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Membre, 21ans Posté(e)
adamarmstrong Membre 32 messages
Forumeur Débutant‚ 21ans‚
Posté(e)

Bonjour, 

j’ai une dissertation de philo sur le sujet « que signifie la formule « c’était plus fort que moi » ? »

Avez vous des idées sur le sujet, des explications ?

dois-je reformuler la problématique ? 
Merci

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour @adamarmstrong, ce sujet fait référence en mon sens à un conflit personnelle. La notion d'un combat intérieur difficilement surmontable. Avoir conscience de la négativité de ses actes, sans avoir la force morale de s'en empêcher. 

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 776 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

C'est quand l'affect, l'émotion, surpasse la raison. La peur, par exemple. La panique peut faire sauter quelqu'un dans le vide, pour se sauver alors qu'il se tue, en fait.

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Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 256 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)
il y a 24 minutes, adamarmstrong a dit :

dois-je reformuler la problématique ? 

Bonjour,

Oui il faut formuler une problématique. "C'était plus fort que moi" pose la question du sujet et de sa conflictualité comme dit par @Candice@, et aussi, à partir de là, de la responsabilité (juridique, morale...). Mais d'autre part, le sujet soulève une autre série de question : comment déterminer le sens d'une formule ? Comment vous, pouvez vous y prendre pour mettre à jour la signification d'une formule ? Qu'est-ce que "le sens", la signification ? Comment la connaît-on ? Vous avez donc le choix. Il me semble que votre sujet suppose toutefois que vous ouvriez la question du sens. Je vous déconseille d'écrire en supposant ce sens connu (partir tout de suite sur le sujet et la responsabilité). Vous avez deux angles complémentaires pour interroger le sens. Ça peut être votre plan. Le premier, ce sont les éléments qui composent la phrase, considérés isolément et dans leurs relations à l'intérieur de la phrase. Le second, c'est le contexte dans lequel la phrase est prononcée. Vous remarquerez que c'est ce que chacun fait spontanément. Les deux angles comptent toujours.

Il faut d'abord décomposer la phrase et vous interroger sur chaque élément et les rapports qu'ils entretiennent.

Quel est le sujet de "c'était" ? Si j'affronte Gertrude au bras de fer et qu'elle me bat, je ne dirai pas : c'était plus fort que moi, mais "Gertrude était plus forte que moi". "C'était" suppose d'emblée une indétermination : on ne sait pas qu'est- "ce" qui était plus fort. Or "ce", sans visage, s'est trouvé en opposition à "moi", dans un rapport de force : plus fort que. Un autre élément sans doute important, c'est l'emploi du passé. C'était plus fort que moi. L'action est donc finie.

Ce qui peut vous permettre d'enchaîner sur le contexte. Dans quel contexte en vient-on à prononcer ces mots, au passé ? Etc.

Bon courage.

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 459 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)

Comme cela a déjà été dit la dissertation peut tourner autour de la dualité mais je vois également le sujet du libre arbitre (qui se rapproche en quelques sortes de la question de la dualité) .

Je note également la forme du sujet : la formule présente une personne qui revient après coup sur un de ses actes, constate l'incapacité qu'il a eu à contrôler son comportement et pause ainsi un jugement moral sur lui-même .

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Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 256 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, CAL26 a dit :

Je note également la forme du sujet : la formule présente une personne qui revient après coup sur un de ses actes, constate l'incapacité qu'il a eu à contrôler son comportement et pause ainsi un jugement moral sur lui-même .

C'est aussi ce que j'ai pensé, mais après réflexion, ce n'est plus si évident. 

"Je me suis évanoui. C'était plus fort que moi" : est-ce un jugement moral ? 

 

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 776 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Tout ce qui suscité par les sentiments, les désirs, peut être opposé à la raison. C'est pas bien de pétuner. Pas aisé de convaincre un fumeur.

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 459 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Loufiat a dit :

C'est aussi ce que j'ai pensé, mais après réflexion, ce n'est plus si évident. 

"Je me suis évanoui. C'était plus fort que moi" : est-ce un jugement moral ? 

 

En tous cas cela peut être un jugement moral (si le comportement que l'on a eu a eu des conséquences néfastes dire que "c'était plus fort que moi" c'est donner une explication qui a donc avoir avec la morale au sens large). C'est parce qu'il s'agit de revenir sur un de ses actes pour en expliquer les motivations que j'évoque le jugement moral sur soi-même.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 44 935 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Je pense qu'il faut s'aider des concepts de Freud sur le "ça , le moi, le surmoi". Suivre ses instincts  et ses pulsions c'est mettre aux commandes le ça au détriment  du moi et du surmoi.

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Membre, 21ans Posté(e)
adamarmstrong Membre 32 messages
Forumeur Débutant‚ 21ans‚
Posté(e)

Merci pour tout 

vous avez des idées de plan ? J’arrive vraiment pas à en trouver un 😭

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Membre, 21ans Posté(e)
adamarmstrong Membre 32 messages
Forumeur Débutant‚ 21ans‚
Posté(e)
Le 18/11/2020 à 12:48, CAL26 a dit :

Comme cela a déjà été dit la dissertation peut tourner autour de la dualité mais je vois également le sujet du libre arbitre (qui se rapproche en quelques sortes de la question de la dualité) .

Je note également la forme du sujet : la formule présente une personne qui revient après coup sur un de ses actes, constate l'incapacité qu'il a eu à contrôler son comportement et pause ainsi un jugement moral sur lui-même .

La dualité physique et psychique, spirituelle de l’être humain ?

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