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Il y a 80 ans... le drame de mai 1940 (1)


Gouderien

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Gouderien Membre 34 799 messages
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Il y a 80 ans… le drame de mai 1940 (1) :

 

C’est un débat classique parmi les amateurs d’Histoire de se demander si, en mai-juin 1940, la défaite alliée était inéluctable, ou si les Alliés pouvaient espérer vaincre l’armée allemande. Après tout, si l’on additionne les forces conjuguées des Français, des Britanniques, des Belges et des Hollandais, nous avions autant d’hommes et de chars que les Allemands (et même un peu plus), et à peu près autant de canons ; la seule supériorité nette du IIIe Reich se situait dans le domaine aérien.

Seulement voilà, les armées alliées étaient dirigées par un officier incompétent, le généralissime Maurice Gamelin, qui avait pris des dispositions stratégiques absurdes. Dans ces conditions, les Alliés n’avaient pas une chance sur dix de vaincre.

Si par un coup de baguette magique on remplace Gamelin par un général compétent, et on dispose nos armées suivant des critères de bon sens, les choses changent un peu : disons qu’on aurait 3 chances sur 10 de l’emporter.

Parce qu’au 10 mai 1940, Gamelin ou pas, les jeux étaient faits. Nous manquions de radios, de canons antichars, de camion-citerne pour ravitailler nos blindés, de canons de DCA pour les protéger. Et bien sûr nous manquions de chasseurs et de bombardiers modernes. Enfin, nous ne savions pas utiliser correctement nos nombreux blindés.

C’était un débat qui remontait à la fin de la Grande Guerre, et qui avait eu lieu dans la plupart des grands pays. L’infanterie, qui après tout avait gagné la guerre, réclamait des chars d’appui, lourds, lents et puissants. La cavalerie, qui n’avait guère brillé dans le récent conflit, voyait dans le char l’instrument idéal pour retrouver ses lauriers, et voulait au contraire des chars légers et rapides. Enfin quelques esprits originaux comme de Gaulle en France, Fuller en Grande-Bretagne, Guderian en Allemagne, avaient un point de vue différent : le char était une arme nouvelle, il fallait lui créer des instruments à sa mesure. Hitler avait écouté Guderian, et créé les fameuses « Panzerdivisionen » (divisions blindées), conçues pour agir de façon indépendante et comprenant non seulement des chars, mais aussi de l’infanterie portée et de l’artillerie.

Certains pays eurent le plus grand mal à se décider. C’est ainsi que les Britanniques passèrent une grande partie de la Seconde Guerre mondiale à se demander quels chars il fallait produire, et comment il fallait les employer. Quand ils débarquèrent le 6 juin 1944 en Normandie, ce problème n’avait pas été entièrement résolu ; de là leurs lourdes pertes. L’URSS était au départ l’un des pays les plus en pointes dans ce domaine, mais les officiers partisans d’un emploi moderne des chars furent décimés par les Purges staliniennes, et les Russes durent tout réapprendre quasiment à partir de zéro, avant de construire des unités blindées enfin capables d’affronter les Allemands.

Et la France ? En 1940 nous étions assis entre deux chaises. Nous avions beaucoup de chars, et certains étaient très bons. Le problème était qu’ils étaient disséminés dans toute l’armée. On avait bien tenté de les regrouper dans des DLM (divisions légères mécaniques) et des DCR (divisions cuirassées de réserve), mais on avait grossièrement sous-estimé l’aspect logistique de la guerre des chars. « N’importe qui peut commander une Panzerdivision, avait écrit Guderian, mais il faut être un génie pour la ravitailler ». C’était là un aspect des choses qui avait complètement échappé à nos généraux. Hélas, ce n’était pas le seul… De Gaulle avait réclamé la création d’une grande armée blindée, mais il avait prêché dans le désert.

