En psychiatrie, on attache et on isole, faute de personnel.

En psychiatrie, on attache et on isole, faute de personnel.

Dans un récent courrier au ministère de la Santé, la contrôleuse générale des lieux de privation et de liberté exhortait une nouvelle fois à ce que soient revues les pratiques françaises en matière d’isolement et de contention dans les services de psychiatrie. Pour le Conseil constitutionnel, un juge des libertés devrait être impliqué.

L’histoire est immobile. C’était au printemps 2010, dans un service de psychiatrie de l’hôpital d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Des images tirées d’un reportage, diffusé sur France 2. Il ne s’y passe rien. Des malades, la plupart enfermés dans leurs chambres, sont laissés livrés à eux-mêmes, au gré des humeurs des aides-soignantes ou des infirmières. Ce n’est pas bien méchant, juste terrifiant. «Tu restes là, ou je t’attache», lâchait ainsi une aide-soignante. Les médecins psychiatres étaient peu présents. Charlotte, une patiente, restera ainsi enfermée pendant quinze jours, comme ça, sans raison. Faute d’avoir été examinée, une autre malade qui se plaignait de douleurs au ventre se retrouvera peu après trente jours en réanimation pour une septicémie non diagnostiquée. «C’est terrible comme on travaille mal», murmurait un élève-infirmier. Quelques mois plus tard, le contrôleur général des lieux de privation de liberté faisait une visite surprise dans cet hôpital. Rien n’avait changé. Un exemple parmi d’autres des bizarreries de fonctionnement relevées à cette occasion : «Aux urgences, le psychiatre qui a pris la décision d’hospitaliser un patient en psychiatrie, se voit contraint de l’installer pour une nuit ou plus, sur un brancard à côté des autres patients de médecine ou de chirurgie.» Ou encore : «Dans les trois secteurs de psychiatrie adulte et dans l’unité pour adolescents, les chambres d’isolement sont utilisées comme des chambres “normales.” Un patient peut occuper une chambre d’isolement alors que son état clinique ne le requiert pas, faute de pouvoir disposer d’une chambre dans l’unité. Cette pratique ne respecte pas les droits des patients.»

Suite de l'article.

il y a 46 minutes, goods a dit :

Des malades, la plupart enfermés dans leurs chambres,

y a plus de malades dehors que dedans , la preuve , ils nous confinent 

il y a 47 minutes, goods a dit :

«Tu restes là, ou je t’attache»

bin oui c'est normal : "tu reste là ou je te fout une prune" , c'est pareil dehors que dedans , je vois pas de différence .

il y a 50 minutes, goods a dit :

Un patient peut occuper une chambre d’isolement alors que son état clinique ne le requiert pas,

BIN oui....les citoyens doivent aussi rester en isolement alors que leur état clinique ne le requiert pas....  c'est quoi le problème ? c'est normal tout va bien .

Oui et sinon c'est quoi l'idée????une IDE par patient????.......on leur paie pas un compagnon au frais de l'Etat dans ces Hôpitaux que je sache!

Donc quand t'as des gens complétement tarés qui font n'importe quoi, si tu veux pas les shoutter pour en faire des zombies, c'est quoi les autres possibilités???........ou ils se tiennent à carreau , ou on les empêche de faire chier tt le monde......et de faire du mal.....au cas où on oublierait ce menu détail........

Je propose donc à ceux qui pleurnichent de se proposer pour leur tenir compagnie dans un segment trés mal servi par l'Etat.......les bonnes volontés sont les bienvenues.................

je trouve ça scandaleux mais hélas la psychiatrie a encore des progrès  a faire dans les années 50 c était pire j ai fat plusieurs

séjours en psychiatrie ont ma jamais attacher mais je sais que ça existe encore 

Tous ne sont pas fous et dangereux, mais on les attache quand même!!!!!!!!!!!!!!!!!!

La plupart des malades ne sont pas dans des HP, Chirac a fermé 70% des lits d'hôpitaux psychiatriques

la plupart des internements sont à moyens termes, pas plus de 3 mois, et dans ce cas, ils sont à 2 malades par chambres et les chambres ne sont pas fermées. Ca pêche plutôt par la façon dont on administre les camisoles psychiques des malades... Ils en sont resté aux médicaments des années 90...

Mais, ils n'ont pas choisis d'être là sans être fous pour autant, et quand ils se retrouvent sous contrainte, il doivent faire ce qu'on leur dit, ce n'est pas le cas ailleurs.

Le 18/07/2022 à 19:41, sou88 a dit :

Tous ne sont pas fous et dangereux, mais on les attache quand même!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ca fait combien de temps que vous n'êtes plus allé voir dans une unité de soins psy?

