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Il y a 150 ans "La Commune"

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dede 2b

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Garlaban Membre 8 586 messages
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il y a 22 minutes, dede 2b a dit :

A démontré quoi ?

Dans la "République sociale" voulue par les communards, il n'y avait pas de place pour les bourgeois, pour la majorité de la population qui étaient constituée de ruraux, ni même pour la petite bourgeoisie de province.

Faire la République ce n'est pas aduler les réunions non-mixtes

 

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Membre, 82ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 82ans‚
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il y a 46 minutes, Garlaban a dit :

Dans la "République sociale" voulue par les communards, il n'y avait pas de place pour les bourgeois

C'est une vérité de La Palisse, puisqu'ils se battaient pour l'abolition des classes sociales!

il y a 51 minutes, Garlaban a dit :

il n'y avait pas de place pour les bourgeois, pour la majorité de la population qui étaient constituée de ruraux,

De toutes façon, Paris en 1870 était surtout une ville de Bourgeois -114 000 domestiques-, et ces bourgeois ont quitté Paris pour leur chateau de province! Restaient donc le prolétariat et la petite bourgeoisie des boutiquiers!

il y a 52 minutes, Garlaban a dit :

ni même pour la petite bourgeoisie de province.

Le sujet est la commune de Paris, pas des expériences en Province puisque çà n'as pas eu lieux!

il y a 53 minutes, Garlaban a dit :

Faire la République ce n'est pas aduler les réunions non-mixtes

Faire la Commune c'est appliquer la démocratie, Thiers et ses assassins était contre le droit de vote des femmes, la Commune l'a fait et le Gv provisoire en 44 avec la gauche!

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  • 1 mois après...
Membre, 82ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 82ans‚
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Avant son écrasement voyons ce qu'a fait La Commune de Paris:

LES ACQUIS SOCIAUX DE LA COMMUNE

 
L’oeuvre de la Commune est d’abord une réponse directe, immédiate aux préoccupations de la population parisienne. Léo Fränkel déclare : «  Nous ne devons pas oublier que la révolution du 18 mars a été faite par la classe ouvrière. Si nous ne faisons rien pour cette classe, je ne vois pas la raison d’être de la Commune.  »
Le texte le plus important de lutte pour l’emploi est le décret du 16 avril 1871 relatif aux ateliers abandonnés par leurs patrons, ce qui provoque le chômage des ouvriers qui y travaillaient.
La Commission du Travail confie aux Chambres syndicales la tâche de dresser une statistique de ces ateliers, de présenter un rapport sur les conditions de leur prompte remise en exploitation par l’association coopérative des salariés, de prévoir les conditions de pérennisation de ces ateliers.
Le 25 avril, la Commune met à la disposition des délégations ouvrières un local au ministère des Travaux publics ; les délégués des mécaniciens, métallurgistes, tailleurs, ébénistes, cloutiers, boulonniers se mettent au travail. Le décret du 16 avril jette les bases d’une transformation sociale désignée de nos jours sous le terme d’autogestion.
La Commission du Travail ordonne, pour remplacer les bureaux de placements patronaux, l’ouverture, dans chaque mairie, d’un registre sur lequel les chômeurs inscrivent leurs offres de travail et d’un autre sur lequel les employeurs expriment leurs besoins en main d’oeuvre.
La Commune suspend la vente des objets déposés au Mont de piété et dégage gratuitement ceux d’une valeur inférieure à vingt francs. Sous le Second empire, l’arbitraire patronal s’exerçait sous la forme d’amendes et retenues sur les salaires qui constituaient d’intolérables abus d’autorité. La Commune met fin à ce scandale et le décret du 27 avril prévoit que les amendes infligées depuis le 18 mars devront être restituées.
Les salaires sont augmentés dans l’enseignement et les rémunérations des institutrices deviennent égales à celles des instituteurs.
Dans le but de favoriser la vie sociale des ouvriers, une première mesure de réduction de la journée du travail à 10 heures est prise aux ateliers de réparation d’armes du Louvre.
La Commune rétablit le moratoire sur les loyers et organise le paiement de la solde des gardes nationaux, abrogés par le gouvernement de Versailles. Elle crée des ateliers féminins autogérés, des écoles professionnelles pour garçons et filles. Elle interdit le travail de nuit dans les boulangeries.
Elle réquisitionne les logements vacants pour y loger les habitants victimes des bombardements versaillais, décide de verser des pensions aux épouses ou compagnes des fédérés tués au combat, qu’ils soient mariés ou non, et à leurs enfants.
Les acquis sociaux, comme toute l’oeuvre et les idéaux de la Commune, demeurent d’une grande actualité dans la mesure où la Révolution du printemps 1871 a su poser et résoudre, dans les termes de son époque, des problèmes qui nous interpellent encore aujourd’hui.
En 72 jours, en réalité moins de deux mois de travail effectif, si l’on retire les huit premiers jours consacrés aux élections et la Semaine sanglante, la Commune a réalisé une oeuvre sociale d’une ampleur exceptionnelle. Elle a créé un véritable Code du travail, anticipant les conquêtes sociales des siècles suivants.
Dédéfucius  via Yves Lenoir que je remercie pour son travail.
---
On verra demain LA POSTÉRITÉ SOCIALE DE LA COMMUNE 
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  • 3 semaines après...
Membre, 82ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
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LA SEMAINE SANGLANTE il y a 150 ans, au jour le jour.

