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Identité subjective


sirielle

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 638 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)

Jusqu'à quel point ce que "je" suis dépend de ce que "vous" en dites?

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Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 374 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)

Tout dépend de ce que tu perçois grâce au lien miroir .

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 495 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Jusqu'à ce que JE soit sourd ?

 Ou bien jusqu'à ce que JE déménage dans un pays dont le langage  lui est totalement inconnu. C'est fou ce que la parole des autres vous indiffère dans un pays étranger! et comme elle vous atteint moins.

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 157 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Après le souci de rester en vie, vient celui de s'intégrer dans la communauté des humains. Pour ça, il faut leur ressembler. Mais aussi, pour être distingué, il faut être différent, un peu en tout cas. Oui, c'est incohérent. La conséquence, c'est que pour être reconnu, distingué des autres, on se comporte comme nous voient les autres. Et ça va loin : si vous vous entendez à plusieurs personnes pour accueillir quelqu'un, et que le premier qui le rencontre lui dit :"Ouh la, tu as mauvaise mine, Ca ne va pas ?" Puis tous les autres successivement lui annoncent la même chose, eh bien cette personne finira par consulter son médecin.

"Nous croyons moins les choses que les hommes." Alain

 

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 530 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
Il y a 2 heures, sirielle a dit :

Jusqu'à quel point ce que "je" suis dépend de ce que "vous" en dites?

Je suis persuadé que « je » dépend prioritairement de ce que nous pensons et croyons, puisque ce « je » est ce qui caractérise notre identité dans son for intérieur ?

Nous sommes uniques pour cette raison-là, car nous ne pensons, ni ne croyons exactement la même chose sur tous les sujets. C’est à nous de réagir ou pas, indépendamment de ce que les autres disent ou pensent de nous.

Mais il possible aussi que je ne comprenne pas la question ? :D

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Membre, Mr.Préfait, 43ans Posté(e)
Mak Marceau Membre 6 067 messages
43ans‚ Mr.Préfait,
Posté(e)

Surtout enfant. Mais quand on se divise et deviens autonome, les chances sont hautes que c'est moins important.

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 638 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
il y a 28 minutes, Mak Marceau a dit :

Surtout enfant. Mais quand on se divise et deviens autonome, les chances sont hautes que c'est moins important.

La maturité dans ce cas est à double tranchant, la dépendance des mineurs amoindrit leur responsabilité. Et, par exemple, une calomnie visant un jeune enfant pourrait aussi avoir de ce fait éventuellement moins d'impact (ainsi que moins de potentiel gain) sur lui, sur sa réactivité et son destin, que sur un adulte, voire sur un adolescent.

(Sachant aussi que ce que l'"on" dit de soi peut également être dit à quelqu'un d'autre que soi, et pas forcément ni uniquement à soi-même.)

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 799 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, sirielle a dit :

Jusqu'à quel point ce que "je" suis dépend de ce que "vous" en dites?

Bonjour,

L'œil de l'autre extrapole le génie qui est en nous.

(Chacune de nos mémoires, chacune de nos conscientisations, a une "synapse informelle" exogène, environnementale.)

Mais il l'extrapole en fonction de ses appétences et croyances.

Ainsi, l'esprit bienveillant nous rend plus beau, plus fort, plus intelligent, …

Mais le mauvais esprit nous rend immature, avide, et monstrueux, comme à son image.

 

Ainsi, être un génie est une noblesse autant qu'un esclavagisme.

Devenir d'essence divine c'est devenir esclave du temps.

Paix à l'âme des ashkénazes.

Mais l'homme est un hybride : il est tantôt génie tantôt maître, tantôt représentation tantôt référentiel.

Alors que le génie n'est que représentation stricte.

Pour échapper au despotisme du mauvais esprit, il faut de l'inertie.

Mais il faut surtout devenir maître de son système mental, moral, et causal.

 

Socialement, l'œil de l'autre nous offre une identité, une propriété, et une appartenance, qui se voudraient plus absolues que les nôtres.

