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L'humanité comme équation progressiste


Fraction

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Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, hbou a dit :

Je peux induire e=mc2 à partir de la bombe atomique

N'est-ce pas l'inverse qui reflète la "réalité" [supposée, ...philosophée?]?

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 001 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 22 minutes, Guillaume_des_CS a dit :

Sourire... C'est un beau feu d'artifice ! Bravo ! 

Et maintenant, si TU nous disais ce que TU penses...? 

Peut-être pourrait-on réagir intelligemment. 

Ce que je pourrais conclure de mon intervention, entre autre, c'est qu'à infantiliser les hommes, ils deviendront des bourricots.

Alors qu'en les responsabilisant, dans un projet libéral mature, ils deviendront des personnes morales compétentes et même géniales.

L'administration n'est pas un flux qui s'écoule de haut en bas.

Le génie administratif est comme une obligation de résultat qui responsabiliserait la base, et dont l'intelligence serait en rétroaction avec le retour d'expérience.

Je préfère la banque au service des projets plutôt que la banque qui prête de l'argent à ceux qui en ont déjà.

Pas de rétroaction = pas de génie.

Mais là, je m'éloigne un peu.

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Membre, 63ans Posté(e)
hbou Membre 467 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)
à l’instant, Guillaume_des_CS a dit :

N'est-ce pas l'inverse qui reflète la "réalité" [supposée, ...philosophée?]?

J'allais ajouté que je ne suis pas réaliste... Je n'adhère à aucun courant philosophique. Pour moi la réalité est une création humaine, ce n'est pas quelque chose qui existe indépendamment de l'homme (si je ne me trompe pas, selon Kant et d'autres, "cette" réalité qui existerait indépendamment de l'homme est inconnaissable). La réalité est ce qui nous permet de distinguer parmi nos connaissances celles qui permettent de prévoir quelque chose (la force de gravité), de celle qui ne le permettent pas (la licorne ou la télépathie). Nous ne pouvons pas induire de connaissances de la réalité (bien que ce ne soit pas tout à fait exact, mais j’abrège). Lorsque nous le faisons, nous induisons des causes qui n'en sont pas, que la cause du lever de Soleil est Rê ou la cinétique et la gravitation, que la cause du vol sont les voleurs, que la cause de la poule est l’œuf (ou inversement, selon votre idéologie), que la cause de mon gain au loto est ce fer à cheval que je portais sur moi... Ce ne sont pas des causes.

La réalité ne peut pas se définir sur une ambiguïté, à savoir qu'elle pourrait exister indépendamment de l'homme qui la pense.

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Membre, 40ans Posté(e)
Tamar Hanna Membre 271 messages
Forumeur en herbe ‚ 40ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Fraction a dit :

Ce que vous dites est ontologiquement impossible.

Le doute est une croyance.

Si vous doutez de croire, alors vous émettez une croyance transcendante qui annule une croyance immanente.

Mais c'est toujours une croyance.

Une croyance ontologique. Quel est l'être?

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 001 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, Tamar Hanna a dit :

Une croyance ontologique. Quel est l'être?

Bonjour,

Non pas une croyance ontologique, mais une ontologie croyante.

L'être n'est ni la conscience ni l'esprit, mais la conjugaison des deux qui s'inscrit dans le temps.

Nous ne transportons pas notre mémoire dans le temps, c'est le temps qui est mémoire.

Cordialement, Fraction

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Membre, 40ans Posté(e)
Tamar Hanna Membre 271 messages
Forumeur en herbe ‚ 40ans‚
Posté(e)
il y a 43 minutes, Fraction a dit :

Bonjour,

Non pas une croyance ontologique, mais une ontologie croyante.

L'être n'est ni la conscience ni l'esprit, mais la conjugaison des deux qui s'inscrit dans le temps.

Nous ne transportons pas notre mémoire dans le temps, c'est le temps qui est mémoire.

Cordialement, Fraction

 Si le temps est mémoire, comment la mémoire disparaît-elle? Elle ne disparaît pas, elle mute. Le temps mute. Comment est le temps qui mute?

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 001 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Tamar Hanna a dit :

 Si le temps est mémoire, comment la mémoire disparaît-elle? Elle ne disparaît pas, elle mute. Le temps mute. Comment est le temps qui mute?

On peut falsifier une mémoire en la dupliquant, c'est du même ordre que la mutation génétique.

