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Invité JOSEPH DELETRE

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Il faut donc distinguer la croyance en une entité transcendante impossible comme moyen d'annihilation du soi dès lors qu'il faille s'y assujettir en l'absence de concept plus fondamental qu'être. Car le divin transcendant n'est qu'une tentative de créer un concept plus fondamental qu'être pour se nier soi.

Et l'abstraction logique immanente à ce qui est, qui ne relève pas du domaine de la croyance, en vertu de laquelle une conséquence est possible. Car sans conséquence, aucun nouvel instant ne serait possible.

Du fait qu'il soit partie consciente d'une entité d'annihilation de toute chose jusqu'à elle même, l'homme sera donc toujours enclin à s'assujettir à ce qui est autre pour ne plus être lui-même, le divin transcendant étant l'archétype de l'altérité divisible de soi.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 298 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 8 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Il faut donc distinguer la croyance en une entité transcendante impossible comme moyen d'annihilation du soi dès lors qu'il faille s'y assujettir en l'absence de concept plus fondamental qu'être. Car le divin transcendant n'est qu'une tentative de créer un concept plus fondamental qu'être pour se nier soi.

Et l'abstraction logique immanente à ce qui est, qui ne relève pas du domaine de la croyance, en vertu de laquelle une conséquence est possible. Car sans conséquence, aucun nouvel instant ne serait possible.

Du fait qu'il soit partie consciente d'une entité d'annihilation de toute chose jusqu'à elle même, l'homme sera donc toujours enclin à s'assujettir à ce qui est autre pour ne plus être lui-même, le divin transcendant étant l'archétype de l'altérité divisible de soi.

Je pense surtout que tant les concepts philosophiques concernant l'être, l'étantité de l'étant, l'essence ou l'existence sont autant de concepts dont l'observation de la nature nous démontre combien ils sont dépassés et en tous cas non fondamentaux 

Et c'est ce qui est formidable parce qu'après les limites du polytheisme après la compréhension des phénomènes naturels, les doutes concernant le monothéisme comme réponse satisfaisante logique, arrive ce moment où la pure pensée se trouve en difficulté devant une démarche simple.

Confronter la pensée ou la théorie à l'observation ou à l'expérience dans une didactique où l'une et l'autre ont autant d'importance 

Un exemple concret

Quelle forme de prédictions en matière ontologique une représentation sur l'être ou sur l'existence a t'elle pu être verifiée.

Une forme d'idée en avance sur la vérification par les faits ?

Quelle différence entre une philosophie géniale et une pure aberration risible ?

Galilée a fait ce pari métaphysique que le langage de la nature était mathématiques et force est de constater combien cela a été efficace.

En matière ontologique, sur ce qui "est", la théorie a souvent précédé la vérification expérimentale en predisant une nouvelle particule, un nouveau bout des briques fondamentales de ce qui est.

La théorie comme "treuil ontologique", comme outil prédictif de ce qui est.

Et bizarrement...aucune des propriétés du boson de higgs (par exemple) ne recoupe de près ou de loin à la définition philosophique ou métaphysique de ce qui est.

Pareil concernant la "plénitude du vide" qui nous démontre que le vide absolu...n'existe pas...et ne peut même pas exister du fait du principe d'indetermination qu'aucune philosophie n'avait pu déterminer 

Cette philosophie est ... morte... annihiliée par son manque de rigueur et sa suffisance 

Hawking a écrit "la philosophie est morte"... lui même n'a pas eu le Nobel faute de vérifications expérimentales à ses théories...

Voici le comble de la nouvelle efficacité de notre représentation du monde : en faire une théorie précise exprimée par les mathématiques, en faire une vérification empirique par l'expérience 

La nature est le juge de paix lorsqu'elle verifie dans les faits les idées qu'on se fait d'elle

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La réalité ne saurait donc qu'être captieuse du fait qu'il faille créer pour tout réduire à néant jusqu'à sa propre inconscience faisant ainsi du vrai, une annihilation de la vérité.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 298 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a une heure, JOSEPH DELETRE a dit :

La réalité ne saurait donc qu'être captieuse du fait qu'il faille créer pour tout réduire à néant jusqu'à sa propre inconscience faisant ainsi du vrai, une annihilation de la vérité.

