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L'Homme fait de la métaphysique comme il respire


Invité Quasi-Modo

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Je pense que ce mot d'Emile Meyerson contenu en titre n'a jamais été aussi parlant qu'aujourd'hui et qu'il permet, contre les assauts Nietzschéen ou Kantiens de remettre la métaphysique au goût du jour en montrant que nous en faisons tous.

En effet, tout jugement de la forme "Ceci n'existe pas." est la marque d'un positionnement métaphysique, car une inexistence ne se prouve pas.

Par exemple le hasard n'existe pas. Dieu n'existe pas. Les couleurs n'existent pas. etc. etc.

La question reste de savoir s'il est possible de croire à toutes les existences de tous les êtres dont nous avons le concept sans sombrer dans la folie ?

Les licornes, les fées, les trolls, le bigfoot etc., pourriez-vous décemment dire que vous croyez à leur existence ?

Sauf à confondre le concept et la réalité, ce qui semble complètement délirant, nous formulons tous des jugements de la forme "Ceci/cela n'existe pas." donc nous sommes tous des métaphysiciens, que nous le voulions ou non, que nous l'assumions ou non.

Ainsi la question de savoir quelle métaphysique se justifie mieux que l'autre se pose pleinement, et sans aborder la question du sexe des anges, nous en sommes, en quelque sorte, tous à ce point là de compréhension de la réalité.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
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Posté(e)

Par exemple devant la question : l'âme existe-t-elle ?

Ou bien vous répondez par l'affirmative et êtes au moins spiritualiste, en prenant acte d'un engagement métaphysique, ou bien vous répondez par la négative, et vous devez justifier votre affirmation par d'autres affirmations non moins métaphysiques.

Dernière option, vous répondez que vous ne savez pas, mais vous ne pouvez pas répondre cela de tous les êtres conceptuels à la fois sans sombrer dans l'apathie et l'inaction d'un scepticisme absolu.

Il y a bien des êtres dont vous devez supposer l'existence pour vivre, à commencer par ceux que vous percevez par vos sens. Mais vous ne saurez alors plus quoi répondre si on vous disait que le monde est une simulation informatique et que rien de tout ce que vous percevez n'existe, car pour continuer à penser le contraire vous devriez vous justifier à l'aide d'assertions métaphysiques.

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 298 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)
il y a une heure, Quasi-Modo a dit :

que rien de tout ce que vous percevez n'existe, car pour continuer à penser le contraire vous devriez vous justifier à l'aide d'assertions métaphysiques.

Mais oui, rien de ce que nous percevons n'existe. Nos sensations sont interprétées par notre cerveau. Le cas de l'arbre qui tombe dans la forêt est probant : le son n'existe pas dans la nature. Sans cerveau, pas de son.

"Les hommes définissent, en général, l'être et le non-être, selon qu'ils sentent la chose ou ne la sentent pas ; de même qu'ils prennent pour l'être ce qu'on connaît, et pour le non-être ce qu'on ignore. Mais alors, c'est la sensibilité qui remplit la fonction de la science.

Si réellement quelque chose vient à se produire et à naître, il est évident qu'il doit y avoir une certaine substance qui est au moins en puissance, si elle n'est pas en réalité et en entéléchie (état de perfection, de parfait accomplissement de l'être), d'où sortira la production de la chose, et dans laquelle la chose devra se changer de toute nécessité, quand elle est détruite.

Si cet être n'est aucune chose en réalité, mais qu'il soit toutes choses en puissance, le non-être ainsi compris peut avoir une existence séparée ; et alors on en arrive à cette conséquence, qu'ont redoutée les premiers philosophes, de faire naître les choses du pur néant." Aristote

Il y a 1 heure, Quasi-Modo a dit :

Par exemple le hasard n'existe pas. Dieu n'existe pas.

Pas de hasard pour   le déterministe. Tout a une cause, et son ignorance est appelée hasard.

