Pollution de l'air : une campagne inédite d'analyse de l'air a révélé la présence de pesticides interdits

L'air ambiant a été analysé sur une année et les trois agences impliquées y ont décelées des produits interdits, certains depuis des dizaines d'années.

L'Anses, l'Inéris et Atmo France dévoilent jeudi 2 juillet les résultats de la première campagne nationale exploratoire des pesticides (Cnep) qui a analysé l'air que l'on respire pendant un an, entre juin 2018 et juin 2019. Cette campagne inédite a trouvé plusieurs substances préoccupantes, comme des insecticides interdits et du glyphosate, mais elles n'augmentent que faiblement les risques de maladies (1,2 %).

Au total, la campagne a mesuré la présence ou l'absence de 75 substances pesticides dans l'air ambiant, en faisant des prélèvements sur 50 sites en métropole et en Outre-Mer, autant dans le milieu rural qu'en zone urbaine, entourés par des pratiques agricoles différentes (vigne, élevage, maraîchage, etc). L'Anses a pu, ainsi, identifier 32 substances d'intérêt, dont 9 sont interdites, sur lesquelles elle recommande de poursuivre les investigations, notamment car il n'y a toujours pas de règlementation assurant un seuil limite de pesticides respirés chaque jour.

Interdit depuis plus de 20 ans, un insecticide est toujours présent dans l'air

Le lindane est un insecticide interdit en France depuis 22 ans, aussi bien pour l'agriculture que pour le traitement des charpentes en bois ou comme produit anti-poux, pourtant les analyses montrent qu'il y en a toujours dans l'air ambiant (dans près de 80% des échantillons testés). Du chlorpyrifos est aussi présent dans l'air, selon cette étude s'arrêtant en juin 2019. Ce pesticide - utilisé pour éliminer les pucerons et les chenilles -  a depuis été interdit, début 2020, dans l'Union européenne. Les analyses trouvent aussi du glyphosate, classé comme cancérogène probable pour l'homme par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et présent dans l'air à de très faibles niveaux.

Selon les premières hypothèses des associations, la présence de pesticides interdits dans l'air est provoquée par l'évaporation de ces produits toujours présents dans les sols. Néanmoins, certains pesticides présents dans l'eau ne se retrouvent pas dans l'air : par exemple, le chlordécone n'est pas présent dans l'air, bien qu'il continue à poser des problèmes de santé publique aux Antilles car il reste encore dans l'eau, 30 ans après son interdiction.

Et après, vous vous étonnerez du manque de mobilité de vos spermatozoïdes...

Un peu de lecture pour élever le débat avec une thèse analysant la fertilité de divers animaux et de l'homme exposé aux pesticides.

biblio.univ-annaba.dz/wp-content/uplo

Cette publication sur les polluants de l'air a 3 avantages :

1° elle montre que des polluants que l'on croyait disparus depuis 25 ans comme le lindane  sont encore relargués par les sols.

2° la précision des méthodes d'analyse est telle que l'on détecte davantage de variétés de molécules qu'autrefois et à des quantités infinitésimales.

3° les quantités détectées sont toujours très au-dessous des niveaux d'alerte connus.

Et ça les médias oublient de le dire.

Faut reconnaître que :

- 20 ans de campagnes anti pesticides

- la diminution des quantités répandues

- l'abandon des molécules les plus rémanentes

- le recours à des techniques agricoles moins gourmandes en intrans

Toutes ces actions commencent à porter leurs fruits

Il y a 15 heures, querida13 a dit :

Un peu de lecture pour élever le débat avec une thèse analysant la fertilité de divers animaux et de l'homme exposé aux pesticides.

biblio.univ-annaba.dz/wp-content/uplo

Oui d'ailleurs ces produits s'attaquent non seulement à la mobilité des spermatozoïdes comme tu l'as brillamment démontré, mais aussi aux liens Internet. 

D'autres recherches affirment qu'il reste encore pas mal de DTT?(CANCéRIGèNE ET REPROTOXIQUE) dans les sols.

Ceci montre aussi qu'il faudrait que le gouvernement se dépêche de se bouger pour interdire d'autres pesticides qui ont des effets sur la santé, l'environnement... puis pour bien pénaliser ceux qui utilisent des pesticides interdits 

il y a 43 minutes, williams a dit :

Ceci montre aussi qu'il faudrait que le gouvernement se dépêche de se bouger pour interdire d'autres pesticides qui ont des effets sur la santé, l'environnement... puis pour bien pénaliser ceux qui utilisent des pesticides interdits 

pour interdire, il faut avoir des preuves de la toxicité.

ces preuves de toxicité ne sont obtenues qu'avec du temps !

Donc en toute logique, on ne peut pas interdire sauf de preuves ou bien on va vers un procès à n'en plus finir.

Cependant pour les plus pessimistes dont tu fais partie, il faut savoir que les nouveaux insecticides sont de plus en plus spécifiques d'une famille d'insectes. C'est pour cette raison qu'ils sont très longs à mettre au point ce qui les rends très coûteux.

par ailleurs les spécialistes des populations d'insectes ont étudié leur mode de reproduction dans la nature et savent conseiller sur leu détction et l'heure à laquelle il est opportun de traiter. Au final au lieu de tout "zigouiller" par un arrosage massif, on fait des pplications de produits spécifiques au bon moment.

Ça coûte moins cher en produit, en temps passé et en impact écologique.

Ces procédés nouveaux sont de plus en plus mis en place dans l'arboriculture.

Il y a 8 heures, Répy a dit :

pour interdire, il faut avoir des preuves de la toxicité.

ces preuves de toxicité ne sont obtenues qu'avec du temps !

Donc en toute logique, on ne peut pas interdire sauf de preuves ou bien on va vers un procès à n'en plus finir.

Cependant pour les plus pessimistes dont tu fais partie, il faut savoir que les nouveaux insecticides sont de plus en plus spécifiques d'une famille d'insectes. C'est pour cette raison qu'ils sont très longs à mettre au point ce qui les rends très coûteux.

par ailleurs les spécialistes des populations d'insectes ont étudié leur mode de reproduction dans la nature et savent conseiller sur leu détction et l'heure à laquelle il est opportun de traiter. Au final au lieu de tout "zigouiller" par un arrosage massif, on fait des pplications de produits spécifiques au bon moment.

Ça coûte moins cher en produit, en temps passé et en impact écologique.

Ces procédés nouveaux sont de plus en plus mis en place dans l'arboriculture.

Pour certain qui sont encore utilisables il y a des divers preuves comme le montre des vidéos ou articles que j'ai donnés ici, mais le gouvernement attend toujours que cela va loin et touche bp de personnes pour réagir comme nous l'avons vu avec des médicaments qui ont des conséquences trop importants et malgré que les médecins s'en plaignaient le gouvernement français a été un des derniers pays à réagir.

Puis des pesticides interdits sont encore utilisés comme cela a été montrer ces jours-ci.