 

Dieu est subtil mais il n'est pas malicieux.

Albert Einstein parle en ces mots des "lois de la nature"

La "réalité" ne cherche pas à nous tromper, elle n'est pas captieuse, elle n'est pas une bureaucratie des apparences ou ce qui serait vrai serait simplement ce qui est vu comme si elle nous livrait ses secrets comme on se fait livrer une pizza.

Oui, apparemment et très visiblement, les objets massifs tombent plus vite que les objets légers 

Mais la réalité est que tous les objets tombent à la même vitesse dans le vide et que c'est uniquement la résistance de l'air qui nous "trompe" dans une loi hâtive tirée du bon sens de l'observation 

Le vrai...ne peut être une anihilation de la vérité puisque bien au contraire le vrai en est la caractéristique première 

Supprimez la vérité qu'il ne peut y avoir ni vérité ni fausseté...

Ceci étant...nous savons que la vérité est une approximation grossière de notre penchant absolutiste devant des phénomènes complexes.

En réalité, alain connes dans ce texte souhaitait que les philosophes aient des bribes élémentaires de mathématiques pour apprécier la fragilité de ce concept beaucoup plus subtile

 http://tiersinclus.fr/alain-connes-un-topo-sur-les-topos/

De même que la représentation philosophique de la réalité est une vaste blague au regard de la mécanique quantique 

Ceci étant, peut-être est ce temps pour moi de quitter le topic religion abordant un peu trop le rationnel sans donner suffisamment d'éléments de compréhension pour votre acte de foi

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La vérité n'est donc accessible que par déduction paradoxale à partir du vrai.

L'univers existe bien.

Et toute chose existante est sujet du verbe substantif, être, sans lequel rien ne saurait être défini.

Etant donné que rien ne saurait émerger du néant sans aboutir à une aporie, alors ce qui est doit nécessairement relever de la substance: être toujours par soi.

Ce qu'une pensée de l'action nous permettrait d'ailleurs de comprendre.

Puisqu'agir, c'est actionner un muscle.

Mais avant, encore faut-il qu'un signal électrique se propage le long d'un nerf à partir d'un neurone.

Mais avant, encore faut-il que des électrons s'agitent dans le cerveau.

Mais avant, encore faut-il vouloir.

Mais avant, encore faut-il ressentir.

Une alternative simple s'impose alors:

-Soit il est possible d'envisager une cause première dans une récursion sans fin ce qui rendrait toute action impossible du fait qu'elle ne puisse jamais être déterminée;

-Soit une chose est nécessairement par elle-même à l'image du libre arbitre dont la version inconsciente de la nature ne serait autre que la contingence.

Nous sommes donc notre propre preuve à notre insu.

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Être et exister, c'est donc tout prouver déjà sans le comprendre encore.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 298 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 9 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Être et exister, c'est donc tout prouver déjà sans le comprendre encore.

 

L’existence précède l’essence pour l’existentialiste

L’essence précède l’existence pour l’essentialiste

Être et exister quand l’un précède l’autre et vice versa c’est donc ne rien prouver sans le comprendre encore, c’est même une incompatibilité qui prouve le manque total de compréhension

Une totale panne d’essence 

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Car il faut distinguer, d'une part, la connaissance innée de nature sensible de la vérité d'une chose en amont du verbe, et d'autre part la raison, si bien qu'il soit possible d'exister sans comprendre sa condition.

 

 

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 298 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 11 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Car il faut distinguer, d'une part, la connaissance innée de nature sensible de la vérité d'une chose en amont du verbe, et d'autre part la raison, si bien qu'il soit possible d'exister sans comprendre sa condition.

 

Preuve est faite que nous existons sans comprendre notre condition.

Le langage me semble particulièrement inapte puisque chaque mot en qualifiant un concept tranche dans la complexe réalité et définit l’objet tout autant qu’il le dépouille

Si la poésie rend moins compte du langage de la nature que le langage mathématiques, comment pourrions nous nous affranchir de nos rêves de poètes et nous libérer de nous même 

Nous nous chauffons aux illusions

 

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Or, l'inconscience demeure l'unique reliquat qui soit jamais possible au terme d'un processus d'annihilation paroxystique puisqu'il s'agirait de tout annihiler jusqu'à soi.