Au 10 mai 1940, donc, l’armée française était en gros divisée en trois tiers ;

1)      Un tiers était enterré dans la ligne Maginot ; c’était absurde, les lignes fortifiées étant faites pour économiser les forces ;

2)      Pour faire bonne mesure, un deuxième tiers de l’armée montait la garde derrière la ligne Maginot. Ces unités étaient un peu plus mobiles que celles qui occupaient les forts de la ligne, mais pas beaucoup ; pour être objectif, notons que le général Gamelin avait perçu le problème d'avoir trop de divisions derrière la ligne, mais qu’il n’avait pu imposer aucun changement : symbole politique fort (et gouffre financier), la ligne Maginot obnubilait les dirigeants français au point de leur faire perdre tout sens de la mesure ;

3)      Si l’on excepte les quelques divisions qui défendaient les Alpes face à une possible agression italienne, le reste de l’armée était constitué par le 1er groupe d’armées, commandé par le général Gaston Billotte.

Ce 1er GA était stationné le long de la frontière de la Belgique et du Luxembourg. On trouvait là :

- La Ire armée du général Blanchard, comprenant l’élite de nos divisions, dont les fameuses DLM ; dès que la Belgique ferait appel à nous, cette armée pénètrerait dans le pays et viendrait s’établir le long du fleuve Dyle (c’était ce qu’on appelait la « manœuvre Dyle », qui avait été planifiée depuis plusieurs mois) ;

- Le Corps expéditionnaire britannique de lord Gort, qui devait aussi entrer en Belgique comme la Ire armée ;

- La VIIe armée du général Giraud, qui entrerait aussi en Belgique, par l’ouest, et foncerait vers la Hollande, si les Allemands envahissaient ce pays.

- Plus à l’est se trouvaient la IX armée du général Corap et la IIe armée du général Huntziger. Elles défendaient la frontière française face aux Ardennes belges et au Luxembourg, et assuraient la liaison avec la ligne Maginot.

C’est dans le secteur de la IXe armée que se trouvait ce que l’on appelait la « charnière de Sedan ». Le général Corap avait attiré l’attention du haut commandement sur sa fragilité : ce secteur était peu fortifié, et défendu par des divisions de second ordre. C’est à Sedan que s’était joué, en 1870, le sort de Napoléon III et du Second empire. Mais Gamelin se fit rassurant : les Ardennes étaient impénétrables pour une armée moderne. Après tout, le maréchal Pétain lui-même l’avait dit !

Seulement voilà, en fait les Ardennes étaient loin d’être impénétrables. On y trouvait des sentiers qui, certes, n’étaient pas des autoroutes, mais où des centaines de chars d’assaut pouvaient passer…

Il existait une petite réserve, comprenant quelques divisions d'infanterie et les trois DCR (une quatrième était en formation). 5 divisions montaient la garde du côté de la frontière suisse, au cas où les Allemands auraient voulu passer par là.

Enfin, notons qu'au jour du déclenchement de l'offensive allemande, l’armée française comptait 15 % de permissionnaires.

 

Ainsi donc, en ce vendredi 10 mai 1940, l’Allemagne attaque la Belgique et les Pays-Bas, et passe à l’offensive à l’Ouest. A la radio allemande, le Dr Goebbels lit un message de Hitler à la Wehrmacht :

"Soldats du Front Ouest ! Votre heure est maintenant venue. Le combat qui commence aujourd'hui décidera du destin de la nation allemande pour les mille années à venir. Faites maintenant votre devoir !"

Vers 8 h 30, - et alors que combats et bombardements font déjà rage depuis plusieurs heures -, les ambassadeurs allemands en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg remettent aux gouvernements de ces trois pays un mémorandum daté du 9 mai à 19 h 40, indiquant que le gouvernement du Reich a donné l'ordre aux troupes allemandes de "sauvegarder" la neutralité de la Belgique, de la Hollande et du Luxembourg "par tous les moyens militaires qui sont à la disposition du Reich", que l'Allemagne n'a pas l'intention de porter atteinte à la souveraineté belge et à celle des Pays-Bas et du Luxembourg, et que toute résistance aux troupes allemandes "serait brisée par tous les moyens possibles".

Aussitôt les gouvernements belge et hollandais font appel à la France et à la Grande-Bretagne.

En France, Paul Reynaud reprend la démission qu'il avait donnée la veille, et revient momentanément sur sa décision de destituer le généralissime Gamelin. Il lui adresse un message pompeux : "Désormais, une seule chose compte : vaincre", auquel Gamelin répond non moins pompeusement : "Je ne vois qu'une seule réponse : la France".

