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Anne Hidalgo "ne partage absolument pas" les constats de la féministe Alice Coffin

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Membre, 57ans Posté(e)
Tor boudine Membre 4 152 messages
Maitre des forums‚ 57ans‚
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Le 08/10/2020 à 15:56, new caravage a dit :

,il y a tellement de gens dont je n'aime pas les idées mais qui sont de bonnes plumes 

Une bonne plume? Je ne suis pas sur que c'est la bonne personne pour te faire ça!

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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
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il y a 2 minutes, Tor boudine a dit :

Une bonne plume? Je ne suis pas sur que c'est la bonne personne pour te faire ça!

Ho désolé je n'avais pas vu l'ambiguïté de mon propos!

                    Nom d'une pipe!!

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Le 09/10/2020 à 16:20, Henri. a dit :

Plus qu'un écart, une opposition, qui est encore d'actualité. Beaucoup d'hommes pensent que la place occupée par les femmes dans le social et le culturel est la leur. L'homme y perdrait ce que la femme y gagne. Surtout sa domination, nous sommes d'accord. C'est cette remise en question de lui-même, de son rapport à la femme qui doit être travaillée. Mais cette remise en question, ce rapport à la femme ne peut aboutir que dans la complémentarité, quand sera dépassée l'opposition. Nous sommes dans l'ère de l'opposition, et nous ignorons combien de temps cette ère va durer. Opposition entre hommes. Ceux qui acceptent ce changement, ceux qui ne l'acceptent pas. Opposition entre femmes. Celles qui acceptent ce changement, celles qui ne l'acceptent pas, celles qui ne peuvent accéder à ce changement parce que soumises malgré elles. La libération féminine dépend du dépassement de toutes ces oppositions et passera aussi par une libération masculine, dépassement du paradigme de domination...

 

 

C'est entendu. Mais le fait demeure, nous vivons toutes et tous ensemble. Alice Coffin le sait comme nous et c'est pourquoi critiquer au premier degré est un acte manifeste de mauvaise foi...

Cadet de deux soeurs, élevé par une mère veuve, marié et père d'une fille, seul exemplaire masculin, quand bien même l'idée me viendrait de faire preuve de mysoginie, le recadrage serait immédiat. Une mère veuve qui se lève chaque jour à cinq heures du matin pour travailler et élever ses trois enfants fait plus pour la cause féminine et le respect de la femme auprès d'un adolescent que tous les livres ou toutes les idéologies, c'est promis...

Nous sommes d'accord...

Et on préfère s'attaquer à la personne...

Deux prix nobels viennent allonger la liste, et ce n'est qu'un début...

Heureux que nous soyons d'accord...

On notera surtout que les Ariana Grande, Miley Cyrus et autres étaient au départ des modèles de jeunes filles tout à fait féministes, auxquelles les enfants pouvaient s'identifier. Héroines, évoluant dans un monde où elles étaient présentées comme égales aux garçons, avec des aspirations propres, des qualités indépendantes de genre...

Clairement oui, certains ont l'idée persistante, que tout ce que les femmes "gagneront", sera inévitablement retiré aux hommes (si elles gagnent, c'est pour leur prendre). Des polémistes se sont spécialisés ainsi dans l'imprécation réactionnaire et insufflent cette idée que les femmes ont déjà bien trop de pouvoir et que les hommes, eux, sont à l'article de la mort (Soral, Zemmour). Réaction qui se veut masculiniste et consiste à monopoliser le pouvoir autant dans le domaine professionnel, que dans celui de la sphère privée et encore sur Internet. C'est une réaction haineuse contre la supposée toute-puissance des femmes. C'est une réaction haineuse envers les femmes, plus simplement. Quand on en est là, dans la domination, on n'aime pas les femmes ou bien alors c'est une façon dégradée ou malade de les aimer. 

Très sincèrement, je ne sais trop s'il faut une opposition, ou un évincement à plus ou moins long terme plus précisément, dans nos représentations culturelles. Alice Coffin a l'air de le penser. Peut-être faut-il inclure les hommes. Certains sont évidemment respectueux et solidaires des femmes (merci les garçons). 

Il serait par contre attentatoire aux droits de l'Homme, d'empêcher Alice Coffin de verbaliser ses idées. Il me semble très important qu'elle puisse s'exprimer, voire débattre et avoir des interlocuteurs/interlocutrices auxquel(le)s elle pourra répondre (n'est-ce pas à @ouest35?). Même chose pour Soral ou Zemmour qui incarnent une vision du monde à laquelle je n'adhère en rien, mais qui prospère d'autant plus qu'on veut la bâillonner. 