Lundi 22 mai 1871

Au matin, les Versaillais occupent les 15e et 16e arrondissements, les portes d'Auteuil, de Passy, de Sèvres et de Versailles.

Ils installent de l'artillerie sur la colline de Chaillot et à l'Étoile. Le reste de Paris apprend enfin la nouvelle par une affiche signée de Charles Delescluze, délégué à La Guerre. À la suite de cette proclamation, une grande partie des combattants de la Commune se replie alors dans leur quartier pour le défendre, abandonnant toute lutte coordonnée. Des barricades sont édifiées au square Saint-Jacques, dans les rues Auber, de Châteaudun, du Faubourg Montmartre, de Notre-Dame de Lorette, à la Trinité, à La Chapelle, à la Bastille, aux Buttes Chaumont, au boulevard Saint-Michel, au Panthéon

Des combats ont lieu place de Clichy et aux Batignolles. Les Allemands autorisent les Versaillais à traverser la zone neutre au nord de Paris, ce qui leur permet de prendre les Batignolles à revers.

En fin de journée, les Versaillais occupent l'Élysée, la gare Saint-Lazare, l'École militaire, où sont stationnés les canons de la Commune.

Leur progression est lente, dans ces quartiers qui leur sont acquis, car il semble que les officiers freinent leurs soldats pour faire monter la tension et pour procéder à des exécutions sommaires, en particulier dans la caserne de la rue de Babylone.

 

Modifié par dede 2b
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Membre, 82ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 82ans‚
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Mardi 23 mai 

Le Comité de salut public et le Comité central de la Garde nationale font placarder, à l'attention des soldats versaillais, des appels à la fraternisation. En vain. Les hostilités cessent aux Batignolles malgré les efforts des troupes commandées par Benoît Malon et la butte Montmartre tombe pratiquement sans combat du fait de la désorganisation. Selon Lissagaray, quarante-deux hommes, trois femmes et quatre enfants ramassés au hasard sont conduits au no 6 de la rue des Rosiers, contraints de fléchir les genoux, tête nue, devant le mur au pied duquel les généraux ont été exécutés le 18 mars, puis ils sont fusillés. Dombrowski est tué rue Myrha. La résistance persiste à la Butte-aux-Cailles (avec Walery Wroblewski), au Panthéon (avec Lisbonne), dans les rues de l'Université, Saint-Dominique, Vavin, de Rennes et à la gare de l'Est. Les Versaillais occupent l'Opéra, le faubourg Montmartre et la Concorde, ils atteignent l'Observatoire et procèdent à des exécutions massives à Montmartre, au parc Monceau et à la Madeleine. C’est le début des grands incendies qui vont ravager de nombreux monuments parisiens.

