Aller au contenu

Le monolinguisme


Philogène

Messages recommandés

Membre, 22ans Posté(e)
Philogène Membre 6 messages
Forumeur Débutant‚ 22ans‚
Posté(e)

Bonjour à tous, je dois chercher la thèse de ce texte mais j'ai du mal à la percevoir. Merci d'avance pour votre aide.

Je suis monolingue. Mon monolinguisme demeure, et je l’appelle ma demeure, et je le ressens comme tel, j’y reste et je l’habite. Il m’habite. Le monolinguisme dans lequel je respire, même, c’est pour moi l’élément. Non pas un élément naturel, non pas la transparence de l’éther mais un milieu absolu. Indépassable, incontestable. Hors de lui je ne serais pas moi-même. Il me constitue, il me dicte jusqu’à l’ipséité du tout, il me prescrit, aussi, une solitude monacale, comme si des vœux m’avaient lié avant même que j’apprenne à parler. Ce solipsisme intarissable, c’est moi avant moi. A demeure. Or jamais cette langue, la seule que je sois ainsi voué à parler, tant que parler me sera possible, à la vie à la mort, cette seule langue, vois-tu, jamais ce ne sera la mienne.

Jamais elle ne le fut en vérité. Tu perçois du coup l’origine de mes souffrances, puisque cette langue les traverse de part en part, et le lieu de mes passions, de mes désirs, de mes prières, la vocation de mes espérances. Mais j’ai tort, j’ai tort de parler de traversée et de lieu. Car c’est au bord du français, uniquement, ni en lui ni hors de lui, sur la ligne introuvable de sa côte que, depuis toujours, à demeure, je me demande si on peut aimer, jouir, prier, crever de douleur ou crever tout court dans une autre langue ou sans rien en dire à personne, sans parler même. Mais avant tout et de surcroît, voici le double tranchant d’une lame aigüe que je voulais te confier presque sans mot dire, je souffre et je jouis de ceci que je te dis dans notre langue dite commune : « Oui je n’ai qu’une langue, or ce n’est pas la mienne."

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 76
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 946 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Soit le locuteur a été adopté par un français, soit il a été colonisé et élevé par des gens qui parlent  le français. Il resent donc le décalage entre ses origines et la seule langue qu'il ait apprise.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 977 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
il y a 19 minutes, Philogène a dit :

Car c’est au bord du français, uniquement, ni en lui ni hors de lui, sur la ligne introuvable de sa côte que, depuis toujours, à demeure, je me demande si on peut aimer, jouir, prier, crever de douleur ou crever tout court dans une autre langue ou sans rien en dire à personne, sans parler même.

J’ai tout lieu de penser que ce texte provient d’un lettré, incontestablement un amoureux de la langue française, qui vraisemblablement n’a pas la couleur de peau majoritaire des français ?

Mais son questionnement est  idiot et outrancier lorsqu’il s’interroge et écrit :

Car c’est au bord du français, uniquement, ni en lui ni hors de lui, sur la ligne introuvable de sa côte que, depuis toujours, à demeure, je me demande si on peut aimer, jouir, prier, crever de douleur ou crever tout court dans une autre langue ou sans rien en dire à personne, sans parler même.

La langue que l’on préfère est celle que l’on pratique, celle de nos parents en général, mais toutes les langues du monde permettent, d’aimer, jouir, prier, crever de douleur ou crever tout court, aucune langue parlée ne vaut plus qu’une autre, c’est complètement absurde !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 946 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Si ça l'enquiquine tellement d'utiliser cette langue mais qu'il en apprenne une autre et même plusieurs autres.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 620 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
il y a 54 minutes, Philogène a dit :

Bonjour à tous, je dois chercher la thèse de ce texte mais j'ai du mal à la percevoir. Merci d'avance pour votre aide.