Dieu a été imaginé à l'image de l'homme (si des carrés faisaient un dieu, il aurait 4 côtés, dit Montesquieu.) Mais nous lui avons donné toutes les qualités qui nous manquent : omniprésent, omniscient, éternel, omnipotent.

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MembreR, 24ans Posté(e)
arrial MembreR 1 904 messages
Forumeur vétéran‚ 24ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Quasi-Modo a dit :

En effet, tout jugement de la forme "Ceci n'existe pas." est la marque d'un positionnement métaphysique, car une inexistence ne se prouve pas.

Faux.

 

{(A : cela existe) ⇒ (alors, B)}

{(non B) ⇒ (non A:  cela n'existe pas)}

 

Mais il faut que B soit observable, œuf corse.

◙◙◙◙◙◙◙◙◙

Cela est à rapprocher de la notion de réfutabilité, selon Popper oupâh.

 

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Quasi-Modo a dit :

Par exemple devant la question : l'âme existe-t-elle ?

Ou bien vous répondez par l'affirmative et êtes au moins spiritualiste, en prenant acte d'un engagement métaphysique, ou bien vous répondez par la négative, et vous devez justifier votre affirmation par d'autres affirmations non moins métaphysiques.

Dernière option, vous répondez que vous ne savez pas, mais vous ne pouvez pas répondre cela de tous les êtres conceptuels à la fois sans sombrer dans l'apathie et l'inaction d'un scepticisme absolu.

Il y a bien des êtres dont vous devez supposer l'existence pour vivre, à commencer par ceux que vous percevez par vos sens. Mais vous ne saurez alors plus quoi répondre si on vous disait que le monde est une simulation informatique et que rien de tout ce que vous percevez n'existe, car pour continuer à penser le contraire vous devriez vous justifier à l'aide d'assertions métaphysiques.

Il y a tout de même une certaine évolution dans la compréhension de notre psyché.

Nous ne parlons plus comme vous, de métaphysique, mais nous parlons d’imaginaire. 
 

Ce que nous découvrons c’est que l’imaginaire a une fonction créatrice. En fait ce n’est pas que nous le découvrons c’est que l’acceptons malgré une culture catholique simplificatrice spécialisée dans le refoulement. 
 

Nous découvrons qu’il y a deux façons d’appréhender le monde. L’une par nos sens, à partir desquels nous définissons le réel, l’autre à partir de l’inspiration à partir de laquelle nous inventons le monde. 

Mais nous apprenons que le réel est encore une création. Ce qui est passionnant. Car cela nous invite à partir à la conquête du réel. 

 

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a 56 minutes, Talon 1 a dit :

Mais oui, rien de ce que nous percevons n'existe. Nos sensations sont interprétées par notre cerveau. Le cas de l'arbre qui tombe dans la forêt est probant : le son n'existe pas dans la nature. Sans cerveau, pas de son.

"Les hommes définissent, en général, l'être et le non-être, selon qu'ils sentent la chose ou ne la sentent pas ; de même qu'ils prennent pour l'être ce qu'on connaît, et pour le non-être ce qu'on ignore. Mais alors, c'est la sensibilité qui remplit la fonction de la science.

Si réellement quelque chose vient à se produire et à naître, il est évident qu'il doit y avoir une certaine substance qui est au moins en puissance, si elle n'est pas en réalité et en entéléchie (état de perfection, de parfait accomplissement de l'être), d'où sortira la production de la chose, et dans laquelle la chose devra se changer de toute nécessité, quand elle est détruite.

Si cet être n'est aucune chose en réalité, mais qu'il soit toutes choses en puissance, le non-être ainsi compris peut avoir une existence séparée ; et alors on en arrive à cette conséquence, qu'ont redoutée les premiers philosophes, de faire naître les choses du pur néant." Aristote

Pas de hasard pour   le déterministe. Tout a une cause, et son ignorance est appelée hasard.

