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Assurance-chômage : le coup de pression des syndicats sur le gouvernement et le patronat.


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goods Membre+ 35 581 messages
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Assurance-chômage : le coup de pression des syndicats sur le gouvernement et le patronat.

A une semaine d'une rencontre décisive avec la ministre du Travail, Elisabeth Borne, la CFDT, FO, la CGT, la CFE-CGC, et la CFTC réaffirment à l'unisson leur opposition aux évolutions de la réforme envisagées, sauf sur l'instauration d'un bonus-malus sur les cotisations chômage employeur, critiquée par le patronat. Ils demandent une remise à plat du système d'indemnisation.

« Je pense que les organisations patronales et syndicales peuvent constater qu'on les a écoutés, et qu'on a pris en compte leurs remarques »… Interrogée mardi matin sur Europe 1, Elisabeth Borne a fait preuve d'une grande confiance dans sa capacité à faire passer, après de nombreux reports, la réforme de l'assurance-chômage. Une réforme que la ministre du Travail juge toujours « nécessaire », quitte à en décaler l'application en tenant compte de l'évolution du marché de l'emploi . 

Méthode Coué à une semaine d'une réunion censée être décisive ? Cela y ressemble au vu des oppositions toujours résolues des intéressés, comme en témoigne la prise de position unanime mardi de la CFDT, de FO, de la CGT, de la CFE-CGC et de la CFTC.

Dans un communiqué commun (ce n'est pas si fréquent), les cinq confédérations représentatives des salariés réaffirment leur « profond désaccord avec le principe fondateur de cette réforme selon laquelle la baisse des allocations chômage inciterait à un retour plus rapide à l'emploi ».

Cette réforme, menée sans étude d'impact ajoutent-ils, est « d'abord l'occasion de faire d'importantes économies budgétaires aux seuls dépens des demandeurs d'emploi ». Et de plaider dans le contexte actuel de crise pour une « remise à plat » de l'assurance-chômage afin d'améliorer les droits des chômeurs.

Suite de l'article.

 

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 880 messages
78ans‚ Talon 1,
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L'escalier a besoin d'un nettoyage.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 4 minutes, goods a dit :

Assurance-chômage : le coup de pression des syndicats sur le gouvernement et le patronat.

A une semaine d'une rencontre décisive avec la ministre du Travail, Elisabeth Borne, la CFDT, FO, la CGT, la CFE-CGC, et la CFTC réaffirment à l'unisson leur opposition aux évolutions de la réforme envisagées, sauf sur l'instauration d'un bonus-malus sur les cotisations chômage employeur, critiquée par le patronat. Ils demandent une remise à plat du système d'indemnisation.

« Je pense que les organisations patronales et syndicales peuvent constater qu'on les a écoutés, et qu'on a pris en compte leurs remarques »… Interrogée mardi matin sur Europe 1, Elisabeth Borne a fait preuve d'une grande confiance dans sa capacité à faire passer, après de nombreux reports, la réforme de l'assurance-chômage. Une réforme que la ministre du Travail juge toujours « nécessaire », quitte à en décaler l'application en tenant compte de l'évolution du marché de l'emploi . 

Méthode Coué à une semaine d'une réunion censée être décisive ? Cela y ressemble au vu des oppositions toujours résolues des intéressés, comme en témoigne la prise de position unanime mardi de la CFDT, de FO, de la CGT, de la CFE-CGC et de la CFTC.

Dans un communiqué commun (ce n'est pas si fréquent), les cinq confédérations représentatives des salariés réaffirment leur « profond désaccord avec le principe fondateur de cette réforme selon laquelle la baisse des allocations chômage inciterait à un retour plus rapide à l'emploi ».

Cette réforme, menée sans étude d'impact ajoutent-ils, est « d'abord l'occasion de faire d'importantes économies budgétaires aux seuls dépens des demandeurs d'emploi ». Et de plaider dans le contexte actuel de crise pour une « remise à plat » de l'assurance-chômage afin d'améliorer les droits des chômeurs.

