Aller au contenu

Noter ce sujet


Invité JOSEPH DELETRE

Messages recommandés

Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Si bien que pour tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin toujours créer paradoxalement afin de se connaître.

Étant la partie consciente d'une entité d'annihilation de toute chose présente à elle-même jusqu'à sa propre vérité, l'existence est donc un défi pour l'homme dès lors qu'il doive œuvrer contre sa propre nature pour comprendre sa condition et ne pas se complaire vainement dans le nihilisme pour n'être plus à son insu.

 

Je ne vois qu'une possibilité d'entité d’annihilation : le Diable !

 Et j'y crois pas !

Je ne conçois comme entités (ce n'est pas rien une entité !) que les êtres VIVANTS.

Puis il y a des entités conscientes plus ou moins du monde qui les entoure (tous les vivants), Elles comportent au moins en germe nécessaire une identité de soi (qui ne soit pas les monde).

Puis les entités à conscience plus développées. Là il s'agit pour y voir plus clair de comprendre de déchiffrer la psychologie.

"L'entité d’annihilation" devient alors quelque chose de bien fantaisiste, de fantasmatique... de magique.

je préfère m'en tenir à des "motivations" psychologiques. Quand bien même on pourrait classer, répertorier des caractères plus ou moins généraux, des types, c'est au cas par cas qu'il s'agit de se pencher sur ces problèmes.

Je voudrais que le sujet vivant conscient et volontaire, ou inconscient (refoulé mais jamais sans raisons) soit replacé au centre de nos réflexions.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

L'annihilation n'a pas à être négativement connotée puisque c'est le gage d'une victoire perpétuelle de la vie sur mort dès lors qu'il faille enfin toujours créer pour tout réduire à néant jusqu'à sa propre inconscience.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 7 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

L'annihilation n'a pas à être négativement connotée puisque c'est le gage d'une victoire perpétuelle de la vie sur mort dès lors qu'il faille enfin toujours créer pour tout réduire à néant jusqu'à sa propre inconscience.

L'annihilation est par sa construction fondée sur la racine "rien"

Alors que l'anéantissement est par sa construction fondé sur la racine "néant"

Dans son usage, l'anéantissement est plus approprié pour une construction matérielle tel enola gay qui anéantit Hiroshima 

Alors que l'annihilation est plus approprié pour des concepts abstraits ou des sentiments, des espérances...

Tout réduire à néant réclamerait comme usage approprié le terme d'anéantissement.

Toutefois, la conscience étant parfois dépassée par les actes manqués de l'inconscient, s'est inconsciemment substitué le terme d'annihilation.

Et c'est intéressant puisque le vide est une notion physique dont nous...savons qu'il n'est pas vide, le néant est un concept métaphysique dont nous comprenons...qu'il ne saurait exister, alors que rien, réduire à rien, c'est simplement acter l'absence de...reconnaître comme référence son contraire, abdiquer devant le néant.

Et de ce point de vue, je serai assez d'accord.

Le yin n'existe qu'en rapport au yang

C'est le concept ultime dit de vacuité.

Ou rien n'existe en soi, sans considerer une relation à autre chose que soi.

Modifié par zenalpha
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

Réduire à néant ce qui est vrai, c'est tout simplement détruire comme l'homme sait si bien le faire avec avec le naturel.

Or, le vrai est ce qui est conforme à la vérité qui relève du conceptuel.

Et réduire à néant un concept, c'est l'annihiler par antithèse ce qui revient, s'agissant de la vérité, à œuvrer pour son absence: le nihilisme.

 

Modifié par JOSEPH DELETRE
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 18 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

L'annihilation n'a pas à être négativement connotée puisque c'est le gage d'une victoire perpétuelle de la vie sur mort dès lors qu'il faille enfin toujours créer pour tout réduire à néant jusqu'à sa propre inconscience.

 

Beau paradoxe :  fascinant  ! :)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 20/07/2021 à 22:13, zenalpha a dit :

Dieu est subtil mais il n'est pas malicieux.

Albert Einstein parle en ces mots des "lois de la nature"

La "réalité" ne cherche pas à nous tromper, elle n'est pas captieuse, elle n'est pas une bureaucratie des apparences ou ce qui serait vrai serait simplement ce qui est vu comme si elle nous livrait ses secrets comme on se fait livrer une pizza.