A force d'écouter une musique de notre enfance, elle finit par se décontextualiser et perdre sa fidélité évocatrice. 

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Membre, 40ans Posté(e)
Tamar Hanna Membre 271 messages
Forumeur en herbe ‚ 40ans‚
Posté(e)
il y a 26 minutes, Fraction a dit :

On peut falsifier une mémoire en la dupliquant, c'est du même ordre que la mutation génétique.

A force d'écouter une musique de notre enfance, elle finit par se décontextualiser et perdre sa fidélité évocatrice. 

Le temps et la mémoire falsifiables. Ils ne sont falsifiables qu'à partir d'un point fixe, un point de vue, un point d'observation.

Vous parlez d'un décalage. Le décalage temps mémoire? Mémoire fixe par rapport à une mémoire évolutive? Quel décalage si le temps est la mémoire?

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Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Tamar Hanna a dit :

 Si le temps est mémoire, comment la mémoire disparaît-elle? Elle ne disparaît pas, elle mute. Le temps mute. Comment est le temps qui mute?

Je ne dirais pas que le temps ou la mémoire mutent.  Je ne pense pas qu'il puisse véritablement y avoir un phénomène de métamorphose mais plutôt une sorte de dilatation. Comme la trame d'un tissu dont le grossissement permettrait la traversée.

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Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Fraction a dit :

Bonjour,

Non pas une croyance ontologique, mais une ontologie croyante.

L'être n'est ni la conscience ni l'esprit, mais la conjugaison des deux qui s'inscrit dans le temps.

Nous ne transportons pas notre mémoire dans le temps, c'est le temps qui est mémoire.

Cordialement, Fraction

Dire que l'être s'inscrit dans le temps n'est pas un énoncé suffisant. Il manque la contrepartie : l'être génère le temps. Peut on séparer le moyeu et la circonférence de la roue ?

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)

En tout cas il y a 2 personnes qui vont bien ensemble dans ce sujet.

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Membre, 40ans Posté(e)
Tamar Hanna Membre 271 messages
Forumeur en herbe ‚ 40ans‚
Posté(e)
Il y a 18 heures, Aruna a dit :

Je ne dirais pas que le temps ou la mémoire mutent.  Je ne pense pas qu'il puisse véritablement y avoir un phénomène de métamorphose mais plutôt une sorte de dilatation. Comme la trame d'un tissu dont le grossissement permettrait la traversée.

Je ne le dirai pas non plus, je cherche à mettre le doigt sur ce qui sonne faux.

Le temps et la mémoire ne sont pas associables pour moi.

Pourrais-tu dire, @Fraction, ce que tu entends par "mémoire"? J'ai senti que tu parlais de la faculté individuelle de remonter à la surface un souvenir qui serait dans la mémoire. Le souvenir étant vécu à une époque est remisé dans la mémoire différent qu'il n'en est sorti. Ainsi le souvenir fait changer le temps et la mémoire, comme on dupliquerait un message qui, à force de duplication, perdrait de sa pureté originale. C'est ça?

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 001 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 49 minutes, Tamar Hanna a dit :

Je ne le dirai pas non plus, je cherche à mettre le doigt sur ce qui sonne faux.

Le temps et la mémoire ne sont pas associables pour moi.

Pourrais-tu dire, @Fraction, ce que tu entends par "mémoire"? J'ai senti que tu parlais de la faculté individuelle de remonter à la surface un souvenir qui serait dans la mémoire. Le souvenir étant vécu à une époque est remisé dans la mémoire différent qu'il n'en est sorti. Ainsi le souvenir fait changer le temps et la mémoire, comme on dupliquerait un message qui, à force de duplication, perdrait de sa pureté originale. C'est ça?

Bonjour,

La mémoire en 4D ne faisait pas partie de mon sujet, mais soit.

Ce que j'entends par "mémoire", c'est qu'il n'existe pas de mémoire morte, les mémoires sont vives et inscrites dans le passé, et non dans le présent.

 

L'argument scientifique m'importe peu, dans la mesure où je ne crois pas en l'objectivation cognitive stricte.

Mais avouez que 100 milliards de neurones humains, c'est dérisoire s'agissant de mémoire, sachant qu'un neurone biologique ne saurait incarner qu'un octet, qu'il soit binaire ou pondéré.

Un cerveau en 4D théorique retardera l'échéance de l'obsolescence de la neurologie, mais pour combien de temps ?