Au GQG de Vincennes, un large sourire éclaire le visage de Gamelin, qui a accueilli la nouvelle de l'offensive allemande avec sérénité : cette attaque était prévue depuis longtemps, et tout est paré pour y faire face. Depuis des mois, le généralissime attendait, espérait même, l'offensive de la Wehrmacht contre la Belgique. Gamelin est persuadé que c'est là, dans ces plaines du Nord qui ont déjà vu passer tant d'invasions, que le sort de la bataille va se jouer ; et bien entendu, l'armée française va remporter cette bataille... C'est du moins ce que s'imagine le généralissime qui, dans un ordre du jour adressé aux troupes, déclare :

"L'attaque que nous avons prévue depuis octobre dernier s'est déclenchée ce matin. L'Allemagne engage contre nous une lutte à mort. Les mots d'ordre sont, pour la France et tous ses alliés : courage, énergie, confiance. Comme l'a dit, il y a vingt-quatre ans, le Maréchal Pétain : "Nous les aurons."

C'est à 6 h 30 que les Belges ont lancé leur appel aux Alliés ; cinq minutes plus tard, de son quartier général de Vincennes, Gamelin donne l'ordre aux troupes françaises de se porter à la rencontre de l'ennemi. Dès 7 heures du matin, les armées alliées commencent à exécuter la "manœuvre Dyle » : les Ire et VIIe armées françaises et le Corps expéditionnaire britannique pénètrent en Belgique pour protéger ce pays de l'invasion nazie.

Dans une allocution radiodiffusée, Paul Reynaud annonce aux Français que la bataille décisive a commencé :

"Trois pays libres, la Hollande, la Belgique et le Luxembourg, ont été envahis cette nuit par l'armée allemande. Ils ont appelé à leur secours les armées alliées. Ce matin, entre 7 h et 8 h, nos soldats, les soldats de la liberté, ont franchi la frontière. Ce champ de bataille séculaire de la plaine des Flandres, notre peuple le connaît bien. En face de nous, se ruant sur nous, c'est aussi l'envahisseur séculaire. Partout, dans le monde, chaque homme libre, chaque femme libre regarde et retient son souffle devant le drame qui va se jouer.

Est-ce la force bestiale qui va vaincre ? Hitler le crie. Depuis des années, il se jouait de notre amour de la paix pour préparer "sa" guerre. (...) Même après la guerre déclarée, il a voulu croire encore à nos divisions, à nos faiblesses. Il a espéré de la trahison communiste une dislocation intérieure de la France. Il a tenté aussi de séparer les Alliés. Mais rien n'est venu. Aujourd'hui, il jette le masque. C'est la France qu'il montre du doigt à ses armées et à son aviation de guerre. (...) La France, calme et forte, est debout. C'est l'heure du rassemblement. (...)

Une même pensée nous élève tous au-dessus de nous-mêmes. Chacun se prépare à faire son devoir. L'armée française a tiré l'épée : la France se recueille."

En fait, les Alliés se ruent à leur perte, mais ils ne le savent pas encore...

De haut en bas : les généraux Blanchard, Corap, Giraud, Huntziger et Guderian.

Blancha.png

Corap-titre.png

Giraud.png

Hunt.png

Guder-titre.png

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Membre, Posté(e)
shyiro Membre 15 609 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Gouderien a dit :

Il y a 80 ans… le drame de mai 1940 (1) :

 

C’est un débat classique parmi les amateurs d’Histoire de se demander si, en mai-juin 1940, la défaite alliée était inéluctable, ou si les Alliés pouvaient espérer vaincre l’armée allemande. Après tout, si l’on additionne les forces conjuguées des Français, des Britanniques, des Belges et des Hollandais, nous avions autant d’hommes et de chars que les Allemands (et même un peu plus), et à peu près autant de canons ; la seule supériorité nette du IIIe Reich se situait dans le domaine aérien.

 

 

 

au contraire ! la faiblesse de l'armée allemande est dans les airs et mers par rapport à l'angleterre ...