L'œil de l'autre revendique notre relativité, la relativité de notre jugement, et l'absolutisme du jugement social.

Mais les choses ne sont pas si simples, si péremptoires.

Comment comptes-tu mesurer mon litre d'humanité avec ton dé à coudre de mauvais esprit, d'esprit moutonnier, d'esprit marginal ?

Si l'on savait mesurer la vérité, alors tout débat serait inutile.

Mais nos outils rationnels pour mesurer la vérité ne sont que des outils analytiques.

A quand la logique et les mathématiques dimensionnelles et notionnelles ?

Le jugement de la société, même dimensionné par son élitisme, est imputable d'une inertie civilisationnelle dont l'individu est capable de s'affranchir presque gratuitement.

Cordialement, Fraction

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 6 heures, sirielle a dit :

Jusqu'à quel point ce que "je" suis dépend de ce que "vous" en dites?

À mon sens ce que "je" suis ne dépend aucunement de ce que les autres disent, même si personne n'est immune contre le regard de l'autre cependant il s'agit là d'une dimension psychologique de la question et non philosophique.

Je pense pour le dire simplement qu'il faut "toujours rester soi-même", plus je me renie et plus je ne suis pas moi-même et plus je tombe dans ce que j'appelle le "nihilisme". Pour moi le vrai "nihilisme" c'est de ne pas être soi-même, de jouer un rôle, un cinéma tout au long de sa vie et cela surtout à cause des autres.

"Deviens ce que tu es. Fait ce que toi seul peut faire."

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 5 heures, Talon 1 a dit :

...La conséquence, c'est que pour être reconnu, distingué des autres, on se comporte comme nous voient les autres.

 

Oui c'est vrai mais il s'agit de là de la psychologie, un comportement naturel de l'homme en société. 

Je pense qu'on peut et même qu'il faut le dépasser mais cela demande une maturité, que notre moi intérieur soit devenu assez fort et assez riche pour pouvoir "transgresser" le regard de l'autre. "Connaît toi toi-même ", c'est ce qui permet d'y arriver.

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 157 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)
il y a 38 minutes, Groenland a dit :

"Connaît toi toi-même ",

Comment savoir si je suis grand ou petit ? En me comparant aux autres. On ne peut être sa propre référence.

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 26 minutes, Talon 1 a dit :

Comment savoir si je suis grand ou petit ? En me comparant aux autres. On ne peut être sa propre référence.

"Cette assertion, sous sa forme impérative, indique que l’exigence de l’homme doit se porter sur sa nature. C’est en se connaissant, en cherchant en lui-même, que l’homme peut trouver la sagesse."

https://la-philosophie.com/socrate-connais-toi-toi-meme

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 157 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)
il y a 16 minutes, Groenland a dit :

"Cette assertion, sous sa forme impérative, indique que l’exigence de l’homme doit se porter sur sa nature. C’est en se connaissant, en cherchant en lui-même, que l’homme peut trouver la sagesse."

https://la-philosophie.com/socrate-connais-toi-toi-meme

"Les hommes se regardent de trop près pour se voir tels qu'ils sont. Comme ils n'aperçoivent leurs vertus et leurs vices qu'au travers de leur amour-propre, qui embellit tout, ils sont toujours d'eux-mêmes des témoins infidèles et des juges corrompus." Montesquieu

 

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 15 minutes, Talon 1 a dit :

"Les hommes se regardent de trop près pour se voir tels qu'ils sont. Comme ils n'aperçoivent leurs vertus et leurs vices qu'au travers de leur amour-propre, qui embellit tout, ils sont toujours d'eux-mêmes des témoins infidèles et des juges corrompus." Montesquieu

 

Ok ok... mais avouons quand même qu'il y a une dimension "psychologisant" dans cette pensée qui consiste à lier le "soi" au regard des autres dans la société.