 

Lorsque vous vous remémorez un événement, ne ressentez-vous pas la distance temporelle qui vous sépare de lui ?

Pensez-vous alors que cette sensation de distance ne soit le fait que d'une date et d'une heure formelles et inertes ?

Ou plutôt de la sensation d'une histoire encore vive ?

Cordialement, Fraction

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Membre, 40ans Posté(e)
Tamar Hanna Membre 271 messages
Forumeur en herbe ‚ 40ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Fraction a dit :

Bonjour,

La mémoire en 4D ne faisait pas partie de mon sujet, mais soit.

Ce que j'entends par "mémoire", c'est qu'il n'existe pas de mémoire morte, les mémoires sont vives et inscrites dans le passé, et non dans le présent.

 

L'argument scientifique m'importe peu, dans la mesure où je ne crois pas en l'objectivation cognitive stricte.

Mais avouez que 100 milliards de neurones humains, c'est dérisoire s'agissant de mémoire, sachant qu'un neurone biologique ne saurait incarner qu'un octet, qu'il soit binaire ou pondéré.

Un cerveau en 4D théorique retardera l'échéance de l'obsolescence de la neurologie, mais pour combien de temps ?

 

Lorsque vous vous remémorez un événement, ne ressentez-vous pas la distance temporelle qui vous sépare de lui ?

Pensez-vous alors que cette sensation de distance ne soit le fait que d'une date et d'une heure formelles et inertes ?

Ou plutôt de la sensation d'une histoire encore vive ?

Cordialement, Fraction

Je comprends mieux de quoi vous voulez parler.

La mémoire n'est pas "stockée" dans les neurones de l'individu. Quelques structures de souvenir s'y entassent, et encore, que ceux qui y sont régulièrement rafraîchis.

Je ne sais rien de la 4D.

Il y a plusieurs façon de se remémorer un événement. Il y a en effet le rappel neuronale des événements qui prennent en compte l'usure du temps ou la distanciation.

Mais il y a une façon de revivre un événement sans prendre en compte ou ressentir le décalage du temps. Cette façon est pour moi la seule qui fait appel à la mémoire vive, celle qui ne peut muter ou vieillir ou s'user, celle qui n'est pas stockée dans l'individu.

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Invité Junayd
Invités, Posté(e)
Invité Junayd
Invité Junayd Invités 0 message
Posté(e)

Seul la pensée nous permet d'envisager le temps. Plus que cela, elle en constitue la trame. La pensée qui décrit, qui compare, qui délimite, qui divise, qui justifie, etc. Mais aussi celle qui, plus difficile à accéder dans son nid historique, est faite de chaire et d'os.

Notre continuité nous affirme qu'il existe un présent. Passé et futur en sont des images qui se succèdent. Mais si l'on peut se laisser remplir par la "mémoire vive", remplir du moins par la contemplation de la sensation, on fragilise alors ce processus de pensée entraînant une expérience déroutante de discontinuité. 

Je ne sais pas combien de D, ou de cordes, il y aurait au cœur d'un trou noir. Mais qui s'en soucie ?

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Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, Junayd a dit :

Seul la pensée nous permet d'envisager le temps. Plus que cela, elle en constitue la trame. La pensée qui décrit, qui compare, qui délimite, qui divise, qui justifie, etc. Mais aussi celle qui, plus difficile à accéder dans son nid historique, est faite de chaire et d'os.

Notre continuité nous affirme qu'il existe un présent. Passé et futur en sont des images qui se succèdent. Mais si l'on peut se laisser remplir par la "mémoire vive", remplir du moins par la contemplation de la sensation, on fragilise alors ce processus de pensée entraînant une expérience déroutante de discontinuité. 

Je ne sais pas combien de D, ou de cordes, il y aurait au cœur d'un trou noir. Mais qui s'en soucie ?

L'expression "mémoire vive" est paradoxale. Est-ce que la vie qui est spontanéité et créativité pure peut avoir un rapport avec la mémoire qui est une cristallisation ?

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Invité Junayd
Invités, Posté(e)
Invité Junayd
Invité Junayd Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 7 heures, Aruna a dit :

L'expression "mémoire vive" est paradoxale. Est-ce que la vie qui est spontanéité et créativité pure peut avoir un rapport avec la mémoire qui est une cristallisation ?