 
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Membre, 82ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 82ans‚
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Mercredi 24 mai

Les incendies du 23 se poursuivent, y compris des immeubles d'habitation rue de Lille, Saint-Sulpice et du Bac. Les dirigeants communards évacuent et font incendier volontairement l'Hôtel de ville, la Préfecture de police et le Palais de justice. Les Versaillais occupent la Banque de France, le Palais-Royal, le Louvre, la rue d'Assas et Notre-Dame des Champs. Le Quartier latin est attaqué ; il est occupé le soir et ses défenseurs (près de 700) sont exécutés rue Saint-Jacques. La poudrière du Luxembourg saute. À 12 h 30, le docteur Faneau, à la tête de l'ambulance établie au séminaire Saint-Sulpice, est passé par les armes avec 80 fédérés blessés.

À la prison de la Roquette, les communards exécutent l'archevêque de Paris Georges Darboy et cinq autres otages (dont le président Bonjean qui s'était illustré lors de la répression anti-populaire de juin 1848). La mort de l'archevêque, qui avait tenté de faciliter l'échange d'Auguste Blanqui contre des prisonniers fédérés, ôte le dernier espoir d'arrêter l'effusion de sang. Les communards ne tiennent plus que le 9e, le 12e, le 19e et le 20e arrondissements, plus quelques îlots dans le 3e, le 5e et le 13e (bataille de la Butte-aux-Cailles).

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Membre, 82ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 82ans‚
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Le 25/05/2021 à 16:41, Pensée philo a dit :

Je lis les messages.

Et je pense que tu attend la conclusion ?

Jeudi 25 mai

Combats acharnés à la Butte-aux-Cailles, où résiste Wroblewski, et place du Château d'Eau, où Charles Delescluze, délégué à la Guerre de la Commune, est tué.

Les cinq dominicains d'Arcueil et neuf de leurs employés sont soupçonnés de travailler pour « Versailles » et d'avoir mis le feu au siège de l'état-major du 101e bataillon proche de leur école. Le 19 mai, ils sont arrêtés, incarcérés au fort de Bicêtre, puis transférés le 25 lors de l'évacuation vers Paris et abattus le même jour après une certaine confusion dans la prison du secteur, 38 avenue d'Italie.

Vendredi 26 mai


Épisode de la « villa des Otages », rue Haxo : 50 personnes détenues à la prison de la Roquette (11 prêtres — parmi lesquels Pierre Olivaint —, 36 gardes ou gendarmes versaillais et 4 civils travaillant ou manipulés par la police) ont été transférées de la prison de la Roquette à la limite des fortifications, au 85 rue Haxo16. À cet endroit, ces personnes ont été fusillées par un peloton d'exécution, avec l'approbation de la population présente. D'après le livre de souvenirs de Maxime Vuillaume Mes cahiers rouges pendant la Commune, une autre personne est décédée à cet endroit (la plaque commémorative mentionne d'ailleurs 52 victimes). Ultérieurement, l'église Notre-Dame-des-Otages a été construite à cet emplacement au 85 de la rue Haxo.

Le député de la Seine Jean-Baptiste Millière, homonyme d'un colonel de la garde nationale de Paris, est arrêté par les Versaillais et exécuté sommairement sur les marches du Panthéon.

Le faubourg Saint-Antoine est contrôlé par les Versaillais.

Les émigrés polonais Adolf Rozwadowski et Michał Szweycer sont exécutés pour avoir hébergé des communards ; l'exécution est qualifiée de « l'une des plus horribles » par Ladislas Mickiewicz.

Les communards ne tiennent plus qu'un « quadrilatère » : canal de l'Ourcqbassin de la Villettecanal Saint-Martinboulevard Richard-Lenoirrue du Faubourg-Saint-Antoine et porte de Vincennes.

Samedi 27 mai

 
Au cimetière du Père-Lachaise, on combat à l'arme blanche entre les tombes. 147 communards sont fusillés au mur des Fédérés.

C'est le lieu habituel de la commémoration de la Commune. Pendant la nuit, les artilleurs versaillais tirent pour tenter d'incendier Belleville.

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dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 82ans‚
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à l’instant, Garlaban a dit :

Vivement que Thiers arrive !

