspondît logiquement à la première chose abstraite (l'ignorance d'être soi connue sensiblement) faisant l'objet d'une abstraction première (dont l'essence soit établie par négation), il s'ensuit que n'être pas ne puisse être dissocié de l'abstraction logique elle-même.

Par n'être pas, il ne faudrait donc pas entendre le non-être mais n'être pas-toujours par soi puisque l'on ne peut abstraire que ce que l'on connaît sensiblement en premier lieu.

Faisant ainsi de l'abstraction logique sur laquelle se fonde le principe de causalité, un processus de négation de soi si bien que pour tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin nier sa propre nature pour toujours créer afin d'être conscient.

Pour de plus amples détails sur la démonstration complète, après avoir remonté le cours de l'étant, voire texte intégral "Pour Finir" sur mon blog.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 070 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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à l’instant, JOSEPH DELETRE a dit :

J'aurais dû ajouter aux techniques basses du nihiliste: le parasitage.

Pour noyer la vérité avant même qu'elle ne puisse être lue.

Je suis pourtant le seul contradicteur que vous aviez expressément invité

On est plus à une incohérence près avec vous Joseph

Plutôt que de craindre la noyade, si on vous apprenait à nager ?

 

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
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il y a 11 minutes, zenalpha a dit :

Je suis pourtant le seul contradicteur que vous aviez expressément invité

On est plus à une incohérence près avec vous Joseph

Plutôt que de craindre la noyade, si on vous apprenait à nager ?

 

Dans le cadre d'une expérience ayant bien démontré qu'à chaque argument, le nihiliste ne peut que répondre: "C'est pas vrai, ce que vous dîtes est faux", "il y a des vérités et non une vérité". S'il ne s'agit pas de se faire le docteur perroquet d'une vidéo sans réflexion propre. Ou d'invectiver, de dénigrer, de parasiter. Votre cas est donc connu à présent. Vous n'avez rien à défendre vous étant trahi vous-même, et donc, rien à perdre à tout salir.

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system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
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il y a 55 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Si la faculté de ressentir permet de connaître de manière innée l'essence d'une chose en amont d'une verbe, et si être conscient signifie se connaître, alors que serait-il possible de connaître sans se connaître encore si ce n'est l'ignorance d'être soi dont la nature inconsciente serait l'état correspondant ?

Dont une entité d'annihilation de toute chose présente à elle-même ne pourrait se satisfaire dans la mesure où l'inconscience serait encore quelque chose.

Dans ce contexte, comment annihiler l'ignorance d'être soi autrement que par la connaissance innée de nature sensible si ce n'est par un processus d'abstraction menant à assujettir l'ignorance à sa propre raison?

Ce qui reviendrait, en l'absence de concept plus fondamental qu'être, à assujettir l'ignorance d'être soi à son propre substantif: être.

Quel pourrait donc être le résultat de l'assujettissement par l'abstraction de l'ignorance d'être soi à son propre substantif si ce n'est n'être pas?

Du fait que n'être pas correspondît logiquement à la première chose abstraite (l'ignorance d'être soi connue sensiblement) faisant l'objet d'une abstraction première (dont l'essence soit établie par négation), il s'ensuit que n'être pas ne puisse être dissocié de l'abstraction logique elle-même.

Par n'être pas, il ne faudrait donc pas entendre le non-être mais n'être pas-toujours par soi puisque l'on ne peut abstraire que ce que l'on connaît sensiblement en premier lieu.

Faisant ainsi de l'abstraction logique sur laquelle se fonde le principe de causalité, un processus de négation de soi si bien que pour tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin nier sa propre nature pour toujours créer afin d'être conscient.

Pour de plus amples détails sur la démonstration complète, après avoir remonté le cours de l'étant, voire texte intégral "Pour Finir" sur mon blog.

Je répondais juste à votre question initiale : En l'absence de vérité, l'absence de vérité peut-elle être soutenue ? 

Ma réponse est clairement OUI ! 

Car la vérité ne peut naître que de l'absence de celle-ci. Qui dit mieux ? :cool:

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Invité JOSEPH DELETRE
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Posté(e)
il y a 5 minutes, system3 a dit :

Je répondais juste à votre question initiale : En l'absence de vérité, l'absence de vérité peut-elle être soutenue ? 