Comme avec le paradoxe, une fois que la chose est pénétrée la pensée ne peut plus faire son boulot. Chercher un commencement et une fin. Sauter de la ligne au point et du point à la ligne. Tout dérive alors de sensations permanentes et de relation avec un champ vivant et insaisissable.

La "mémoire vive" est la mise à jour du temps historique, fruit de la pensée, en temps vécu, instantanée. Une sorte de conversion de la banalité en intensité, du temps en matière vécu... du concret en abstrait ?

C'est comme ça que je l'entend.

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Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, Junayd a dit :

Comme avec le paradoxe, une fois que la chose est pénétrée la pensée ne peut plus faire son boulot. Chercher un commencement et une fin. Sauter de la ligne au point et du point à la ligne. Tout dérive alors de sensations permanentes et de relation avec un champ vivant et insaisissable.

La "mémoire vive" est la mise à jour du temps historique, fruit de la pensée, en temps vécu, instantanée. Une sorte de conversion de la banalité en intensité, du temps en matière vécu... du concret en abstrait ?

C'est comme ça que je l'entend.

Si la mémoire évolue dans un temps suffisamment dilaté pour échapper à son emprise, si elle n'est pas un sédiment,  ni même une trace, alors je la nomme perception.

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  • 3 semaines après...
Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Le 17/07/2020 à 19:18, Fraction a dit :

La récursivité de la conscience est facile à discerner.

_ La volonté est récursive : l’homme « veut vouloir » systématiquement, et il ne peut pas « vouloir ne pas vouloir ».

_ La véracité est récursive : l’homme « croit croire » systématiquement, et il ne peut pas « douter qu’il croit ».

_ Le réalisme est récursif : l’homme peut dénier la réalité en tant qu’objet, mais il ne peut pas dénier sa propre perception en tant que telle.

 

Je ne sais pas si tout le raisonnement reposait sur ces pseudo-constats, mais si c'est le cas, alors le château de cartes s'écroule de lui-même, j'en suis navré !

 

On peut bien évidemment " vouloir ne pas vouloir ", c'est le cas du fumeur qui veut arrêter de fumer en même temps qu'il veut aussi continuer à fumer, ou l'homme qui bât sa femme lui expliquant qu'il ne veut pas lui faire du mal tout en se laissant aller à le faire par moments, ou encore dans la même veine le parent qui donne la fessée à son enfant pour son bien ( un mal présent pour un bien futur soi-disant ) ou encore les personnes interrogées sur la souffrance/maltraitance animale qui ne souhaitent pas cet état de faits mais qui pourtant veulent se divertir avec des animaux captifs et ou dressés ou les manger, ils veulent donc ce qu'ils ne veulent pas ! Et que dire du boulimique qui alterne entre deux extrêmes ? On peut même vouloir ardemment ne plus ressentir d'émotions, car elles font souffrir par exemple, mais c'est pourtant une telle émotion/perception qui nous enjoint à ne plus en vouloir: ce que je veux - par l'émotion - est de ne plus avoir d'émotions - de ne plus en vouloir !

 

On peut aussi douter que l'on croit, c'est le principe fondamental même de la science et parfois de la philosophie, que de remettre en cause nos propres savoirs ou connaissances, on doute de ce que l'on croit savoir, c'est justement grâce à cet état d'esprit que l'on a pu en partie s'émanciper des religions ou du moins de leur pouvoir sur la vie des hommes devenus pour certains libres, et de se défaire de toutes sortes de croyances plus farfelues les unes que les autres, pourtant à la mode en leur temps.

 

Les illusions d'optiques sont là pour nous rappeler que la réalité perçue n'est pas la réalité objective, ce faisant, on remet ainsi en cause notre propre faculté à percevoir le réel, on peut donc dénier nos propres sensations premières, tout comme les expériences avec des sceaux d'eau à différentes températures peuvent l'illustrer, si l'on plonge la main dans un sceau d'eau très froide puis ensuite dans une eau un peu moins froide, on la trouvera chaude alors que si l'on avait d'abord plongé sa main dans un récipient d'eau très chaude on l'aurait trouvée - cette même eau - froide, ainsi nous découvrons également le principe de relativité, fort utile en science.    

 

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 001 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, deja-utilise a dit :

 

Je ne sais pas si tout le raisonnement reposait sur ces pseudo-constats, mais si c'est le cas, alors le château de cartes s'écroule de lui-même, j'en suis navré !

