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Les pères auraient une utilité?

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MarcThor

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Membre, 70ans Posté(e)
jacky29 Membre 38 077 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, MarcThor a dit :

Merci Jacky !
Oui ,désolé, c'était pour me "justifier " et "sourcer" car un homme qui ose parler des droits des hommes est forcément accusé par certain(e)s d'inventer sans source...donc là,des sources, il y en a!!!


"qu'un père ait les mêmes droits et devoirs qu'une mère est normal et logique."


Mon  but en ouvrant  ce sujet était de le rappeler tout en montrant l'incongruité qu'il y a à devoir l'exprimer.


"l'intitulé du topic invite à une mauvaise approche du sujet."


Oui, sans doute l'ai-je mal introduit avec ce titre.
Merci de le penser ET de l'écrire ! 
...même celles qui le pensent ne l'affirment que rarement( par peur d’être vues comme des"traîtresses"?).


"nous ne pouvons parler que de droits et de devoirs. "


Tout à fait d'accord.


 

pour une fois! rires! j'avais une copine qui était mariée, chose conventionnelle au possible, le problème fut que cette jeune femme a préféré divorcer pour "convenance personnelle" dirons-nous! et comme elle avait envie de faire "raquer un max" son époux, elle a eu le tort de me demander de faire "faux témoignage" à son encontre... en soutenant que cet homme était un danger pour l'enfant... elle s'est prise ma porte sur le nez et sans patte mouille et je ne l'ai plus jamais revue. je ne plaisante jamais avec l'honneur.  

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Membre, 49ans Posté(e)
MarcThor Membre 2 219 messages
Forumeur vétéran‚ 49ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, jacky29 a dit :

pour une fois! rires! j'avais une copine qui était mariée, chose conventionnelle au possible, le problème fut que cette jeune femme a préféré divorcer pour "convenance personnelle" dirons-nous! et comme elle avait envie de faire "raquer un max" son époux, elle a eu le tort de me demander de faire "faux témoignage" à son encontre... en soutenant que cet homme était un danger pour l'enfant... elle s'est prise ma porte sur le nez et sans patte mouille et je ne l'ai plus jamais revue. je ne plaisante jamais avec l'honneur.  

Coucou Jacky!

Ne pas plaisanter avec l'honneur est tout ...à ton honneur !

Mais combien d'autres que ton ex-amie  ont utilisé des stratagèmes de ce genre?...Parfois, une complicité n'est même pas nécessaire... 

Parfois encore, une simple menace de fausses allégations suffit;e connais 3 cas(dont 1 qu'on m'a rapporté récemment grâce à une conversation sur ce sujet) dont un collègue:

C'est un vrai papa poule qui croyais vivre un mariage parfait avec une épouse formidable,est rentré un soir chez lui, sa femme l'attendait ,lui a expliqué qu'une certaine personne(dans le cadre du sport pratiqué par leur fils) était son amant ,qu'elle allait divorcer et partir avec cet homme ET leur fils, et qu'il devait accepter ses conditions sinon (elle en avait discuté avec son avocat), elle prétendrait devant la JAF qu'il la battait  et il perdrait son enfant définitivement...Il a donc  accepté, fait la route toutes les 2 semaines pour" l’aumône du 1 WE sur 2"...

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Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 277 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)
Le 08/07/2020 à 23:30, Tamar Hanna a dit :

J'ai fait une erreur. Nous ne maîtrisons rien. J'ai encore une fois mélangé deux notions et vous me le dites: "le contrôle et la maîtrise supposent au moins deux termes". Vous avez raison: il n'y a aucune maîtrise, la maîtrise est une pure invention.

Il y a une notion dans le contrôle de l'émotion qui me déplaît. L'émotion naît et nous ne pouvons que contrôler les réactions: crier ou parler calmement pour la colère, trembler ou rester de glace pour la peur, etc... mais en aucun cas nous ne pouvons contrôler l'émotion: elle vient et c'est tout.