Ma réponse est clairement OUI ! 

Car la vérité ne peut naître que de l'absence de celle-ci. Qui dit mieux ? :cool:

Je vous répondrai que non puisque rien n'est juste en l'absence de vérité, pas même l'absence de vérité.

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system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
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il y a 3 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Je vous répondrai que non puisque rien n'est juste en l'absence de vérité, pas même l'absence de vérité.

Mais ce n'est pas une question de justesse mais de vérité naissante ! 

Comment voulez-vous réfuter une naissance ? 

Votre position serait quoi ? Que la vérité n'est pas née ? Mais si vous réfutez sa naissance c'est que vous êtes en train d'admettre qu'il y a qqc puisque vous la réfutez... et si vous ne la réfutez pas c'est qu'elle est née !

Je pense que le débat est clos. Non ?

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
il y a 19 minutes, system3 a dit :

Mais ce n'est pas une question de justesse mais de vérité naissante ! 

Comment voulez-vous réfuter une naissance ? 

Votre position serait quoi ? Que la vérité n'est pas née ? Mais si vous réfutez sa naissance c'est que vous êtes en train d'admettre qu'il y a qqc puisque vous la réfutez... et si vous ne la réfutez pas c'est qu'elle est née !

Je pense que le débat est clos. Non ?

La vérité naissante c'est la connaissance innée, de nature sensible, de l'essence d'une chose (ce qu'elle est) en amont du verbe.

Comme le nourrisson connaissant de manière innée l'essence de l'amour maternel en amont du verbe par le ressenti.

Puis, le nourrisson grandit, va à l'école, et apprend l'auxiliaire être puis les mots complémentaires nécessaires pour écrire la définition conforme à la vérité de l'amour qu'il avait premièrement connue sans la comprendre encore.

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system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
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il y a 4 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

La vérité naissante c'est la connaissance innée de l'essence (ce qu'est une chose) en amont du verbe.

Oui je suis d'accord avec ça. Nous sommes conditionnés dès la naissance à reconnaître le concept de la vérité comme celui de l'amour (maternel). Et c'est bien en amont du verbe.... seulement nous ne pouvons pas en être conscient tant qu'on n'a pas le verbe, tant qu'elle n'a pas été nommée. Ça revient à dire que j'ai l'intuition de qqc mais je ne peut pas le nommer ce qqc ou cette intuition donc ça n'a aucun sens au final, c'est comme si ça n'existait pas.

Mais quel lien avec "En l'absence de vérité, l'absence de vérité peut-elle être soutenue ? " ??

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
il y a 4 minutes, system3 a dit :

Oui je suis d'accord avec ça. Nous sommes conditionnés dès la naissance à reconnaître le concept de la vérité comme celui de l'amour (maternel). Et c'est bien en amont du verbe.... seulement nous ne pouvons pas en être conscient tant qu'on n'a pas le verbe, tant qu'elle n'a pas été nommée. Ça revient à dire que j'ai l'intuition de qqc mais je ne peut pas le nommer ce qqc ou cette intuition donc ça n'a aucun sens au final, c'est comme si ça n'existait pas.

Mais quel lien avec "En l'absence de vérité, l'absence de vérité peut-elle être soutenue ? " ??

Pas que de l'amour. Le nourrisson connaît la fleur sensiblement bien qu'il ne la comprenne pas dans toute sa biologie.

Par ailleurs, être conscient, c'est se connaître. C'est donc être et se penser comme étant soi.

La vérité étant ce qu'il est juste d'établir à propos d'une chose, alors la vérité peut être implicite dès lors qu'il faille bien que la causalité soit justement établie pour que l'univers puisse se maintenir de manière cohérente en l'absence de sujet conscient.

Nous ne ferions alors que mettre des mots sur ce qui est tacite.

L'homme et la nature n'étant que les deux faces, l'une consciente et l'autre inconsciente, d'une seule et même entité.

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system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Pas que de l'amour. Le nourrisson connaît la fleur sensiblement bien qu'il ne la comprenne pas dans toute sa biologie.