Oui, apparemment et très visiblement, les objets massifs tombent plus vite que les objets légers 

Mais la réalité est que tous les objets tombent à la même vitesse dans le vide et que c'est uniquement la résistance de l'air qui nous "trompe" dans une loi hâtive tirée du bon sens de l'observation 

Le vrai...ne peut être une anihilation de la vérité puisque bien au contraire le vrai en est la caractéristique première 

Supprimez la vérité qu'il ne peut y avoir ni vérité ni fausseté...

Ceci étant...nous savons que la vérité est une approximation grossière de notre penchant absolutiste devant des phénomènes complexes.

En réalité, alain connes dans ce texte souhaitait que les philosophes aient des bribes élémentaires de mathématiques pour apprécier la fragilité de ce concept beaucoup plus subtile

 http://tiersinclus.fr/alain-connes-un-topo-sur-les-topos/

De même que la représentation philosophique de la réalité est une vaste blague au regard de la mécanique quantique 

Ceci étant, peut-être est ce temps pour moi de quitter le topic religion abordant un peu trop le rationnel sans donner suffisamment d'éléments de compréhension pour votre acte de foi

J'ai suivi ces deux vidéos ! La première j'y ai absolument rien compris ! Je ne connais pas la signification des mots qu'il emploie. Je suis sûr que je comprendrais tout si je savais de quoi il parle.

Mais la seconde, non seulement j'ai absolument tout compris mais je peux dire que ce A. Connes, extrêmement sympathique, je tiens à le dire, se plante complètement !

Cela me fait penser à Pascal, qui distingue l'esprit de géométrie et l'esprit de finesse. A. Connes est à l'évidence un parfait géomètre. Une autre façon de distinguer ces deux modes de pensée serait que  l'esprit géométrique est l'analyse et l'esprit de finesse, la synthèse... Descartes aussi y a réfléchi.

Le nouveau joujou à la mode, des mathématiciens, et des physiciens, c'est le quantique !

"Vous les non matheux, ne pouvez pas comprendre : ça vous dépasse !"

A. Connes est tombé dans le piège :

La conscience ? Mais c'est quantique ! (Trop compliqué pour vous !)

Tout est quantique !

Le Big Bang ? Quantique !

Le COVID ? Quantique !

Vous avez crevé un pneu de votre voiture ? Quantique !

Vous perdez vos cheveux ? Quantique !

 Votre femme vous trompe ? Quantique !

 QUANTIQUE, QUANTIQUE ! QUANTIQUE !

Pour moi (qui ai l'esprit de finesse au plus haut point !!!) si ma femme me trompe, c'est juste que je suis un gros con.

 

PS : Le Nouveau Dieu : QUANTIQUE !

Vous les athées, les a-quantiques, vous ne pouvez pas comprendre ce mystère !

Modifié par Blaquière
  • Haha 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 629 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

... la vérité qui relève du conceptuel.

Et réduire à néant un concept, c'est etc.

Voilà bien tout le problème : les vrais philosophes, contrairement aux penseurs qui se prétendent philosophes, ont toujours considéré la vérité non comme un concept, mais comme une chose concrète.

Mais puisqu'on ne veut plus de la philosophie, ou qu'on ne s'y intéresse plus, ou qu'on ne cherche plus à la comprendre, on se console en jouant avec des concepts, c'est-à-dire purement et simplement avec du vent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a 14 minutes, Scénon a dit :

Voilà bien tout le problème : les vrais philosophes, contrairement aux penseurs qui se prétendent philosophes, ont toujours considéré la vérité non comme un concept, mais comme une chose concrète.

Mais puisqu'on ne veut plus de la philosophie, ou qu'on ne s'y intéresse plus, ou qu'on ne cherche plus à la comprendre, on se console en jouant avec des concepts, c'est-à-dire purement et simplement avec du vent.

Pourtant le mot « vérité » est lui-même un concept, et quand vous l’employez vous employez bien un concept.

Ce que vous contestez c’est que l’auteur de ce fil puisse être un « vrai » philosophe. Il s’agit de votre appréciation. Vous ne contestez pas que ce soit un penseur ( il pense), vous contestez que sa pensée puisse être celle d’un philosophe.

En fait vous vous irritez qu’il emploie des concepts comme s’ils désignaient des réalités concrètes, des objets. 


Que désigne un concept ? Une collection, un ensemble d’éléments qui ont à voir avec le concret.
 

Le concret est ce qui tombe sous nos sens, y compris le sens « intérieur » je reprends là une expression de Schopenhauer.