Si bien que pour tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin toujours créer pour être conscient: se connaître.

Or, il est impossible de se connaître pleinement sans compréhension de sa propre condition, faisant ainsi du fait de saisir la raison de l'existence par la raison, l'unique chose qui comptât.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 298 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 10 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Or, l'inconscience demeure l'unique reliquat qui soit jamais possible au terme d'un processus d'annihilation paroxystique puisqu'il s'agirait de tout annihiler jusqu'à soi.

Si bien que pour tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin toujours créer pour être conscient: se connaître.

Or, il est impossible de se connaître pleinement sans compréhension de sa propre condition, faisant ainsi du fait de saisir la raison de l'existence par la raison, l'unique chose qui comptât.

 

La conscience nous relie au monde extérieur tout autant qu'elle réalise une passerelle a notre monde intérieur, la conscience de soi.

C'est justement la démarche de descartes qui reste avec son cogito ergo sum.

Je ferai remarquer qu'une application n'est pas une bijection et si penser implique d'être, être n'implique pas de penser.

Etienne Klein nous définit dans la vidéo linkée précédemment comme un roseau pensant...donc un être dont la particularité est de penser.

Cette expression est en fait de Pascal.

Néanmoins...penser implique t'il de devoir ou de pouvoir se connaître totalement, de connaître notre condition où notre origine ?

Quand Rimbaud écrit "je est un autre", s'est il arrêter d'être ? De penser ? Ou y a t'il bien pensé ?

Je ne citerai ni Freud ni Lacan mais ferait juste acte de logique 

Si une connaissance met en relation un sujet pensant à un objet à connaître, cette connaissance doit dépasser celle de la subjectivité du pour soi pour viser celle de l'objectivité à partager avec les autres, en collaboration avec les autres qui, parfois, ont beaucoup plus et beaucoup mieux pensé que nous mêmes 

Une des définitions les plus fausses de la philosophie est "l'art de penser par soi-même"

Se connaître nécessite un travail parmi des plus importants et dont la conclusion est de s'arranger d'un équilibre psychologique nous permettant de fonctionner seul et avec les autres.

Quant a l'inconscient s'il prend le pouvoir malgré nous, le conscientiser pleinement lui oterait sa définition même ainsi que notre humanité 

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Nous existons en ayant l'idée du néant.

Or, concevoir le néant par l'esprit, c'est annihiler de façon récursive toute chose présente à soi, jusqu'à soi, tel que l'inconscience soit l'unique reliquat qui soit jamais possible au terme d'un processus d'annihilation paroxystique.

Si bien que pour tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin toujours créer afin d'être conscient, faisant ainsi de l'être humain, la partie consciente d'une entité d'annihilation de toute chose présente à elle-même jusqu'à sa propre inconscience.

L'être doué de conscience sera donc naturellement enclin à annihiler sa propre vérité par une destruction préalable du vrai, dès lors que celui-ci en la conformité, au service d'une volonté nihiliste pour ne plus être à son insu.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Il y a 7 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Nous existons en ayant l'idée du néant.

Or, concevoir le néant par l'esprit, c'est annihiler de façon récursive toute chose présente à soi, jusqu'à soi, tel que l'inconscience soit l'unique reliquat qui soit jamais possible au terme d'un processus d'annihilation paroxystique.

Si bien que pour tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin toujours créer afin d'être conscient, faisant ainsi de l'être humain, la partie consciente d'une entité d'annihilation de toute chose présente à elle-même jusqu'à sa propre inconscience.

L'être doué de conscience sera donc naturellement enclin à annihiler sa propre vérité par une destruction préalable du vrai, dès lors que celui-ci en la conformité, au service d'une volonté nihiliste pour ne plus être à son insu.

Ton idée de relier l'idée de néant à celle de conscience est (à mon avis) remarquable !