Si vous tenez vraiment, également, à aborder cette prétendue complémentarité homme-femme qui existerait par défaut, depuis que le monde est monde, alors dans la mesure où des individus empruntent à l'autre, calquent, quand l'un est suiveur et se soumet (par exemple à une culture dominée par le masculin) peut-on toujours réellement invoquer cette complémentarité ? Il y a un effacement (du féminin) et une silenciation, non ? 

Quand il y a une domination des un(e)s ou des autres, il n'y a ni de coopération ni de complémentarité qui vaillent. Cette culture très masculine, qui domine, depuis il y a trop loin, tend à lisser, nous uniformiser. Or ce qui rend aussi l'Humain très intéressant, y compris dans son rapport à l'autre, c'est également toute cette palette de personnalités qu'il promet. Bien sûr qu'un homme peut-être doux et une femme brutale. Ces traits de caractères, nous ne devrions les genrer. 

 

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 241 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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Il y a 3 heures, Léna-Postrof a dit :

Clairement oui, certains ont l'idée persistante, que tout ce que les femmes "gagneront", sera inévitablement retiré aux hommes (si elles gagnent, c'est pour leur prendre). Des polémistes se sont spécialisés ainsi dans l'imprécation réactionnaire et insufflent cette idée que les femmes ont déjà bien trop de pouvoir et que les hommes, eux, sont à l'article de la mort (Soral, Zemmour). Réaction qui se veut masculiniste et consiste à monopoliser le pouvoir autant dans le domaine professionnel, que dans celui de la sphère privée et encore sur Internet. C'est une réaction haineuse contre la supposée toute-puissance des femmes. C'est une réaction haineuse envers les femmes, plus simplement. Quand on en est là, dans la domination, on n'aime pas les femmes ou bien alors c'est une façon dégradée ou malade de les aimer. 

Très sincèrement, je ne sais trop s'il faut une opposition, ou un évincement à plus ou moins long terme plus précisément, dans nos représentations culturelles. Alice Coffin a l'air de le penser. Peut-être faut-il inclure les hommes. Certains sont évidemment respectueux et solidaires des femmes (merci les garçons). 

Il serait par contre attentatoire aux droits de l'Homme, d'empêcher Alice Coffin de verbaliser ses idées. Il me semble très important qu'elle puisse s'exprimer, voire débattre et avoir des interlocuteurs/interlocutrices auxquel(le)s elle pourra répondre (n'est-ce pas à @ouest35?). Même chose pour Soral ou Zemmour qui incarnent une vision du monde à laquelle je n'adhère en rien, mais qui prospère d'autant plus qu'on veut la bâillonner. 

Si vous tenez vraiment, également, à aborder cette prétendue complémentarité homme-femme qui existerait par défaut, depuis que le monde est monde, alors dans la mesure où des individus empruntent à l'autre, calquent, quand l'un est suiveur et se soumet (par exemple à une culture dominée par le masculin) peut-on toujours réellement invoquer cette complémentarité ? Il y a un effacement (du féminin) et une silenciation, non ? 

Quand il y a une domination des un(e)s ou des autres, il n'y a ni de coopération ni de complémentarité qui vaillent. Cette culture très masculine, qui domine, depuis il y a trop loin, tend à lisser, nous uniformiser. Or ce qui rend aussi l'Humain très intéressant, y compris dans son rapport à l'autre, c'est également toute cette palette de personnalités qu'il promet. Bien sûr qu'un homme peut-être doux et une femme brutale. Ces traits de caractères, nous ne devrions les genrer. 

 

C'est plus clair merci de l'avoir fait sans aménité  !

Je n'achètera pas son livre c'est certain ... Je suis a relire "Ne vous résignez jamais" de Gisèle Halimi ça me parle plus !

Je viens de terminer ' je ne l'avais jamais lu ...) "Génération offensée  - de la police de la culture  à la police de la pensée " de Caroline Fourest qui est lesbienne et maman.

Alice Coffin a mon humble avis se classe elle-même dans la classe de cette génération offensée.

