Aller au contenu

Changer la vie

Noter ce sujet


Loufiat

Messages recommandés

Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 277 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)
Le 19/08/2021 à 22:52, Tamar Hanna a dit :

Bonsoir

Je réagis tard, mais il m'a fallut creuser profond!

J'étais partagée entre le fait que quelque part je voyais un genre de fuite, et d'un autre côté un vieux sentiment compagnon que c'était une chose nécessaire à faire que celle de trancher quelque chose et partir sur les routes.

Je crois avoir entrevue une solution, pour moi en tout cas.

Je crois qu'il est nécessaire d'effacer notre mémoire, celle qui nous fait vivre dans un monde bien défini et définitif. Tout au long de notre vie, nous accumulons des expériences, des conditionnements, toujours les mêmes et qui s'auto-valident, qui se gravent dans nos différentes mémoires et viennent s'ajouter à celles que l'on transporte dans notre patrimoine générationnel. Et, pour une question d'économie d'énergie, cette mémoire se déclenche automatiquement au lieu de notre potentiel à choisir une certaine possibilité dans la totalité des possibles. Un moment donné, notre mémoire prend totalement le pas et notre vie est toute tracée, les lois physiques inchangeables, la réalité immuable et nos habitudes ancrées dans les couches profondes. A partir de cet instant nous vivons en retard, car notre mémoire nous sert continuellement ce qu'on a déjà vécu en nous occultant les autres possibles. Nos yeux ont appris à voir une seule possibilité de la réalité et ne peuvent plus voir clair ou juste voir derrière le décors de la mémoire, nos oreilles n'entendent que ceux qui parlent la même langue, notre corps ne sait plus marcher, manger ou juste respirer: tout est automatique et standardisé, seule compte l'économie d'énergie...mais pas celle mesurable qui nous viendrait du pétrole ou du nucléaire, non, je parle d'une masse d'énergie qui est l'impulsion même de notre naissance. Et non, je ne nommerai pas cela dieu ou autrement, je me refuse à nommer ceci, à part donner une direction lorsque j'écris ou parle.

Mais tout n'est pas définitif, car prendre conscience d'un fait n'est que l'élément déclencheur du changement, c'est un accident qui termine un monde et qui permet d'en ouvrir un autre.

Dans cette énoncée, je vois deux données cruciales: celle de la mémoire et celle de l'énergie.

Pour croire changer quelque chose, il faut savoir ce qu'il y a à changer, changer qu'une chose à la fois et vérifier les effets. Pour cela il faut de l'énergie, réveiller l'impulsion qui nous fit chair.

Concrètement, ça passe souvent par des changements qui paraissent radicaux et qui font souvent suite à des traumatismes ou des deuils. Cet instant où la réalité et la représentation qu'on s'en fait se trouve modifiée, chamboulée et non-ordinaire se grave, et, soit nous décidons de la cacher (amnésie ou refus de se rappeler), soit nous ne pouvons faire autrement que de changer certaines choses de ce qu'était le quotidien. Je vois votre décision s'inscrivant dans l'impossibilité de continuer dans ce qui était votre quotidien et votre volonté de changer quelque chose de radical pour votre propre survie. Suis-je sur la bonne voie vous concernant?

Il est en effet nécessaire de trancher dans les habitudes pour faire vaciller la mémoire, pour lui arracher le monopole de notre attention et permettre à cette attention de s'élargir et entrevoir d'autres possibles, voire même les réaliser. Ce coup d'épée dans le vif prendra avec différents individus différentes formes, mais il y aura toujours un point en commun: le changement d'habitude. Bien souvent ces personnes s'installent dans de nouvelles habitudes et le cycle reprend, mais il est possible de rester dans l'inconfort (mental avant tout, bien que le confort physique n'aide pas à l'inconfort mental) pour maintenir cette ouverture de la conscience.

Effacer les mémoires et reprendre le contrôle de sa propre énergie pour créer de nouveaux mondes, de nouvelles façons de vivre

Je serai heureuse de parler avec vous, ici si vous le permettez car d'autres pourraient s'inspirer de vos gestes, de cette décision radicale et de ses préparations qui, même si vous les souhaitez rudimentaires, peuvent et doivent être réfléchies pour votre bien et celui de ceux pour qui vous marcherez.

Bonjour,

Un grand merci pour votre développement. J'accepte évidemment la proposition, avec plus de joie que je ne saurais dire.

Il y a un point que je crois devoir clarifier avec vous et @bouddean , que j'associe du coup à cette réponse car de nombreux éléments se recoupent dans vos interventions, au moins par les réponses que je voudrais formuler.