Par contre, l'émotion déclenche en nous la production d'hormones, peut-être que le contrôle de l'émotion serait d'empêcher ces hormones d'envahir notre corps? Ou le contrôle serait de déclencher les hormones-réponses qui contreraient et annuleraient d'autres hormones?

Mais peut-être suis-je en passe

On dirait que vous faîtes une différence absolue entre l'ordre émotionnel et l'ordre conscient (voire rationnel ?). "L'émotion naît et nous ne pouvons contrôler que les réactions : crier ou parler calmement..." comme si le sujet comme tel se limitait au rationnel. Je pense que vous avez raison au sens où il y a une différence entre l'ordre émotionnel et celui rationnel. Je peux savoir que le meurtre est une mauvaise chose (même seulement pour ne pas aller en prison) mais en arriver pourtant à trucider délibérément mon voisin. Il y a une logique propre, disons du psychologique, qui peut entrer en contradiction avec ce que je "sais" des devoirs ou de la morale ; mais le sujet n'en est pas absent pour autant et lorsque je trucide mon voisin, je le veux, je le fais : c'est une action dont je ne peux pas dire, au prétexte que son ressort était psychologique/émotif, qu'elle s'est réalisée malgré moi. Or d'une part cette séparation n'est pas une fatalité et, d'autre part, ce que j'appelle par facilité le "corps émotionnel" n'est pas non plus dénué de raison, au sens où l'enchaînement des émotions avec les évènements, personnes, situations, etc., répond à une logique, observe des régularités, des lois à la manière du corps physique dans ses rapports à l'espace, au mouvement, à l'équilibre... Ainsi le deuil, par exemple, passe-t-il souvent par des étapes marquées, déni, tristesse, colère, etc., jusqu'à son éventuelle résolution, sur ce plan des émotions. 

Dans les deux cas, corps "physique" et "psychologique", la mémoire, il me semble, joue un rôle tout à fait essentiel, mais pas au sens d'une caisse d'enregistrement et d'une répétition passive : au sens d'une faculté d'association active, ouvrant accès à de nouvelles possibilités d'association qui sont aussitôt des champs d'action, tout comme par l'entraînement, tel geste, tel enchaînement devient accessible, tel rythme devient soutenable puis naturel. Il en va de même il me semble avec les émotion, qui, lorsqu'elles s'activent, se mettent par la même occasion en disponibilité, en ouverture sur de nouvelles possibilités d'associations et de réponses (elles peuvent se renforcer, cela dit). Mais ce contrôle n'est pas l'empire d'un ordre sur l'autre, c'est plutôt le lent dégagement, grâce à cette mémoire/expérience, d'un sujet visant l'unité mais toujours menacé de division (éclaté par ses émotions, ou divisé entre ce qu'il sait et ce qu'il fait, etc.). 

Je ne sais pas si ceci peut vous aider dans votre réflexion, en particulier lorsque vous posez la question du rapport entre le niveau proprement chimique et le vécu de l'émotion, mais il me semble que la piste la plus prometteuse est, si je n'ai pas dit trop de bêtise, celle de la superposition des réponses. Le seul cas envisageable à mes yeux, où la réponse serait simplement effacée, sur tous les plans, serait celui d'un sujet prenant conscience qu'une émotion qu'il ressentait était créée par une illusion. L'illusion étant détruite (édit : désinvestie), l'émotion l'est également.