Au dos de ce bouquin :

«  C’est l’histoire de petits lynchages ordinaires, qui finissent par envahir notre intimité, assigner nos identités, et censurer nos échanges démocratiques.  Une peste de la sensibilité. Chaque jour, un groupe, une minorité, un individu érigé en représentant d’une cause, exige, menace, et fait plier.
Au Canada, des étudiants exigent la suppression d’un cours de yoga pour ne pas risquer de «  s’approprier  » la culture indienne. Aux États-Unis, la chasse aux sorcière traque les menus asiatiques dans les cantines et l’enseignement des grandes œuvres classiques, jugées choquantes et normatives, de Flaubert à Dostoïevski. Des étudiants s’offusquent à la moindre contradiction, qu’ils considèrent comme des «  micros-agression  », au point d’exiger des «  safe space  ». Où l’on apprend en réalité à fuir l’altérité et le débat.
Selon l’origine géographique ou sociale, selon le genre et la couleur de peau, selon son histoire personnelle, la parole est confisquée. Une intimidation qui va jusqu’à la suppression d’aides à la création et au renvoi de professeurs. La France croyait résister à cette injonction, mais là aussi, des groupes tentent d’interdire des expositions ou des pièces de théâtre… souvent antiracistes  ! La police de la culture tourne à la police de la pensée.  Le procès en «  offense  » s’est ainsi répandu de façon fulgurante. «  L’appropriation culturelle  » est le nouveau blasphème qui ne connaît qu’une religion  : celle des «  origines  ». 

C. F.

Sans jamais vouloir  revenir à l’ancien temps, Caroline Fourest trace ici une voie authentiquement féministe et antiraciste, universaliste, qui permet de distinguer le pillage de l’hommage culturel.

Je vous le conseille amicalement ...  ! L'articulation aujourd'hui  pour une autre cause est la même ....

Bonne soirée à vous et j'en termine sur le sujet.

aussi

 

 

 

 

Modifié par ouest35
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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 19 heures, ouest35 a dit :

C'est plus clair merci de l'avoir fait sans aménité  !

Je n'achètera pas son livre c'est certain ... Je suis a relire "Ne vous résignez jamais" de Gisèle Halimi ça me parle plus !

Je viens de terminer ' je ne l'avais jamais lu ...) "Génération offensée  - de la police de la culture  à la police de la pensée " de Caroline Fourest qui est lesbienne et maman.

Alice Coffin a mon humble avis se classe elle-même dans la classe de cette génération offensée.

Au dos de ce bouquin :

«  C’est l’histoire de petits lynchages ordinaires, qui finissent par envahir notre intimité, assigner nos identités, et censurer nos échanges démocratiques.  Une peste de la sensibilité. Chaque jour, un groupe, une minorité, un individu érigé en représentant d’une cause, exige, menace, et fait plier.
Au Canada, des étudiants exigent la suppression d’un cours de yoga pour ne pas risquer de «  s’approprier  » la culture indienne. Aux États-Unis, la chasse aux sorcière traque les menus asiatiques dans les cantines et l’enseignement des grandes œuvres classiques, jugées choquantes et normatives, de Flaubert à Dostoïevski. Des étudiants s’offusquent à la moindre contradiction, qu’ils considèrent comme des «  micros-agression  », au point d’exiger des «  safe space  ». Où l’on apprend en réalité à fuir l’altérité et le débat.
Selon l’origine géographique ou sociale, selon le genre et la couleur de peau, selon son histoire personnelle, la parole est confisquée. Une intimidation qui va jusqu’à la suppression d’aides à la création et au renvoi de professeurs. La France croyait résister à cette injonction, mais là aussi, des groupes tentent d’interdire des expositions ou des pièces de théâtre… souvent antiracistes  ! La police de la culture tourne à la police de la pensée.  Le procès en «  offense  » s’est ainsi répandu de façon fulgurante. «  L’appropriation culturelle  » est le nouveau blasphème qui ne connaît qu’une religion  : celle des «  origines  ». 

C. F.

Sans jamais vouloir  revenir à l’ancien temps, Caroline Fourest trace ici une voie authentiquement féministe et antiraciste, universaliste, qui permet de distinguer le pillage de l’hommage culturel.

Je vous le conseille amicalement ...  ! L'articulation aujourd'hui  pour une autre cause est la même ....

Bonne soirée à vous et j'en termine sur le sujet.

aussi

 

 

 

 

Avec plaisir.

Je n'achèterai pas non plus "Le génie lesbien" -même si je ne trouve pas Alice Coffin inintéressante- puisque je sais à peu près ce que je vais y trouver. Cela ne m'apprendra rien.  