Vous avez peut-être compris que je ne crois à aucune réalité plus fondamentale que la communication. Par là, je ne veux pas dire la parole, qui est une toute petite part de la communication, quoi que singulière et possiblement décisive. Je veux dire qu'un chien grognant à votre encontre adresse un message très clair, que vous comprenez parfaitement quelque soit la langue que vous parlez. De même le bleu du ciel, l'étreinte de ceux qui tiennent à vous, le vent hurlant ou la mer plate à perte de vue, le bruit inhabituel d'un moteur détraqué, l'odeur de champignons qui monte d'un sous-bois ou encore le rythme des mots ici même : tout cela est communication au sens où c'est en vain que nous chercherions une réalité fondamentale et définitive derrière, au-delà de ces communications de toutes natures, par définition "ouvertes" et "se faisant", dont nous décodons une petite partie seulement et que nous organisons, pratiquement et verbalement, dans une plus petite mesure encore.

Avez-vous remarqué que nous sommes cernés de ténèbres plus épaisses que la plus épaisse des purées de poix, mais que des impressions peuvent malgré tout nous parvenir directement à travers ces ténèbres avant que de pénétrer la sphère des sensations et de l'intellection ? Un exemple commun : vous êtes assise en train de lire, absorbée par votre lecture quand votre regard se lève pour se planter spontanément dans les yeux d'un inconnu qui vous observait de loin et qui trésaille d'être surpris soudain. Vous ne pouviez pas savoir que cette personne vous regardait, elle était hors du champ de vos perceptions. Pourtant vos yeux l'ont trouvée sans aucune hésitation. Toute la vie est à l'image de cet instant : impossible et pourtant. Finalement, je veux dire par là qu'il est entendu que le monde n'est pas figé ou fini, qu'aucune définition ni aucune habitude ne saurait étouffer cette vie quelque soit la désespérance que l'on porte sur ses épaules.

Alors, vous évoquez les habitudes et la mémoire, assez à la façon dont Bouddean a évoqué les fausses croyances qui nous enferment. Et quand lui parlait de liberté, vous avez parlé d'énergie, d'impulsion créatrice. Je vous suis entièrement tous deux et il me semble que vos propos sont très proches dans les trajectoires qu'ils dessinent. Je ferai simplement remarquer que ceci doit ou, à tout le moins, peut aussi nous conduire à un niveau sociologique, que vous semblez vouloir éviter pour une raison qui m'échappe, peut-être parce que ce registre ne vous est pas familier personnellement à l'un et l'autre. Mais les habitudes et les croyances trouvent leur dernière raison dans les institutions.

Prenons par exemple la croyance que le soleil se lèvera demain. C'est une croyance car personne ne peut savoir une telle chose. Qu'importe à ce titre l'appareil scientifique capable d'étayer cette croyance. En réalité nous n'avons aucune certitude à ce sujet et surtout pas besoin d'y penser, il nous suffit de le croire. Mais la nécessité n'est aucunement celle pour le soleil de se lever, c'est celle que nous croyions qu'il se lèvera pour que nous puissions vivre comme nous le faisons. Si ce n'était pas le cas, si nous devions croire le contraire ou si nous en doutions réellement nous ne pourrions pas vivre comme nous le faisons maintenant.

L'immense part de nos vies repose de la même façon sur des croyances qui sont des strates de communication sous-jacentes au sens cette fois de la possibilité qu'un mouvement se transmette de telle sorte qu'on dise des parties d'un tout qu'elles "communiquent" entre elles. La croyance ou les habitudes sont à la vie humaine comme l'oxygène ou mieux, le sol sur lequel se dressent ses institutions.

Je vais devoir y revenir mais poste car c'est déjà beaucoup.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

L'altérité n'est possible qu'en raison du soi.

Il n'est donc possible d'aller vers l'autre qu'en partant de soi.

Faire l'inverse peut partir d'un sentiment charitable mais c'est alors ôter à l'autre le soi sans lequel il ne pourrait être défini.

Cela reviendrait alors à envisager un voyage sans point de départ. Si bien que l'altérité comme point d'arrivée en serait compromise.

Il faut donc bien comprendre qu'en vertu de notre propre nature, nous pouvons parvenir au résultat inverse de ce que nous voulions en dépit de très bonnes intentions.

@Loufiat, tu sembles sensible et sincère. Pour protéger l'autre, protège le soi sans lequel il n'y aurait point d'autre.

 

Modifié par JOSEPH DELETRE
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
à l’instant, Loufiat a dit :

Bonsoir @JOSEPH DELETRE et merci pour vos mots, mais je ne comprends pas, que voulez vous dire par protéger le soi ?

 

Protéger le soi, ce n'est pas s'offrir à l'autre par dépit du monde.

C'est endurer encore et changer la vie par la pensée.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 277 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Protéger le soi, ce n'est pas s'offrir à l'autre par dépit du monde.

