À l'Assemblée, les centristes font campagne pour rebaptiser le musée d'Orsay Valéry Giscard d'Estaing.

À l'Assemblée, les centristes font campagne pour rebaptiser le musée d'Orsay Valéry Giscard d'Estaing.

Le groupe UDI souhaite que le gouvernement se saisisse de la question soit accolé à celui du site prestigieux de la capitale. Une résolution, non contraignante, sera présentée ce jeudi par le groupe d'opposition de centre droit UDI.

L'ancien président rejoindrait ainsi les autres chefs d'État de la Ve République disparus qui ont laissé leur nom à un site prestigieux de la capitale. 

L'Assemblée nationale s'apprête à demander que le nom de l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing, décédé en décembre, soit accolé à celui des musées d'Orsay et de l'Orangerie à Paris. Une résolution en ce sens, non contraignante, sera présentée jeudi dans l'Hémicycle par le groupe d'opposition de centre droit UDI, héritier de l'UDF fondée par l'ancien président, au pouvoir de 1974 à 1981.

Le texte «invite le gouvernement à examiner l'ajout du nom de l'ancien président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, au nom du musée d'Orsay». Les députés LREM doivent l'approuver, a-t-on appris auprès du groupe majoritaire où l'on s'attend à un vote unanime. La décision d'établir le musée d'Orsay dans le décor de cette ancienne gare bâtie à la fin du XIXe siècle avait été prise durant son mandat, en 1977. C'est dans ce musée que les Français ont pu venir signer un livre d'or en hommage à «VGE» après son décès le 2 décembre dernier à 94 ans.

Le musée de l'Orangerie, qui lui est associé, est situé à proximité, sur l'autre rive de la Seine. L'idée a déjà été évoquée par plusieurs personnalités politiques, parmi lesquelles l'ancienne ministre Rachida Dati, maire LR du 7e arrondissement de Paris, et Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France.

L'ancien président rejoindrait ainsi les autres chefs d'État de la Ve République disparus qui ont laissé leur nom à des établissements culturels qu'ils ont promus et réalisés : le Centre Georges-Pompidou, la bibliothèque François-Mitterrand et le musée du Quai Branly-Jacques-Chirac. La ministre de la Culture Roselyne Bachelot avait évoqué en décembre «trois possibilités» pour honorer la mémoire de l'ancien chef de l'État : adjoindre son nom à celui du musée, renommer l'esplanade devant son entrée à son nom ou rebaptiser la grande nef de l'ancienne gare.

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Par où va t'on entrer dans Valéry pour visiter l'intérieur ?

Ils vont exposer ses diamants au musé ?

Ou ses avions renifleurs ?

En juin 2019, l'esplanade du Zénith à Toulouse était rebaptisée l'esplanade Johnny Halliday, un type qui a laissé 34 millions de dettes au fisc français. Plus tard, c'était une rue qui était rebaptisée à son nom à Marseille, et il avait même été question de rebaptiser l'aéroport d'Orly. Maintenant, on veut changer le joli nom du musée d'Orsay pour le renommer en hommage de cette crapule de Giscard qui n'a pas eu le courage d'abolir la peine de mort (alors qu'il avait dit qu'il le ferait pendant sa campagne présidentielle). On se souviendra aussi qu'il s'était acoquiné avec le sinistre dictateur Bokassa, lequel le lui avait bien rendu en lui offrant de beaux cailloux, ainsi que des cadavres dans son placard -Boulin, De Broglie-, et puis de tout ce qu'il aura coûté aux Français depuis la fin de son septennat (2,5 millions d'euros par an + 6000 euros mensuels d'indemnités d'ancien président + 12000 euros mensuels de membre du conseil constitutionnel). 

Alors vraiment, il n'y a plus de morale ! Pourquoi pas un collège Christian Quesada pendant qu'on y est ! 

Pourtant, ce ne sont pas les personnalités auxquelles on doit du bien et ont vécu honnêtement qui font défaut. A-t-on besoin d'entretenir le souvenir de tous ces affreux ?

Moi j'y verrais bien une place Alpha Blondy, tiens : il a chanté "Boulevard Giscard d'Estaing boulevard de la mort" !

Il aurait été plus judicieux de le rebaptiser "Musée de l'Eurovoir".

Bon! mais après tout ne soyons pas bégueules, c'est lui qui l'a voulu ce musée, alors qu'il porte aujourd'hui son nom n'est qu'un juste hommage.

Pour le reste, s'il a connu quelques aspérités durant son règne, ce fut sans commune mesure avec celles de son successeur.Mitterand l'Africain restera à jamais l'homme "des erreurs" au Rwanda et des "suicides" en cascade dans son proche entourage.

Si VGE se donnait des airs de royauté parfois assez pénibles, ses funérailles furent toutes simples, sans commune mesure avec celle du sphinx avec sa cour de ci-devants du socialisme, son harem, ses commémorations sans fin et en grandes pompes à Notre-Dame, Nevers, Jarnac ...