Par contre, elle était invitée hier soir dans "C Politique" sur France 5 (j'ai suivi pendant 5 minutes). Elle expliquait en gros : qu'à l'école nous étudions majoritairement/exclusivement des hommes, et qu'elle ne pensait pas que de simples mots, de simples constats pourraient susciter autant de réactions disproportionnées (dont des menaces de mort). Elle rappelle que toute parole disruptive doit être étouffée (pas au sens premier hein), d'autant quand elle est féminine. 

Quand elle a versé dans la généralisation à propos d'hommes, cela tenait, à son sens, d'un discours politique. Il ne lui a pas échappé que tous les hommes ne sont pas mauvais et dominateurs. 

Caroline Fourrest a aussi très longtemps été détestée. Elle a connu également ses moments de disgrâce. 

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Invité Henri.
Invités, Posté(e)
Invité Henri.
Invité Henri. Invités 0 message
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Il y a 23 heures, Léna-Postrof a dit :

Clairement oui, certains ont l'idée persistante, que tout ce que les femmes "gagneront", sera inévitablement retiré aux hommes (si elles gagnent, c'est pour leur prendre). Des polémistes se sont spécialisés ainsi dans l'imprécation réactionnaire et insufflent cette idée que les femmes ont déjà bien trop de pouvoir et que les hommes, eux, sont à l'article de la mort (Soral, Zemmour). Réaction qui se veut masculiniste et consiste à monopoliser le pouvoir autant dans le domaine professionnel, que dans celui de la sphère privée et encore sur Internet. C'est une réaction haineuse contre la supposée toute-puissance des femmes. C'est une réaction haineuse envers les femmes, plus simplement. Quand on en est là, dans la domination, on n'aime pas les femmes ou bien alors c'est une façon dégradée ou malade de les aimer. 

La femme n'a aucun besoin d'être protégée, et peut aujourd'hui pourvoir elle-même à sa sécurité et ses besoins. La monnaie d'échange masculine, protection contre soumission n'a plus cours. C'est ce que le masculin comme le féminin doivent intégrer. Le rapport entre homme et femme est aujourd'hui égalitaire et libre. Culturellement, socialement, religieusement, ce fait, s'il est entériné par la loi, n'est pas entré, loin s'en faut, dans les moeurs. C'est là que se joue l'avenir...

Il y a 23 heures, Léna-Postrof a dit :

Très sincèrement, je ne sais trop s'il faut une opposition, ou un évincement à plus ou moins long terme plus précisément, dans nos représentations culturelles. Alice Coffin a l'air de le penser. Peut-être faut-il inclure les hommes. Certains sont évidemment respectueux et solidaires des femmes (merci les garçons). 

Cette complémentarité sera, c'est nécessaire. Là où on a tort de ne pas vouloir entendre le mouvement féministe, et Alice Coffin ici, c'est que cette complémentarité ne pourra être basée que sur l'acceptation pleine et entière de l'égalité et la liberté des deux parties. Pas une complémentarité où l'homme et la femme doivent se cantonner à une place bien définie, tant mieux pour les hommes, tant pis pour les femmes... 

Il y a 23 heures, Léna-Postrof a dit :

Il serait par contre attentatoire aux droits de l'Homme, d'empêcher Alice Coffin de verbaliser ses idées. Il me semble très important qu'elle puisse s'exprimer, voire débattre et avoir des interlocuteurs/interlocutrices auxquel(le)s elle pourra répondre (n'est-ce pas à @ouest35?). Même chose pour Soral ou Zemmour qui incarnent une vision du monde à laquelle je n'adhère en rien, mais qui prospère d'autant plus qu'on veut la bâillonner. 

D'accord aussi...

Il y a 23 heures, Léna-Postrof a dit :

Si vous tenez vraiment, également, à aborder cette prétendue complémentarité homme-femme qui existerait par défaut, depuis que le monde est monde, alors dans la mesure où des individus empruntent à l'autre, calquent, quand l'un est suiveur et se soumet (par exemple à une culture dominée par le masculin) peut-on toujours réellement invoquer cette complémentarité ? Il y a un effacement (du féminin) et une silenciation, non ? 

Répondu plus haut...