Dieu a été imaginé à l'image de l'homme (si des carrés faisaient un dieu, il aurait 4 côtés, dit Montesquieu.) Mais nous lui avons donné toutes les qualités qui nous manquent : omniprésent, omniscient, éternel, omnipotent.

Avec Talon c’est toujours pareil. Il est écrasé par la culture officielle. Fasciné même. Il finit par répéter la parole des maîtres. Brave homme, qui mourra en restant  fasciné  par le maître. Un peu pathétique. Mais c’est aussi grâce à cet propension à l’esclavage que les maîtres tracent leur chemin cruel. 

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
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Il y a 3 heures, Quasi-Modo a dit :

En effet, tout jugement de la forme "Ceci n'existe pas." est la marque d'un positionnement métaphysique, car une inexistence ne se prouve pas.

En mathématique pourtant on peut prouver l'inexistence des choses. Par exemple "il n'existe pas de nombre premier pair supérieur à 2" et ça se prouve. Les maths ce n'est pas de la métaphysique mais de la science (un peu spéciale) cependant si on peut prouver grâce aux maths l'inexistence d'une formule alors on peut répercuter cela en science expérimentales (physique, chimie, bio...) et ainsi on peut in fine prouver l'inexistence des choses de la nature grâce aux sciences ce qui vient complètement fausser ton raisonnement sur la métaphysique... ?

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, system3 a dit :

En mathématique pourtant on peut prouver l'inexistence des choses. Par exemple "il n'existe pas de nombre premier pair supérieur à 2" et ça se prouve. Les maths ce n'est pas de la métaphysique mais de la science (un peu spéciale) cependant si on peut prouver grâce aux maths l'inexistence d'une formule alors on peut répercuter cela en science expérimentales (physique, chimie, bio...) et ainsi on peut in fine prouver l'inexistence des choses de la nature grâce aux sciences ce qui vient complètement fausser ton raisonnement sur la métaphysique... ?

Il est vrai que les mathématiques sont une science qui reste mystérieuse. Sans Minkowski il n’y a pas de relativité générale. Pourtant, goguenard et ironique Minkowski s’efface. Les mathématiciens semblent  accéder à un langage qui franchit toutes les limites de la raison.

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Annalevine a dit :

Les mathématiciens semblent  accéder à un langage qui franchit toutes les limites de la raison.

Tout le mystère réside en fait déjà dans ce petit mot que j'ai souligné. Le jour où on aura su ce que sont le langage et la langue on pourra alors se pencher sur la question de savoir ce que sont les mathématiques.

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, system3 a dit :

Tout le mystère réside en fait déjà dans ce petit mot que j'ai souligné. Le jour où on aura su ce que sont le langage et la langue on pourra alors se pencher sur la question de savoir ce que sont les mathématiques.

Pour le moment nul ne comprend ce que sont les mathématiques. Quand je lis le dialogue entre Minkowski et  Einstein, je reste coi. Minkowski voit, Einstein ne voit rien. Puis le mathématicien disparaît. Cette humilité du mathématicien est fascinante.

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Membre, 52ans Posté(e)
Gwanelle Membre 12 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Annalevine a dit :

Il est vrai que les mathématiques sont une science qui reste mystérieuse. Sans Minkowski il n’y a pas de relativité générale. Pourtant, goguenard et ironique Minkowski s’efface. Les mathématiciens semblent  accéder à un langage qui franchit toutes les limites de la raison.

Il ne pouvait pas faire autrement que "s'effacer" puisqu'il meurt :snif: en 1909 juste après l'invention de l'espace-temps de Minkowski représentant la relativité restreinte. Ca reste un des mathématiciens les plus connues de cette époque (avec Poincaré,Hilbert,Russel) .

La relativité générale a été faite avec Marcel Grossman, lui par contre est assez peu connu .

 

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 3 heures, arrial a dit :

Faux.

 

{(A : cela existe) ⇒ (alors, B)}

{(non B) ⇒ (non A:  cela n'existe pas)}

 

Mais il faut que B soit observable, œuf corse.

