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Invité JOSEPH DELETRE

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Si l'essence n'est pas dans l'absolu, alors la définition devient impossible.

Et cet échange est vain à son commencement.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a une heure, JOSEPH DELETRE a dit :

Si l'essence n'est pas dans l'absolu, alors la définition devient impossible.

Et cet échange est vain à son commencement.

Ok, on peut entendre que certaines definitions perdent leur signification selon les échelles.

Dans le même temps, n'est ce pas gênant si l'essence est le fondement de l'être qu'on ne puisse s'y référer comme fondement pour les étants ?

J'utilise un vocabulaire Heidegerrien ici et à ce que je critique chez vous, et chez lui d'ailleurs il n'y a pas d'attaque personnelle 

Mais 'penser l'absolu', c'est d'abord risquer de le rater...puisqu'entre l'absolu et nous, il y a un problème d'échelle encore plus important, et c'est aussi le risque de rater...l'essentiel, tiré de la même racine que l'essence, à savoir d'une part ce qui ... nous définit... ce qui nous relit... ce qui existe autour de nous.

Autour de nous, point de néant, point d'être pensé dans l'absolu, point de fondement absolutiste.

Et le risque dans le fonds, que vous ne voyez pas, c'est qu'au lieu de philosopher sur notre condition réelle, comme sujet d'expérience, vous fassiez le transfert sur un absolu qui vous convient, qui vous rassure mais ... qui n'existe pas.

Cet absolu...ne craignez vous pas qu'il soit l'échappatoire inconsciente qui .... deresponsabilise quelque part.

Pour Sartre, quand le sujet sort de sa responsabilité du choix dans sa vie réelle, il prend consciemment ou pas un rôle d'objet, un rôle de fetu de paille jouet de forces cosmiques et de sa destinée pour fuir sa responsabilité 

Cet absolu pensé donc la vérité selon VOTRE définition, n'est-ce pas une échappatoire de l'esprit sur de véritables questions existentielles ?

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Invité JOSEPH DELETRE
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L'essence n'est pas le fondement de l'être s'il faut nécessairement qu'une chose au moins soit par elle-même pour que l'essence puisse en résulter.

Il s'agit dès lors d'être en amont du verbe comme la nature.

Modifié par JOSEPH DELETRE
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 1 minute, JOSEPH DELETRE a dit :

L'essence n'est pas le fondement de l'être s'il faut nécessairement qu'une chose au moins soit par elle-même pour que l'essence puisse en résulter.

Il s'agit dès lors d'être en amont du verbe.

 

être en amont du verbe est une simple convention typographique 

Demandez ce qu'en pense maître yoda

Tant le sujet que le verbe sont contraints par les lettres qui les composent et cet ensemble n'a aucun sens sans la phrase qui leur donne sens.

La typographie est l'outil, pas le maitre

Neanmoins, mal comprendre les mots impliquerait de mal penser.

Et contre le crime de la pensée, la novlangue réduit l'usage des mots, leurs sens pour finir...par ne plus même penser

 

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Posté(e)

Il faut admettre qu'une chose au moins soit en amont du verbe dès lors qu'un nourrisson puisse connaître de manière innée l'amour maternel sans en connaître le mot par le langage.

Pour le reste, si les mots n'ont plus de sens, alors plus rien ne peut être soutenu, à commencer par le nihilisme et ses contradictions inhérentes.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 30 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Il faut admettre qu'une chose au moins soit en amont du verbe dès lors qu'un nourrisson puisse connaître de manière innée l'amour maternel sans en connaître le mot par le langage.

Pour le reste, si les mots n'ont plus de sens, alors plus rien ne peut être soutenu, à commencer par le nihilisme et ses contradictions inhérentes.

Je pense avoir déjà proposé que non seulement les mots ont un sens, mais qu'ils sont même dotés de plusieurs sens...

Et qu'a un mot correspondent plusieurs sens a une contrepartie toute aussi perturbante, c'est qu'à un sens peuvent correspondre... plusieurs mots.

Un des problèmes les plus importants en philosophie, c'est la bataille des mots.

Alors oui, il y a des définitions pour un mot donné, et là vous constatez qu'il y a plusieurs dictionnaires qui proposent des définitions différentes, une maison d'édition proposant des révisions régulières sur la manière de les définir, que des comités argumentent pour valider la définition qui leur paraît la plus pertinente

Et donc qu'au mot être, on assiste en réalité à une pollution de l'espace verbal de même qu'à essence.

Alors vous me direz, pourquoi pas une seule et unique définition ?

Je vous ai linké la novlangue tirée du roman 1984 qui montre comment la destruction des mots appauvrit la pensée avec comme objectif pour cette langue à la définition unique le contrôle de la pensée

Essayez de penser le monde avec 10 mots de vocabulaire.