Il y était et avec les allemands, que les communards ont été les derniers à combattre!

Demain avant dernier jour et la conclusion de la semaine sanglante!

"Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine" ....tu parles !

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zebusoif Membre 19 246 messages
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Le 06/05/2021 à 22:48, dede 2b a dit :

Avant son écrasement voyons ce qu'a fait La Commune de Paris:

LES ACQUIS SOCIAUX DE LA COMMUNE

 
L’oeuvre de la Commune est d’abord une réponse directe, immédiate aux préoccupations de la population parisienne. Léo Fränkel déclare : «  Nous ne devons pas oublier que la révolution du 18 mars a été faite par la classe ouvrière. Si nous ne faisons rien pour cette classe, je ne vois pas la raison d’être de la Commune.  »
Le texte le plus important de lutte pour l’emploi est le décret du 16 avril 1871 relatif aux ateliers abandonnés par leurs patrons, ce qui provoque le chômage des ouvriers qui y travaillaient.
La Commission du Travail confie aux Chambres syndicales la tâche de dresser une statistique de ces ateliers, de présenter un rapport sur les conditions de leur prompte remise en exploitation par l’association coopérative des salariés, de prévoir les conditions de pérennisation de ces ateliers.
Le 25 avril, la Commune met à la disposition des délégations ouvrières un local au ministère des Travaux publics ; les délégués des mécaniciens, métallurgistes, tailleurs, ébénistes, cloutiers, boulonniers se mettent au travail. Le décret du 16 avril jette les bases d’une transformation sociale désignée de nos jours sous le terme d’autogestion.
La Commission du Travail ordonne, pour remplacer les bureaux de placements patronaux, l’ouverture, dans chaque mairie, d’un registre sur lequel les chômeurs inscrivent leurs offres de travail et d’un autre sur lequel les employeurs expriment leurs besoins en main d’oeuvre.
La Commune suspend la vente des objets déposés au Mont de piété et dégage gratuitement ceux d’une valeur inférieure à vingt francs. Sous le Second empire, l’arbitraire patronal s’exerçait sous la forme d’amendes et retenues sur les salaires qui constituaient d’intolérables abus d’autorité. La Commune met fin à ce scandale et le décret du 27 avril prévoit que les amendes infligées depuis le 18 mars devront être restituées.
Les salaires sont augmentés dans l’enseignement et les rémunérations des institutrices deviennent égales à celles des instituteurs.
Dans le but de favoriser la vie sociale des ouvriers, une première mesure de réduction de la journée du travail à 10 heures est prise aux ateliers de réparation d’armes du Louvre.
La Commune rétablit le moratoire sur les loyers et organise le paiement de la solde des gardes nationaux, abrogés par le gouvernement de Versailles. Elle crée des ateliers féminins autogérés, des écoles professionnelles pour garçons et filles. Elle interdit le travail de nuit dans les boulangeries.
Elle réquisitionne les logements vacants pour y loger les habitants victimes des bombardements versaillais, décide de verser des pensions aux épouses ou compagnes des fédérés tués au combat, qu’ils soient mariés ou non, et à leurs enfants.
Les acquis sociaux, comme toute l’oeuvre et les idéaux de la Commune, demeurent d’une grande actualité dans la mesure où la Révolution du printemps 1871 a su poser et résoudre, dans les termes de son époque, des problèmes qui nous interpellent encore aujourd’hui.
En 72 jours, en réalité moins de deux mois de travail effectif, si l’on retire les huit premiers jours consacrés aux élections et la Semaine sanglante, la Commune a réalisé une oeuvre sociale d’une ampleur exceptionnelle. Elle a créé un véritable Code du travail, anticipant les conquêtes sociales des siècles suivants.
Dédéfucius  via Yves Lenoir que je remercie pour son travail.
---
On verra demain LA POSTÉRITÉ SOCIALE DE LA COMMUNE 

salut @Garlaban, que trouves-tu à redire de cela, ce sont des évolutions positives pour une majorité de citoyens vivants dans les villes.

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Pierrot89 Membre 8 991 messages
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Ce vendredi 28 mai, de nombreuses manifestations en l'honneur de la Commune de Paris se produiront , entre autres au Père Lachaise, mur des Fédérés et place d'Italie.