 

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 573 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonsoir

il parait qu'Hitler redoutait une réaction forte , des forces Françaises et Anglaises lorsqu'il à attaqué la Pologne .

d'abord , d'avoir laisser l'Allemagne se réarmer après leurs défaite de la précédente guerre , était une faute . masser des troupes importante derrière la ligne Maginot était illogique et aberrant . à quoi servait-elle alors ? la dette à payer pour l'Allemagne était trop forte et Hitler devint la mèche du baril de poudre qui ne demandais qu'à exploser . 

je pense que certains de nos généraux vieillissants , se croyaient encore dans la guerre des tranchées , alors que cette guerre était une guerre de mouvement .

malgré tout , nous parlons après les événements connus ce qui fait que , nous sommes pas trop crédible . 

bonne soirée

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 799 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
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il y a une heure, Blaquière a dit :

@Gouderien Euh.... Gouderien et Guderian... aucun rapport ? :)

Va savoir!

il y a une heure, shyiro a dit :

au contraire ! la faiblesse de l'armée allemande est dans les airs et mers par rapport à l'angleterre ...

 

Sur mer oui, mais pas dans les airs. En mai-juin 1940 la Luftwaffe a la maîtrise de l'air - d'autant plus que les Anglais sont réticents à engager leurs chasseurs en France. Les Anglais ne gagneront la bataille d'Angleterre, à l'été 1940, que parce que les Allemands viendront les attaquer sur leur propre terrain.

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Membre, Posté(e)
shyiro Membre 15 609 messages
Maitre des forums‚
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il y a 4 minutes, Gouderien a dit :

Va savoir!

Sur mer oui, mais pas dans les airs. En mai-juin 1940 la Luftwaffe a la maîtrise de l'air - d'autant plus que les Anglais sont réticents à engager leurs chasseurs en France. Les Anglais ne gagneront la bataille d'Angleterre, à l'été 1940, que parce que les Allemands viendront les attaquer sur leur propre terrain.

cqfd

les allemands avaient la superiorité aerienne seulement en europe continentale cad face aux autres pays europeens hors angleterre.

1940 = debut de la 2nd GM. ca montre la superiorité aerienne (et maritime) anglaise meme en 1ere periode de la 2nd GM.

 

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 799 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
il y a 36 minutes, le merle a dit :

bonsoir

il parait qu'Hitler redoutait une réaction forte , des forces Françaises et Anglaises lorsqu'il à attaqué la Pologne .

d'abord , d'avoir laisser l'Allemagne se réarmer après leurs défaite de la précédente guerre , était une faute . masser des troupes importante derrière la ligne Maginot était illogique et aberrant . à quoi servait-elle alors ? la dette à payer pour l'Allemagne était trop forte et Hitler devint la mèche du baril de poudre qui ne demandais qu'à exploser . 

je pense que certains de nos généraux vieillissants , se croyaient encore dans la guerre des tranchées , alors que cette guerre était une guerre de mouvement .

malgré tout , nous parlons après les événements connus ce qui fait que , nous sommes pas trop crédible . 

bonne soirée

A quoi servait la ligne Maginot? Mais à rien, sinon à immobiliser des forces qui auraient pu être plus utiles ailleurs.

Quand on fait de l'histoire, fatalement on parle après les événements, sinon on s'appelle Nostradamus.:D A propos de mai-juin 40, on est en face d'un phénomène d'aveuglement collectif. Mais dès cette époque il y a des gens qui ont vu clair. Le général Corap - qui a servi de bouc émissaire bien commode ensuite - a attiré l'attention du haut commandement sur la fragilité des défenses de son secteur; mais rien n'a été fait. On a beau chercher dans tous les sens, on ne trouve guère d'excuses au général Gamelin, qui n'a même jamais eu l'élégance de reconnaître ses responsabilités. Mais les hommes politiques - français et anglais - qui ont trouvé toutes les qualités à Gamelin pendant des années sont aussi en faute, bien entendu. Dans la période troublée des années 30, Gamelin avait une grande qualité aux yeux de beaucoup : il ne faisait pas de politique. Les gens de gauche, en particulier, avaient très peur de voir surgir un équivalent français de Franco. Au moins avec Gamelin ils étaient tranquilles. Qu'il soit nul ne leur a jamais effleuré l'esprit, parce qu'on le jugeait sur sa réputation de la guerre précédente - il avait été chef d'état-major de Joffre et avait rédigé les directives de la bataille de la Marne. Le poids du souvenir de la Première Guerre mondiale a joué un grand rôle dans la défaite de 1940 : on ne parvenait pas à réaliser que c'était une autre époque, et que tout avait changé.