Prenez le chinois, apprenez 10 mots au hasard et pensez en chinois....

En réalité, dans le paysage philosophique, la plupart des penseurs prennent grand soin de définir chacun des mots essentiels qu'ils ressortent de leur pensée et de les décliner sous un angle, sous un deuxième, sous un troisième, avec une illustration puis une autre de manière à ce que ce mot évoque précisément pour vous la pensée auquel l'auteur est attaché

Si l'essence précède l'existence, comment l'existence précède t'elle l'essence ?

Et je vous promets qu'en lisant Aristote d'un côté puis Sartre de l'autre, vous verrez comment la cohérence de chacune de ces 2 philosophies se développe avec comme conséquence que le lien être / existence est carrément retourné

Je vous trouve une grande âme dans votre quête d'absolu

ça me rappelle Bernard Werber et son encyclopédie du savoir relatif et absolu

Une quête d'absolu qui mène à des convictions absolues sur des vérités étroites et des convictions relatives sur des recherche de vérités complexes

Mais ce mécanisme là fort bien expliqué par les mathématiques vous échappe.

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Il faut donc admettre que les mots aient un sens admis.

Ce qui n'est possible qu'en raison de l'essence en tant que racine première de toute définition.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 22 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Il faut donc admettre que les mots aient un sens admis.

Ce qui n'est possible qu'en raison de l'essence en tant que racine première de toute définition.

 

Un mot est défini et chaque définition est contestable ou contestée, discutable et dicutée

Ce qui n'est possible qu'en raison de la subjectivité du rapport de l'homme à la réalité.

Lorsque ces mots sont justement fondamentaux mais flous, simplifions par "complexe", on assiste alors à un florilège de philosophies qui nous expliquent l'être, l'existence, la justice, la société, la liberté....

Les mathématiques sont beaucoup plus objectives en matière d'adhésion

Et néanmoins, il y a des batailles de mathématiciens par exemple concernant la logique à utiliser ou concernant historiquement le statut de l'axiome des parallèles d'euclide ou encore concernant la nature d'une vérité mathématique (ex débat Lichnerowitz / connes) ou enfin du statut des mathématiques vis à vis de la réalité physique etc etc 

Modifié par zenalpha
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Si chaque définition est contestée, alors il n'y a plus de définition admise.

Dès lors, cet échange serait vain puisque nous emploierions des mots sans aucun sens admis.

Ce qui enfermerait à nouveau le nihilisme dans ses propres contradictions puisque cette doctrine aboutit à ce que plus rien ne puisse être soutenu, pas même l'absence de vérité, tel un serpent se mordant la queue perpétuellement.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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à l’instant, JOSEPH DELETRE a dit :

Si chaque définition est contestée, alors il n'y a plus de définition admise.

Dès lors, cet échange serait vain puisque nous emploierions des mots sans aucun sens admis.

Ce qui enfermerait à nouveau le nihilisme dans ses propres contradictions puisque cette doctrine aboutit à ce que plus rien ne puisse être soutenu, pas même l'absence de vérité, tel un serpent se mordant la queue perpétuellement.

Les conséquences sont fort discutables mais le fait est là

Entre l'atome d'Aristote, celui de Rutherford, celui de Böhm, celui de schrodinger... ce n'est dans aucun des cas du même atome dont on parle

Comme les dictionnaires en parlent encore différemment et d'ailleurs très mal, où va t'on ma pauvre Lucette ?

 atome

nom masculin

(latin atomus, du grec atomos, qu'on ne peut couper)

  • 1. Constituant fondamental de la matière dont les mouvements et les combinaisons rendent compte de l'essentiel des propriétés macroscopiques de celle-ci. (Un corps constitué d'atomes de même espèce est appelé corps simple ou élément chimique.)
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Posté(e)

Peu importe l'époque.

Car si une définition peut s'affiner à mesure que la raison progresse, définir revient toujours à ajouter des mots complémentaires à ce qu'est une chose faisant ainsi de l'essence, la racine première de toute vérité.

Si bien qu'il ne puisse y avoir d'autre concept plus fondamental qu'être sur le chemin menant à la compréhension de notre propre condition.

Il ne faut donc pas confondre la méthode et ce qui en résulte car la première demeure invariante.

Ajoutant ainsi au relativisme et au déni de réalité, la confusion des genres pour compléter la panoplie du nihiliste ne faisant que passer sans raison dans tous les sens du terme.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 2 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Peu importe l'époque.

Car si une définition peut s'affiner à mesure que la raison progresse, définir revient toujours à ajouter des mots complémentaires à ce qu'est une chose faisant ainsi de l'essence, la racine première de toute vérité.

Si bien qu'il ne puisse y avoir d'autre concept plus fondamental qu'être sur le chemin menant à la compréhension de notre propre condition.