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colibri87 Membre 28 messages
Forumeur balbutiant‚
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La commune  d'alors c'est une minorité qui veux imposer son idéologie a la majorité Il y a d'autre moyen de la faire sans un bain de sang je sais que toute révolution a besoin de sang pour s'imposer mais la persuasion est le meilleur moten

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Membre, 82ans Posté(e)
dede 2b Membre 27 616 messages
Maitre des forums‚ 82ans‚
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Il y a 1 heure, colibri87 a dit :

La commune  d'alors c'est une minorité qui veux imposer son idéologie a la majorité Il y a d'autre moyen de la faire sans un bain de sang je sais que toute révolution a besoin de sang pour s'imposer mais la persuasion est le meilleur moten

Absolument pas, d'autant plus qu'il n'y avait pas d'idéologie particulières!

La persuasion oui, mais encore faut il que la démocratie règne , or les Versaillais étaient de connivence avec l'ennemi et contre le vote des femmes, c'est loin de la démocratie.

Le bain de sans il n'est pas venu de La Commune mais de Thiers!

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Pierrot89 Membre 8 991 messages
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La sanglante répression de la Commune de Paris est indubitablement due aux troupes Versaillaises avec la complicité des Prussiens qui assiégeaient Paris.

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Garlaban Membre 8 586 messages
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Il y a 14 heures, zebusoif a dit :

salut @Garlaban, que trouves-tu à redire de cela, ce sont des évolutions positives pour une majorité de citoyens vivants dans les villes.

Salut Zebusoif

Bien avant la Commune de Paris des républicains modérés proposaient la même chose dont Gambetta dans son programme de Belleville. La IIIe République qui a suivi a fait bien plus sans pour autant coller au mur "la France conservatrice".

Mais ce n'est même plus le problème. La récupération faite par les cocos de tous poils de cet évènement est un véritable scandale .. de l'URSS en passant par Mao tous les totalitarismes se sont emparés de l'évènement alors qu'à eux tous il n'y avait ni syndicats, ni droit de grève possible dans leur paradis prolétarien respectif.

Au travers de ces nostalgiques du communisme, trotskystes et autres,  la commémoration de la Commune de Paris est devenue une véritable machine à recycler du communisme à la sauce "la page blanche". Alors que les mêmes qui iront se prosterner devant le Murs des Fédérés la tronche compassée applaudissent des deux mains les bourreaux de 1793 et ceux qui suivront après en 1917.

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Garlaban Membre 8 586 messages
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Il y a 2 heures, Pierrot89 a dit :

La sanglante répression de la Commune de Paris est indubitablement due aux troupes Versaillaises avec la complicité des Prussiens qui assiégeaient Paris.

La Commune de Paris a été unanimement condamnée y compris et on ne le dira jamais assez par la gauche républicaine. Politiques et intellectuels de gauche n'ont eu de mots assez durs contre elle.

un « rêve malsain », « grotesque et odieux, ridicule et terrifiant »,
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zebusoif Membre 19 246 messages
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Il y a 2 heures, Garlaban a dit :

Salut Zebusoif

Bien avant la Commune de Paris des républicains modérés proposaient la même chose dont Gambetta dans son programme de Belleville. La IIIe République qui a suivi a fait bien plus sans pour autant coller au mur "la France conservatrice".

Salut Garlaban, 

la Commune dure 2 mois, alors que les luttes ouvrières durant la IIIème durent pas loin de 80 ans. Donc des conditions de vie d’une majorité s’améliorent bien plus vite durant la Commune que durant la IIIème, qui ne vit d’ailleurs jamais malgré sa longueur, la création de la sécurité sociale, ni l’établissement droit de vote des femmes.

Je comprends bien que le fait d’avoir fusillé des bourgeois et des nobles puisse ne pas plaire, mais ceux qui ont été fusilles n’avaient ils pas vendu la France aux Prussien comme des traitres ?