Voici un tableau venant de la Wikipédia montrant les rapports de forces au 10 mai 1940 :

 

Forces en présence au 10 mai[modifier | modifier le code]

Nation nombre de divisions nombre de canons nombre de blindés nombre d'avions
France 86 10 700 (a) 2 268 110320
Royaume-Uni (b) 1320 1 300 310 460
Belgique 22 1 400 28021 250
Pays-Bas 1320 700 1 175
Luxembourg 0 ? ? ?
Pologne 120 ? 45 75
Total des armées alliées 135 14 100 2 724 2 285
Allemagne 141 7 000 2 574 4 020 (c)
220px-8inchHowitzerBethune23April1940.jp
 
Une pièce d'artillerie de 8 pouces de la British Army inspectée par le général français Alphonse Georges à Béthune le 23 avril 1940.
  • (a) En ce qui concerne la France, si nous connaissons exactement le chiffre des matériels en date du 1er septembre 1939, il en va différemment pour celui du 10 mai 1940. Ainsi l'Armée française disposait, dès septembre 1939, de 2 946 blindés, dont 2 300 chars et 650 automitrailleuses, sans compter les 1 590 chars obsolètes (Renault FT et Char 2C) et 3 700 chenillettes de transport et ravitaillement, inutilisables au combat. En outre, de septembre 1939 à mai 1940, 2 909 nouveaux blindés (dont 1 597 chars ; 314 lourds) avaient été produits, dont 264 livrés à la Turquie et la Roumanie, et une autre partie inachevés et restés au parc du matériel de Gien (environ 700). Quoi qu'il en fût, au 10 mai 1940, la France possédait un minimum de 3 700 chars plus ou moins modernes, sans compter plusieurs milliers d'autres véhicules blindés légers, automitrailleuses, chars obsolètes ou chenillettes d'infanterie. Si certains modèles de chars français (B1bis, Somua S-35) surclassaient les chars allemands en termes de blindage et d'armement , les unités de chars souffraient toutefois de graves défauts d'ordre technique et tactique : absence quasi totale de radios, visibilité et ergonomie intérieure des chars médiocres, manque de fiabilité des moteurs, équipages de trois hommes (ce qui surchargeait de tâches le chef de char dans la tourelle APX très mal conçue), approvisionnement en carburant problématique, etc. Les unités de chars manquaient gravement de protection anti-aérienne — de DCA comme de liaison avec les escadrilles de chasse. Même vainqueurs en plusieurs combats contre les panzers allemands, les chars français étaient donc désarmés contre les Stukas. Enfin, si dès le milieu des années 1930 l’état-major français avait décidé de créer des divisions cuirassées équipées de chars rapides et puissants pour l'attaque en profondeur, la mise sur pied de ces grandes unités avait progressé lentement, contrariée à la fois par les hésitations politiques, la multiplication de projets n'aboutissant pas ou lentement, les contraintes budgétaires et par le conservatisme d'une partie des généraux ; et plus profondément par la difficulté à introduire des innovations radicales dans une armée de conscription, où les soldats ne sont opérationnels que quelques mois, à la fin de leur service.
  • (b) Ne sont pris en compte que l'armement et effectifs du BEF (British Expeditionary Force) en France au 10 mai.
  • (c) Ce chiffre ne prend en compte que le nombre d'avions réellement opérationnels.

Les armées françaises, britanniques, belges et néerlandaises totalisent quelque 135 divisions sur le front nord/nord-est, soit environ 2 900 000 hommes22. Mais elles ne forment pas un ensemble cohérent — il n'y a, notamment, aucune unité d'action avec les armées belge et néerlandaise. La Wehrmacht, bien soudée sous un commandement unique, comporte 137 divisions, soit 2 750 000 hommes22. Sur le front sud, l'Italie alignera 22 divisions23 appartenant à la première et quatrième armée Italienne face aux 5 divisions françaises de l'armée des Alpes, ce rapport de force restera le même durant tout le mois de mai et le mois de juin.