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 638 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, Enchantant a dit :

Mais il possible aussi que je ne comprenne pas la question ? :D

Je n'ai pas toujours la force ni la nécessité de répondre aux questions portant sur mes questions, selon les circonstances, pourtant ces questions étrangères me sont toujours valeureuses. Quand bien-même je sais que les réponses peuvent aussi venir de soi-même, voire aussi d'autrui. 

 

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

C'est une question gigantesque, en fin de comptes c'est ce qui défini la dichotomie entre vérités et réalité.

Pour faire une image, j'aime celle du fragment. Et celle du prisme.                     .1
                                                                                                            .2              .3

                                                                                                            .4              .5
                                                                                                                     .6

Pour prétendre l'objectif, il faudrait d'une seule voix, exprimer les 6 discours.
Ainsi si tu es 1, tu es aussi 2,3,4,5,6.
Disons que 2 t'aime et ne tarit pas d'éloges à ton sujet, et que 4 t'aime comme il aime les tartes aux citron meringuées.
Disons que 3 te Haï, te méprise, te le dit sans gratuité, et que 5 est ce mec qui te coupe la priorité tout les matins.
Disons Que 6 ne connait et ne sait pas ton existence.

Ainsi l'adversité aura 5 chemins pour te faire le miroir d'une réalité unique. 5 voies subjectives qui se font unique et objectives
La réponse étant entière, il faudrait privilégier celle ci.
En effet le ciel est bleu, tout le monde le dit depuis des millénaires, la valeur plurielle prend le dessus.

La question demeure, si l'objectif prime sur le subjectif par l'entièreté de sa valeur, est-il possible d'accorder une valeur concrète à un point de vue subjectif, et, est-il possible d'attribuer plus de valeur à un jugement subjectif plutôt qu'un autre ?

C'est ce qui va différencier le fragment de l'unité.
A ce stade la, ma théorie est gratuite, bien qu’étayée.
Il n'en est pas moins que ce que je vais avancer relève plus de la prophétie que de la science théorique.

Je veux parler des affinités dans la relativité des éléments.
En effet, un grain de sable dans l'engrenage peut être fatal au mécanisme.
De ce fait, le bon fonctionnement du mécanisme est donc relatif à la présence ou à l'absence du grain de sable.
Mais bien avant cela, il est dépendant de l'intégralité des pieces qui le composent, de son moteur et de sa source d'énergie.
Ainsi nait une hiérarchie, un ordre de priorité, d'importance.

De la même façon, pour un humain, le jugement de son conjoint aura plus de valeur que le jugement d'un inconnu.
Non pas qu'il ait meilleure rhétorique ou sensibilité, seulement car sa vérité existe peu dans la réalité.
De la même façon qu'un engrenage embrasse plus souvent sa barre motrice que le grain de sable.

Il est un autre angle, celui qui parle de la qualité de l'appréciation.
Celui ci est un sujet redoutable, et beaucoup de gens vont faire la grimace.
Néanmoins je l'assume.
Reprenons l'image du fragment, et poussons la métaphore.

Admettons que la réalité soit une comète, unique, qui s'explose dans l'atmosphère, se rendant éparse
Ainsi plein de fragments iraient s'user dans une course qui découvre l'oxyde et le carbone, la combustion.
Nous pourrions donc comparer un fragment léger et un fragment lourd.
Nous pourrions donc comparer un fragment qui s’apprête à toucher le sol et un autre qui commence à peine sa chute.
Nous pourrions constater qu'un fragment d'une certain longévité aura effacé sur ses faces, les stigmates de sa jonction passée avec les autres. Ainsi le fragment sera devenu unité, et dans son experience, dans son existence, il aura adopté une forme, un corps, qui lui sera propre. Ainsi le fragment qui n'a pas encore entammé sa descente, ne saura rien de l'aérodynamisme imposé par la chaleur et la vitesse.
Et tout les paramètres sont utilisables pour imager les proportions.
Reprenons donc le même prisme qu'au début, admettons que son centre, est le point de jonction entre les 6 fragments.
Il y aurait des morceaux, qui, dans leur rayon, leur angle de vue, seraient plus proches du centre que de l'extrémité.