Il ne faut donc pas confondre la méthode et ce qui en résulte car la première demeure invariante.

Ajoutant ainsi au relativisme et au déni de réalité, la confusion des genres pour compléter la panoplie du nihiliste ne faisant que passer sans raison dans tous les sens du terme.

Ok je vous prends au mot, Sartre est beaucoup plus contemporain qu'Aristote et donc sa définition de l'existence est contemporaine et acceptée par tous y compris par vous

"L'homme existe d'abord, surgit dans le monde et se définit après ... l'homme n'est rien, il ne sera qu'ensuite et il sera tel qu'il se sera fait"

Pour Sartre, un cendrier a été pensé pour une fonction précise et donc son essence précède son existence alors que l'homme ne peut échapper à sa liberté qui est aussi sa responsabilité

Alors que considérer que l'essence serait le fondement de l'homme, ce serait le réduire au statut d'objet, sans possibilité de choisir ce que sera sa vie d'être pensant

Dans ce contexte, pour sartre, l'existentialisme telle qu'il la tire de l'existence est la raison même de la subjectivité, du fait que nous ne soyons pas une armée du clones, du fait que nous pensons différemment

Et si nous pensons différemment vous et moi, est ce que nous partageons toujours la même essence ?

Ou de notre essence, avons nous su grandir et exister en nous définissant pour ce que nous sommes pour nous, subjectivement

Je peux vous assurer d'une certitude, votre subjectivité est fondamentale dans ce fil dans votre volonté de cadrer chaque mot.

Vous seriez mathématicien que je comprendrai, mais la logique du mathématicien n'est pas votre logique, vous avez votre logique 

 

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Dès lors que toute chose existante soit assujettie au verbe substantif, être, sans lequel rien ne saurait être défini, alors il ne saurait y avoir de concept plus fondamental qu'être pour la pensée, telle que la récursivité de l'essence de ce qui est le démontre.

Par conséquent, comprendre sa propre condition revient nécessairement à établir la vérité de l'être, c'est à dire à juger de ce qui est en dernier lieu.

Notre besoin de définir prouve ainsi que nous n'ayons d'autre raison que de donner, par la raison, une raison à l'existence dès lors que la définition soit ce qu'il est conforme d'écrire à propos de la vérité conceptuelle d'une chose.

Notre besoin de définir démontre donc indubitablement notre quête de vérité faisant du nihilisme une trahison envers soi, un opportunisme d'être, à présent désuet, sur le dos de ceux qui s'infligent l'effort de penser par eux-mêmes.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 16 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Dès lors que toute chose existante soit assujettie au verbe substantif, être, sans lequel rien ne saurait être défini, alors il ne saurait y avoir de concept plus fondamental qu'être pour la pensée, telle que la récursivité de l'essence de ce qui est le démontre.

Par conséquent, comprendre sa propre condition revient nécessairement à établir la vérité de l'être, c'est à dire à juger de ce qui est en dernier lieu.

Notre besoin de définir prouve ainsi que nous n'ayons d'autre raison que de donner, par la raison, une raison notre l'existence dès lors que la définition soit ce qui est conforme à la vérité d'une chose conceptuellement.

Notre besoin de définir démontre donc indubitablement notre quête de vérité faisant du nihilisme une trahison envers soi, un opportunisme de l'être, à présent désuet, sur le dos de ceux qui s'infligent l'effort de penser par eux-mêmes.

 

Fort justement, pour Sartre l'existence précède l'essence

Le verbe être est assujetti à l'existence

Essayons de reformuler à votre image

Dès lors que l'essence est assujettie à l'existence sans laquelle rien ne pourrait évoluer pour forger l'homme que vous êtes finalement devenu telle que l'étymologie ex sistere le démontre (sortir desoi)

Par conséquent, comprendre sa propre condition revient nécessairement à établir la nature existentielle de l'être, c'est à dire à juger de par sa subjectivité comme la vraie nature de l'homme

Votre besoin de penser par vous même prouve ainsi que nous n'ayons de manière plus générale d'autres raisons que de nous définir, subjectivement, selon la propre idée que l'on se fait de soi même et des choses

Votre besoin d'exister démontre indubitablement votre propre quête de vérité, faisant de la tradition philosophique et de toutes formes de pensées différente une altérité que vous définissez comme désuette en réfutant la possibilité que d'autres qui auraient davantage et mieux pensé que vous mêmes, à toutes ces diversités d'existences qui ont défini autant de définitions pour le mot être de pouvoir vous influencer

Je trouve que ça marche aussi bien avec Sartre bizarrement....