 

Bien sûr les Alliés possédaient la maîtrise de la mer, mais ça n'avait guère d'importance dans une bataille terrestre. Par contre ça facilitera l'évacuation de Dunkerque.

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le merle Membre 21 573 messages
Maitre des forums‚
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ce qui est particulier , est que les harangues de Hitler pendant des années , ne semble pas avoir trop inquiétés les alliés de la dernière guerre ?

le général Gamelin aurait dût- être remercié pour bon et loyaux services mais , il n'était pas n'importe qui .

le général De Gaulle avait écrit , entre temps , un livre sur le rôle des blindés dans une guerre moderne . le général Guderian l'aurai lu et utilisé le principe dans la guerre éclair  ?

en faits , ce n'est peut-être pas au départ , le nombre de forces qui comptait , mais la stratégie , la tactique et l'effet de surprise  ?

Hitler savait qu'il allait tenter de conquérir son espace vital .la France et ses alliés espéraient que le cauchemar de la guerre de 1914 ne pouvait pas recommencer ? 

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lumic Membre 9 484 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 1 heure, le merle a dit :

ce qui est particulier , est que les harangues de Hitler pendant des années , ne semble pas avoir trop inquiétés les alliés de la dernière guerre ?

le général Gamelin aurait dût- être remercié pour bon et loyaux services mais , il n'était pas n'importe qui .

le général De Gaulle avait écrit , entre temps , un livre sur le rôle des blindés dans une guerre moderne . le général Guderian l'aurai lu et utilisé le principe dans la guerre éclair  ?

en faits , ce n'est peut-être pas au départ , le nombre de forces qui comptait , mais la stratégie , la tactique et l'effet de surprise  ?

Hitler savait qu'il allait tenter de conquérir son espace vital .la France et ses alliés espéraient que le cauchemar de la guerre de 1914 ne pouvait pas recommencer ? 

Sur cette période , je pense que l ' on n ' a rien à regretter sur cette défaite puisque politiquement il n ' y avait pas cette volonté de s ' y préparer ou de croire que la guerre pourrait recommencer ...

En revanche , ce qui étonne le plus et est le plus regretable est cette hésitation à devoir choisir un camp entre les nazis et les Anglais lorsque il était encore temps d ' agir ou de choisir ...

La suite est encore pire puisque officiellement le juif est chassé , poursuivi , dénoncé ...

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 799 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
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il y a 59 minutes, lumic a dit :

Sur cette période , je pense que l ' on n ' a rien à regretter sur cette défaite puisque politiquement il n ' y avait pas cette volonté de s ' y préparer ou de croire que la guerre pourrait recommencer ...

En revanche , ce qui étonne le plus et est le plus regretable est cette hésitation à devoir choisir un camp entre les nazis et les Anglais lorsque il était encore temps d ' agir ou de choisir ...

La suite est encore pire puisque officiellement le juif est chassé , poursuivi , dénoncé ...

"Cette hésitation à devoir choisir une camp entre les nazis et les Anglais"... Dans quel film tu as vu ça? Jamais il n'a été question de s'allier aux nazis - jusqu'au moment où la défaite de juin 40 et l'arrivée au pouvoir de Pétain a bouleversé la donne. Et encore, jamais le régime de Vichy n'a été un allié officiel de l'Allemagne.

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lumic Membre 9 484 messages
Maitre des forums‚
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il y a 21 minutes, Gouderien a dit :

"Cette hésitation à devoir choisir une camp entre les nazis et les Anglais"... Dans quel film tu as vu ça? Jamais il n'a été question de s'allier aux nazis - jusqu'au moment où la défaite de juin 40 et l'arrivée au pouvoir de Pétain a bouleversé la donne. Et encore, jamais le régime de Vichy n'a été un allié officiel de l'Allemagne.

