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Mémoires d'une vie : Chapitre 2


erwinvandendaeledele

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Membre, 67ans Posté(e)
Baby Forumeur‚ 67ans‚
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Chapitre 2 : les années 60 et l'enfance

Né donc dans la savane (Wamba près de Stanleyville) dans une colonie belge (Congo belge) à l’époque et surnommé Matata mingui (sacré phénomène en kiswahili)) par les boys qui s’occupaient de la maison de mes parents et du ménage,

Un jour Maman crû à une cravate oubliée par Papa sur la fenêtre de ma chambre de bébé, elle prévint Papa et un boy, en réalité, il s’agissait d’un serpent venimeux, le boy lui coupât la tête, déjà un signe du destin.

J’y suis resté 2 ans, puis les troubles et émeutes ont débuté, les  congolais voulaient l’indépendance, et ils l’obtinrent en 1960, les blancs commençaient à être pourchassés par les simbas, jeunes fanatiques financés et abreuvés d’alcool par les nationalistes de l’époque, Papa à l’époque était gouverneur de Province, il prit la décision suite aux graves événements de quitter le pays qui était à feu et à sang.

Laissant tous ses biens derrière lui, nous fûmes rapatriés par les paras belges venus nous aider.

La Belgique à l’époque connaissait déjà des troubles importants entre la Flandre et la Wallonie, et déjà l’autonomie était dans l’air du temps, mais aussi beaucoup de grèves en Wallonie et mouvements sociaux.

Papa avait tout perdu , et il avait une famille à nourrir , il prit le temps avec moi et Maman de s’accorder un moment de réflexion , nous partîmes donc en Espagne , une semaine dans les Baléares , nous assistâmes à une corrida , et nouveau message du destin , un javelot d’un toréador , pourtant planté dans le dos d’un taureau , atterrit suite aux gesticulations de l’animal à 1 mètre de ma personne , nouveau coup du destin . Tout ceci est authentique

Après cette semaine aux Baléares , nous prîmes un avion et arrivâmes à Bruxelles , dans un froid glacial ,  accueilli  par Coco ( Clary D de C….) ma grand-mère paternelle , nous passâmes quelques jours à Wépion ( villa des U) , le temps de trouver une habitation à Bruxelles , ce fût rue de l’association tout près du monument au soldat inconnu , Papa via les connaissances familiales , allât se présenter à Petrofina ou il fût reçu de façon peu respectueuse par Monsieur le Marquis de  , Directeur général à l’époque de P , en effet ce Monsieur avait l’habitude de frotter les clinches de porte avec son mouchoir(authentique) , il reçut donc mon Père qui du haut de son mètre 92 , lui serrât la main , le début de la conversation fût Monsieur de L d’où tombez vous ?

Papa calme et droit comme un i , lui répondu , je ne tombe de nulle part , je suis venu ici pour grimper , Papa fût engagé séance tenante avec un poste de Directeur administratif , je vécus un début d’enfance que l’on appelle doré , placé dans un pensionnat en Wallonie , stricte sur l’uniforme et la tenue   avec des méthodes d’un autre temps , ou le fait de parler en classe était puni d’un coup de règles sur la paume des mains ,un jour le souper était composé de chicon cuit , je refusai le repas , on me plongeât la tête dans l’assiette , depuis ce jour-là j’ai une horreur affirmée à vie des chicons cuits, un autre jour ayant mal répondu à une question d’un instituteur , je fus placé dans une pièce peinte en noir et laissé une demi journée seule dedans , encore il y a très peu de temps le fait de se retrouver dans le noir me donnait des angoisses, je suivis en plus de ma scolarité , des cours de français et anglais et allemand dans une école privée, à cette époque Papa était très pris par son travail et gravissait à la vitesse de l’éclair les échelons de la hiérarchie , il était constamment en voyage avec Maman, et lorsque j’étais en congé , je voyageais aussi , j’avais la sensation d’être une petite valise itinérante , je voyais mes Parents une fois par moi , inutile de dire que j’étais un petit garçon triste , mélancolique et renfermé ,se sentant abandonné, ma Grand-mère maternelle coco heureusement venait me chercher 2 fois par mois et je passais les moments libres à Wépion La Pairelle (propriété de mes grands-parents paternels) , jouant avec Canichette un adorable canard blanc , mais aussi avec la fille des voisin Claire D très jolie fille aux grands yeux noirs et cheveux noirs , les Parents de Claire ,les  D avait rachetés toutes les propriétés de mes grands-parents , les D sont connus à E pour leur usine de construction métallique , ils étaient les voisins de mes Grands-parents paternels.