Il y a 23 heures, Léna-Postrof a dit :

Quand il y a une domination des un(e)s ou des autres, il n'y a ni de coopération ni de complémentarité qui vaillent. Cette culture très masculine, qui domine, depuis il y a trop loin, tend à lisser, nous uniformiser. Or ce qui rend aussi l'Humain très intéressant, y compris dans son rapport à l'autre, c'est également toute cette palette de personnalités qu'il promet. Bien sûr qu'un homme peut-être doux et une femme brutale. Ces traits de caractères, nous ne devrions les genrer. 

Toujours d'accord...

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Membre, 57ans Posté(e)
Tor boudine Membre 4 152 messages
Maitre des forums‚ 57ans‚
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Il y a 1 heure, ouest35 a dit :

"T "....

Pardi ! mais encore ... :D

Une pensée à la con que j'ai auto censuré.

au moin, personne ne me contredira!

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Invité Henri.
Invités, Posté(e)
Invité Henri.
Invité Henri. Invités 0 message
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Il y a 20 heures, ouest35 a dit :

Je viens de terminer ' je ne l'avais jamais lu ...) "Génération offensée  - de la police de la culture  à la police de la pensée " de Caroline Fourest qui est lesbienne et maman.

Alice Coffin a mon humble avis se classe elle-même dans la classe de cette génération offensée.

Au dos de ce bouquin :

«  C’est l’histoire de petits lynchages ordinaires, qui finissent par envahir notre intimité, assigner nos identités, et censurer nos échanges démocratiques.  Une peste de la sensibilité. Chaque jour, un groupe, une minorité, un individu érigé en représentant d’une cause, exige, menace, et fait plier.
Au Canada, des étudiants exigent la suppression d’un cours de yoga pour ne pas risquer de «  s’approprier  » la culture indienne. Aux États-Unis, la chasse aux sorcière traque les menus asiatiques dans les cantines et l’enseignement des grandes œuvres classiques, jugées choquantes et normatives, de Flaubert à Dostoïevski. Des étudiants s’offusquent à la moindre contradiction, qu’ils considèrent comme des «  micros-agression  », au point d’exiger des «  safe space  ». Où l’on apprend en réalité à fuir l’altérité et le débat.
Selon l’origine géographique ou sociale, selon le genre et la couleur de peau, selon son histoire personnelle, la parole est confisquée. Une intimidation qui va jusqu’à la suppression d’aides à la création et au renvoi de professeurs. La France croyait résister à cette injonction, mais là aussi, des groupes tentent d’interdire des expositions ou des pièces de théâtre… souvent antiracistes  ! La police de la culture tourne à la police de la pensée.  Le procès en «  offense  » s’est ainsi répandu de façon fulgurante. «  L’appropriation culturelle  » est le nouveau blasphème qui ne connaît qu’une religion  : celle des «  origines  ». 

C. F.

Madame Caroline Fourest, qui défend radicalement une vision de la liberté d'expression dénonce fermement la radicalité de cette liberté d'expression. Bon courage...

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
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Il y a 2 heures, Henri. a dit :

La femme n'a aucun besoin d'être protégée, et peut aujourd'hui pourvoir elle-même à sa sécurité et ses besoins. La monnaie d'échange masculine, protection contre soumission n'a plus cours.

Ce n'est pas masculin mais universel, ça s'appelle la domination. Ce qu'on oublie souvent c'est que le dominé gagne lui aussi. Il aurait la possibilité de ne pas se trouver de maitre, mais s'en cherche cependant un.

L'idée répétée ad nauseam de "femme libre" revient à dire "femme désocialisée" : nous avons tous des maitres. 

Libre = ermite.

 

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il y a 1 minute, Mr_Fox a dit :

Ce n'est pas masculin mais universel, ça s'appelle la domination. Ce qu'on oublie souvent c'est que le dominé gagne lui aussi. Il aurait la possibilité de ne pas se trouver de maitre, mais s'en cherche cependant un.

L'idée répétée ad nauseam de "femme libre" revient à dire "femme désocialisée" : nous avons tous des maitres. 

Libre = ermite.

 

Hello Fox, assez d'accord avec toi... perso j'ai toujours revendiquée ma liberté d'expression, de posture, de tenue, d'habillement, politique etc...

Puis j'ai connu mon époux et comme il est bon de se laisser guider, aider, aimer... il est dominateur et je ne me sens pas vraiment dominée mais plutôt protégée...

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Invité Henri.
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Invité Henri.
Invité Henri. Invités 0 message
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il y a 9 minutes, Mr_Fox a dit :

Ce n'est pas masculin mais universel, ça s'appelle la domination. Ce qu'on oublie souvent c'est que le dominé gagne lui aussi. Il aurait la possibilité de ne pas se trouver de maitre, mais s'en cherche cependant un.