C ' est tout comme car dans les faits on retrouve deux points communs , persėcution des juifs sauf que sans l ' invasion de l ' Allemagne , cela n ' aurait sans doute  pas ėté permis ...

Voilà , voilâ , il y ' eut cette France là , celle de Pétain avec tout le concours d ' une certaine France ou de certains Français dans cette guerre ...

Berk et déshonneur ...

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 926 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
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En recherchant des précisions sur la seconde guerre mondiale, à la suite de ce sujet, je suis tombé sur ça :

c'est plutôt sympa :

 

 

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 573 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 13 heures, lumic a dit :

Sur cette période , je pense que l ' on n ' a rien à regretter sur cette défaite puisque politiquement il n ' y avait pas cette volonté de s ' y préparer ou de croire que la guerre pourrait recommencer ...

En revanche , ce qui étonne le plus et est le plus regretable est cette hésitation à devoir choisir un camp entre les nazis et les Anglais lorsque il était encore temps d ' agir ou de choisir ...

La suite est encore pire puisque officiellement le juif est chassé , poursuivi , dénoncé ...

bonjour

il semble que Hitler ne voulait pas des Anglais dans le conflit " au début " et voulait seulement l'Europe continentale ?(impossible avec les alliances) .pourquoi avoir arrêté ses troupes à Dunkerque ?

il à été dit-aussi que les premiers temps , il était étonné de ses victoires si rapides .

on à dit aussi qu'il détestait les juif et on en à cherché la raison sans vraiment la trouver .

et si la raison était qu'il lui fallait un bouc émissaire pour rassembler le Peuple Allemands pour le diriger et contrôler dans une cohésion mental et psychique ?

si dés le début , l'armée Française avait été bien dirigée et une stratêgie bien construite , avec un armement moderne , la deuxième guerre Mondiale aurait été différente ?

bonne journée

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 926 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, le merle a dit :

bonjour

il semble que Hitler ne voulait pas des Anglais dans le conflit " au début " et voulait seulement l'Europe continentale ?(impossible avec les alliances) .pourquoi avoir arrêté ses troupes à Dunkerque ?

il à été dit-aussi que les premiers temps , il était étonné de ses victoires si rapides .

on à dit aussi qu'il détestait les juif et on en à cherché la raison sans vraiment la trouver .

et si la raison était qu'il lui fallait un bouc émissaire pour rassembler le Peuple Allemands pour le diriger et contrôler dans une cohésion mental et psychique ?

si dés le début , l'armée Française avait été bien dirigée et une stratêgie bien construite , avec un armement moderne , la deuxième guerre Mondiale aurait été différente ?

bonne journée

On gros, si on avait gagné, on n'aurait pas perdu !

(Je blague !)

Que les juifs qui en général n'étaient pas appréciés (c'est peu dire) aient servi de boucs émissaires fédérateurs, c'est en partie la réalité, mais ça n'était pas calculé dans ce sens.

 C'est qu'il y avait coïncidence entre la haine de Hitler et celle en général d'une grande parties des peuples de l'époque.

Je crois que Hitler reportait la haine à l'encontre de son propre père sur les juifs. C'est très psy ! Chaque juif qu'il éliminait, c'était son père qu'il tuait...

Il était autrichien. Il était donc l'Autriche. Sa mère était l'Allemagne. Et son père travaillait à la frontière Allemagne-Autriche. Obstacle donc à sa fusion œdipiennes sa mère/lui, l'Allemagne/Autriche...

Son premier travail a été d'unifier les deux pays quand il a été au pouvoir....

L'Autriche devait retomber dans les bras de l'Allemagne. Sa... patrie/matrie !

Pas besoin de réfléchir beaucoup pour comprendre qu'il était fou.

 Le problème 'est que le pouvoir puisse tomber si aisément dans les mains de fous.

 Est-ce que ça a changé ? Macron, Trump... ils ne sont pas très clairs tous ces gars....

...Etc.