Je suis monolingue. Mon monolinguisme demeure, et je l’appelle ma demeure, et je le ressens comme tel, j’y reste et je l’habite. Il m’habite. Le monolinguisme dans lequel je respire, même, c’est pour moi l’élément. Non pas un élément naturel, non pas la transparence de l’éther mais un milieu absolu. Indépassable, incontestable. Hors de lui je ne serais pas moi-même. Il me constitue, il me dicte jusqu’à l’ipséité du tout, il me prescrit, aussi, une solitude monacale, comme si des vœux m’avaient lié avant même que j’apprenne à parler. Ce solipsisme intarissable, c’est moi avant moi. A demeure. Or jamais cette langue, la seule que je sois ainsi voué à parler, tant que parler me sera possible, à la vie à la mort, cette seule langue, vois-tu, jamais ce ne sera la mienne.

Jamais elle ne le fut en vérité. Tu perçois du coup l’origine de mes souffrances, puisque cette langue les traverse de part en part, et le lieu de mes passions, de mes désirs, de mes prières, la vocation de mes espérances. Mais j’ai tort, j’ai tort de parler de traversée et de lieu. Car c’est au bord du français, uniquement, ni en lui ni hors de lui, sur la ligne introuvable de sa côte que, depuis toujours, à demeure, je me demande si on peut aimer, jouir, prier, crever de douleur ou crever tout court dans une autre langue ou sans rien en dire à personne, sans parler même. Mais avant tout et de surcroît, voici le double tranchant d’une lame aigüe que je voulais te confier presque sans mot dire, je souffre et je jouis de ceci que je te dis dans notre langue dite commune : « Oui je n’ai qu’une langue, or ce n’est pas la mienne."

purée comme ce texte est poignant .. comme il fait vibrer un pan.. enfoui .. latent .. comme oublié de non univers .. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 22ans Posté(e)
Philogène Membre 6 messages
Forumeur Débutant‚ 22ans‚
Posté(e)

D'accord, le texte en soit est comphrensible et il est né en ALgerie, mais quelle serait la thèse du coup ? La thèse est une phrase dans le texte qui est correspond à l´idée principale du texte en fait, mais là j'ai du mal à trouver

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 946 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

La deuxième phrase, je pense est la thèse.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 22ans Posté(e)
Philogène Membre 6 messages
Forumeur Débutant‚ 22ans‚
Posté(e)

Je pensais inclure avec "Je suis monilingue" mais finalement il l'exprime dans cette seconde phrase

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)

C'est un texte assez difficile à lire, je pense que le gars qui l'a écrit c'est contenté de copier le bruit du fond de son cerveau, j'ai vaguement compris les deux premières lignes, je pense que le type parle de sa baraque et il l'appelle monolinguisme.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 977 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
il y a 8 minutes, riad** a dit :

C'est un texte assez difficile à lire, je pense que le gars qui l'a écrit c'est contenté de copier le bruit du fond de son cerveau, j'ai vaguement compris les deux premières lignes, je pense que le type parle de sa baraque et il l'appelle monolinguisme

J’ai tout lieu de croire qu’il s’agit d’Albert Camus, né en Algérie, sa maman était d’origine espagnole à moitié sourde et analphabète, comme beaucoup de pieds noirs du reste. (Pour ce qui est de la langue espagnole)

C’est incontestablement un grand écrivain de la langue française, puisqu’il a obtenu le prix Nobel de littérature en 1957, mais je n’ai jamais réussi à lire sa prose jusqu’au bout, tant « L’étranger » que « La peste », il est vrai aussi que je ne suis pas un intellectuel, ceci expliquant cela ? :D

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, Enchantant a dit :

La langue que l’on préfère est celle que l’on pratique, celle de nos parents en général,

Mais pas du tout qu'est ce que tu racontes? celle de mes parents n'est constitué que de cinq ou six mots : couscous, tajine, djellaba, allawakbar, din mouk... c'est pas suffisant pourquoi je la préfère? avec d'autres langues je peux élargir mon horizon de connaissances.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)
il y a 6 minutes, Enchantant a dit :

J’ai tout lieu de croire qu’il s’agit d’Albert Camus, né en Algérie, sa maman était d’origine espagnole à moitié sourde et analphabète, comme beaucoup de pieds noirs du reste. (Pour ce qui est de la langue espagnole)

C’est incontestablement un grand écrivain de la langue française, puisqu’il a obtenu le prix Nobel de littérature en 1957, mais je n’ai jamais réussi à lire sa prose jusqu’au bout, tant « L’étranger » que « La peste », il est vrai aussi que je ne suis pas un intellectuel, ceci expliquant cela ? :D

Ça m'étonne, je garde un bon souvenir de Camus, j'ai lu l'étranger et la peste dans les années nonante, c'est vrai que je ne me rappelle pas de son style, j'ai des souvenirs vagues de l'étranger, mais si c'était camus je ne trouverais pas le texte repoussant.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 977 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
il y a 3 minutes, riad** a dit :

couscous, tajine, djellaba, allawakbar, din mouk...