Après 2 années à Bruxelles, Papa reçut une proposition d’une société allemande qui à l’époque était fantastique pour sa carrière,  il démissionnât de P et fût engagé comme CEO à H société allemande dans le textile, il y ferrât toute sa carrière, par après H devint H C, société rachetée par un géant américain, c’est là que Papa deviendra  par la suite CEO pour l’Europe (sommet de sa carrière). Mes Parents donc déménagèrent en Allemagne et ou les nostalgiques du nazisme étaient encore présents , Papa qui était polyglotte ( 7 langues) s’intégra rapidement au contraire de Maman moins à l’aise avec une population froide et avec une autre culture et mentalité , pendant ce temps-là , je continuais dans mon pensionnat jusqu’à la fin de mes primaires que je terminais avec mention excellence dans toutes les branches , à la sortie des primaires , je parlais et écrivait en 4 langues (nl , f,anglais et allemand ) , il n’y avait qu’une branche ou j’étais moins brillant , la gymnastique !!!

Par contre, je pratiquais l’équitation, le tennis, le golf, l’escrime à fleuret moucheté et surtout le football, le badminton, le volley et hand-ball et Ping pong, papa fut un moment B3 en classification. Papa voyant ma passion pour le foot et certaines qualités remarquées chez l’entraîneur de l’époque du C de S m’affiliât au club , j’y jouais en meneur de jeu ou faux numéro 9 qui affolait la défense adverse , un jour je fis un match en junior UEFA contre A et ses juniors , un certain Jos flion défenseur d’origine congolaise me fit un tacle par derrière , j’évitai de peu la blessure grave , je revins vers lui en colère et lui dit recommence encore une fois cela et je retombe de tout mon poids sur ta jambe et tu pourras allez à l’hôpital , je ne le vis plus du tout après dans mes parages, l’entraineur s’appelait O Van B et l’équipe première était la terreur des grands clubs tels A , le S de V , il faut dire qu’à l’époque le C avait de solides arguments , J S gardien de but anversois de 1M92, terreur des centre-avants , les frères S , et le regretté centre-avant R C (ex s) . C’est là que ma bande de copains devint réalité (les 2 Eric , Milan , Luc , Jean-Marie C mais aussi mon inséparable ami Philippe , perdu de vue et retrouvé sur Facebook a la soixantaine mais qui avait fortement évolué vers d’autres horizons très différents des miens.

L’époque aussi ou nous allions le dimanche à l’église de L et ou 3 sièges nous étaient réservés avec nos noms inscrits sur une plaque vissée au dos, quand en premier mon imposant Père et très respecté de la population rentrait en premier suivis de Maman et moi-même, les paroissiens étaient debout, et baissaient par respect la tête à notre passage. Père par son statu d’aristocrate fût contacté par le Parti-s c flamand pour l’intégrer et en devenir une figure politique, mais il déclinât préférant sa carrière mais restât membre à vie du parti s-c flamand, in het midde van de twee, comme ont dit de ce parti et à mon tour je le suis resté fidèle à chaque élection.

J’étais également lors de mes passages en week-end en Allemagne chez mes Parents , très vite convié à l’écoute de la musique et la peinture ,la littérature , le théâtre , l’opéra , le cinéma, , j’ai hérité de mon défunt Père , l’ouïe musicale , un jour lorsque Père revint définitivement à Bruxelles , je fus définitivement initié à la musique , en effet à chaque bulletin brillant , je reçu d’abord une encyclopédie de musique , il me donnât 15 jours pour en apprendre les rudiments puis m’interrogeât , les réponses furent acceptées , et il passât un deal avec moi , à chaque bulletin ou résultat brillant , je reçus des sous pour allez avec lui à la discothèque nationale louer un 33 tours , le tout premier fût Peter and the Wolf de Prokofiev ,

La suite se transformât avec les Beatles et la Pop music.