L'idée répétée ad nauseam de "femme libre" revient à dire "femme désocialisée" : nous avons tous des maitres. 

Libre = ermite.

Tu entends liberté comme absence d'attaches. C'est ne prendre en compte qu'un aspect du terme, qui est par définition bien plus large. Être libre signifie aussi choisir ses attaches, par exemple...

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
il y a 5 minutes, Beltégeuse a dit :

Hello Fox, assez d'accord avec toi... perso j'ai toujours revendiquée ma liberté d'expression, de posture, de tenue, d'habillement, politique etc...

 Puis j'ai connu mon époux et comme il est bon de se laisser guider, aider, aimer... il est dominateur et je ne me sens pas vraiment dominée mais plutôt protégée...

Le problème c'est qu'on est face à des personnes qui s'estiment libres et privilégiées et qui en conséquence étendent leur cas à l'ensemble de ce qu'ils admettent comme leurs semblables.

Ils estiment alors devoir lutter pour ce qui leur semble injuste et touche donc des catégories auxquelles ils ne s'identifient pas.

Ces gens n'ont jamais vu un ouvrier de leur vie s'ils pensent que "les hommes" sont libres par opposition aux femmes. Le véritable problème est qu'on laisse la parole à de tels personnages comme si elle avait un genre de validité parce qu'ils s'expriment mieux que l'ouvrier moyen.

C'est vraiment l'illustration parfaite d'un rapport de domination non-souhaité. Ou oppression, tyrannie, bref ce que ces belles âmes s'échinent à combattre. On préfèrerait qu'ils s'en abstinssent.

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
il y a 17 minutes, Henri. a dit :

Tu entends liberté comme absence d'attaches. C'est ne prendre en compte qu'un aspect du terme, qui est par définition bien plus large. Être libre signifie aussi choisir ses attaches, par exemple...

J'entends libre comme une absence de contrainte sociale ici, ce qui est terriblement progressiste (journée du nombril à l'air et du maquillage).

Si on n'a de compte à rendre à personne et que personne n'a la possibilité de nous juger alors c'est qu'on a renoncé à tout lien social.

De plus tous les tenants de la liberté sont totalement contre la liberté de ne pas penser comme eux, par définition. Il faut impérativement sous peine de courroucer le texte sacré, être anti-conformiste. La liberté du conformisme est niée par tout partisan de la liberté qui l'estimerait alors bafouée par un choix opposé à celui de l'anti-conformisme.

------

La domination n'est nullement masculine, observes n'importe quelle fratrie dont l'ainée est une fille et tu comprendras ton erreur.

La domination est globalement masculine parce que globalement les hommes sont plus forts. Basta. Il s'agit ici simplement de nier le caractère essentiel de l'homme au profit de rien. C'est pur nihilisme.

------

 La femme peut assurer sa sécurité... non mais sérieusement vas dans la rue, empreintes le tram, tu verras si quelqu'un peut assurer sa sécurité. Pourquoi tout le monde se met à pratiquer le tir sportif d'après toi, à cause de la sécurité débordante ? 

J'ai des familles nombreuses de catho intégristes qui viennent apprendre à tirer en famille.

 

Modifié par Mr_Fox
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Invité Henri.
Invités, Posté(e)
Invité Henri.
Invité Henri. Invités 0 message
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Il y a 15 heures, Mr_Fox a dit :

J'entends libre comme une absence de contrainte sociale ici, ce qui est terriblement progressiste (journée du nombril à l'air et du maquillage).

D'accord pour la liberté trop souvent envisagée comme absence de contrainte...

Il y a 15 heures, Mr_Fox a dit :

Si on n'a de compte à rendre à personne et que personne n'a la possibilité de nous juger alors c'est qu'on a renoncé à tout lien social.

Sauf quand les comptes à rendre se basent sur un paradigme erroné de jugement. Ici, le paradigme c'est que la femme doit rester à la place qu'on lui assigne, en vertu d'une complémentarité décidée sur des critères exclusivement masculins. D'où un mouvement libératoire féminin, qu'on peut critiquer sur la forme, mais légitime sur le fond... 

Il y a 15 heures, Mr_Fox a dit :

De plus tous les tenants de la liberté sont totalement contre la liberté de ne pas penser comme eux, par définition.

