L'université de Californie met au point un masque anti-Covid-19 pour les chanteurs d'opéra.

L'université de Californie met au point un masque anti-Covid-19 pour les chanteurs d'opéra.

Fruit d'une collaboration de plusieurs mois entre les costumiers de l'Opéra de San Francisco et le département de médecine de l'établissement, ce «masque lyrique» permet de chanter sans contraintes.

Galen Till, la costumière en chef de l'Opéra de San Francisco.

«On est en train de créer une nouvelle tendance !», s'amuse Anne-Marie MacIntosh. Qu'importe leur drôle d'aspect : pour la soprano canadienne interviewée par le média californien KQED, les nouveaux masques spéciaux mis au point par l'Opéra de San Francisco et l'université de Californie à San Francisco (UCSF) sont aussi audacieux que pratiques. Ils sont surtout indispensables. Car si mettre un masque ne pose pas de soucis aux violonistes, aux harpistes ou aux percussionnistes, se décider ou non à en porter un est une question que se posent encore les voix de l'opéra, pris entre les qualités incommodes de son usage et le désir réel de protection.

Plus habitués à manier de fringants gilets et de soigneux drapés destinés à la scène, les costumiers de l'Opéra de San Francisco se sont attelés depuis juin dernier à élaborer des masques spécialement conçus pour les répétitions des chanteurs, pour leur permettre de chanter, normalement ou à pleins poumons, tout en restant protégés. Un travail de longue haleine mis en branle par Sanziana Roman, professeure de médecine à l'UCSF. Une ancienne soprano reconvertie dans la médecine, il était hors de question qu'elle reste les bras croisés face à l'aporie sanitaire traversée par le monde de l'opéra. «Je me suis rendu compte que nous avions besoin d'un masque qui permette aux individus de se réunir en groupe, de répéter et de se retrouver dans la même pièce», témoigne-t-elle à NBC.

Suite de l'article.

Au Texas, ils ont fait plus fort encore : plus de masque du tout.

Est-ce qu'il y aura de l'avoine dans le masque comme pour les chevaux ?

à l’instant, sovenka a dit :

Est-ce qu'il y aura de l'avoine dans le masque comme pour les chevaux ?

Voilà un bétail bien hygiénique ! J'en connais qui pourraient faire un effort ! Avec des ongulés comme ça, ils n'ont plus besoin de confiner.

La région Auvergne Rhône-Alpes est assez active dans la recherche pour la lutte contre le coronavirus. En Isère une entreprise a mis au point un tissu virucide dont les premiers essais semblent prometteurs

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/l-entreprise-iseroise-serge-ferrari-a-l-origine-d-un-tissu-technique-tueur-de-coronavirus-1589306074

A Caluire-et-Cuire dans le Rhône a mis au point un tissu destiné aux transports en commun et qui est testé dans les transports Lyonnais et Parisiens.

https://www.lefigaro.fr/societes/un-tissu-capable-de-detruire-les-virus-teste-dans-les-transports-a-paris-et-a-lyon-20210215

Y'a pas que le ricains qui bossent. Non mais !

Le 25/03/2021 à 19:12, goods a dit :

L'université de Californie met au point un masque anti-Covid-19 pour les chanteurs d'opéra.

Fruit d'une collaboration de plusieurs mois entre les costumiers de l'Opéra de San Francisco et le département de médecine de l'établissement, ce «masque lyrique» permet de chanter sans contraintes.

Galen Till, la costumière en chef de l'Opéra de San Francisco.

«On est en train de créer une nouvelle tendance !», s'amuse Anne-Marie MacIntosh. Qu'importe leur drôle d'aspect : pour la soprano canadienne interviewée par le média californien KQED, les nouveaux masques spéciaux mis au point par l'Opéra de San Francisco et l'université de Californie à San Francisco (UCSF) sont aussi audacieux que pratiques. Ils sont surtout indispensables. Car si mettre un masque ne pose pas de soucis aux violonistes, aux harpistes ou aux percussionnistes, se décider ou non à en porter un est une question que se posent encore les voix de l'opéra, pris entre les qualités incommodes de son usage et le désir réel de protection.

Plus habitués à manier de fringants gilets et de soigneux drapés destinés à la scène, les costumiers de l'Opéra de San Francisco se sont attelés depuis juin dernier à élaborer des masques spécialement conçus pour les répétitions des chanteurs, pour leur permettre de chanter, normalement ou à pleins poumons, tout en restant protégés. Un travail de longue haleine mis en branle par Sanziana Roman, professeure de médecine à l'UCSF. Une ancienne soprano reconvertie dans la médecine, il était hors de question qu'elle reste les bras croisés face à l'aporie sanitaire traversée par le monde de l'opéra. «Je me suis rendu compte que nous avions besoin d'un masque qui permette aux individus de se réunir en groupe, de répéter et de se retrouver dans la même pièce», témoigne-t-elle à NBC.

Suite de l'article.

cette gentille dame oublie un petit quelque chose, l'émission du son demandé par la technique lyrique; en tant que soprano, elle doit connaître l'art du chant (tout au moins je l'espère) et l'émission du son... sans oublier l'expressivité que demande cet art. je pense qu'elle a oublié ce petit quelque chose. que fait-elle du legato, de l'art des piani et pianissimi, des notes piquées, des crescendos et decrescendos, des sauts d'octaves, bref, je pense que chanter à plein poumon ne correspond absolument pas à l'art lyrique.