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Invité JOSEPH DELETRE

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Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 629 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

(HS : N'y aurait-il pas eu un bug il y a une petite heure ? Un message posté par moi à ce moment-là a disparu, et un autre message de @Blaquière, concernant Ferry, posté à peu près au même moment et cité par @Annalevine qui y répond brièvement, est introuvable lui aussi.)

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 45 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Pourriez-vous s'il vous plaît préciser votre pensée? Quelles choses vous sont surréalistes?

 

il y a 56 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

C'est là qu'il faut admettre que nous ayons une capacité innée de connaître sensiblement la vérité d'une chose en amont du verbe du fait du sentiment d'intellection claire que nous en avons.

Non ! La connaissance n'est pas une affaire de sensibilité elle dépend d'une reconstruction intellectuelle et virtuelle. >Je comprends ce que tu veux dire mais il faudrait trouver un autre nom que "connaissance"

A l'image du nourrisson connaissant la vérité de l'amour maternel avant d'en saisir le mot par le langage.

Non ! Le nourrisson navigue à vue !

Car sans capacité innée de connaître la vérité d'une chose en amont du verbe, quel mot s'agirait-il de penser pour la désigner?

Avec le verbe ou sans connaître c'est effectuer mentalement une identité, une identification, une égalité entre le réel-réel et le réel reconstruit mentalement.. principe de la connaissance est d'une bêtise primaire, c'est A = A. Ou A' ou B. l'idée d'aquivalence ou d'égalité. La moindre balance en est capable.

La raison a donc nécessairement besoin d'une matière première de nature sensible.

ENTIEREMENT D'ACCORD !

Remettant ainsi en cause l'aphorisme selon lequel, nous sommes parce que nous pensons.

En précisant : "nous sommes pensants parce que nous pensons !"

Nous ne pouvons, en effet, penser que parce que nous sommes.

Vivants ? Existant ?

Car sans être, la pensée elle-même ne saurait être définie.

Un raisonnement se présente à nous. Et nous savons s'il recèle la vérité ou non.

Ensuite, nous sommes libres de l'admettre ou de le nier en vertu de notre propre nature consistant à tout annihiler jusqu'à notre propre vérité.

 

 

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

Dans ce cas, il serait impossible de penser du fait que la pensée n'aurait jamais de matière première à penser en guise de connaissance innée.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 35 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Dans ce cas, il serait impossible de penser du fait que la pensée n'aurait jamais de matière première à penser en guise de connaissance innée.

Cette matière première est seconde ! En premier, il y a le... "programme penser" (que je ne comprends pas plus que vous !) La matière à penser serait une copie "factice ou virtuelle" construite par une certaine partie de ce programme à partir du sensible ?

Sans doute que pour le vivant très simple le sensible lui-même est utilisé directement sur "le mode pensée" ? De l'ordre du réflexe... Mais alors, on dira qu'il n'y a pas de pensée à moins de se la jouer sur le mode mystique...

Je crois que c'est Sartre qui disait (entre autre !) que je ne peux pas penser la table car elle ne rentre pas dans ma tête et que je ne peux penser qu'une image, qu'une idée (je rajoute nécessairement fausse) de la table. La seule vérité absolue de la table, ce serait, la table, telle quelle. Une vérité qui n’intéresse personne. Ou plutôt oui : qui n'intéresse que... l'ébéniste ?

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

Nous penserions alors à partir de rien ce qui repousserait la question d'une matière première à penser à celle du rien.

Qui devrait nécessairement être saisi de manière cognitive par quelque chose avant d'être soumis à la pensée: la faculté de ressentir.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 8 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Il faut distinguer la vérité, du vrai.

La vérité, c'est ce qui est conceptuellement juste.

Le vrai, ce qui lui est conforme de manière avérée.

Le vrai recèle donc la vérité si bien qu'à l'induction doive nécessairement suivre la déduction paradoxale tant la conformité peut être éloignée de ce qui est juste.

A titre de 1ère illustration:

1/ Établissement de la vérité

  • 1er niveau - Induction: L'univers existe. Et toute chose existante est sujet du verbe substantif, être, sans lequel rien ne saurait être défini.
  • 2ème niveau - Mise en évidence d'un paradoxe: Or, rien ne saurait émerger du néant sans aboutir à une aporie.
  • 3ème niveau - Déduction : Par conséquent, ce qui est doit nécessairement relever de la substance : être toujours par soi pour n'avoir d'autre cause que soi si bien qu'il n'y ait fondamentalement rien d'autre qu'être.