Dans cette optique je ne comprends pas pourquoi tu dis « vivement que Thiersarrive »

Citation

Mais ce n'est même plus le problème. La récupération faite par les cocos de tous poils de cet évènement est un véritable scandale .. de l'URSS en passant par Mao tous les totalitarismes se sont emparés de l'évènement alors qu'à eux tous il n'y avait ni syndicats, ni droit de grève possible dans leur paradis prolétarien respectif.

Au travers de ces nostalgiques du communisme, trotskystes et autres,  la commémoration de la Commune de Paris est devenue une véritable machine à recycler du communisme à la sauce "la page blanche". Alors que les mêmes qui iront se prosterner devant le Murs des Fédérés la tronche compassée applaudissent des deux mains les bourreaux de 1793 et ceux qui suivront après en 1917.

Bien entendu les récupérations politiques de la Commune sont critiquables, mais ceux qui ont fait la commune n’en sont pas responsables.

Modifié par zebusoif
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Garlaban Membre 8 586 messages
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Il y a 7 heures, zebusoif a dit :

Je comprends bien que le fait d’avoir fusillé des bourgeois et des nobles puisse ne pas plaire, mais ceux qui ont été fusilles n’avaient ils pas vendu la France aux Prussien comme des traitres ?

Salut Zebusoif

En matière de "vendus" manifester et faire sécession pour défendre des intérêts petit-bourgeois parisiens (ce qui fut le cas des mesures prises par la Commune) alors que le pays vient de connaître une défaite cinglante n'est pas le meilleur moyen de défendre sa patrie. On ne comptait plus parmi les responsables communards les déclarations souhaitant la défaite de Napoléon III avant Sedan.

La Commune a été unanimement décriée et condamnée en son temps contrairement à la mythologie développée plus tard dans certains milieux. Y compris et surtout à gauche. Les plus grands intellectuels de gauche de l'époque l'ont dénoncé comme Zola, Georges Sand, Anatole France (qui adhérera plus tard au Parti Communiste) et même Hugo par une splendide neutralité. Idem chez les politiques de gauche Gambetta en tête.

Citation

Dans cette optique je ne comprends pas pourquoi tu dis « vivement que Thiersarrive »

Thiers n'était ni Pétain, ni Pinochet. Pour exister véritablement, la République a du lutter sans cesse contre 2 cancers qui la rongeait. L'un a l'extrême-gauche comme avec la Terreur de 1793 et la Commune de Paris. L'autre à l'extrême-droite de l'anti-dreyfusisme jusqu'à Vichy. On ferait mieux aujourd'hui de retenir la leçon plutôt que croire en des fables.

Sans Thiers pas de République.

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zebusoif Membre 19 246 messages
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Il y a 1 heure, Garlaban a dit :

En matière de "vendus" manifester et faire sécession pour défendre des intérêts petit-bourgeois parisiens

Bonjour Garlaban,

Ce n’était pas parfait, mais je peux beaucoup mieux me reconnaître dans des élus qui exercent le métier d’artisan ou de commerçant, que d’élus au poste de directeur général des finances d’une banque ou PDG d’une grosse entreprise.

De fait, un nombre non négligeable d’artisans de petits commerçants sont anarchistes, hier comme aujourd’hui.

Il y a 2 heures, Garlaban a dit :

La Commune a été unanimement décriée et condamnée en son temps contrairement à la mythologie développée plus tard dans certains milieux.

Beaucoup de supporteurs de la Commune ont été massacrés ou déportés, donc les autres avaient peut-être peur, et fermaient leur bouche, comme dans beaucoup de dictatures.

Il y a 2 heures, Garlaban a dit :

Thiers n'était ni Pétain, ni Pinochet. Pour exister véritablement, la République a du lutter sans cesse contre 2 cancers qui la rongeait. L'un a l'extrême-gauche comme avec la Terreur de 1793 et la Commune de Paris. L'autre à l'extrême-droite de l'anti-dreyfusisme jusqu'à Vichy. On ferait mieux aujourd'hui de retenir la leçon plutôt que croire en des fables.

Sans Thiers pas de République.

Mais il a détruit la Commune, et c’est dommage. Dommage que cette expérience ne fut pas pérenne, tout comme celle de Catalogne ou des pirates.

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