◙◙◙◙◙◙◙◙◙

Cela est à rapprocher de la notion de réfutabilité, selon Popper oupâh.

 

Vous êtes dans le sophisme.

Si un être n'est connu que par ses conséquences observables alors il est permis d'en douter (p.ex. les électrons).

Il y a 2 heures, system3 a dit :

En mathématique pourtant on peut prouver l'inexistence des choses. Par exemple "il n'existe pas de nombre premier pair supérieur à 2" et ça se prouve. Les maths ce n'est pas de la métaphysique mais de la science (un peu spéciale) cependant si on peut prouver grâce aux maths l'inexistence d'une formule alors on peut répercuter cela en science expérimentales (physique, chimie, bio...) et ainsi on peut in fine prouver l'inexistence des choses de la nature grâce aux sciences ce qui vient complètement fausser ton raisonnement sur la métaphysique... ?

Mais dire au sens premier qu'une solution mathématique n'existe pas signifierait que nous considérons que d'autres solutions quant à elles existent et donc qu'un monde mathématique existe. L'existence d'une solution mathématique ne signifie pas forcément d'ailleurs l'existence d'un être réel. Et que nous pensions cela ou le contraire, cela reste sous tendu par une vision métaphysique.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

En fait pour prouver philosophiquement qu'une inexistence se démontre, il faut verser dans une pensée métaphysique.

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Membre, Posté(e)
system3 Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, Quasi-Modo a dit :

Mais dire au sens premier qu'une solution mathématique n'existe pas signifierait que nous considérons que d'autres solutions quant à elles existent et donc qu'un monde mathématique existe. L'existence d'une solution mathématique ne signifie pas forcément d'ailleurs l'existence d'un être réel. Et que nous pensions cela ou le contraire, cela reste sous tendu par une vision métaphysique.

Ce que je ne comprends pas c'est en quoi le fait de dire "ceci n'existe pas" relève d'un positionnement métaphysique ? 

Aussi il est faux de dire que l'inexistence d'une chose ne se prouve pas, puisque l'inexistence des concepts mathématiques (et non des solutions mathématiques) peuvent très bien être démontrée. Par exemple le concept de "nombre premier pair supérieur à 2" (qui peut être mis en parallèle avec un concept tel que la licorne) n'existe pas et son inexistence peut être démontrée.

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MembreR, 24ans Posté(e)
arrial MembreR 1 904 messages
Forumeur vétéran‚ 24ans‚
Posté(e)
il y a 29 minutes, Quasi-Modo a dit :

Vous êtes dans le sophisme.

Non.

Il s'agit de mathématique et de sciences.

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Membre, 52ans Posté(e)
Gwanelle Membre 12 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Quasi-Modo a dit :

Je pense que ce mot d'Emile Meyerson contenu en titre n'a jamais été aussi parlant qu'aujourd'hui et qu'il permet, contre les assauts Nietzschéen ou Kantiens de remettre la métaphysique au goût du jour en montrant que nous en faisons tous.

En effet, tout jugement de la forme "Ceci n'existe pas." est la marque d'un positionnement métaphysique, car une inexistence ne se prouve pas.

Par exemple le hasard n'existe pas. Dieu n'existe pas. Les couleurs n'existent pas. etc. etc.

 


Deux amis,Albert et Bernard, à vélo sur les routes de campagnes, au loin une étable, les chevaux tourne le dos aux deux cyclistes, on ne voit pas leurs têtes (donc pas leurs éventuelles cornes de narval)

A : "Ho, une étable à licornes"
B : "ça n'existe pas !"

Si B ne disait rien alors A pourrait penser que B est d'accord . 
C'est parce que "Qui ne dit rien consent" que B s'estime en droit et même en devoir de dire quelque chose . 
B n'exprime pas une idée métaphysique, B réagit à ce que dit A, il n'éprouverait aucun besoin de dire que "Ceci n'existe pas" si personne n'y croyait.