C'est un des écueils. Est-il systématique, je n'en suis pas convaincu...

Il y a 15 heures, Mr_Fox a dit :

Il faut impérativement sous peine de courroucer le texte sacré, être anti-conformiste. La liberté du conformisme est niée par tout partisan de la liberté qui l'estimerait alors bafouée par un choix opposé à celui de l'anti-conformisme.

Bienvenue dans le monde de Charlie...

Il y a 15 heures, Mr_Fox a dit :

La domination n'est nullement masculine, observes n'importe quelle fratrie dont l'ainée est une fille et tu comprendras ton erreur.

Il faut une fratrie dont l'ainée est une fille, ce qui est loin de constituer une généralité...

Il y a 15 heures, Mr_Fox a dit :

La domination est globalement masculine parce que globalement les hommes sont plus forts. Basta. Il s'agit ici simplement de nier le caractère essentiel de l'homme au profit de rien. C'est pur nihilisme.

Tout est là. Aujourd'hui, l'homme est plus fort, et c'est tout. Cette force, domination physique, n'est plus argument pertinent à la domination sociale, où la femme peut s'assumer physiquement et financièrement...

Il y a 15 heures, Mr_Fox a dit :

La femme peut assurer sa sécurité... non mais sérieusement vas dans la rue, empreintes le tram, tu verras si quelqu'un peut assurer sa sécurité. Pourquoi tout le monde se met à pratiquer le tir sportif d'après toi, à cause de la sécurité débordante ? 

J'ai des familles nombreuses de catho intégristes qui viennent apprendre à tirer en famille.

La domination physique est tout ce qu'il reste à l'homme. Ensauvagement est un terme bien choisi...

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
il y a 54 minutes, Henri. a dit :

D'accord pour la liberté trop souvent envisagée comme absence de contrainte...

 Sauf quand les comptes à rendre se basent sur un paradigme erroné de jugement. Ici, le paradigme c'est que la femme doit rester à la place qu'on lui assigne, en vertu d'une complémentarité décidée sur des critères exclusivement masculins. D'où un mouvement libératoire féminin, qu'on peut critiquer sur la forme, mais légitime sur le fond... 
 

Les féministes décident que ce paradigme représente la réalité, et même la vérité. Mais ça ne concerne que la vérité de leur subjectivité.

il y a 54 minutes, Henri. a dit :

C'est un des écueils. Est-il systématique, je n'en suis pas convaincu...

 Bienvenue dans le monde de Charlie...

Il faut une fratrie dont l'ainée est une fille, ce qui est loin de constituer une généralité...

La généralité est que "la domination est masculine" est une affirmation erronée et un seul contre-exemple suffit à le prouver. Il faut donc cesser de faire comme si c'était une base solide puisque tel n'est pas le cas.  

il y a 54 minutes, Henri. a dit :

Tout est là. Aujourd'hui, l'homme est plus fort, et c'est tout. Cette force, domination physique, n'est plus argument pertinent à la domination sociale, où la femme peut s'assumer physiquement et financièrement...

 La domination physique est tout ce qu'il reste à l'homme. Ensauvagement est un terme bien choisi...

L'argumentation n'a pas cours, la domination est une chose qui se fait pas qui se discute.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 034 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 23 heures, Henri. a dit :

La femme n'a aucun besoin d'être protégée, et peut aujourd'hui pourvoir elle-même à sa sécurité et ses besoins. La monnaie d'échange masculine, protection contre soumission n'a plus cours. C'est ce que le masculin comme le féminin doivent intégrer. Le rapport entre homme et femme est aujourd'hui égalitaire et libre. Culturellement, socialement, religieusement, ce fait, s'il est entériné par la loi, n'est pas entré, loin s'en faut, dans les moeurs. C'est là que se joue l'avenir...

Cette complémentarité sera, c'est nécessaire. Là où on a tort de ne pas vouloir entendre le mouvement féministe, et Alice Coffin ici, c'est que cette complémentarité ne pourra être basée que sur l'acceptation pleine et entière de l'égalité et la liberté des deux parties. Pas une complémentarité où l'homme et la femme doivent se cantonner à une place bien définie, tant mieux pour les hommes, tant pis pour les femmes... 

D'accord aussi...

Répondu plus haut...

Toujours d'accord...

