Raphaël Enthoven et les "gifles coutumières, pas mortelles"

Dans un article du magazine l'Express, l'homme décrit son beau-père comme "un parfait méchant de film", qui "le gifle abondamment et poussera l'adolescent à sa première révolte camusienne".

Raphaël Enthoven se confie à cœur ouvert. "J'étais juste un enfant trahi par les adultes et que (pour des raisons qui lui échappent et n'appartiennent qu'à lui) son beau-père avait choisi d'élever comme lui-même l'avait été, probablement. C'est-à-dire dans la brutalité."

Les coups pleuvront, pour diverses raisons. A tel point que Raphaël Enthoven raconte avoir parfois eu "la tête qui tournait".

Les gifles deviennent une habitude dans l'enfance de Raphaël Enthoven. "Coutumières, pas mortelles", tient-il toutefois à nuancer.

https://www.closermag.fr/people/carla-bruni-le-pere-de-son-fils-aurelien-se-confie-sur-les-gifles-quotidiennes-d-1158975

Voilà un parfait exemple de minimisation de la violence. Voilà un bel article en forme de "permis de taper", puisque, hein ? C'EST PAS MORTEL !

Comment dire à quel point ça me met en rogne...? 

320 000 enfants sont pris en charge par l'ASE. Bon, ceux-là sont vivants, il y a tous les autres, qui se prennent des gifles coutumières, jusqu'à ce que l'une d'entre elle les tuent. 

Il ne devrait pas être acceptable aujourd'hui, quand on sait ce que la violence a comme conséquence sur les enfants, de minimiser la maltraitance.

Il était en effet moins tolérant quand il s'agissait de parler des gifles de Cantat.

il y a 32 minutes, January a dit :

 

Les gifles deviennent une habitude dans l'enfance de Raphaël Enthoven. "Coutumières, pas mortelles", tient-il toutefois à nuancer.

 

Je me demande pourquoi cette précision ? 

Même discours que les "vieux" : "oh ça va on a pris des claques, on n'en est pas mort hein.."

Continuons à légitimer la violence faite aux enfants, jusque dans les magazines maintenant, soient-ils people, de mieux en mieux la régression.

il y a 26 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Il était en effet moins tolérant quand il s'agissait de parler des gifles de Cantat.

Et il avait raison. 

il y a 39 minutes, January a dit :

"Coutumières, pas mortelles", tient-il toutefois à nuancer.

Bien sûr, sinon il serait mort.

Voir un philosophe magnifier l'évidence avec un tel aplomb laisse pantois.

il y a 36 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Il était en effet moins tolérant quand il s'agissait de parler des gifles de Cantat.

Ok je comprends mieux le rapprochement, pourquoi il a tenu à préciser que ces gifles qu'il a reçues n'étaient pas mortelles. 

il y a 4 minutes, Tequila Moor a dit :

Voir un philosophe magnifier l'évidence avec un tel aplomb laisse pantois.

Aussi.

il y a 13 minutes, Auger a dit :

Et il avait raison. 

Il avait tort. Il y a un droit et une justice. Cantat a été condamné et il est maintenant libre.

il y a 24 minutes, January a dit :

Même discours que les "vieux" : "oh ça va on a pris des claques, on n'en est pas mort hein.."

Continuons à légitimer la violence faite aux enfants, jusque dans les magazines maintenant, soient-ils people, de mieux en mieux la régression.

Merci pour les vieux.

Je comprends pas cette phrase ;

Citation

De quoi exaspérer sa mère Catherine David, qui soupirait : "Vraiment, on n'en peut plus !"

CA veut dire quoi??

il y a 2 minutes, new caravage a dit :

Merci pour les vieux.

    

Tu sais ce que je veux dire. N'est pas "vieux" qui veut, ce n'est pas une question d'âge.

Signification de la gifle, tirée de Montesquieu.

Au Moyen Âge, les seigneurs combattaient la tète protégée par le heaume ou le bassinet, la piétaille allait au combat le visage découvert. Gifler un noble signifiait qu'on le considérait comme un manant. D'où le duel. La gifle blesse moins physiquement que moralement.