C'est endurer encore et changer la vie par la pensée.

Changer la vie par la pensée ? je suis curieux de savoir comment vous vous y prenez ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
à l’instant, Loufiat a dit :

Changer la vie par la pensée ? je suis curieux de savoir comment vous vous y prenez ?

Le vrai est toujours conforme à la vérité.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 277 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)
à l’instant, JOSEPH DELETRE a dit :

Le vrai est toujours conforme à la vérité.

Qu'est-ce que la vérité ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

C'est établir par la raison ce qui est juste à propos d'une chose.

C'est donc comprendre.

Avant que nous le faisions, pourquoi voudrions-nous que le monde change?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
il y a 6 minutes, Loufiat a dit :

Qu'est-ce que la vérité ?

C'est établir par la raison ce qui est juste à propos d'une chose.

C'est donc comprendre.

Avant que nous le faisions, pourquoi voudrions-nous que le monde change?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 277 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, JOSEPH DELETRE a dit :

C'est établir par la raison ce qui est juste à propos d'une chose.

C'est donc comprendre.

Avant que nous le faisions, pourquoi voudrions-nous que le monde change?

Le monde, je l'ignore mais la vie pour autant qu'elle dépende de nous.

Sinon, pourquoi pratiquer la philosophie ? 

Un passe-temps comme un autre ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
il y a 9 minutes, Loufiat a dit :

Le monde, je l'ignore mais la vie pour autant qu'elle dépende de nous.

Sinon, pourquoi pratiquer la philosophie ? 

Un passe-temps comme un autre ?

Il faut entendre le monde comme la vie en général.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 277 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, JOSEPH DELETRE a dit :

Il faut entendre le monde comme la vie en général.

D'accord admettons, ça n'a pas beaucoup d'importance ici.

Vous disiez changer la vie par la pensée. C'est-à-dire comprendre, découvrir la vérité.

En quoi alors découvrir la vérité change ou non la vie ou le monde ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
il y a 6 minutes, Loufiat a dit :

D'accord admettons, ça n'a pas beaucoup d'importance ici.

Vous disiez changer la vie par la pensée. C'est-à-dire comprendre, découvrir la vérité.

En quoi alors découvrir la vérité change ou non la vie ou le monde ?

Parce que le vrai est toujours conforme à la vérité.

Si nous voulons que la vie soit juste, il faut donc établir ce qui est juste par la raison en premier lieu.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 277 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, JOSEPH DELETRE a dit :

Si nous voulons que la vie soit juste, il faut donc établir ce qui est juste par la raison en premier lieu.

D'accord. Mais pourquoi la raison est-elle le moyen pour découvrir ce qui est juste ? Si vous voulez, pourquoi préciser "par la raison" ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

A titre d'exemple, le monde est plein de gens de progrès.

Mais a-t-on jamais défini justement le progrès avant de courir après?

Faut-il se plaindre ensuite lorsque nous en subissons les conséquences?

Autre exemple, l'être humain est enclin à s'assujettir à dieu.

Mais a-t-on jamais défini justement ce qu'est dieu?

Faut-il ensuite se plaindre si nous en subissons les conséquences?

 

il y a 2 minutes, Loufiat a dit :

D'accord. Mais pourquoi la raison est-elle le moyen pour découvrir ce qui est juste ? Si vous voulez, pourquoi préciser "par la raison" ?

Comment parvenir à ce qui est juste autrement que par la vérité?

Et comment parvenir à la vérité autrement que par la raison en partant du cœur?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

Cher @Loufiat

Mon propos est dit.

Attention à votre voyage vers la destination de l'altérité sans point de départ du soi par dépit de la vie.

Vous pourriez arriver au résultat contraire de ce que vous recherchez et ne connaître ni l'un, ni l'autre.

Ce qui est d'autant plus préjudiciable que l'on est sincère et sensible.

La destination nature, seul, est sans doute la meilleure pour se connaître soi par dépit du monde moderne.

L'homme et la nature n'étant que les deux faces d'une même entité, l'une conscience, l'autre inconsciente.

Modifié par JOSEPH DELETRE
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 188 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, Loufiat a dit :

que vous semblez vouloir éviter pour une raison qui m'échappe,

Salut 

Parce qu'il me semble que ce que décrit @Tamar Hanna est une des parties du puzzle qui me manque, mais je me dis que ce qui me limite me fait éviter l'excès, cause principal de mes échecs .

Ceci dit, la réponse que son texte m'apporte aujourd'hui sera peut être mis à profit ,mon problème étant de contrôler cette énergie ,c'est peut être pour ça que j'ai développer cette philosophie du " laisser prendre" donner à toujours été trop .

 je  remercie également  Tamar Hanna .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 277 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, bouddean a dit :

c'est peut être pour ça que j'ai développer cette philosophie du " laisser prendre" donner à toujours été trop .