Là tu nous plaide le faux pour savoir le vrai...

Je ne connais pas la langue arabe, ni celle de tous les jours, ni la langue littéraire, mais je suis absolument convaincu que de très beaux textes peuvent être écrit dans d’autres langue que le français.

Mais je partage avec toi, que de connaitre d’autres langues que la sienne, élargit nos façons de voir, de comprendre le monde.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité riad**
Invités, Posté(e)
Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)
il y a 2 minutes, Enchantant a dit :

Là tu nous plaide le faux pour savoir le vrai...

Pas du tout, j'exagère, mais je suis sincère.

Citation

Je ne connais pas la langue arabe, ni celle de tous les jours, ni la langue littéraire, mais je suis absolument convaincu que de très beaux textes peuvent être écrit dans d’autres langue que le français.

Peut-être mais ça n'a jamais été fait, en tout cas pas à ma connaissance, personne chez nous n'écrit en arabe marocaine, c'est soit en arabe littéraire soit en français.

Une fois, notre premier ministre islamiste a écrit une note à ses ministres pour les inciter à utiliser l'arabe dans leurs communications au lieu du français, mais il a rédigé sa note en français.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 620 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
il y a une heure, Enchantant a dit :

J’ai tout lieu de croire qu’il s’agit d’Albert Camus, né en Algérie, sa maman était d’origine espagnole à moitié sourde et analphabète, comme beaucoup de pieds noirs du reste. (Pour ce qui est de la langue espagnole)

C’est incontestablement un grand écrivain de la langue française, puisqu’il a obtenu le prix Nobel de littérature en 1957, mais je n’ai jamais réussi à lire sa prose jusqu’au bout, tant « L’étranger » que « La peste », il est vrai aussi que je ne suis pas un intellectuel, ceci expliquant cela ? :D

Je ne suis de loin pas intellectuel, de plus "je ne sais pas lire" mais j'aime beaucoup les romans de Camus ..

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Philogène a dit :

Bonjour à tous, je dois chercher la thèse de ce texte mais j'ai du mal à la percevoir. Merci d'avance pour votre aide.

Je suis monolingue. Mon monolinguisme demeure, et je l’appelle ma demeure, et je le ressens comme tel, j’y reste et je l’habite. Il m’habite. Le monolinguisme dans lequel je respire, même, c’est pour moi l’élément. Non pas un élément naturel, non pas la transparence de l’éther mais un milieu absolu. Indépassable, incontestable. Hors de lui je ne serais pas moi-même. Il me constitue, il me dicte jusqu’à l’ipséité du tout, il me prescrit, aussi, une solitude monacale, comme si des vœux m’avaient lié avant même que j’apprenne à parler. Ce solipsisme intarissable, c’est moi avant moi. A demeure. Or jamais cette langue, la seule que je sois ainsi voué à parler, tant que parler me sera possible, à la vie à la mort, cette seule langue, vois-tu, jamais ce ne sera la mienne.

Jamais elle ne le fut en vérité. Tu perçois du coup l’origine de mes souffrances, puisque cette langue les traverse de part en part, et le lieu de mes passions, de mes désirs, de mes prières, la vocation de mes espérances. Mais j’ai tort, j’ai tort de parler de traversée et de lieu. Car c’est au bord du français, uniquement, ni en lui ni hors de lui, sur la ligne introuvable de sa côte que, depuis toujours, à demeure, je me demande si on peut aimer, jouir, prier, crever de douleur ou crever tout court dans une autre langue ou sans rien en dire à personne, sans parler même. Mais avant tout et de surcroît, voici le double tranchant d’une lame aigüe que je voulais te confier presque sans mot dire, je souffre et je jouis de ceci que je te dis dans notre langue dite commune : « Oui je n’ai qu’une langue, or ce n’est pas la mienne."