Ainsi tout est subjectif. Ainsi dans le spectre du subjectif, il est des plus et des moins subjectif. Ainsi le subjectif est réel.
Ainsi dans le spectre du subjectif, il est des nuances de valeur, dans l'intensité, dans la portée, dans la dimension.

Pour encercler ce discours j'aimerais parler de l'âme et de l'objectivité subjective.
Mais je crois que c'est pas le bon support, et je crois avoir assez apporté de ce que j'ai.

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 6 heures, Groenland a dit :

Ok ok... mais avouons quand même qu'il y a une dimension "psychologisant" dans cette pensée qui consiste à lier le "soi" au regard des autres dans la société.

Je voudrais juste préciser que le fait qu'il s'agisse de la psychologie donc quelque part d'un comportement "biologique" (du vivant), cela relève en fait d'un fatalisme. L'influence du regard de l'autre sur soi est comme la respiration ou la nutrition, on ne peut pas l'éviter, on y est fatalement soumis. Ce qui fait qu'il ne s'agit par conséquent plus d'une question philosophique ici, si on entend par philosophie "la sagesse".

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 157 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)
Il y a 18 heures, Groenland a dit :

Ok ok... mais avouons quand même qu'il y a une dimension "psychologisant" dans cette pensée qui consiste à lier le "soi" au regard des autres dans la société.

Si vous marchez dans la rue et que personne ne vous dis bonjour, vous allez douter de votre existence. C'est le rôle du bonjour de conforter, et signifier "je vous ai vu, donc vous existez."

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 18 minutes, Talon 1 a dit :

Si vous marchez dans la rue et que personne ne vous dis bonjour, vous allez douter de votre existence. C'est le rôle du bonjour de conforter, et signifier "je vous ai vu, donc vous existez."

Soyons précis : le fait de chercher à se donner une identité à partir du regard des autres et bien différent du fait de se dire bonjour dans la rue. Le premier relève de la psychologie alors que le deuxième relève de la philosophie morale. Admettez que c'est différent quand même. 

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 638 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
Le 07/12/2020 à 15:24, Groenland a dit :

À mon sens ce que "je" suis ne dépend aucunement de ce que les autres disent, même si personne n'est immune contre le regard de l'autre cependant il s'agit là d'une dimension psychologique de la question et non philosophique.

Je pense pour le dire simplement qu'il faut "toujours rester soi-même", plus je me renie et plus je ne suis pas moi-même et plus je tombe dans ce que j'appelle le "nihilisme". Pour moi le vrai "nihilisme" c'est de ne pas être soi-même, de jouer un rôle, un cinéma tout au long de sa vie et cela surtout à cause des autres.

"Deviens ce que tu es. Fait ce que toi seul peut faire."

"Ce que je suis " dépend des circonstances environnementales par adaptation. Et "donc "ce que je suis" s'inspire de "ma" réputation (plus ou moins étendue et diverse) pour communiquer au mieux. Et ainsi "ce que je suis" se sculpte (par accord et/ou opposition) à travers le regard d'autrui.

Jamais je ne pourrais donc faire totalement comme si le réel jugement (plus ou moins vrai ou faux, approprié ou déplacé) d'autrui n'existait pas, simplement parce que ma lucidité, et les conséquences du pouvoir social respectif, me l'interdisent.

Je pourrais alors, à la rigueur, valoriser ce jugement et/ou bien le mépriser. Et être quoi qu'il en soit donc sensiblement plus ou moins influencée par celui-ci.

Et si je devais me conformer à ce que l'on attend de moi, je tiendrais alors à dissocier les fausses, illusoires, attentes, des vraies, précieuses.

Et je pourrais même feindre ce que je ne suis pas si telle était la meilleure des options envisageables contextuellement.

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