Par ailleurs, être conscient, c'est se connaître. C'est donc être et se penser comme étant soi.

La vérité étant ce qu'il est juste d'établir à propos d'une chose, alors la vérité peut être implicite dès lors qu'il faille bien que la causalité soit justement établie pour que l'univers puisse se maintenir de manière cohérente en l'absence de sujet conscient.

Nous ne ferions alors que mettre des mots sur ce qui est tacite.

L'homme et la nature n'étant que les deux faces, l'une consciente et l'autre inconsciente, d'une seule et même entité.

Oui je commence à vous comprendre... c'est comme la gravité par exemple, elle existe dans l'univers indépendamment de notre existence et de notre conscience.

Cependant il vous manque un maillon dans votre raisonnement ou système : C'est le sens.

Les choses peuvent exister en l'absence de la conscience humaine mais elles ne font pas sens... qu'en pensez-vous de la question du "sens" ?

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
à l’instant, system3 a dit :

Oui je commence à vous comprendre... c'est comme la gravité par exemple, elle existe dans l'univers indépendamment de notre existence et de notre conscience.

Cependant il vous manque un maillon dans votre raisonnement ou système : C'est le sens.

Les choses peuvent exister en l'absence de la conscience humaine mais elles ne font pas sens... qu'en pensez-vous de la question du "sens" ?

Oui, la gravité nous dit effectivement qu'il faille qu'il y ait quelque chose en amont. Je définis d'ailleurs la raison de la gravité dans mes textes comme étant le moment intrinsèque qui ne serait autre que l'art premier de la causalité: ce processus d'autodétermination associant une conséquence à sa propre cause, en l'absence de concept plus fondamental qu'être, et qui ne saurait donc s'accomplir, de manière allégorique, ou avérée dès lors que la réalité ne soit que l'art d'être par soi, qu'en formant un cercle imagé.

Pour répondre précisément à la question que vous soulevez, celle du sens: c'est celui de l'annihilation perpétuelle. Car il n'y a aucune raison objective, à priori, pour qu'il y ait quelque chose plutôt que rien.

Il faut simplement admettre qu'au paroxysme d'un processus d'annihilation de toute chose présente à soi, jusqu'à soi, l'inconscience demeure l'unique reliquat qui soit jamais possible.

Si bien que pour tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin toujours créer, paradoxalement, afin d'être conscient.

Dès lors, la poésie devient possible.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 070 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 5 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Pas que de l'amour. Le nourrisson connaît la fleur sensiblement bien qu'il ne la comprenne pas dans toute sa biologie.

Non

Vous confondez ressentir, capter par les sens et connaître 

D'une part les sens ont leurs limites, de plus ils reconstruisent un modèle de réalité qui n'est pas la réalité fondamentale (exemple les couleurs où la manière de renvoyer une seule couleur à notre perception pour la juxtaposition de différentes longueurs d'onde de la lumière)

Modifié par zenalpha
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 070 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 5 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Oui, la gravité nous dit effectivement qu'il faille qu'il y ait quelque chose en amont. Je définis d'ailleurs la raison de la gravité dans mes textes comme étant le moment intrinsèque qui ne serait autre que l'art premier de la causalité: ce processus d'autodétermination associant une conséquence à sa propre cause, en l'absence de concept plus fondamental qu'être, et qui ne saurait donc s'accomplir, de manière allégorique, ou avérée dès lors que la réalité ne soit que l'art d'être par soi, qu'en formant un cercle imagé.

La gravité ne parle pas...

C'est vous qui parlez en son nom

Ce qui est certain, c'est que votre intellection ne permet NI une description, NI une modélisation, NI une prévision et n'a aucune possibilité de démonstration ou de réfutation 

Ce n'est pas scientifique et ce n'est pas davantage philosophique d'ailleurs 

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
il y a 17 minutes, zenalpha a dit :

La gravité ne parle pas...

C'est vous qui parlez en son nom

Oui exactement. C'est nous en tant qu'être conscient qui donnons sens aux choses, sans la conscience humaine les choses existent mais n'ont pas de sens.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 070 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 57 minutes, system3 a dit :

Oui exactement. C'est nous en tant qu'être conscient qui donnons sens aux choses, sans la conscience humaine les choses existent mais n'ont pas de sens.

