Justice : l’inquiétante dégradation de la qualité des décisions.

Manque de moyens, afflux sans cesse croissant de dossiers, crise sanitaire…L’épuisement de l’institution judiciaire finit par transparaitre dans la qualité de certaines décisions. Michèle Bauer, avocate au barreau de Bordeaux, a décidé de tirer la sonnette d’alarme. 

La plupart des justiciables, nos clients, sont respectueux de l’institution judiciaire, des juges. Nos clients particuliers n’ont qu’un seul procès dans leur vie. Avant l’audience, ils sont anxieux, nous demandent souvent « comment j’appelle le juge Madame, Monsieur, ou Madame le Président, Monsieur le juge, pas votre honneur hein…? ».

Ils sont déférents, polis lors de la tenue de leur audience, attendant patiemment leur tour et ne s’exprimant que quand la parole leur est donnée, car nous leur expliquons souvent qu’il faut se taire après notre plaidoirie ou n’ajouter que ce que nous n’avons pas développé.

L’institution judiciaire est pour les justiciables, la Justice avec un grand J, qui rend ses décisions dans les délais, qui est composée de sachants chargés de trancher leur problème en appliquant la loi, des juges sérieux et justes.

« C’est ça la Justice Maître, clairement le juge n’a pas lu mon dossier ! »

Cette vision de la Justice est souvent très vite altérée par l’audience, frustrante, qui ne dure que quelques minutes pour l’affaire de leur vie.

Mais elle est aussi détériorée aujourd’hui à la réception du « verdict », comme disent certains de nos clients.

Car les décisions sont de plus en plus truffées d’erreurs matérielles ou d’interprétation, d’omissions de statuer et même de confusions laissant les justiciables sidérés, déçus et en colère. « C’est ça la Justice Maître, clairement le juge n’a pas lu mon dossier ! »

Combien de jugements bricolés avec de mauvais copier/coller ou de mauvaises « fusions », comportant des noms ou des prénoms erronés, évoquant des infractions sans lien avec le dossier ? Le justiciable se voit nommer « Monsieur Pigeon » au lieu de Monsieur « Rossignol », ce qui le met hors de lui et lui fait dire que son dossier a été traité à la chaîne. On lui reproche l’infraction de proxénétisme alors qu’il comparait pour conduite en état d’ivresse. Non seulement il doit répondre de ses actes devant la justice, mais aussi ensuite de ce qu’il n’a pas fait auprès d’une épouse qui ignorait tout – et pour cause ! – de cette prétendue double vie.

Les montants des pensions alimentaires ne sont parfois pas les mêmes dans la motivation et le dispositif, laissant le justiciable perplexe sur cette contradiction.

Suite de l'article.

Et le Lit de Justice ? Cherchez le roi.

Nos différents présidents continuent à diminuer avec acharnement le nombre de tribunaux. C'est le même problème pour l’hôpital public. ( et pour tout le service public en général )

c'est lamentable !!à comparer avec les budgets de la justice dans les pays voisins !

C'est vrai çà 9 ans pour juger Sarkozy et c'est pas terminé!

Et que dire de Tapie dont l'affaire date de 1992 et n'est pas terminée?

Ils jugent quoi les tribunaux en ce moment ? Pétain par contumace forcé ?

Il y a 4 heures, boeingue a dit :

c'est lamentable !!à comparer avec les budgets de la justice dans les pays voisins !

Oui mais ont ils une politique sociale et une sécurité sociale équivalente ?

Notre justice ne marche pas depuis plusieurs décennies, peut-être davantage. Mais le dire c'est du fascisme, comme tout ce que tu te permets de dire.

Donc tu fermes ta gueule le fasciste, merci.

Voila le seul discours à destination du public. Un discours qui a le mérite de résoudre tous les problèmes

Le 08/04/2021 à 10:43, goods a dit :

Justice : l’inquiétante dégradation de la qualité des décisions.

Manque de moyens, afflux sans cesse croissant de dossiers, crise sanitaire…L’épuisement de l’institution judiciaire finit par transparaitre dans la qualité de certaines décisions. Michèle Bauer, avocate au barreau de Bordeaux, a décidé de tirer la sonnette d’alarme. 

La plupart des justiciables, nos clients, sont respectueux de l’institution judiciaire, des juges. Nos clients particuliers n’ont qu’un seul procès dans leur vie. Avant l’audience, ils sont anxieux, nous demandent souvent « comment j’appelle le juge Madame, Monsieur, ou Madame le Président, Monsieur le juge, pas votre honneur hein…? ».

Ils sont déférents, polis lors de la tenue de leur audience, attendant patiemment leur tour et ne s’exprimant que quand la parole leur est donnée, car nous leur expliquons souvent qu’il faut se taire après notre plaidoirie ou n’ajouter que ce que nous n’avons pas développé.

L’institution judiciaire est pour les justiciables, la Justice avec un grand J, qui rend ses décisions dans les délais, qui est composée de sachants chargés de trancher leur problème en appliquant la loi, des juges sérieux et justes.

« C’est ça la Justice Maître, clairement le juge n’a pas lu mon dossier ! »

Cette vision de la Justice est souvent très vite altérée par l’audience, frustrante, qui ne dure que quelques minutes pour l’affaire de leur vie.

Mais elle est aussi détériorée aujourd’hui à la réception du « verdict », comme disent certains de nos clients.