Tu veux dire que lorsque tu as voulu donner, c'était trop ? Toi qui donnait ou l'autre qui prenait ?

Il y a 3 heures, bouddean a dit :

ce qui me limite me fait éviter l'excès, cause principal de mes échecs

Tu as l'art de ces sentences qui arrêtent et font vous interroger.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 277 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)

Il est vital que chaque génération produise des figures vivantes de la liberté capables d'inspirer les bonnes volontés. Ces figures ne peuvent pas être engluées dans les polémiques de l'actualité. Elles doivent prendre et inspirer un recul radical sur la comédie humaine, tout en restant inscrite dans le monde. En même temps elles doivent réaliser ce qu'il est nécessaire de faire, parce qu'il le faut : sans plus. Et elles doivent le faire heureuses, amoureuses dans ce qu'elles font avec les autres. C'est le sens de Sisyphe heureux mais bien plus, c'est le sens profond de l'Ecclésiaste. Donner, dispenser, construire, oeuvrer, faire la vie avec joie, pour la beauté du geste ou la gloire de Dieu, qu'importe, mais se situer là, à ce niveau d'exigence qui est celui de la sainteté, de clarté de vue en même temps que de l'engagement total. C'est à cette condition seulement que de telles figures pourront inspirer celles et ceux qui triment et risquent de s'épuiser définitivement, parce qu'ils font ce qui doit être fait dans l'ombre dans un esprit chaque jour plus mitigé. 

Le doute ronge les bonnes volontés, les bonnes âmes s'épuisent et tombent malades. La lumière décroît, le besoin augmente. Alors sans céder un seul pas sur la critique, il ne faut plus alourdir leur fardeau. Il faut illuminer ce ciel, faire vivre la certitude de la possibilité du bien, montrer la voie vivante de l'amour. Parce qu'il n'y véritablement aucune autre voie, c'est la seule : les autres mènent toutes à la mort, à la démence et à la destruction. Soyons attentifs à ces figures susceptibles de surgir autour de nous. Elles viendront, parce que les ténèbres tombent sur notre époque. Elles viendront, et seront d'autant visibles. Elles seront les cibles de tous ceux qui se sentiront jugés par elles. Et quelle improbable concourt de circonstances il faudra alors pour que de telles figures puissent émerger. Mais soyons sûrs qu'elles viendront et qu'elles auront besoin d'aide.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 13 heures, Loufiat a dit :

Il est vital que chaque génération produise des figures vivantes de la liberté capables d'inspirer les bonnes volontés. Ces figures ne peuvent pas être engluées dans les polémiques de l'actualité. Elles doivent prendre et inspirer un recul radical sur la comédie humaine, tout en restant inscrite dans le monde. En même temps elles doivent réaliser ce qu'il est nécessaire de faire, parce qu'il le faut : sans plus. Et elles doivent le faire heureuses, amoureuses dans ce qu'elles font avec les autres. C'est le sens de Sisyphe heureux mais bien plus, c'est le sens profond de l'Ecclésiaste. Donner, dispenser, construire, oeuvrer, faire la vie avec joie, pour la beauté du geste ou la gloire de Dieu, qu'importe, mais se situer là, à ce niveau d'exigence qui est celui de la sainteté, de clarté de vue en même temps que de l'engagement total. C'est à cette condition seulement que de telles figures pourront inspirer celles et ceux qui triment et risquent de s'épuiser définitivement, parce qu'ils font ce qui doit être fait dans l'ombre dans un esprit chaque jour plus mitigé. 

Le doute ronge les bonnes volontés, les bonnes âmes s'épuisent et tombent malades. La lumière décroît, le besoin augmente. Alors sans céder un seul pas sur la critique, il ne faut plus alourdir leur fardeau. Il faut illuminer ce ciel, faire vivre la certitude de la possibilité du bien, montrer la voie vivante de l'amour. Parce qu'il n'y véritablement aucune autre voie, c'est la seule : les autres mènent toutes à la mort, à la démence et à la destruction. Soyons attentifs à ces figures susceptibles de surgir autour de nous. Elles viendront, parce que les ténèbres tombent sur notre époque. Elles viendront, et seront d'autant visibles. Elles seront les cibles de tous ceux qui se sentiront jugés par elles. Et quelle improbable concourt de circonstances il faudra alors pour que de telles figures puissent émerger. Mais soyons sûrs qu'elles viendront et qu'elles auront besoin d'aide.

Pourquoi le monde est-il dépitant?

Et peut-on comprendre sans douter au sens de remise en question?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×