Suite de l'article.

 

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Réunion  des faux culs..

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Membre, Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...", 60ans Posté(e)
BadKarma Membre 13 122 messages
60ans‚ Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...",
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il y a 20 minutes, Talon 1 a dit :

L'escalier a besoin d'un nettoyage.

Les costumes ont besoin d'un nettoyage, ils portent tous une tâche, sans exception...

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 880 messages
78ans‚ Talon 1,
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il y a 9 minutes, BadKarma a dit :

Les costumes ont besoin d'un nettoyage, ils portent tous une tâche, sans exception...

A l'intérieur ?

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 1 heure, BadKarma a dit :

Les costumes ont besoin d'un nettoyage, ils portent tous une tâche, sans exception...

Sans exception,  une grosse.

 

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Membre, Posté(e)
williams Membre 3 396 messages
Forumeur vétéran‚
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Avec ce nouveau calcul,... une fois de plus des personnes avec un revenu pas important avec l'allocation chômage vont le voir baissé comme pour une personne touchant 985 € cela pourrait baisser à 660 € !

Cela est la ème preuve que E. Macron baisse les aides aux français qui en ont besoin comme les allocations logements,... alors que pour les riches il a plutôt fait l'inverse comme à ses ministres qu'il a augmenté leur revenu au début de cette année 2021 et voir leur aide de logement de 300€ en 2020, etc.

De plus, avec 43 membres, Premier ministre inclus, le gouvernement Castex est le plus étoffé depuis 25 ans. La hausse vertigineuse du nombre de portefeuilles ministériels n’étant pas sans conséquence sur les finances publiques, il s’agit également du gouvernement dont les rémunérations cumulées des membres atteignent le niveau le plus élevé, depuis Fillon III, il y a dix ans. L’arrivée de Jean Castex à Matignon a fait bondir l’addition de près de 30% par rapport à Philippe II.

Et après cela ils veulent tout nous baisser alors qu'ils nous coûtent chère !

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Membre, L'Économie, C'est Assez Clair !, Posté(e)
Docteur CAC Membre 3 343 messages
L'Économie, C'est Assez Clair !,
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Au niveau politique : c'est plus rapide et simple de baisser de manière comptable les alloc's, les indemnités, etc...

Mais alors plus trop d'énergie pour mettre en place de la démarche de long  sur la formation tout au long de la vie pro, professionnaliser le parcours de formation initiale, les reconversions pro...

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  • 4 semaines après...
Membre+, Posté(e)
goods Membre+ 35 581 messages
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Une réforme de l’assurance-chômage critiquée par des économistes qui avaient soutenu Macron en 2017.

Les nouvelles règles applicables aux demandeurs d’emploi risquent « de pénaliser des précaires à la lisière du marché du travail, qui ont été déjà durement frappés » par la récession en cours, selon Jean Pisani-Ferry.

Mise en musique dans un décret publié mercredi 31 mars au Journal officiel, la réforme de l’assurance-chômage inspire de fortes réserves à de nombreux économistes, y compris parmi ceux qui ont soutenu Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle de 2017. Les critiques tiennent à la fois au contenu de certaines dispositions mais aussi au moment choisi pour procéder à de tels changements.

Le projet du gouvernement « ambitionnait de traiter un problème réel mais localisé : l’abus des contrats courts », rappelle Jean Pisani-Ferry, professeur à Sciences Po. « L’appliquer aujourd’hui, c’est risquer de pénaliser des précaires à la lisière du marché du travail qui ont été déjà durement frappés par le choc Covid », met-il en garde. L’ancien « directeur du programme et des idées » de M. Macron, pendant la course à l’Elysée il y a quatre ans, fait allusion à une innovation majeure : le nouveau mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR), qui sert à déterminer le montant de l’allocation.