Car les décisions sont de plus en plus truffées d’erreurs matérielles ou d’interprétation, d’omissions de statuer et même de confusions laissant les justiciables sidérés, déçus et en colère. « C’est ça la Justice Maître, clairement le juge n’a pas lu mon dossier ! »

Combien de jugements bricolés avec de mauvais copier/coller ou de mauvaises « fusions », comportant des noms ou des prénoms erronés, évoquant des infractions sans lien avec le dossier ? Le justiciable se voit nommer « Monsieur Pigeon » au lieu de Monsieur « Rossignol », ce qui le met hors de lui et lui fait dire que son dossier a été traité à la chaîne. On lui reproche l’infraction de proxénétisme alors qu’il comparait pour conduite en état d’ivresse. Non seulement il doit répondre de ses actes devant la justice, mais aussi ensuite de ce qu’il n’a pas fait auprès d’une épouse qui ignorait tout – et pour cause ! – de cette prétendue double vie.

Les montants des pensions alimentaires ne sont parfois pas les mêmes dans la motivation et le dispositif, laissant le justiciable perplexe sur cette contradiction.

Suite de l'article.

Macron et tous les gouvernements précédents de droite ou de gauche on suivi tête baissée  Reagan et Thatcher dans le principe que l'état était le problème au lieu d’être la solution. Moyenne en quoi en suivant cette pente depuis 50 ans le France se tiermondialise puisque les services publics devant être rentables n'existent plus que dans les métropoles et l'industrie à a été délocalisé dans des pays à bas coup de main d’œuvre. Tout ça avec la complicité active de l'Europe. Ce pays n'est même plus capable ni d'offrir du travail, ni un vaccin à ses citoyens en temps de pandémie...

Le 08/04/2021 à 10:43, goods a dit :

Justice : l’inquiétante dégradation de la qualité des décisions.

Manque de moyens, afflux sans cesse croissant de dossiers, crise sanitaire…L’épuisement de l’institution judiciaire finit par transparaitre dans la qualité de certaines décisions. Michèle Bauer, avocate au barreau de Bordeaux, a décidé de tirer la sonnette d’alarme. 

La plupart des justiciables, nos clients, sont respectueux de l’institution judiciaire, des juges. Nos clients particuliers n’ont qu’un seul procès dans leur vie. Avant l’audience, ils sont anxieux, nous demandent souvent « comment j’appelle le juge Madame, Monsieur, ou Madame le Président, Monsieur le juge, pas votre honneur hein…? ».

Ils sont déférents, polis lors de la tenue de leur audience, attendant patiemment leur tour et ne s’exprimant que quand la parole leur est donnée, car nous leur expliquons souvent qu’il faut se taire après notre plaidoirie ou n’ajouter que ce que nous n’avons pas développé.

L’institution judiciaire est pour les justiciables, la Justice avec un grand J, qui rend ses décisions dans les délais, qui est composée de sachants chargés de trancher leur problème en appliquant la loi, des juges sérieux et justes.

« C’est ça la Justice Maître, clairement le juge n’a pas lu mon dossier ! »

Cette vision de la Justice est souvent très vite altérée par l’audience, frustrante, qui ne dure que quelques minutes pour l’affaire de leur vie.

Mais elle est aussi détériorée aujourd’hui à la réception du « verdict », comme disent certains de nos clients.

Car les décisions sont de plus en plus truffées d’erreurs matérielles ou d’interprétation, d’omissions de statuer et même de confusions laissant les justiciables sidérés, déçus et en colère. « C’est ça la Justice Maître, clairement le juge n’a pas lu mon dossier ! »

Combien de jugements bricolés avec de mauvais copier/coller ou de mauvaises « fusions », comportant des noms ou des prénoms erronés, évoquant des infractions sans lien avec le dossier ? Le justiciable se voit nommer « Monsieur Pigeon » au lieu de Monsieur « Rossignol », ce qui le met hors de lui et lui fait dire que son dossier a été traité à la chaîne. On lui reproche l’infraction de proxénétisme alors qu’il comparait pour conduite en état d’ivresse. Non seulement il doit répondre de ses actes devant la justice, mais aussi ensuite de ce qu’il n’a pas fait auprès d’une épouse qui ignorait tout – et pour cause ! – de cette prétendue double vie.

Les montants des pensions alimentaires ne sont parfois pas les mêmes dans la motivation et le dispositif, laissant le justiciable perplexe sur cette contradiction.

Suite de l'article.

....."DEGRADATION"?????BIEN PIRE!!!!!!

Voir décision de la Cour de Cassation concernant l'assassin de Mme SARAH HALIMI: 

= responsable"...SA "BOUFFEE DELIRANTE" suite cannabis mais pas l"ASSASSIN jugé irresponsable et donc  PAS JUGE!!!!!!!!

Autrement dit: "buvez avaler fumez tuez , la faute sera désormais CELLE de ce que vous avez absorbé et PAS celle du celui/celle qui lève le coude"

= France: la justice la meilleure du monde pour...les délinquants les meurtriers les assassins !!!!!!!!!!!!

Euuuhhh....qu'est-ce-qu'ils absorbent les juges avant de juger ou les législateurs  sur les décisions desquels  (ce que disent les "jugeurs"... ) les "jugeurs fondent leurs décisions??????????????????????????????????????????????

Ce pays finit par faire peur.