La méthode de Joseph est celle des sciences occultes en vérité 

Il ne l'a pas conscientisé

Il s'agit de méthodes d'interprétation des faits, ce que nous appelons le sens.

Ce que font les sciences occultes, c'est de remettre en question un grand nombre de procédures standard de la science orthodoxe contestant ainsi son objectivité.

Comment juger un mode d'interprétation des faits ?

En règle générale, ce processus est élaboré et, par exemple, si la perception extra sensorielle est avancée, un obscurantiste va déclarer que c'est la science qui ne permet pas de mettre en évidence son existence 

Le problème n'est pas la perception extra sensorielle mais la science 

Joseph reprend finalement pour lui cette technique 

Ce qui ne va pas, ce ne sont pas ses idées ou ses interprétations mais le "système de croyances de la science"

Même la vérité s'en trouve affectée

Par exemple, je suis contre le relativisme et je revendique l'existence de verités multiples.

Mais le simple fait d'être en désaccord avec ses idées n'est pas un désaccord sur la nature de la vérité 

Ça devient du nihilisme 

Ne lui apparait jamais l'éventualité que son système de pensée soit incohérent 

C'est un peu en forme de boutade ce qu'expliquait coluche à propos de l'intelligence

Personne n'en revendique davantage pour soi même puisqu'a priori nous pensons en être suffisamment pourvu

On imagine aisément que si ce qu'on pense est de facto la vérité, la notion même d'ouverture ou de contradiction est du nihilisme 

La question est alors

Quand un système de conscience est fermé et étanche, comment parvenir à entrer en contact avec lui

C'est un peu la question que se posent les familles à propos d'un membre entré dans une secte par exemple 

Passionnant 

Joseph ne ment pas puisqu'un menteur invente une vérité en fonction de son interlocuteur à la manière d'un joueur d'echecs, ce que je suis (joueur d'echecs toujours menteur à l'occasion)

Mais j'ai un contradicteur de haute volée où mes avancées de pièces se noient puisqu'il est le produit d'une société ou la fiction de sa pensée devient la réalité 

L'échiquier lui-même a disparu 

C'est le postulat de base des algorithmes d'Internet qui nous poussent nos propres centres d'intérêt nous renforçant le sens qu'on souhaite trouver, où le plaisir de notre propre pensée nous rassure tellement qu'on s'écoute soi même 

Une anti philosophie 

Et néanmoins nous échangeons et c'est un point d'accroche déjà très fort en soi

 

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, zenalpha a dit :

La méthode de Joseph est celle des sciences occultes en vérité 

Il ne l'a pas conscientisé

Il s'agit de méthodes d'interprétation des faits, ce que nous appelons le sens.

Ce que font les sciences occultes, c'est de remettre en question un grand nombre de procédures standard de la science orthodoxe contestant ainsi son objectivité.

Comment juger un mode d'interprétation des faits ?

En règle générale, ce processus est élaboré et, par exemple, si la perception extra sensorielle est avancée, un obscurantiste va déclarer que c'est la science qui ne permet pas de mettre en évidence son existence 

Le problème n'est pas la perception extra sensorielle mais la science 

Joseph reprend finalement pour lui cette technique 

Ce qui ne va pas, ce ne sont pas ses idées ou ses interprétations mais le "système de croyances de la science"

Même la vérité s'en trouve affectée

Par exemple, je suis contre le relativisme et je revendique l'existence de verités multiples.