Bonjour,

Le maître mot de ce discours c'est le mot "solipsisme".

Le solipsiste se croit seul au monde, il est dans le déni d'altérité, et de réalité au passage.

Mais ici, l'auteur réfute l'hypothèse solipsiste par l'évidence universelle de la langue française.

Je suis un accident, pourtant la langue française n'en est pas un, et son évidence dépasse mon seul jugement.

 

Pour un solipsiste novice, la révélation va de doute en doute, de transgression en transgression, de honte en honte.

Or, hormis le déni d'existence de nos propres parents, le doute qui suscite le plus de perplexité, c'est la croyance en la relativité de sa propre langue maternelle.

Parce que cette langue est le ciment de notre existence sociale.

Si la crédibilité de la langue s'effondre, alors tout s'effondre.

 

Le texte se veut lyrique, mais d'un point de vue strictement épistémologique, ni le solipsisme ni son contraire ne sont prouvables.

C'est un peu comme la chose en soi.

Seules les approches intuitives et rationnelles peuvent offrir le recul suffisant à l'éclatement de la vérité.

Ici, l'auteur considère la langue française comme une langue évidente qui dépasse le cadre de sa propre intuition.

Malheureusement, il s'agit là d'une impression personnelle qui ne peut convaincre que ceux qui la partagent déjà.

Cordialement, Fraction

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Mal-Voyant Membre 109 messages
Forumeur activiste‚ 48ans‚
Posté(e)

 

La beauté est indissociable du regard de celui qui voit.

 

 

 

 

La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre.

 

 

 

 

Si vous croyez comprendre la mécanique quantique, c’est que vous ne la comprenez pas

 

 

 

Si une idée ne semble pas bizarre, il n'y a rien à espérer d'elle !

 

 

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 620 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
il y a 21 minutes, Fraction a dit :

Bonjour,

Le maître mot de ce discours c'est le mot "solipsisme".

Le solipsiste se croit seul au monde, il est dans le déni d'altérité, et de réalité au passage.

Mais ici, l'auteur réfute l'hypothèse solipsiste par l'évidence universelle de la langue française.

Je suis un accident, pourtant la langue française n'en est pas un, et son évidence dépasse mon seul jugement.

 

Pour un solipsiste novice, la révélation va de doute en doute, de transgression en transgression, de honte en honte.

Or, hormis le déni d'existence de nos propres parents, le doute qui suscite le plus de perplexité, c'est la croyance en la relativité de sa propre langue maternelle.

Parce que cette langue est le ciment de notre existence sociale.

Si la crédibilité de la langue s'effondre, alors tout s'effondre.

 

Le texte se veut lyrique, mais d'un point de vue strictement épistémologique, ni le solipsisme ni son contraire ne sont prouvables.

C'est un peu comme la chose en soi.

Seules les approches intuitives et rationnelles peuvent offrir le recul suffisant à l'éclatement de la vérité.

Ici, l'auteur considère la langue française comme une langue évidente qui dépasse le cadre de sa propre intuition.

Malheureusement, il s'agit là d'une impression personnelle qui ne peut convaincre que ceux qui la partagent déjà.

Cordialement, Fraction

 

Je ne suis pas certaine d'avoir tout comprit !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 298 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

La thèse est donc qu'on ne pense pas et ne ressent pas avec des mots. 

il y a 31 minutes, Fraction a dit :

Si la crédibilité de la langue s'effondre, alors tout s'effondre.

Quand vous vous taisez, vous n'existez plus ?

Quel tas d'âneries.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, Sittelle a dit :

Je ne suis pas certaine d'avoir tout comprit !

Il faut reconnaître que le texte est évasif.

Mais s'il possède une portée philosophique d'envergure, ça ne concerne pas, à mon avis, le rapport sensuel entre un homme et sa langue maternelle.

Ca concerne plutôt la transgression intellectuelle et morale du solipsisme.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×