Je pense que c'est la conscience (la nôtre) qui a inventé le concept de néant. (L'idée de néant découle de l'existence de notre conscience) Si l'on s'en tient au monde réel, (dans notre expérience) toute chose est toujours précédée d'autre chose ou/et de sa cause. Tandis que dans le domaine de notre conscience, nous expérimentons, nous savons que notre conscience a surgit d'une absence de conscience, d'un néant de conscience.

Maintenant nommer cette absence de conscience, "inconscient" c'est peut-être aller trop loin ! "L'inconscient" n'est pas rien mais plutôt une conscience possible à laquelle nous n'avons pas accès. Non ! Le vrai mystère (d'un point de vue purement intellectuel), c'est notre conscience qui sort du néant...

D'un point de vu "matériel" ce n'est pas un mystère : notre conscience surgirait simplement par effet de seuil dès lors qu'une certaine complexité, un certain agencement de notre système (essentiellement) cérébral est atteint.

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Il y a 4 heures, Blaquière a dit :

Ton idée de relier l'idée de néant à celle de conscience est (à mon avis) remarquable !

Je pense que c'est la conscience (la nôtre) qui a inventé le concept de néant. (L'idée de néant découle de l'existence de notre conscience) Si l'on s'en tient au monde réel, (dans notre expérience) toute chose est toujours précédée d'autre chose ou/et de sa cause. Tandis que dans le domaine de notre conscience, nous expérimentons, nous savons que notre conscience a surgit d'une absence de conscience, d'un néant de conscience.

Maintenant nommer cette absence de conscience, "inconscient" c'est peut-être aller trop loin ! "L'inconscient" n'est pas rien mais plutôt une conscience possible à laquelle nous n'avons pas accès. Non ! Le vrai mystère (d'un point de vue purement intellectuel), c'est notre conscience qui sort du néant...

D'un point de vu "matériel" ce n'est pas un mystère : notre conscience surgirait simplement par effet de seuil dès lors qu'une certaine complexité, un certain agencement de notre système (essentiellement) cérébral est atteint.

Ce qu'il faut comprendre c'est qu'au paroxysme d'un processus d'annihilation, l'unique reliquat possible serait jamais que l'inconscient.

Car après avoir retiré les voitures et la nature, l'air et les champs scalaires puis tout objet qu'il soit possible de penser jusqu'à vous même, comment retireriez-vous l'inconscience?

Que par antithèse, si bien que pour tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin toujours créer paradoxalement afin d'être conscient.

L'erreur du néant, c'est donc d'en faire l'aporie d'un milieu ontologisant.

Lorsqu'il ne peut être appréhendé que par l'inconscience: cette métaphore sensible du néant que seule la mort inspire.

Car sans conscience, peu importe l'infini et l'éternité car aucune différence sensible ne pourrait jamais être mise en évidence entre un tel état et le néant.

A-t-on conscience des choses qui nous entourent dans une sédation profonde à l'image d'un état de coma ou d'un sommeil profond? A-t-on conscience qu'avant de voir le jour, 13,8 milliards d'années ont été nécessaires à ce que nous venions au monde? 

Non, car dans un état d'inconscience, des milliards d'années et l'infini du cosmos ne sont rien avant d'ouvrir les yeux pour se connaître.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 298 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 7 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Ce qu'il faut comprendre c'est qu'au paroxysme d'un processus d'annihilation, l'unique reliquat possible serait jamais que l'inconscient.

Car après avoir retiré les voitures et la nature, l'air et les champs scalaires puis tout objet qu'il soit possible de penser jusqu'à vous même, comment retireriez-vous l'inconscience?

Que par antithèse, si bien que pour tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin toujours créer paradoxalement afin d'être conscient.

L'erreur du néant, c'est donc d'en faire l'aporie d'un milieu ontologisant.

Lorsqu'il ne peut être appréhendé que par l'inconscience: cette métaphore sensible du néant que seule la mort inspire.

Car sans conscience, peu importe l'infini et l'éternité car aucune différence sensible ne pourrait jamais être mise en évidence entre un tel état et le néant.