Les femmes ont toujours été aptes à se défendre. Nous ne sommes pas d'une génération plus costaude (c'est drôle mon correcteur orthographique m'indique que je ne devrais pas ajouter de "e" à cet adjectif). Des hommes les ont apeurées parce qu'ils savaient qu'ainsi ils y trouveraient bénéfice. Savoir se rendre indispensable est également une excellente technique de manipulation.  

Il a été dit -et répété à l'envi- que les femmes sont des être grêles (sexe faible) et doux et magnificient (beau sexe). Ces canons traditionnels de la féminité nous ont emprisonnées, au fil du temps. Notre culture -dont font partie les religions- a servi à la fois de vecteur et d'alibi à ces injonctions dites de féminité.  

Des injonctions sont aussi à déplorer pour les hommes (impératif de virilité, déni des émotions, nécessité d'assurer etc...). 

Cette culture, dominée par le masculin, a engendré des générations et des générations de brutes d'un côté, incapables de verbaliser, et des générations et des générations d'empotées, non capables de prendre les devants, de l'autre (dans certains domaines, comme la conduite, pour exemple qui s'est voulue longtemps "genrée" et qui s'est avérée être un moyen supplémentaire de contrôle).  

Si des hommes peuvent encore actuellement se retrouver au travers des héros de la littérature classique, il n'en est souvent rien pour nombre de femmes. Il aurait pu en être pourtant autrement. 

Nous pouvons aujourd'hui briser ces représentations qui tiennent de l'injonction, et laisser ainsi les nouvelles générations -et à venir- libres d'advenir.   

Il y a 20 heures, Beltégeuse a dit :

Hello Fox, assez d'accord avec toi... perso j'ai toujours revendiquée ma liberté d'expression, de posture, de tenue, d'habillement, politique etc...

Puis j'ai connu mon époux et comme il est bon de se laisser guider, aider, aimer... il est dominateur et je ne me sens pas vraiment dominée mais plutôt protégée...

Il y a souvent du vrai dans une parodie... Quelle angoisse ! > 

 

Il y a 20 heures, Mr_Fox a dit :

Le problème c'est qu'on est face à des personnes qui s'estiment libres et privilégiées et qui en conséquence étendent leur cas à l'ensemble de ce qu'ils admettent comme leurs semblables.

Ils estiment alors devoir lutter pour ce qui leur semble injuste et touche donc des catégories auxquelles ils ne s'identifient pas.

Ces gens n'ont jamais vu un ouvrier de leur vie s'ils pensent que "les hommes" sont libres par opposition aux femmes. Le véritable problème est qu'on laisse la parole à de tels personnages comme si elle avait un genre de validité parce qu'ils s'expriment mieux que l'ouvrier moyen.

C'est vraiment l'illustration parfaite d'un rapport de domination non-souhaité. Ou oppression, tyrannie, bref ce que ces belles âmes s'échinent à combattre. On préfèrerait qu'ils s'en abstinssent.

Comme un air de Soral...

 

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
il y a 1 minute, Léna-Postrof a dit :

 

 Comme un air de Soral...

 

Discrédit par association, et comme ça on s'estimé dédouannée de toute nécessité de répondre sur le fond. En transférant le débat sur "Soral or not Soral". Qui ça intéresse ça ? 

Le fond est totalement incontestable, on a du directeur coopté à 8000/mois qui n'a jamais vu autre chose que du directeur coopté à 5000/mois de toute sa vie et qui croit que sa classe sociale d'appartenance c'est "homme blanc". Ce gars là se fourvoie complètement mais il n'a aucun moyen de le savoir parce qu'il a esquivé l'armée et n'a jamais partagé sa piaule avec des mecs issus de 3ème techno.

Comme il ne sait même pas que ça existe mais par contre qu'il a conscience de l'existence d'une autre catégorie dénommée "femme" il croit qu'il va faire le bien en rabaissant la catégorie "homme blanc". En fait il provoque juste une détresse sociale intense mais il ne peut pas le savoir vu qu'il ignore totalement la composition de la population à la base. 

Ce mongol total a le soutien de "femmes" qui se croient discriminées lorsqu'elles se comparent à la position sociale du même directeur coopté à 8000/mois. Ce faisant elles font elles abstraction de l'existence d'autres hommes, que pour le coup elles connaissent dans le monde réel. Ce qui est probablement pire que l'idéologue de base du point de vue intellectuel, mais a au moins le mérite rationnel d'être partial en leur faveur.

Qui est le pire fumiste des deux ? C'est ça la véritable question.

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