Les règles encadrant ce mécanisme étaient dans le collimateur de l’exécutif, car elles pouvaient se révéler plus avantageuses pour ceux qui ont été employés de façon fractionnée, en contrats courts, par rapport à ceux ayant travaillé de façon continue – avec comme conséquence des allers-retours incessants entre petits boulots et chômage indemnisé. C’est donc pour casser cette dynamique dite de la « permittence » (être en permanence dans des postes intermittents) que le SJR a été modifié.

« Ce n’est pas le moment »

Le problème, c’est que les dispositions qui auront cours, désormais, sont susceptibles de se traduire par des montants mensuels d’allocations-chômage plus faibles que dans le système antérieur, pour une partie des personnes dont l’activité prendra fin, après le 1er juillet. Cette incidence, les syndicats la dénoncent, mais elle est assumée par le pouvoir en place, au motif qu’elle contribuerait à encourager les salariés à accepter des contrats d’une durée plus longue. Mais Jean Pisani-Ferry trouve que cette approche est critiquable, car « le contexte n’est plus du tout le même » : « Nous ne sommes plus face à un marché du travail tendu où il était légitime d’accroître les incitations au retour à l’emploi. »

Plus largement, « engager une réforme conçue avant la crise, même si elle a été amendée, c’est donner le sentiment que le gouvernement ne prend pas la mesure de tout ce que la pandémie a bouleversé », juge Jean Pisani-Ferry. Il pense, en particulier, à « l’ampleur des réallocations d’emploi, en métiers et secteurs, qui risquent de devoir se produire ». En d’autres termes, les besoins en main-d’œuvre sont appelés à évoluer profondément, avec des branches professionnelles où les patrons voudront embaucher à tour de bras tandis que d’autres seront sur la tendance inverse : autant attendre que ces mutations aient lieu, avant de bouger les curseurs du régime.

Source.

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  • 2 semaines après...
Membre+, Posté(e)
goods Membre+ 35 581 messages
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Réforme de l'assurance chômage:le ministère du Travail admet un problème en cas de maternité, arrêt maladie ou chômage partiel.

Dans une lettre adressée à l'Unedic, le ministère du Travail reconnaît que les salariés qui ont été en congé maternité, en arrêt maladie ou en chômage partiel vont être pénalisés par la réforme et voir leur allocation baisser.

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Le ministère du Travail reconnaît un effet secondaire indésirable dans la réforme de l’assurance chômage. Dans un courrier envoyé mardi 13 avril à l’Unedic, et que franceinfo a pu consulter, le ministère admet que les salariés qui ont été en congé maternité, en arrêt maladie ou en chômage partiel seront moins bien indemnisés à partir du 1er juillet. Il se dit prêt à rectifier le tir.

Les syndicats alertaient depuis des mois sur le sujet. On sait déjà que la réforme de l’assurance chômage va réduire le montant des allocations de plus d’un million de travailleurs précaires à partir du 1er juillet, de 17% en moyenne. Ce que l’on découvre désormais, c’est que certains d’entre eux vont être doublement pénalisés, parce qu'ils ont eu un arrêt maladie, un congé maternité ou du chômage partiel sur les 24 derniers mois avant d’ouvrir des droits.

Le problème vient de la nouvelle règle de calcul du salaire journalier de référence, qui détermine ensuite le montant de l’allocation. À partir du 1er juillet, un certain nombre de jours non travaillés vont être pris en compte. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Cette nouvelle règle perturbe la neutralisation des jours d’arrêt maladie, de congés maternité ou de chômage partiel.

De fortes conséquences sur l'allocation

À la demande du syndicat Force ouvrière, l’Unedic a fait des simulations. Elle a comparé la situation entre deux salariées au Smic, qui justifient des mêmes périodes d’emploi et d’inactivité sur une période de référence identique. La première, qui a été en congé maternité et en arrêt maladie pendant six mois, sera fortement pénalisée. Elle touchera une allocation chômage de 457 euros par mois, contre 654 euros pour la seconde. Soit quasiment 200 euros de moins, ce qui pose un gros problème d’équité.

Suite de l'article.

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