Modifié par Loufiat
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Membre, 39ans Posté(e)
Tamar Hanna Membre 271 messages
Forumeur en herbe ‚ 39ans‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, Loufiat a dit :

On dirait que vous faîtes une différence absolue entre l'ordre émotionnel et l'ordre conscient (voire rationnel ?). "L'émotion naît et nous ne pouvons contrôler que les réactions : crier ou parler calmement..." comme si le sujet comme tel se limitait au rationnel. Je pense que vous avez raison au sens où il y a une différence entre l'ordre émotionnel et celui rationnel. Je peux savoir que le meurtre est une mauvaise chose (même seulement pour ne pas aller en prison) mais en arriver pourtant à trucider délibérément mon voisin. Il y a une logique propre, disons du psychologique, qui peut entrer en contradiction avec ce que je "sais" des devoirs ou de la morale ; mais le sujet n'en est pas absent pour autant et lorsque je trucide mon voisin, je le veux, je le fais : c'est une action dont je ne peux pas dire, au prétexte que son ressort était psychologique/émotif, qu'elle s'est réalisée malgré moi. Or d'une part cette séparation n'est pas une fatalité et, d'autre part, ce que j'appelle par facilité le "corps émotionnel" n'est pas non plus dénué de raison, au sens où l'enchaînement des émotions avec les évènements, personnes, situations, etc., répond à une logique, observe des régularités, des lois à la manière du corps physique dans ses rapports à l'espace, au mouvement, à l'équilibre... Ainsi le deuil, par exemple, passe-t-il souvent par des étapes marquées, déni, tristesse, colère, etc., jusqu'à son éventuelle résolution, sur ce plan des émotions. 

Dans les deux cas, corps "physique" et "psychologique", la mémoire, il me semble, joue un rôle tout à fait essentiel, mais pas au sens d'une caisse d'enregistrement et d'une répétition passive : au sens d'une faculté d'association active, ouvrant accès à de nouvelles possibilités d'association qui sont aussitôt des champs d'action, tout comme par l'entraînement, tel geste, tel enchaînement devient accessible, tel rythme devient soutenable puis naturel. Il en va de même il me semble avec les émotion, qui, lorsqu'elles s'activent, se mettent par la même occasion en disponibilité, en ouverture sur de nouvelles possibilités d'associations et de réponses (elles peuvent se renforcer, cela dit). Mais ce contrôle n'est pas l'empire d'un ordre sur l'autre, c'est plutôt le lent dégagement, grâce à cette mémoire/expérience, d'un sujet visant l'unité mais toujours menacé de division (éclaté par ses émotions, ou divisé entre ce qu'il sait et ce qu'il fait, etc.). 

Je ne sais pas si ceci peut vous aider dans votre réflexion, en particulier lorsque vous posez la question du rapport entre le niveau proprement chimique et le vécu de l'émotion, mais il me semble que la piste la plus prometteuse est, si je n'ai pas dit trop de bêtise, celle de la superposition des réponses. Le seul cas envisageable à mes yeux, où la réponse serait simplement effacée, sur tous les plans, serait celui d'un sujet prenant conscience qu'une émotion qu'il ressentait était créée par une illusion. L'illusion étant détruite (édit : désinvestie), l'émotion l'est également.

Pour avoir une influence sur les déclencheurs émotionnels, il faut un travail bien plus approfondi que ne pourrait l'offrir "le jeu de l'enfant avec le père". D'une part parce que l'enfant serait incapable de concevoir ce qu'il faudrait faire, et d'autre part, il est très rare de rencontrer des personnes qui sauraient comment s'y prendre. Et même en le sachant, il est très difficile d'y parvenir.

Vous avez tout à fait raison, sans doute, pour ce qui est des "mémoires/expériences", "superpositions de réponses", je ne serai pas apte à y redire. Pour ma part, je parlais de travail encore en amont de tout cela. Un travail effectué sur la déprogrammation de programmes implantés (par nous-même ou les autres) en nous dans notre vie, mais aussi implantés par la génétique.

L'émotion est rationnelle. Quand je suis folle, je n'ai aucune émotion. Mon corps continue de ressentir les hormones libérées par les déclencheurs émotionnels, et jouer sa comédie, mais la migration de conscience me laisse de marbre, car j'ai la possibilité de stopper ces flots d'hormones et de nettoyer l'organisme de leurs traces. C'est ça que l'appelle le contrôle de l'émotion.

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