2/ Établissement de ce qui peut être conforme à cet énoncé : le vrai

  • Il faut donc exister afin d'avérer la vérité de ce qui est: l'être humain capable de se déterminer librement (sans autre cause que lui-même), esseulé dans l'infini s'il n'y a fondamentalement rien d'autre que lui-même.
  • Sans qu'il n'y ait jamais d'instant zéro qui puisse être mis en évidence tel que le mur de Planck le suggère ou qu'une simple analyse de nos actions individuelles le ferait également.

Autre illustration:

1/ Établissement de la vérité:

  • 1er niveau - Induction: Nous existons en ayant l'idée du néant.
  • 2ème niveau - Paradoxe: Or, concevoir le néant par l'esprit, c'est annihiler de façon récursive toute chose présente à soi jusqu'à soi si bien que nous ne devrions pas exister.
  • 3ème niveau - Déduction: Par conséquent, l'inconscience est l'unique reliquat qui soit jamais possible au paroxysme d'un processus d'annihilation de toute chose présente à soi. Si bien que pour tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin toujours créer paradoxalement pour se connaître.

2/ Établissement de ce qui est conforme à cet énoncé: le vrai

  • Il faut donc que la réalité soit constituée d'une succession d'instants recélant l'idée d'annihilation de ce qui est présent nous donnant ainsi l'impression que le Temps passe.
  • Il faut donc que nous mourrions pour tout annihiler jusqu'à nous-mêmes après nous être évertués à détruire le vrai.
  • Il faut donc que nous soyons conscients, c'est à dire que nous nous voyions par écart ce qui n'est rendu possible que par un phénomène instantané de distanciation de soi nous permettant d'être les observateurs de la lumière de notre propre genèse: l'inflation cosmique.

Bah bah bah....

La vérité, c’est qu’il n’y a pas une séparation entre ”vérité” et ”vrai” opérée entre ”concept” et ”conforme de manière avérée”... et c’est parfaitement vrai...

La vérité est simplement le caractère... de ce qui est vrai....c’est le même et unique concept, ce qui est vrai est la vérité et la vérité s’exprime par le vrai.

Mais tu mets... mal... le doigt sur un point important à savoir que la vérité ou le vrai est bien une affaire de comparaison 

Comparaison entre un langage et une réalité.

Il faut qu’il y ait concordance entre une phrase dite bien formée grammaticalement (ou proposition bien formée dans le cadre mathématique) et... la réalité objective dans le cadre dans lequel cette proposition s’inscrit.

En mathématique ce cadre est défini par l’axiomatique et la logique (ex arithmétique de peano), mais on peut prendre la réalité physique comme cadre ou encore des convenances sociales comme de définir communément la couleur rouge...

On parle d’isomorphisme entre le système formel (langage, formalisme mathématique ou physique) et réalité 

Il faut les 2 : le langage formel qui décrit un élément de réalité par une phrase, une proposition, un théorème (ce que vous appelez imprecisément concept) et élément de réalité qui doit être concordant, cohérent, isomorphe à l’expression définie par le langage (phrase, équation, proposition mathématique...)

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

Que nous le voulions ou non, il arrivera un jour, où, nous deviendrons notre propre ligne d'horizon en vertu de l'accélération de l'expansion : si bien que nous ne pourrons plus rien voir au-delà de nous mêmes.

Mais avant, comprenons.

Le nihilisme n'est pas une fatalité pour n'être plus à son insu.

Nous pouvons n'être plus dignement en appréciant la vie pour ce qu'elle est: l'unique chance qui soit jamais.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Que nous le voulions ou non, il arrivera un jour, où, nous deviendrons notre propre ligne d'horizon en vertu de l'accélération de l'expansion : si bien que nous ne pourrons plus rien voir au-delà de nous mêmes.

Mais avant, comprenons.

Le nihilisme n'est pas une fatalité pour n'être plus à son insu.

Nous pouvons n'être plus dignement en appréciant la vie pour ce qu'elle est: l'unique chance qui soit jamais.

"Le nihilisme n'est pas une fatalité pour n'être plus à son insu."

Triple négation :

à ce régime là, Newton  devient = "Plus un corps tombe moins vite, moins sa vitesse est plus grande !"

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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L’oubli de l’être est la définition de Heideger concernant le nihilisme 

Et sa réflexion l’à conduit à l’oubli des êtres.

L’essentiel n’est pas qui nous sommes sommet de l’individualisme mais ce que nous faisons pour les autres

Et ma foi, c’est sûrement se faire du bien que d’en faire, donner pour recevoir, considérer les 2 faces de sa pièce 

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 230 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Nous penserions alors à partir de rien ce qui repousserait la question d'une matière première à penser à celle du rien.