Papa donc prenant conscience qu’il fallait se rapprocher de son fils, obtint de ses dirigeants aux Usa que son Headquarter fût déménagé   d’Allemagne à Bruxelles avenue Louise, ou il travaillât jusqu’à sa mort en 1992. Particularité, Père était très respecté à son travail et chaque matin, le même rituel, sa secrétaire Nadine, annonçait l’arrivée de Père à ses bureaux, tout le personnel était debout formant une haie d’honneur et le saluant à son entrée, j’y ai assisté personnellement, ayant à un moment voulu être près de lui, un jour ou j’étais en congé scolaire.

Papa avec son originalité des baskets avec un costume et cravate du meilleur goût choisi par ma mère, il avait adopté la mentalité américaine mais gardait son côté martial, il rentrait et chaque fois disait Heren, messieurs.

Papa n’a jamais conduit de sa vie ni ma mère , avait été mis à sa disposition un chauffeur avec voiture de fonction , c’était les années 60 , à notre époque , c’est quasiment révolu , même les cadres supérieurs roulent eux-mêmes sauf exception , tel les Ministres par exemple , donc lorsque Père venait me chercher au pensionnat , imaginez l’effet pour mes condisciples d’infortune de voir un des leurs , avoir la porte ouverte d’une rutilante voiture de direction l’accueillir avec le chapeau et la tête baissée en signe de respect du chauffeur.

Et tout était à l’avenant , petit garçon , le contact avec mon grand-père imposant patriarche des U de L était le vous et le monsieur avec son petit-fils et son fils , alors que dans l’autre famille celle maternelle , le contact était froid , mais on m’appelait par mon prénom, de plus l’étiquette était la règle , bienséance , rigueur toute flamande et les valeurs du travail , de la valeur morale , de la distinction , de l’humilité , de la piété et de la foi et honneur , Père qui dût se construire et grandir par ses propres moyens victime de la faillite de son père , mon père, détestaient entre tout les noblions comme il les appelaient , les parvenus et les grenouilles de bénitier, il avait le sens de la valeur de l’argent , et disait toujours , il y a 2 choses qui ont de la valeur la brique et l’or et il avait parfaitement raison , il y avait aussi ,la pudeur , je n’ai jamais vu mes parents nus et donc ni mes enfants suite logique , on ne pleurait   pas chez les hommes et un baiser d’un père à un fils ou une accolade était très rare sauf pour de grandes occasions telles la remise d’un diplôme ou une promotion hiérarchique , voilà pour vous situer l’environnement familial , du côté maternel , bien que fort gâté monétairement par ma grand-mère maternelle petit-fils unique oblige , pas question de baisers d’une grand-mère à son petit-fils , froide et distante et encore plus avec Père , il n’oubliait jamais l’humiliation et la honte pour son honneur quand il vint demander la main de ma mère comme l’exigeait le protocole de l’époque , honte car désargenté suite à la faillite de grand-père , c’est ma mère qui payât personnellement son costume , honte de l’accueil glacial des Hastir voyant un flamand venir demander une fille moitié wallonne moitié hongroise , et de plus aristocrate honorifique non noble et désargenté , leurs visions furent nettement différentes plus tard quand , il revint mais avec chauffeur et voiture de fonction de direction et fraîchement nommé Directeur-général ou si vous voulez pour ceux non féru de l’anglais , CEO pour l’Europe , qu’elle hypocrisie , plus tard , je gardais bien ancré en moi et comme une gifle toute ma vie , ce que Papa avait subi , car j’étais très fier de mon père et de notre famille flamande et je n’ai jamais renié ni mes racines ni mon sang flamand , je le suis et le resterai toute ma vie , même si père fut sévère , il m’aimait et le montrait parfois par petites touches , comme lorsque je revins du service militaire avec ma tenue d’apparat d’officier sous-lieutenant ou il me pris dans les bras et me serrât fort en disant , je suis fier de toi , ou quand à  30 ans , je fus nommé directeur-administratif d’une entreprise métallique de 150 PERSONNES .

 

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 36 278 messages
Grégairophobe...,
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Pas la peine de créer un sujet pour chaque chapitre. Un seul suffit.

D'ailleurs, un blog ne serait-il pas plus judicieux pour tes mémoires ?

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 959 messages
78ans‚ Talon 1,
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Egotisme flagrant provoqué par un complexe d'infériorité.

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