Pour converser avec quelqu'un, le chevalier, couvert de son heaume, devait soulever sa visière de la main. C'est devenu le salut militaire.

il y a 5 minutes, chanou 34 a dit :

Je comprends pas cette phrase ;

CA veut dire quoi??

La mère n'en pouvait plus, ne supportait plus que son fils reçoivent des gifles sans arrêt même si apparemment, elle n'a pas pu y réagir. 

il y a 1 minute, chanou 34 a dit :

CA veut dire quoi??

Plus clair là :

Pris en étau entre cet homme et sa mère, comparée à « l’URSS », Raphaël Enthoven a souvent été corrigé.

[...] ne se pose pas non plus en « pauvre enfant martyr », phrase qu’il a souvent entendue de la bouche de sa mère, la romancière Catherine David, quand il allait « chercher un peu de réconfort auprès d’elle [...]

ses grosses mains s'abattaient sur mes petites joues devant ma mère qui riait d’embarras

Car si son beau-père était son bourreau, Catherine David prenait la place du juge : « “Vraiment on n’en peut plus !” disait ma mère après la gifle (ou la fessée) dans un soupir validateur »

https://www.voici.fr/news-people/actu-people/raphael-enthoven-violente-par-son-beau-pere-lex-de-carla-bruni-evoque-son-enfance-686023

il y a 1 minute, Forum@ a dit :

La mère n'en pouvait plus, ne supportait plus que son fils reçoivent des gifles sans arrêt même si apparemment, elle n'a pas pu y réagir. 

Non, elle validait.

il y a 1 minute, January a dit :

Plus clair là :

Pris en étau entre cet homme et sa mère, comparée à « l’URSS », Raphaël Enthoven a souvent été corrigé.

[...] ne se pose pas non plus en « pauvre enfant martyr », phrase qu’il a souvent entendue de la bouche de sa mère, la romancière Catherine David, quand il allait « chercher un peu de réconfort auprès d’elle [...]

ses grosses mains s'abattaient sur mes petites joues devant ma mère qui riait d’embarras

Car si son beau-père était son bourreau, Catherine David prenait la place du juge : « “Vraiment on n’en peut plus !” disait ma mère après la gifle (ou la fessée) dans un soupir validateur »

https://www.voici.fr/news-people/actu-people/raphael-enthoven-violente-par-son-beau-pere-lex-de-carla-bruni-evoque-son-enfance-686023

 

Non, elle validait.

OK. Décidément il n'a pas eu de chance...pas un pour rattraper l'autre. J'espère qu'elle ne voit presque jamais son petit fils...

il y a 17 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Il avait tort. Il y a un droit et une justice. Cantat a été condamné et il est maintenant libre.

C'est ton opinion. 

Amen

il y a 6 minutes, Forum@ a dit :

La mère n'en pouvait plus, ne supportait plus que son fils reçoivent des gifles sans arrêt même si apparemment, elle n'a pas pu y réagir. 

C'était ma première traduction, même si l'expression "on n'en peut plus" prêtait à confusion...mais hélas pas la bonne apparemment...

euh le beau père, c'était Isi Beller?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_David_(écrivain)

il y a 10 minutes, new caravage a dit :

Merci pour les vieux.

     

M'en fous, 72 ans et toujours pas vieux. J'ai toujours trouvé très cons ceux qui justifiaient qu'on baffe les gamins "pour leur bien".

Mes enfants sont d’honnêtes citoyens, cadres supérieurs et je n'ai aucune leçon à recevoir des vieux cons qui se croient plus costauds que moi en matière d'éducation.

il y a 3 minutes, Auger a dit :

C'est ton opinion. 

Amen

On est en train de parler d'un prétendu philosophe qui dit "Coutumières, pas mortelles". On se doute bien que la gifle n'était pas mortelle vu qu'il est toujours en vie. Il me semble assez logique que toute gifle coutumière peut devenir mortelle. Alors cette ordure moraliste nous gonfle avec Cantat pendant qu'il légitime les gifles coutumières mais pas mortelles... Quant à Cantat, la seule chose que je dis, c'est que si on en vient à considérer un meurtre passionnel du même acabit qu'un meurtre de sang froid, alors la société n'évolue pas mais régresse.