Fierté masculine

Il y a 12 heures, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Guernica

Bien en tant que femme si tu es normalement constitué et que tu n'ai subit aucune ablation tu as deux gonades, tes ovaires

Les hommes en ont deux aussi, mais c'est les testicules.

Ce sont des glandes endocrines, c'est-à-dire à sécrétion interne et qui fabrique comme toutes ces glandes des hormones, elle sont principalement dirigée par l'une d'elle qui est dans le cerveau et qui se trouve jouxtant les noyaux profonds, cette glande est l'hypophyse.

j'avoue que je me fiais surtout sur une chanson de Thiefaine pour les gonades....

Il y a 17 heures, Promethee_Hades a dit :

Après @Révérend Wayne la fierté masculine dans certaine région du monde et lié au nombre de types que l'on a tué, plus le nombre de tués est important, plus on a de valeur aux yeux des femmes.

Ah merde...dis nous oû c'est , parce que si j'y vais je risque de me la mettre sur l'oreille et de la fumer plus tard alors....

Question intéressante. Plutôt sociétale. La masculinité, oui mais laquelle ? 

Dans le cadre des men’s studies -parce qu’il est nécessaire également d’interroger ce qui s’est imposé en tant que référence- la sociologue australienne R.W Connell a défini plusieurs masculinités, au cours des années 90 : 

- La masculinité hégémonique, tout d’abord, parce qu’elle est l’idéal (dans un espace donné, à un moment donné), le graal, ce dont des mâles pourraient être fiers, selon des critères très virilistes. Elle s’exprime au travers une certaine agressivité, se béquille sur le patriarcat, se révèle en situation de concurrence, ou plus simplement en présence d’autres individus. Il s’agit d’être fort, puissant, combattif voire complètement rustaud. Une masculinité hégémonique peut aussi être vue en tant que représentation stéréotypée du masculin. Elle est incarnée par des professions telles que politique, militaire, faiseur de barbecue. 

- Les masculinités annexes, qui sont :

 * La masculinité complice, composée d’individus qui relayent les « valeurs » de la masculinité hégémonique sans y avoir un intérêt direct (puisque socialement, économiquement out). Ce sont des aspirants à une masculinité hégémonique, des dreamers.

 * La masculinité subordonnée, ces mâles-ci sont considérés (par les autres mâles) comme inférieurs selon des critères souvent purement esthétiques (trop efféminés : métrosexuels, hipsters), auxquels ils accolent une prétendue sexualité déviante. 

 * La masculinité marginalisée, les individus qui la composent sont d’autant plus infériorisés par les mâles complices, alors qu’il s’agit de personnes socialement, culturellement dominées, sans aspiration à une masculinité hégémonique, ni même complice. Il peut autant s’agir d’individus en grande précarité ou même handicapés.

Les masculinités enfin, se construiraient, selon ces mâles qui se veulent dominants, toujours en miroir de la féminité, ou des féminités, plutôt. Si R.W Connell se refuse d’employer le terme «féminité hégémonique » (pudeur, séduction et maternité), d’autres l’ont fait, notamment en ce qui concerne les études sociologiques (la sexuation des pratiques sportives : pourquoi les filles font de les garçons du footchball). 

Mémo : 

En savoir plus : 

https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-dynamiques-2013-1-page-84.htm

Le 06/05/2021 à 23:05, Révérend Wayne a dit :

Ah merde...dis nous oû c'est , parce que si j'y vais je risque de me la mettre sur l'oreille et de la fumer plus tard alors....

Bonjour Révérend poigne de mains,

En Afrique de l'Est, Somalie, Soudan, il y a un siècle et demi, les zoulou étaient réputé pour cela aussi.

Coucou tout le monde,
Je suis heureux d’être un homme effectivement, mais je n’ai aucune fierté en particulier. Personnellement, je trouve que nous sommes tous égaux. Toutefois, chaque genre à ses inconvénients à sa façon. D’ailleurs, je trouve que la femme arrive bien plus à supporter les difficultés de la vie que nous.

trop fier de pouvoir mater un match de rugby avec une bonne binouze tout en me grattant les c ***** dans le canap '

Le 09/05/2021 à 10:49, Mórrígan a dit :

Question intéressante. Plutôt sociétale. La masculinité, oui mais laquelle ? 

Dans le cadre des men’s studies -parce qu’il est nécessaire également d’interroger ce qui s’est imposé en tant que référence- la sociologue australienne R.W Connell a défini plusieurs masculinités, au cours des années 90 : 

- La masculinité hégémonique, tout d’abord, parce qu’elle est l’idéal (dans un espace donné, à un moment donné), le graal, ce dont des mâles pourraient être fiers, selon des critères très virilistes. Elle s’exprime au travers une certaine agressivité, se béquille sur le patriarcat, se révèle en situation de concurrence, ou plus simplement en présence d’autres individus. Il s’agit d’être fort, puissant, combattif voire complètement rustaud. Une masculinité hégémonique peut aussi être vue en tant que représentation stéréotypée du masculin. Elle est incarnée par des professions telles que politique, militaire, faiseur de barbecue. 

- Les masculinités annexes, qui sont :

 * La masculinité complice, composée d’individus qui relayent les « valeurs » de la masculinité hégémonique sans y avoir un intérêt direct (puisque socialement, économiquement out). Ce sont des aspirants à une masculinité hégémonique, des dreamers.

 * La masculinité subordonnée, ces mâles-ci sont considérés (par les autres mâles) comme inférieurs selon des critères souvent purement esthétiques (trop efféminés : métrosexuels, hipsters), auxquels ils accolent une prétendue sexualité déviante. 

 * La masculinité marginalisée, les individus qui la composent sont d’autant plus infériorisés par les mâles complices, alors qu’il s’agit de personnes socialement, culturellement dominées, sans aspiration à une masculinité hégémonique, ni même complice. Il peut autant s’agir d’individus en grande précarité ou même handicapés.

Les masculinités enfin, se construiraient, selon ces mâles qui se veulent dominants, toujours en miroir de la féminité, ou des féminités, plutôt. Si R.W Connell se refuse d’employer le terme «féminité hégémonique » (pudeur, séduction et maternité), d’autres l’ont fait, notamment en ce qui concerne les études sociologiques (la sexuation des pratiques sportives : pourquoi les filles font de les garçons du footchball). 

 

Mémo : 

En savoir plus : 

https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-dynamiques-2013-1-page-84.htm

Ça ramassis de conneries  sérieux....

Le 11/05/2021 à 08:05, jul77 a dit :

Ça ramassis de conneries  sérieux....

Je trouve cela plutôt drôle. Habituellement, les femmes sont les sujets (voire les objets) de toutes les théories loufoques (et depuis Mathusalem). Cela change, c'est frais. 

Là où je suis en accord avec R.W Connell, c'est qu'il existerait plusieurs masculinités, et que celles-ci sont des constructions sociales (idem au sujet des féminités). 

Le 03/05/2021 à 21:49, Révérend Wayne a dit :

Sans être un macho, êtes vous fier de votre masculinité?

Je n'ai jamais compris le sens du mot fierté...
Pourquoi je devrais être fier ?

Je n'ai pas à plus l'être que si j'aurais été une femme, ou un chien, une chienne, un rat, une ratte, etc.

Je suis un humain, et c'est tout. La fierté n'a aucun intérêt. J'ai même l'impression que c'est la base de l'arrogance chez le genre humain.