A-t-on conscience des choses qui nous entourent dans une sédation profonde à l'image d'un état de coma ou d'un sommeil profond? A-t-on conscience qu'avant de voir le jour, 13,8 milliards d'années ont été nécessaires à ce que nous venions au monde? 

Non, car dans un état d'inconscience, des milliards d'années et l'infini du cosmos ne sont rien avant d'ouvrir les yeux pour se connaître.

Dans une logique anthropocentrée ou conscientisocentrée (n'ayons pas peur du néologisme), peut-être....

Dans une logique idéaliste où le sujet conscient est le fondement, celà pourrait resterait également envisageable 

Dans une logique existentialiste ou l'existence précède l'essence, tout homme ayant la liberté de devenir cet être qu'il aspire, on resterait toujours dans cette possibilité 

D'ailleurs l'angoisse pour heidegger ou la nausée pour Sartre sont sensés être des moyens d'appréhender le néant et de ses impasses logique 

Maintenant...si la conscience est sans nulle doute NOTRE fondement et NOTRE espace de liberté, il y a confusion entre possibilité de penser le néant et le néant

D'ailleurs, remplaçons néant par choucroute alsacienne que, de la même manière, la choucroute alsacienne n'est rien non plus avant d'ouvrir la bouche.

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Le sensible est donc la clé.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 23 298 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 1 heure, JOSEPH DELETRE a dit :

Le sensible est donc la clé.

Comment penserions nous sans vision, sans écoute, sans toucher, sans goût, sans odorat, sans toutes ces perceptions qui nous relient au monde en entrée comme en sortie ?

Maintenant... la pensée a t'elle strictement toujours besoin de nos sens pour réfléchir ?

Pour Bachelard, il faut aussi "savoir penser contre son cerveau" et, évidemment, il s'agit d'un second degré pour expliciter combien les sens sont trompeurs et limitants....

Se connaître n'est pas connaître 

Le fondement de la conscience n'est pas le fondement de l'univers.

Penser le néant...me semble être en réalité un réflexe pawlowien presque sans avoir besoin de monopoliser sa réflexion...

Aussitôt voici le beau qu'on conceptualise le laid, aussitôt voici le bien qu'on conceptualise le mal, aussitôt voici le tout qu'on conceptualise le néant.

Le sensible est une porte mais quand le professeur montre une porte à un élève en lui fournissant une clé, nul autre que ce dernier n'a la faculté de pousser la porte pour regarder lui même  derrière 

 

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Il faut donc en revenir à l'essentiel et comprendre qu'au paroxysme d'un processus d'annihilation, l'inconscience est l'unique reliquat qui soit jamais possible après avoir tout retiré jusqu'à soi.

Et, du fait que toute chose existante soit sujet du verbe substantif, il ne saurait donc y avoir de concept plus fondamental qu'être, ce que traduit la récursivité de l'essence de ce qui est.

 

 

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zenalpha Membre 23 298 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 9 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Il faut donc en revenir à l'essentiel et comprendre qu'au paroxysme d'un processus d'annihilation, l'inconscience est l'unique reliquat qui soit jamais possible après avoir tout retiré jusqu'à soi.

Et, du fait que toute chose existante soit sujet du verbe substantif, il ne saurait donc y avoir de concept plus fondamental qu'être, ce que traduit la récursivité de l'essence de ce qui est.

S'il faut être bien conscient qu'en retirant sa conscience reste un reliquat qu'on peut consciemment qualifier, c'est qu'on ne l'a pas retirée...

Même si on y était parvenu, l'inconscience n'aurait aucun moyen d'imprimer la conscience de la réussite.

Etre fondamental POUR SOI MEME n'est d'ailleurs pas être fondamental ... tout court

Le cimetière est rempli de consciences éteintes en toute conscience 

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Si bien que pour tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin toujours créer paradoxalement afin de se connaître.

Étant la partie consciente d'une entité d'annihilation de toute chose présente à elle-même jusqu'à sa propre vérité, l'existence est donc un défi pour l'homme dès lors qu'il doive œuvrer contre sa propre nature pour comprendre sa condition et ne pas se complaire vainement dans le nihilisme pour n'être plus à son insu.

 

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