Faute philosophique

Étymologiquement parlant "philosophie" veut dire "amour de la sagesse", or une faute quelle qu'elle soit est par essence contraire à la sagesse et donc contraire à la philosophie.

Cela étant dit, qu'est-ce qu'une "faute philosophique" au juste ? A partir de quel moment une "faute" peut être considérée comme étant une "faute philosophique" ?

Existe-il des exemples de fautes philosophiques en parlant d'un individu, d'une société ou encore d'un pays ?

il y a 58 minutes, system3 a dit :

Étymologiquement parlant "philosophie" veut dire "amour de la sagesse", or une faute quelle qu'elle soit est par essence contraire à la sagesse et donc contraire à la philosophie.

Cela étant dit, qu'est-ce qu'une "faute philosophique" au juste ? A partir de quel moment une "faute" peut être considérée comme étant une "faute philosophique" ?

Existe-il des exemples de fautes philosophiques en parlant d'un individu, d'une société ou encore d'un pays ?

Bonjour? Merci? Comment ça va les gens? 

Sinon non, une faute n'est pas contraire à la sagesse. C'est justement sur des fautes que s'appuie la philosophie, pour ne pas les refaire ces fautes.

Commettre une faute en tant que telle est indéniablement une action contraire à la sagesse.

La philosophie traite de tout, donc toute faute peut être jugée philosophiquement. La vraie question est de différencier la faute et l'erreur. L'une est volontaire, l'autre non.

Le mot philosophie est galvaudé. On parle de la philosophie de ceci ou de cela.

"Seul le sage sait."

Il y a 2 heures, Talon 1 a dit :

La philosophie traite de tout, donc toute faute peut être jugée philosophiquement. La vraie question est de différencier la faute et l'erreur. L'une est volontaire, l'autre non.

Le mot philosophie est galvaudé. On parle de la philosophie de ceci ou de cela.

"Seul le sage sait."

Oui ! C'est aussi mon avis. (On parle par exemple de la philosophie d'une réforme alors que "l'esprit", le "sens" la "raison"  ou le "but" suffiraient.)

C'est pour se donner l'impression qu'on réfléchit à haut niveau...

Manger trop de sucrerie est une faute. 

Mais mentir est une faute philosophique.

En quoi "manger trop de sucrerie" diffère-t-il du fait de "mentir" ?

il y a une heure, system3 a dit :

Manger trop de sucrerie est une faute. 

Sauf pour celui qui ignore les conséquences fâcheuses. Et s'il les ignore, ce n'est qu'une erreur.

il y a une heure, system3 a dit :

Mais mentir est une faute philosophique.

En quoi philosophique ? Pour le sage, on ne doit la vérité que lorsqu'elle est utile.

Il y a 4 heures, Talon 1 a dit :

  on ne doit la vérité que lorsqu'elle est utile.

 

Se peut il que la vérité ne soit pas utiles ? 

Il y a 9 heures, Talon 1 a dit :

Sauf pour celui qui ignore les conséquences fâcheuses. Et s'il les ignore, ce n'est qu'une erreur.

C'est bien ce que je dis : on ne peut pas blâmer qqn de commettre une faute philosophique parce qu'il mange trop de sucrerie.

Il y a 9 heures, Talon 1 a dit :

En quoi philosophique ? Pour le sage, on ne doit la vérité que lorsqu'elle est utile.

Encore une fois vous confirmez ce que je dis : cette question contrairement à la précédente ouvre un débat philosophique, quant à savoir s'il faut toujours dire la vérité ou pas, ce n'est pas la question ici c'est juste voir que cette question ouvre un débat philosophique.

Donc je pose ma question à nouveau : Qu'est-ce qui fait que "manger trop de sucrerie" n'est pas une faute philosophique alors que le fait de "mentir" peut être considéré comme une faute philosophique ?

Il y a 12 heures, bouddean a dit :

Se peut il que la vérité ne soit pas utiles ? 

Mais bien évidemment. Vous allez annoncer la mort de son enfant à une mère gravement malade, au risque d'aggraver son état ?

Bonjour,

Le 12/05/2021 à 01:28, system3 a dit :

Donc je pose ma question à nouveau : Qu'est-ce qui fait que "manger trop de sucrerie" n'est pas une faute philosophique alors que le fait de "mentir" peut être considéré comme une faute philosophique ?

Disons que la Philosophie est avant tout l'art et la manière de se poser des questions et accessoirement ou corrélativement de tenter d'y apporter des réponses, de voir entre autres ce qui est sous nos yeux et que nous ne voyons pas/plus, ou encore une façon de donner du sens au monde.

Si l'on ne retient que ce dernier sous produit à savoir de chercher un sens derrière les choses, autre que ce que la plèbe voit ou admet en général, ou alors dans un registre intuitif seulement, on voit bien que le fait de manger trop ou pas assez de sucre ne vient pas en ligne de mire de cette quête de sens ( néologisme: logologie ), en revanche se poser la question à ce propos peut être considéré comme un questionnement philosophique, d'un côté il y a l'acte, qu'il soit ou bon ou mauvais, et de l'autre la pensée sur cet acte.

En l'occurrence, une faute philosophique serait en rapport avec un acte quelconque, mais d'être en contradiction entre notre pensée, nos dires et nos actions, pour une personne se prétendant être philosophe.