Ainsi la « vérité » qui est un concept, est le nom donné à l’ensemble des « choses » vraies. Si nous prenons l’exemple des mathématiques il existe des propositions vraies ou fausses. Nous voyons que nous devons avoir deux éléments de langage, une proposition et un adjectif, un attribut, vrai ou faux.
 

La « conscience » est aussi un concept, pas une chose concrète. La conscience, en tant que mot, est le nom donné à l’ensemble des événements mentaux.

Pourtant j’observe, et vous observez avec moi que les penseurs du forum finissent par donner aux concepts une existence propre, comme s’ils s’agissait d’objets concrets. Du coup ils s’égarent dans des méandres obscurs lorsqu’ils emploient le mot vérité ou encore le mot conscience.
 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

Il faut donc penser envers et contre soi pour parvenir à la vérité dès lors que nous soyons naturellement enclin à œuvrer pour son absence afin de ne plus être à notre insu.

S'accorder donc ce qui est vrai, pour penser la vérité, et, peut-être, devenir sages in fine.

Afin d'apprécier la vie pour ce qu'elle est: l'unique chance qui soit jamais.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 629 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)
il y a une heure, Annalevine a dit :

Pourtant le mot « vérité » est lui-même un concept, et quand vous l’employez vous employez bien un concept.

J'ignore si le mot «vérité» lui-même est un concept... Le mot «corps» est-il lui-même un concept? Quand je parle du corps de ma belle, est-ce que j'emploie bien un concept?

il y a une heure, Annalevine a dit :

Ce que vous contestez c’est que l’auteur de ce fil puisse être un « vrai » philosophe.

Aucun ad hominem dans mes propos.

il y a une heure, Annalevine a dit :

En fait vous vous irritez qu’il emploie des concepts comme s’ils désignaient des réalités concrètes, des objets.

Encore moins d'irritation ; et la cause invoquée est absurde. Je dis exactement l'inverse : @JOSEPH DELETRE parle d'une chose philosophiquement concrète comme si elle n'était qu'un concept.

il y a une heure, Annalevine a dit :

Le concret est ce qui tombe sous nos sens, y compris le sens « intérieur ».

Exact.

Seul un philosophe peut décrire la vérité... pour l'avoir vue et touchée.

Modifié par Scénon
  • Haha 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

Il faut distinguer la vérité, du vrai.

La vérité, c'est ce qui est conceptuellement juste.

Le vrai, ce qui lui est conforme de manière avérée.

Le vrai recèle donc la vérité si bien qu'à l'induction doive nécessairement suivre la déduction paradoxale tant la conformité peut être éloignée de ce qui est juste.

A titre de 1ère illustration:

1/ Établissement de la vérité

  • 1er niveau - Induction: L'univers existe. Et toute chose existante est sujet du verbe substantif, être, sans lequel rien ne saurait être défini.
  • 2ème niveau - Mise en évidence d'un paradoxe: Or, rien ne saurait émerger du néant sans aboutir à une aporie.
  • 3ème niveau - Déduction : Par conséquent, ce qui est doit nécessairement relever de la substance : être toujours par soi pour n'avoir d'autre cause que soi si bien qu'il n'y ait fondamentalement rien d'autre qu'être.

2/ Établissement de ce qui peut être conforme à cet énoncé : le vrai

  • Il faut donc exister afin d'avérer la vérité de ce qui est: l'être humain capable de se déterminer librement (sans autre cause que lui-même), esseulé dans l'infini s'il n'y a fondamentalement rien d'autre que lui-même.
  • Sans qu'il n'y ait jamais d'instant zéro qui puisse être mis en évidence tel que le mur de Planck le suggère ou qu'une simple analyse de nos actions individuelles le ferait également.

Autre illustration:

1/ Établissement de la vérité:

  • 1er niveau - Induction: Nous existons en ayant l'idée du néant.
  • 2ème niveau - Paradoxe: Or, concevoir le néant par l'esprit, c'est annihiler de façon récursive toute chose présente à soi jusqu'à soi si bien que nous ne devrions pas exister.
  • 3ème niveau - Déduction: Par conséquent, l'inconscience est l'unique reliquat qui soit jamais possible au paroxysme d'un processus d'annihilation de toute chose présente à soi. Si bien que pour tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin toujours créer paradoxalement pour se connaître.