S'il n'y avait pas de métaphysique, les non-métaphysiciens ne leur diraient pas "ceci n'existe pas" car ils n'y penseraient même pas. 

Quand Meyerson dit "L'Homme fait de la métaphysique comme il respire" ça n'enlève rien à la possibilité d'arrêter de respirer temporairement . 
Quand quelqu'un s'arrête de respirer il vaut mieux que ne fassiez pas comme si il continuait à respirer : cela passe par comprendre comme il vous montre qu'il arrête de respirer :
très souvent "ça n'existe pas" exprime une réaction, une impossibilité d'admettre ce que vous admettez, et non pas un positionnement métaphysique. 


Dans l'exemple ci dessus, A et B ne sont pas en position de savoir si les chevaux ont des cornes de licornes ou non. donc de prouver leur point de vues. 
Pourtant, lorsque A affirme  "Ho, une étable à licornes" il est hypocrite (même si on pouvait prouver que ce sont des licornes)
de la même manière que si B avait affirmé "Ho, une étable à chevaux" il est sincère (même si on pouvait prouver que ce sont des licornes)

Car il n'y a pas besoin de prouver qui dit la vérité pour reconnaitre la sincérité. 
Or, la sincérité c'est tout ce qui compte quand on communique avec quelqu'un avec qui on n'est pas d'accord, on sait tous que les gens se trompent ou rêvent, et ce n'est pas grave, que les gens espèrent, et ce n'est pas grave , il n'y a pas de danger à écouter la métaphysique des autres.
par contre être manipulé c'est grave, et la bonne parade à cette manipulation d'autrui, c'est la reconnaissance de la sincérité. 

Or, Le sincère réserve l'expression "Ho, une étable à licornes" à la vision surprenante, inédite de l'élément distinctif (la corne de narval sur la tète d'un cheval) permettant de parler de licorne. Dans tout autre cas il parlera de chevaux . 
 

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Invité Quasi-Modo
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Posté(e)
il y a 22 minutes, system3 a dit :

Ce que je ne comprends pas c'est en quoi le fait de dire "ceci n'existe pas" relève d'un positionnement métaphysique ? 

Aussi il est faux de dire que l'inexistence d'une chose ne se prouve pas, puisque l'inexistence des concepts mathématiques (et non des solutions mathématiques) peuvent très bien être démontrée. Par exemple le concept de "nombre premier pair supérieur à 2" (qui peut être mis en parallèle avec un concept tel que la licorne) n'existe pas et son inexistence peut être démontrée.

C'est le polysémie du terme exister qui nous induit en erreur.

Car supposer qu'un nombre existe ou n'existe pas c'est déjà être dans la pensée métaphysique (existence d'un monde mathématique).

il y a 20 minutes, arrial a dit :

Non.

Il s'agit de mathématique et de sciences.

Ce n'est pas si simple.

Un inexistence en général ne se démontre pas.

De toute manière c'est un point secondaire dans ma démonstration.

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Invité Quasi-Modo
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Posté(e)

Pour qu'une inexistence se prouve il faudrait voir dans l'absence de preuves la preuve de l'absence.

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MembreR, 24ans Posté(e)
arrial MembreR 1 904 messages
Forumeur vétéran‚ 24ans‚
Posté(e)
il y a 27 minutes, Quasi-Modo a dit :

De toute manière c'est un point secondaire dans ma démonstration.

En fait, la métaphysique est une fumisterie qui n'a plus lieu d'être depuis le développement des sciences « exactes ».

C'est une sorte de secte ; une religion qui n'a pas abouti.

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Membre, 70ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 818 messages
Mentor‚ 70ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, arrial a dit :

En fait, la métaphysique est une fumisterie qui n'a plus lieu d'être depuis le développement des sciences « exactes ».

C'est une sorte de secte ; une religion qui n'a pas abouti.

Les sciences "exactes" sont du vent. C'est un slogan qui n'aboutit à rien. De la propagande inconsciente et libre qui fait la fortune des dogmatiques du matérialiste et de l'athéisme. 

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