Mais le simple fait d'être en désaccord avec ses idées n'est pas un désaccord sur la nature de la vérité 

Ça devient du nihilisme 

Ne lui apparait jamais l'éventualité que son système de pensée soit incohérent 

C'est un peu en forme de boutade ce qu'expliquait coluche à propos de l'intelligence

Personne n'en revendique davantage pour soi même puisqu'a priori nous pensons en être suffisamment pourvu

On imagine aisément que si ce qu'on pense est de facto la vérité, la notion même d'ouverture ou de contradiction est du nihilisme 

La question est alors

Quand un système de conscience est fermé et étanche, comment parvenir à entrer en contact avec lui

C'est un peu la question que se posent les familles à propos d'un membre entré dans une secte par exemple 

Passionnant 

Joseph ne ment pas puisqu'un menteur invente une vérité en fonction de son interlocuteur à la manière d'un joueur d'echecs, ce que je suis (joueur d'echecs toujours menteur à l'occasion)

Mais j'ai un contradicteur de haute volée où mes avancées de pièces se noient puisqu'il est le produit d'une société ou la fiction de sa pensée devient la réalité 

L'échiquier lui-même a disparu 

C'est le postulat de base des algorithmes d'Internet qui nous poussent nos propres centres d'intérêt nous renforçant le sens qu'on souhaite trouver, où le plaisir de notre propre pensée nous rassure tellement qu'on s'écoute soi même 

Une anti philosophie 

Et néanmoins nous échangeons et c'est un point d'accroche déjà très fort en soi

 

Faire des théories ou créer des systèmes dans sa tête pour expliquer le monde n'est pas une mauvaise chose en soi sauf que dans le cas présent je ne vois pas trop l'intérêt de ce type de système, comme l'a dit un des intervenant sur ce fil "A quoi cela nous avance ?". 

Donc faire des théories (même tiré par les cheveux) oui mais il faut au moins que cela serve à qqc au final ou que cela explique un aspect de l'existence ou du moins que cela facilite la compréhension de qqc d'extérieur dans le monde. L'auteur de ce fil n'explique pas vraiment la fin de sa théorie à quoi ça nous avance ? A quoi bon ?

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Invité
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Il y a 9 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

La vérité naissante c'est la connaissance innée, de nature sensible, de l'essence d'une chose (ce qu'elle est) en amont du verbe.

Comme le nourrisson connaissant de manière innée l'essence de l'amour maternel en amont du verbe par le ressenti.

Puis, le nourrisson grandit, va à l'école, et apprend l'auxiliaire être puis les mots complémentaires nécessaires pour écrire la définition conforme à la vérité de l'amour qu'il avait premièrement connue sans la comprendre encore.

La connaissance innée, c'est tout simplement l'instinct de survie, pourquoi impliciter le mystère, pour ce qui est tout simplement perceptible par les cinq sens, la sensibilité d'un être vivant, ce que tu appelles la chose, c'est la source à toute vie, ou l'écho de la charge émotionnelle, c'est là une communication ventrale, universalité, accessible pour les pieds, n'est-il, donc j'en conclue que la chose en soi, c'est l'humanité, perçue comme un objet, et dont on tente habilement d'en rédiger un sujet de discorde, parce que le seul être vivant doué de parole, c'est l'humanité, aspirant à transcender ce qui est à l'origine, un paradoxe humain, en banale conversation digne des salons, la tasse de thé à la main, le p'tit doigt en l'air, cela, juste par le moyen de la vue et de l'ouïe, car la prétention, n'a d'égale que son génie, allons bon . 

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
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il y a une heure, Noah le seul et unik a dit :

La connaissance innée, c'est tout simplement l'instinct de survie, pourquoi impliciter le mystère, pour ce qui est tout simplement perceptible par les cinq sens, la sensibilité d'un être vivant, ce que tu appelles la chose, c'est la source à toute vie, ou l'écho de la charge émotionnelle, c'est là une communication ventrale, universalité, accessible pour les pieds, n'est-il, donc j'en conclue que la chose en soi, c'est l'humanité, perçue comme un objet, et dont on tente habilement d'en rédiger un sujet de discorde, parce que le seul être vivant doué de parole, c'est l'humanité, aspirant à transcender ce qui est à l'origine, un paradoxe humain, en banale conversation digne des salons, la tasse de thé à la main, le p'tit doigt en l'air, cela, juste par le moyen de la vue et de l'ouïe, car la prétention, n'a d'égale que son génie, allons bon . 

Il faut distinguer la connaissance innée de l'essence d'une chose en amont du verbe: la faculté de ressentir.

Et la capacité de se déterminer : la volonté dont l'instinct est le germe commun avec la nature.

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