2/ Établissement de ce qui est conforme à cet énoncé: le vrai

  • Il faut donc que la réalité soit constituée d'une succession d'instants recélant l'idée d'annihilation de ce qui est présent nous donnant ainsi l'impression que le Temps passe.
  • Il faut donc que nous mourrions pour tout annihiler jusqu'à nous-mêmes après nous être évertués à détruire le vrai.
  • Il faut donc que nous soyons conscients, c'est à dire que nous nous voyions par écart ce qui n'est rendu possible que par un phénomène instantané de distanciation de soi nous permettant d'être les observateurs de la lumière de notre propre genèse: l'inflation cosmique.
Modifié par JOSEPH DELETRE
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Scénon a dit :

J'ignore si le mot «vérité» lui-même est un concept... Le mot «corps» est-il lui-même un concept? Quand je parle du corps de ma belle, est-ce que j'emploie bien un concept?

 

Oui le mot corps, employé en général est un concept. Ce mot désigne l’ensemble des corps réunis à partir de qualités ou caractéristiques communes à tous les corps ( je vous fais là un petit cours de philosophie, vous pouvez retrouver tout ce que j’écris là en lisant les cours de philo de Luc Ferry, excellent professeur, notamment son corps sur Kant, accessible en livre de poche). En revanche le corps de votre belle est un élément de l’ensemble des corps réunis sous le mot : corps employé comme concept ( confer le cours sur Kant). Autre exemple, plus connu et souvent employé par les prof, le mot arbre. Arbre est un concept en ce que ce mot désigne l’ensemble de tous les arbres. Mais le cerisier de mon jardin n’est plus un concept mais un élément de l’ensemble désigné  sous le mot arbre.

 

Modifié par Annalevine
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Scénon a dit :

 

Encore moins d'irritation ; et la cause invoquée est absurde. Je dis exactement l'inverse : @JOSEPH DELETRE parle d'une chose philosophiquement concrète comme si elle n'était qu'un concept.

Une chose philosophiquement concrète…hum je me demande ce que peut être une chose concrète et non philosophique.

Une chose philosophiquement concrète qui ne serait qu’un concept. Tout cela manque de rigueur.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Je suis dans mon fauteuil, Un verre de menthe fraiche à la main , ma clop dans l'autre, et je suis au spectacle :

 Le due! @Scénon / @Annalevine ça promet du grandiose !

Allez Scénon, allez Scénon, allez !

;)

  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a une heure, JOSEPH DELETRE a dit :

Il faut distinguer la vérité, du vrai.

La vérité, c'est ce qui est conceptuellement juste.

Le vrai, ce qui lui est conforme de manière avérée.

 

La vérité c’est ce qui est conceptuellement juste.

Qu’est ce qui est non conceptuellement juste ?

Si je me hasarde à dire, en prenant comme modèle de pensée votre technique :

La vérité c’est ce qui est conceptuellement vrai

J’aurais donc tout faux puisque selon vous la vérité n’est pas ce qui est conceptuellement vrai mais ce qui est conceptuellement juste. Mais alors la justice pourrait ne pas être ce qui est conceptuellement juste ? Puisque selon vous c’est la vérité qui est conceptuellement juste ?

Est ce qu’il existe une autre manière d’être juste que  la manière conceptuelle ? Et quelle est donc cette manière d’être juste qui est la manière conceptuelle ? 

il y a 10 minutes, Blaquière a dit :

Luc Ferry... excellent prof. De philo. Certainement... Peut-être.

MAIS ! Je l'ai rarement entendu prendre la parole sans sortir une bêtise plus grosse que lui... C'est limite un collector.

C'est un idéologue fanatique du libéralisme.

Belle voiture, belle chevelure, belles gonzesses....

Je ne parle pas de ce qu’il est dans la vie, je parle de son enseignement. Je parle de son activité de prof. 

il y a 6 minutes, Blaquière a dit :

Je suis dans mon fauteuil, Un verre de menthe fraiche à la main , ma clop dans l'autre, et je suis au spectacle :

 Le due! @Scénon / @Annalevine ça promet du grandiose !

Allez Scénon, allez Scénon, allez !

;)

Je m’entraîne en fait. Comme tu as pu le voir j’ai posté dans la rubrique sciences un post sur la logique mathématique. Passionnant la logique pure ! Mais c’est corsé. 
Oui il faut encourager Scénon.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
il y a 12 minutes, Annalevine a dit :

La vérité c’est ce qui est conceptuellement juste.