Le 24/03/2021 à 21:46, goods a dit :

En psychiatrie, on attache et on isole, faute de personnel.

Dans un récent courrier au ministère de la Santé, la contrôleuse générale des lieux de privation et de liberté exhortait une nouvelle fois à ce que soient revues les pratiques françaises en matière d’isolement et de contention dans les services de psychiatrie. Pour le Conseil constitutionnel, un juge des libertés devrait être impliqué.

L’histoire est immobile. C’était au printemps 2010, dans un service de psychiatrie de l’hôpital d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Des images tirées d’un reportage, diffusé sur France 2. Il ne s’y passe rien. Des malades, la plupart enfermés dans leurs chambres, sont laissés livrés à eux-mêmes, au gré des humeurs des aides-soignantes ou des infirmières. Ce n’est pas bien méchant, juste terrifiant. «Tu restes là, ou je t’attache», lâchait ainsi une aide-soignante. Les médecins psychiatres étaient peu présents. Charlotte, une patiente, restera ainsi enfermée pendant quinze jours, comme ça, sans raison. Faute d’avoir été examinée, une autre malade qui se plaignait de douleurs au ventre se retrouvera peu après trente jours en réanimation pour une septicémie non diagnostiquée. «C’est terrible comme on travaille mal», murmurait un élève-infirmier. Quelques mois plus tard, le contrôleur général des lieux de privation de liberté faisait une visite surprise dans cet hôpital. Rien n’avait changé. Un exemple parmi d’autres des bizarreries de fonctionnement relevées à cette occasion : «Aux urgences, le psychiatre qui a pris la décision d’hospitaliser un patient en psychiatrie, se voit contraint de l’installer pour une nuit ou plus, sur un brancard à côté des autres patients de médecine ou de chirurgie.» Ou encore : «Dans les trois secteurs de psychiatrie adulte et dans l’unité pour adolescents, les chambres d’isolement sont utilisées comme des chambres “normales.” Un patient peut occuper une chambre d’isolement alors que son état clinique ne le requiert pas, faute de pouvoir disposer d’une chambre dans l’unité. Cette pratique ne respecte pas les droits des patients.»

Suite de l'article.

Ou on les libère avec un traitement qu'ils ne prennent plus et là ils sont dangereux.

on va éviter d y  aller ; ça craint 

Il y a 2 heures, jimetpam a dit :

Ou on les libère avec un traitement qu'ils ne prennent plus et là ils sont dangereux.

Lesquels? Tous?

Il y a 3 heures, petirobert a dit :

on va éviter d y  aller ; ça craint 

Ceux/celles qui y vont sauf exceppion ne choisissent pas.

il y a une heure, chanou 34 a dit :

Lesquels? Tous?

TU suis les faits divers ? Ceux qui agressent ont svt fait un passage en HP, ont été libérés mais ils ne prenaient plus leur traitement. Je ne parle pas de ceux qui ont fait un attentat terroriste qui nous dit-on ont svt un problème psychiatrique ou psychologque.

il y a 10 minutes, jimetpam a dit :

Ceux/celles qui y vont sauf exceppion ne choisissent pas.

TU suis les faits divers ? Ceux qui agressent ont svt fait un passage en HP, ont été libérés mais ils ne prenaient plus leur traitement. Je ne parle pas de ceux qui ont fait un attentat terroriste qui nous dit-on ont svt un problème psychiatrique ou psychologque.

Ah...donc les "psy" sont majoritairement dangereux c'est ça?

C'est pas que les psys sont spécialement dangereux, mais quand on prive les patients de beaucoup de chose, parfois tout, pas étonnant qu'ils craquent, vu qu'ils ne décident plus de rien.

Ce que je vais dire est stupide (comme souvent ici)  mais un FOU il ne sait pas qu'il est FOU ...........

Le 20/07/2022 à 17:58, chanou 34 a dit :

Ah...donc les "psy" sont majoritairement dangereux c'est ça?

L'idéologie des psys "c'est de ne pas enfermer à vie, sauf exception" mais c'est dangereux on le voit bien au résultat.

il y a 7 minutes, G2LLOQ a dit :

Ce que je vais dire est stupide (comme souvent ici)  mais un FOU il ne sait pas qu'il est FOU ...........

Ca dépend du degré de la pathologie. Certain(e)s sont conscients qu'ils ont un problème qui nécessite un traitement. Mais d'autres qui ont un discours incohérent car une pensée incohérente : pas du tout effectivement.

Mais c'est un psy qui décide si une personne est folle ou pas , et si un patient refuse d'être hospitalisé, on peut l'y forcer qu'il soit fou ou pas

Il y a 13 heures, G2LLOQ a dit :

 mais un FOU il ne sait pas qu'il est FOU

Si seulement...