« Le rapport Arthuis sur la dette Covid nous promet l’austérité et le déclin »

« Le rapport Arthuis sur la dette Covid nous promet l’austérité et le déclin »

La commission pour l’avenir des finances publiques, présidée par l’ancien ministre de l’économie Jean Arthuis, a remis au gouvernement son rapport sur la dette Covid. Pour Nicolas Dufrêne et Lenny Benbara, de l’Institut Rousseau, ses conclusions présagent d’un « retour de l’austérité ».

Le rapport Arthuis, produit par la commission pour l’avenir des finances publiques, conclut, sans l’assumer, en faveur d’un retour de l’austérité budgétaire sous la forme d’une baisse de la dépense publique. Outre un calendrier particulièrement flou, ce rapport signe l’abandon de toute perspective politique au profit d’une approche purement comptable et faussement gestionnaire de la dette. À contresens de l’environnement géopolitique global, ces recettes conduiraient à reproduire les erreurs post-2008, au profit de la Chine et des Etats-Unis.

Pour justifier sa conclusion austéritaire, il met en avant une série d’arguments erronés qui méritent d’être examinés.

. En premier lieu, nous devrions procéder à une réduction des dépenses publiques pour retrouver des marges de manœuvre en cas de nouvelle crise. Cependant, ce n’est pas la politique de réduction des dépenses qui nous a offert des marges de manœuvre, mais les interventions successives de la BCE pour maintenir un contexte de taux réels négatifs. Stéphanie Kelton, dans son ouvrage « Le mythe du déficit », rappelle à juste titre qu’une puissance qui dispose de la souveraineté monétaire n’est aucunement limitée par son endettement, mais par le taux d’inflation qui ne remonte que lorsque les capacités productives ne sont plus capables de digérer le surcroît d’injection monétaire.

. En second lieu, les taux pourraient remonter à court terme. Pour cela, le rapport s’appuie sur la trajectoire des taux aux Etats-Unis à la suite du plan Biden, qui devrait en définitive impliquer une relance globale de 7 000 milliards de dollars, ce qui a fait augmenter les anticipations d’inflation. Autant dire qu’on en est très loin en zone euro.

. En troisième lieu, l’écart entre les ratios d’endettement rapporté au PIB entre les pays européens nous menacerait d’une remontée des taux. Sauf que la BCE a quasiment annulé ce risque par sa politique monétaire, notamment en se donnant plus de flexibilité dans son usage de la clé de répartition des rachats de dettes publiques.

Suite de l'article.

C'est le genre d'"économiste" qui de toute façon nous promettra l'austérité et la rigueur, même sans Covid et uniquement en regardant dans le marc de café. Sans intérêt.

Celui qui prévoit le pire n'est jamais déçu.

Il y a 3 heures, Gouderien a dit :

C'est le genre d'"économiste" qui de toute façon nous promettra l'austérité et la rigueur, même sans Covid et uniquement en regardant dans le marc de café. Sans intérêt.

Bonjour Gouderien,

L'intérêt est de les payer... Les intérêts...  comme nous sommes des gloutons, diriger par des peureux, quand il s'agit de gérer non pas au plus juste. Juste mieux. Les marchés financiers nous tournerons le dos, si nous faisons défaut,  ou décidons d'annuler une partie de notre dette colossale, dernier sujet en date à l'assemblée des branquignoles. Les Français connaîtront le mot austérité.

Bonne journée Monsieur

il y a une heure, Ohissa a dit :

Bonjour Gouderien,

L'intérêt est de les payer... Les intérêts...  comme nous sommes des gloutons, diriger par des peureux, quand il s'agit de gérer non pas au plus juste. Juste mieux. Les marchés financiers nous tournerons le dos, si nous faisons défaut,  ou décidons d'annuler une partie de notre dette colossale, dernier sujet en date à l'assemblée des branquignoles. Les Français connaîtront le mot austérité.

Bonne journée Monsieur

 

 

Si nous sommes gouvernés par les marchés financiers, il est temps de changer de régime.

il y a une heure, Ohissa a dit :

L'intérêt est de les payer... Les intérêts...  comme nous sommes des gloutons, diriger par des peureux, quand il s'agit de gérer non pas au plus juste. Juste mieux. Les marchés financiers nous tournerons le dos, si nous faisons défaut,  ou décidons d'annuler une partie de notre dette colossale, dernier sujet en date à l'assemblée des branquignoles. Les Français connaîtront le mot austérité.

C'est qui les marchés financiers? Qu'ils nous tournent le dos, on as pas besoin d'eux et si ils sont pas content on saisi leurs bien pour usure financière!

Ce qui compte c'est pas le marché financier, mais le travail, la monnaie n'as jamais cultivé des patates et construit des maisons, c'est le travailleur qui l'as fait, et l'austérité pour les smartphones ou 2 voitures on s'en passera!

il y a 8 minutes, Gouderien a dit :

Si nous sommes gouvernés par les marchés financiers, il est temps de changer de régime.

Bonsoir Gouderien

Juste  " accroc " 

Bonne soirée Monsieur

Le ministre de l’économie propose d’utiliser une partie de l’impôt sur les sociétés. Les entreprises ne seraient toutefois pas davantage mises à contribution, puisque l’impôt n’augmenterait pas.

...Dans le même temps, M. Le Maire a marqué une inflexion sur la question du « cantonnement », débat technique mais aux conséquences très concrètes, et solution à laquelle s’opposait le rapport Arthuis. Le ministre s’est dit favorable à un « isolement » de la part Etat de la dette Covid (140 milliards d’euros), mais il exclut « toute idée de nouvelle recette fiscale pour financer l’amortissement de la dette ». Il se range ainsi à l’avis du parti présidentiel La République en marche (LRM), exprimé il y a une semaine. 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/03/23/dette-covid-les-pistes-de-bruno-le-maire_6074137_823448.html

il y a une heure, dede 2b a dit :

C'est qui les marchés financiers? Qu'ils nous tournent le dos, on as pas besoin d'eux et si ils sont pas content on saisi leurs bien pour usure financière!

Ce qui compte c'est pas le marché financier, mais le travail, la monnaie n'as jamais cultivé des patates et construit des maisons, c'est le travailleur qui l'as fait, et l'austérité pour les smartphones ou 2 voitures on s'en passera!

Les marchés c'est l'entreprise qui nourrit une foultitude de PME et ETI, sans les marchés la France serait devenue la Grèce ou le Zimbabwe,

Rigolo

il y a 46 minutes, Globure a dit :

Le ministre de l’économie propose d’utiliser une partie de l’impôt sur les sociétés. Les entreprises ne seraient toutefois pas davantage mises à contribution, puisque l’impôt n’augmenterait pas.

...Dans le même temps, M. Le Maire a marqué une inflexion sur la question du « cantonnement », débat technique mais aux conséquences très concrètes, et solution à laquelle s’opposait le rapport Arthuis. Le ministre s’est dit favorable à un « isolement » de la part Etat de la dette Covid (140 milliards d’euros), mais il exclut « toute idée de nouvelle recette fiscale pour financer l’amortissement de la dette ». Il se range ainsi à l’avis du parti présidentiel La République en marche (LRM), exprimé il y a une semaine. 

https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/03/23/dette-covid-les-pistes-de-bruno-le-maire_6074137_823448.html

Bonsoir Globure,

Évidemment l' IS est tous les ans mis de côté,

Cela se saurait...et nous n'aurons quasiment pas de déficit, c'est un attrape c...

Bonne soirée Monsieur