Qu’est ce qui est non conceptuellement juste ?

Si je me hasarde à dire, en prenant comme modèle de pensée votre technique :

La vérité c’est ce qui est conceptuellement vrai

J’aurais donc tout faux puisque selon vous la vérité n’est pas ce qui est conceptuellement vrai mais ce qui est conceptuellement juste. Mais alors la justice pourrait ne pas être ce qui est conceptuellement juste ? Puisque selon vous c’est la vérité qui est conceptuellement juste ?

Est ce qu’il existe une autre manière d’être juste que  la manière conceptuelle ? Et quelle est donc cette manière d’être juste qui est la manière conceptuelle ? 

Je ne parle pas de ce qu’il est dans la vie, je parle de son enseignement. Je parle de son activité de prof. 

C'est là qu'il faut admettre que nous ayons une capacité innée de connaître sensiblement la vérité d'une chose en amont du verbe du fait du sentiment d'intellection claire que nous en avons.

A l'image du nourrisson connaissant la vérité de l'amour maternel avant d'en saisir le mot par le langage.

Car sans capacité innée de connaître la vérité d'une chose en amont du verbe, quel mot s'agirait-il de penser pour la désigner?

La raison a donc nécessairement besoin d'une matière première de nature sensible.

Remettant ainsi en cause l'aphorisme selon lequel, nous sommes parce que nous pensons.

Nous ne pouvons, en effet, penser que parce que nous sommes.

Car sans être, la pensée elle-même ne saurait être définie.

Un raisonnement se présente à nous. Et nous savons s'il recèle la vérité ou non.

Ensuite, nous sommes libres de l'admettre ou de le nier en vertu de notre propre nature consistant à tout annihiler jusqu'à notre propre vérité.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

C'est là qu'il faut admettre que nous ayons une capacité innée de connaître sensiblement la vérité d'une chose en amont du verbe du fait du sentiment d'intellection claire que nous en avons.

A l'image du nourrisson connaissant la vérité de l'amour maternel avant d'en saisir le mot par le langage.

Car sans capacité innée de connaître la vérité d'une chose en amont du verbe, quel mot s'agirait-il de penser pour la désigner?

La raison a donc nécessairement besoin d'une matière première de nature sensible.

Remettant ainsi en cause l'aphorisme selon lequel, nous sommes parce que nous pensons.

Nous ne pouvons, en effet, penser que parce que nous sommes.

Car sans être, la pensée elle-même ne saurait être définie.

Un raisonnement se présente à nous. Et nous savons s'il recèle la vérité ou non.

Ensuite, nous sommes libres de l'admettre ou de le nier en vertu de notre propre nature consistant à tout annihiler jusqu'à notre propre vérité.

 

Tu dis des trucs, je partage complètement et d'autres qui sont pour moi surréalistes !

J'ai bien fait de venir !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
il y a 3 minutes, Blaquière a dit :

Tu dis des trucs, je partage complètement et d'autres qui sont pour moi surréalistes !

J'ai bien fait de venir !

Pourriez-vous s'il vous plaît préciser votre pensée? Quelles choses vous sont surréalistes?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 629 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, JOSEPH DELETRE a dit :

La vérité, c'est ce qui est conceptuellement juste.

«La vérité ne peut être saisie que par le sage et elle ne peut être cuite que par lui.»

Il est possible de produire beaucoup d'autres citations de la même veine, émanant de philosophes très anciens, moins anciens, plus récents, voire très récents ; je crains que ce ne soit pas utile.

Pour rester dans le domaine de la cuisson, on pourrait aussi s'entêter à définir la tarte aux pommes comme un pur concept ; il y a gros à parier que dans ce cas on n'en mangera jamais.

il y a 51 minutes, Annalevine a dit :

Je me demande ce que peut être une chose concrète et non philosophique.

Une tarte aux pommes ?

Modifié par Scénon
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 629 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Annalevine a dit :

Le corps de votre belle est un élément de l’ensemble des corps réunis sous le mot : corps employé comme concept.

Soit ! merci des précisions.

Mais que le mot «corps» soit concept ou non, le corps de ma belle, je le touche (ne me demandez pas d'autres détails, s'il vous plaît : @Blaquière nous lit).

La vérité, celle dont parlent les philosophes depuis la nuit des temps, se touche elle aussi.

Modifié par Scénon
  • Haha 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×