D'où viennent les idées ?

D'où viennent les idées ?

Viennent-elles du cerveau?Ou sont-elles captées par celui-ci?

Sont-elles le fruit de la réflexion ?Ou sont-elles le fruit de l'intuition ?

Nos idées créatrices,  novatrices ou solutions , viennent pour une bonne partie de notre intuition.

Je parle pas du bruit de fond de notre cerveau puisqu'on a, paraît-il, autour de 50 000 pensées par jour. 

C'est compliqué: éducation, connaissance, Intelligence naturel, aptitudes, qualités, expérience et bien plus. Ce que j'appel la Cognition en passant; aimant, attraction.

Je dis que le cerveau et un transit. Je sais pas trop comment je pourrais expliqué ça pour le moment.

il y a une heure, goods a dit :

D'où viennent les idées ?

Les idées proviennent de la confrontation que nous avons avec les problèmes du moment, et notre tentative de les résoudre.

Combien de fois, au cours de mon job, confronté à une difficulté technique, d’observer qu’après une nuit de sommeil le lendemain, j’avais trouvé le moyen de contourner la difficulté qui se présentait la veille.

La nuit, celle du sommeil paradoxal, le cerveau se repose et en même temps il classe, il trie, et ceci totalement à notre insu, car notre volonté lucide n’entre pas en ligne de compte dans ce processus là.

Eurêka  !!.......................j'ai trouvé

ça me rappelle un dessin de Jean Kiras mettant en scène un corps d'homme attaché à une potence, mort, avec pour tête, un livre. Je l'avais en affiche

"Tuer les livres, c'est tuer les idées

Tuer les idées, c'est tuer les libertés"

http://jeankiras.com/index.php

L'affiche n'est malheureusement pas dans ce lien

Comment pourrait-on choisir nos idées ?

Le langage est-il autre chose qu'un dressage ?

Et si ce n'était que l'agglutination automatique de concepts liés à la grammaire innée du cerveau et acquis durant l'éducation, liés à un contexte de vie, une émotion ?

Je pense qu'elles viennent de l'interaction d'un état mental et d'un contexte matériel environnant, avec utilisation de la mémoire de manière analogique ?

Mais je ne comprends pas comment nous faisons pour nous rappeler d'un rendez-vous ou d'une chose à faire, parfois sans aucun élément dans l'environnement immédiat qui permette de nous le rappeler.

Il était une fois un magnifique petit jardin, perdu dans les collines de la ville de Bleuforais.

Œillets, jonquilles, roses, digitales, boutons d'or, tulipes de toutes les couleurs ; le jardin était un véritable chef d'œuvre, le fruit du travail long et patient du vieux jardinier. C'était lui qui chaque jour, se promenait en son domaine. Il veillait à tout ! Il veillait à ce que l'herbe ne soit pas trop longue, à ce que les vignes ne dépassent pas, à ce que le grand cerisier soit toujours en bonne santé ; il arrosait aussi avec amour chaque plante, qui le remerciait d'une salutation muette, ainsi qu'en formant des fleurs aux belles couleurs et des fruits délicieux.

Le jardinier prenait de l'âge et songeait, pensif, aux temps où il ne serait plus là à s'occuper du jardin.

Il réalisa qu'il devait initier quelqu'un pour continuer l'œuvre ; car les vies d'hommes passent vite, mais les vies des plantes s'écoulent lentement, au-delà de leurs cycles saisonniers... — Alors au lieu de rester solitaire, il revit à nouveau ses amis et ses connaissances dans la région. — À une jeune femme il donna un bleuet. À un jeune homme il donna une rose. À un ami il donna un bégonia jaune. Au maire il donna un fascinant iris noir.

— "Mais comment avez-vous tant de belles fleurs ?", lui avait-on demandé.

Il ne savait pas quoi répondre. Quelqu'un avait dit : "Il a cueilli une fleur, cela lui a pris un instant." — Un autre : "Il a planté des graines et fait pousser des fleurs, cela lui a pris deux mois." — Un autre : "Il a planté et semé un jardin entier, cela lui a pris six ans." — Encore un autre : "Il a étudié la botanique, les plantes et le jardinage, il a amassé tout son savoir pour le mettre en pratique, son jardin est l'œuvre d'une vie."

Et ils avaient tous raison. Lui — il était juste tombé amoureux de la Nature, et elle lui donnait baisers et caresses.

Ainsi en va-t-il des idées.

il y a 31 minutes, Criterium a dit :

Le jardinier prenait de l'âge et songeait, pensif, aux temps où il ne serait plus là à s'occuper du jardin.

Certes il a réussi le pari d'initier les autres ,mais reste à savoir qui s'en occupera de son magnifique jardin après avoir quitter le monde des mortels ?

D'après ce que j'ai saisi il n'a point de descendance à qui pourrait léguer son trésor botanique.^^

Le 17/04/2021 à 13:21, Enchantant a dit :

La nuit, celle du sommeil paradoxal, le cerveau se repose et en même temps il classe, il trie, et ceci totalement à notre insu, car notre volonté lucide n’entre pas en ligne de compte dans ce processus là.

il y a 52 minutes, Quasi-Modo a dit :

Mais je ne comprends pas comment nous faisons pour nous rappeler d'un rendez-vous ou d'une chose à faire, parfois sans aucun élément dans l'environnement immédiat qui permette de nous le rappeler.

Je crois qu'il y'à la un premier  élément de réponse à ton questionnement qui ne demande qu'à être enrichi par d'autres intervenants.

Bonjour,

j'ajouterai une notion de télépathie, quand dans le monde, plusieurs centres (ou chercheurs) engagent les mêmes  protocoles de recherches;

il y a des publications scientifiques, certes, mais parfois on est vraiment sur des schémas identiques...c'est troublant.

Après réflexion, ou intuition, Je crois qu'il y a autant de façons que d'individus.

Il m'arrive de traiter un sujet ( par défis ) juste pour voir si j'en suis capable, c'est un jeu ( de l'esprit ) ...

Le 17/04/2021 à 13:02, goods a dit :

D'où viennent les idées ?

D'un esprit fertile ; si tant est qu'il le soit, fertile.

Le 17/04/2021 à 13:02, goods a dit :

Viennent-elles du cerveau ?

Est-il vraiment utile de répondre à cette question ??   

Le 17/04/2021 à 13:02, goods a dit :

Sont-elles le fruit de la réflexion ? Ou sont-elles le fruit de l'intuition ?

C'est selon. Parfois elles jaillissent toutes seules, comme une lumière s'allumant ; parfois elles découlent d'un temps de réflexion.