 

On peut bien évidemment " vouloir ne pas vouloir ", c'est le cas du fumeur qui veut arrêter de fumer en même temps qu'il veut aussi continuer à fumer, ou l'homme qui bât sa femme lui expliquant qu'il ne veut pas lui faire du mal tout en se laissant aller à le faire par moments, ou encore dans la même veine le parent qui donne la fessée à son enfant pour son bien ( un mal présent pour un bien futur soi-disant ) ou encore les personnes interrogées sur la souffrance/maltraitance animale qui ne souhaitent pas cet état de faits mais qui pourtant veulent se divertir avec des animaux captifs et ou dressés ou les manger, ils veulent donc ce qu'ils ne veulent pas ! Et que dire du boulimique qui alterne entre deux extrêmes ? On peut même vouloir ardemment ne plus ressentir d'émotions, car elles font souffrir par exemple, mais c'est pourtant une telle émotion/perception qui nous enjoint à ne plus en vouloir: ce que je veux - par l'émotion - est de ne plus avoir d'émotions - de ne plus en vouloir !

 

On peut aussi douter que l'on croit, c'est le principe fondamental même de la science et parfois de la philosophie, que de remettre en cause nos propres savoirs ou connaissances, on doute de ce que l'on croit savoir, c'est justement grâce à cet état d'esprit que l'on a pu en partie s'émanciper des religions ou du moins de leur pouvoir sur la vie des hommes devenus pour certains libres, et de se défaire de toutes sortes de croyances plus farfelues les unes que les autres, pourtant à la mode en leur temps.

 

Les illusions d'optiques sont là pour nous rappeler que la réalité perçue n'est pas la réalité objective, ce faisant, on remet ainsi en cause notre propre faculté à percevoir le réel, on peut donc dénier nos propres sensations premières, tout comme les expériences avec des sceaux d'eau à différentes températures peuvent l'illustrer, si l'on plonge la main dans un sceau d'eau très froide puis ensuite dans une eau un peu moins froide, on la trouvera chaude alors que si l'on avait d'abord plongé sa main dans un récipient d'eau très chaude on l'aurait trouvée - cette même eau - froide, ainsi nous découvrons également le principe de relativité, fort utile en science.    

 

Bonjour,

Votre contradiction est bienvenue, mais elle est d’autant plus irritante que je l’avais prédite.

Elle témoigne d’un défaut de lecture objective et d’un défaut d’interprétation basic.

 

« Vouloir ne pas vouloir » est une volonté.

Ici « vouloir » est transcendant et « ne pas vouloir » est immanent.

On a donc une volonté transcendante en situation de paradoxe, c’est-à-dire de contradiction nécessaire et structurelle.

 

C’est une question d’évidence basique, ne cherchez pas la torsion intellectualiste là où il n’y a qu’un appel au bon sens.

 

Le fumeur qui veut arrêter de fumer tout en fumant, de même que l’ensemble de vos exemples, ne dérogent pas à la systématicité de la volonté récursive.

Avoir envie de fumer et s’y résigner est ici une volonté qui transcende la volonté auto-disciplinaire, immanente.

Si l’envie de fumer est si forte, c’est qu’elle transcende l’autodiscipline, donc la souveraineté de la volonté n’est pas compromise.

 

Ensuite, vous faites une erreur grossière de lecture en confondant véracité et vérité, puis réalisme et réalité.

La vérité est le complément d’objet de la véracité, et la réalité est le complément d’objet du réalisme.

Véracité et réalisme sont des référentiels (des sujets), alors que vérité et réalité sont des repères (des compléments d'objet).

Si vous le voulez, remplacez « réalisme » par « perception et interprétation » (et non pas par « chose en soi », comme vous le faites).

Comprenez donc : « La perception et son interprétation sont indéniables en tant que telles. »

Le « en tant que telles » est fondamental, or vous l’avez éludé.

 

De même, « douter qu’on croit », c’est toujours croire.

(Ne me sortez pas l’argument de la méthode scientifique sur la nécessité du doute, c’est ici incongru.)

Ici, le doute, donc la croyance négative, est encore en situation de paradoxe.

« Douter qu’on croit », c’est « croire qu’on ne croit pas », donc c’est toujours « croire ».

Peu importe la vérité, la proposition, je vous parle de véracité et non de vérité.

Cordialement, Fraction

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