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Faire précéder l'essence, par l'existence, c'est vouloir détruire l'essence et ce qui peut en résulter, la vérité, dans une quête du néant absolu pour n'être plus.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 9 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Faire précéder l'essence, par l'existence, c'est vouloir détruire l'essence et ce qui peut en résulter, la vérité, dans une quête du néant absolu pour n'être plus.

Si vous le demandez pour Sartre, je ne le pense pas.

Le but a été pour lui ... d'exister dans une epoque ou l'existentialisme donnait une dynamique nouvelle pour la philosophie 

Si vous le demandez pour moi pas davantage 

A l'époque d'Aristote la philosophie englobait la pensée conceptuelle et disons les sciences physique

La terre, l'air, l'eau, le feu pour la nature, ppurquoi pas l'essence pour le fondement de l'homme ?

Entre nous, nos représentations du monde ont avancé grace à la théorisation et les sciences experimentales

Pour l'en dehors la physique par exemple, pour l'en dedans la biologie ou la psychologie, la psychanalyse, les neurosciences 

La philosophie selon moi n'a pas digéré ce dépouillement dans les méthodes du savoir

Ce n'est pas un hasard si Heidegger a relance la réflexion philosophique sur l'être conceptuel en débouchant sur l'existentialisme 

Ça a un certain intérêt d'ailleurs 

Et renverser votre causalité de l'essence vers l'existence à un retropedalage ou l'existence détermine l'essence est un double moyen de marquer notre liberté et de renier Dieu

Si nous étions marqué par la définition de l'essence comme un misérable pot de fleur, nous ne marquions pas notre liberté 

Que l'existence précède l'essence invalide Dieu pour Sartre

Bref..évidemment les mots structurent notre pensée autant qu'on s'en sert pour exprimer notre pensée 

Kidnapper deux mots pour en conclure une contradiction philosophique est un grand classique 

De mon point de vue, bien que vos mots manquent de mortier et de solidité, vous vous sentez si bien dans votre cocon que ce qui vous protège est aussi ce qui vous emprisonne

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Invité JOSEPH DELETRE
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Dès lors que l'existence demeure assujettie au verbe substantif, être, sans laquelle elle ne saurait être définie, alors il n'y a pas de changement de point de vue possible.

Sauf à vouloir détruire l'essence pour n'être plus.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 8 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Dès lors que l'existence demeure assujettie au verbe substantif, être, sans laquelle elle ne saurait être définie, alors il n'y a pas de changement de point de vue possible.

Sauf à vouloir détruire l'essence pour n'être plus.

C'est intéressant de ramener au langage 

On pourra le faire par l'étymologie si vous le désirez 

Mais voyons le en définition lambda, par exemple Wikipedia 

Etre est utilisé comme un verbe ou comme un substantif 

Dans ce dernier cas, il peut désigner ce qui est, "la réalité" ou encore l'existence 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Être

Tiens donc, ainsi un être pour être défini aurait donc besoin de se référer à l'existence ?

Allons voir existence

Existence comme le fait d'être... et utilisé par beaucoup de philosophe exactement en portant le même sens qu'être

https://fr.wikipedia.org/wiki/Existence

Etre renvoie a existence et existence renvoie à être

Un être ou une existence pris de manière synonyme par beaucoup de philosophes.

C'est embêtant

Pourquoi dans cette ambiguïté prenez vous le sens de Thomas d'Aquin ou d'Aristote plutôt que celui de Sartre ?

Pourquoi wiki renvoie l'un a l'autre et vice versa ?

Nous navigons dans l'ambiguïté 

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
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Posté(e)

Respecter le verbe, c'est respecter la pensée dont il est issu.

S'attaquer au verbe, c'est vouloir faire de la pensée une chose vaine pour mieux justifier du fait que nous ne ferions que passer sans raison dans tous les sens du terme.

Et ainsi s'arroger le droit d'agir avec inconséquence comme lorsqu'il s'agit de faire de la vérité, un détritus.

Cependant, même l'inconséquence a sa conséquence.

 

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 482 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 24 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Respecter le verbe, c'est respecter la pensée dont il est issu.

S'attaquer au verbe, c'est vouloir faire de la pensée une chose vaine pour mieux justifier du fait que nous ne ferions que passer sans raison dans tous les sens du terme.

Et ainsi s'arroger le droit d'agir avec inconséquence comme lorsqu'il s'agit de faire de la vérité, un détritus.

Cependant, même l'inconséquence a sa conséquence.

Le verbe est il contraint, torturé, en état de mort cérébrale devant une définition étriquée ? 

Ou contient il ces subtilités de la poésie à la littérature en passant par le raisonnement comme l'imagination pour exhalter la pensée dans la complexité de son humanité ?

Vous avez raison, la novlangue dépouillée comme sa vérité dogmatisée sont la poubelle de la pensée.

Nous sommes bien d'accord 

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