Qui devrait nécessairement être saisi de manière cognitive par quelque chose avant d'être soumis à la pensée: la faculté de ressentir.

 

"La pensée est un processus adaptatif, qui permet d'organiser des réponses complexes pour faire face rapidement à des situations difficiles."

https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/neurosciences/comment-le-cerveau-cree-la-pensee-18509.php

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Nous penserions alors à partir de rien ce qui repousserait la question d'une matière première à penser à celle du rien.

Qui devrait nécessairement être saisi de manière cognitive par quelque chose avant d'être soumis à la pensée: la faculté de ressentir.

 

Ben non !

Pas à partir de rien.

 La pensée, au départ c'est notre faculté de transposer ce qui nous vient du monde extérieur (les phénomènes) en images "abstraites" manipulables virtuellement qui ne "pèsent" rien ou très peu. "C'est pour rire" ! Et donc en suite de les manipuler. Jamais il n'y a le rien.

Au tout début il y a déjà cette faculté plus des cases possibles pour y loger les images...

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
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Mais encore faut-il une matière première à penser en guise de connaissance innée.

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Invité Henri.
Invités, Posté(e)
Invité Henri.
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Plus simplement, peut-on ne rien penser..? 

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

Ne rien penser, c'est penser le néant.

Vous connaissez alors le raisonnement consistant à l'appréhender par métaphore sensible: l'inconscience.

Puisqu'il ne saurait être l'aporie d'un milieu ontologisant.

Et là encore, il faudrait une connaissance de nature sensible de l'inconscience, en guise de matière première, que nous avons pour la simple et bonne raison qu'avant d'exister, nous n'existons pas pour être précisément inconscients.

La raison peut alors se mettre à l’œuvre pour comprendre.

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Invité Henri.
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Invité Henri.
Invité Henri. Invités 0 message
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il y a 23 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Ne rien penser, c'est penser le néant.

Ne rien penser n'est pas penser le rien...

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
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Le rien sans négation "ne" n'est pas le néant mais littéralement "quoi que ce soit".

Je fais d'ailleurs du Temps, l'abstraction du rien (cf. article "Dictionnaire Temporel" et "Pour Finir" pour la démonstration): l'univers conceptuel des possibles duquel l'instant présent est issu pour être perçu.

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 230 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
il y a 55 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Mais encore faut-il une matière première à penser en guise de connaissance innée.

Notre corps est une usine chimique , une alambique , une usine de transformation, avec des pylones électriques avec un très gros pourcentage d'eau etc ...... qui aliment tous nos organes dont le cerveau qui est la grande centrale cognitive de notre être ....

Non nous ne sommes pas venus de rien ... pas d'une matière puisque la matière ne vient pas de rien ... probablement d'une bactérie , je sais c'est pas romantique que d'y penser ... Mais voila il a fallu des millénaires d'évolutions en évolutions du système pour en arriver a faire des êtres humains aussi dissemblables les uns que les autres et chez qui la bêtise évolue a part égale avec l'intelligence ... On est pas sortis de l'Auberge et demain personne ne le connait : Dame Nature existe aussi et n'est pas toujours commode avec les ex cueilleurs qui sont devenus foufous .... et font trembler la Planète et s'en vont même foutre le brun chez les planètes voisines ! :D

Modifié par ouest35
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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
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Il est établi que la matière n'est qu'un paquet d'ondes.

Et une onde est jamais qu'un message issu d'une vérité conceptuelle.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 7 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Il est établi que la matière n'est qu'un paquet d'ondes.

Et une onde est jamais qu'un message issu d'une vérité conceptuelle.

Une particule n’est ni un corpuscule ni une onde.

La "réduction du paquet d’ondes” est d’ailleurs spécifique aux systèmes quantique 

Une onde n’est pas une vérité conceptuelle...

Modifié par zenalpha
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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

Une onde est donc jamais qu'un message issu d'une vérité conceptuelle.

Faisant ainsi du spin, un langage universel qui s'écrit par l'onde que nous lisons ensuite sous forme corpusculaire du fait de notre capacité innée à connaître le vrai: la perception.

La dualité onde-corpuscule est donc un concept erroné qui relève d'une relation de corrélation lorsqu'il faut s'inscrire dans une relation de causalité: un langage d'abord (le spin), des périodes ondulatoires en guise de lettres puis des corpuscules en guise de mots saisis par les sens.

 

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