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Membre, Posté(e)
lumic Membre 9 484 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 42 minutes, le merle a dit :

bonjour

il semble que Hitler ne voulait pas des Anglais dans le conflit " au début " et voulait seulement l'Europe continentale ?(impossible avec les alliances) .pourquoi avoir arrêté ses troupes à Dunkerque ?

il à été dit-aussi que les premiers temps , il était étonné de ses victoires si rapides .

on à dit aussi qu'il détestait les juif et on en à cherché la raison sans vraiment la trouver .

et si la raison était qu'il lui fallait un bouc émissaire pour rassembler le Peuple Allemands pour le diriger et contrôler dans une cohésion mental et psychique ?

si dés le début , l'armée Française avait été bien dirigée et une stratêgie bien construite , avec un armement moderne , la deuxième guerre Mondiale aurait été différente ?

bonne journée

Salud 

Comme je le dis plus haut il n ' y avait pas â cette époque  il me semble de réelle volonté politique pour se défendre ou préparer la guerre au point de ne pas voir la menace venant de l ' autre côté ...

Ensuite , là ou d ' autres décisions pouvaient encore se prendre pour continuer la lutte contre les envahisseurs , la défaite se transforma bientôt en une certaine collaboration avec l ' ennemi puisque par exemple ce fut bel et bien certains gendarmes qui contribuèrent à cette collaboration sous ordre de Vichy ...

Imaginez donc , cette guerre sans les Anglais si ceux ci avaient dit ok , on cesse les hostilités ?

Cela aurait été encore des années d ' occupation et une administration au service de l ' Allemagne tout avec le zèle de certains Français ...

On entend peut être trop parler de cette défaite comme une honte du fait de Pétain tandis que l ' on pourrait très bien évoquer , causer de tous ces soldats Français qui sont morts dès le départ dans d ' effroyables combats , c ' est à peine si on le sait ...

La victoire n ' est pas au nom de la France mais bel et bien , une fois de plus dans le combat de ces hommes valeureux qui n ' ont pas eu d ' autres choix que de se faire massacrer ...

Eux , ont payé dès le départ , ont vu ...

Faudrait des réalisateurs capables de relater un fait d ' arme , une bataille pour honorer ces soldats un peu à la sauce il faut sauver le soldat Ryan ...

 

 

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le merle Membre 21 573 messages
Maitre des forums‚
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il y a 48 minutes, Blaquière a dit :

On gros, si on avait gagné, on n'aurait pas perdu !

(Je blague !)

Que les juifs qui en général n'étaient pas appréciés (c'est peu dire) aient servi de boucs émissaires fédérateurs, c'est en partie la réalité, mais ça n'était pas calculé dans ce sens.

 C'est qu'il y avait coïncidence entre la haine de Hitler et celle en général d'une grande parties des peuples de l'époque.

Je crois que Hitler reportait la haine à l'encontre de son propre père sur les juifs. C'est très psy ! Chaque juif qu'il éliminait, c'était son père qu'il tuait...

Il était autrichien. Il était donc l'Autriche. Sa mère était l'Allemagne. Et son père travaillait à la frontière Allemagne-Autriche. Obstacle donc à sa fusion œdipiennes sa mère/lui, l'Allemagne/Autriche...

Son premier travail a été d'unifier les deux pays quand il a été au pouvoir....

L'Autriche devait retomber dans les bras de l'Allemagne. Sa... patrie/matrie !

Pas besoin de réfléchir beaucoup pour comprendre qu'il était fou.

 Le problème 'est que le pouvoir puisse tomber si aisément dans les mains de fous.

 Est-ce que ça a changé ? Macron, Trump... ils ne sont pas très clairs tous ces gars....

...Etc.

bonjour

oui , on à perdu parce qu'on à pas gagné , et à la fin , on à gagné par ce qu'on à pas perdu :D.Monsieur de Lapalisse  (qui aurai put s'appeler Monsieur de La Malisse ) , s'est retourné une fois de plus dans sa tombe .

je ne crois pas qu'il était fou au début , mais par la suite oui . mais , les circonstances à l'époque en Allemagne  ont-étés déterminantes .si Ernst Rohm ; le chef des S.A avait contré Hitler , il n'aurait pas été assassiné par les SS de celui-ci et l'histoire à venir autre peut-être ?

certains des présidents mondiaux actuel sont dangereux ? si la vie est un éternel recommencement , la haine et les combines ainsi que les guerres le sont aussi . 

bonne journée 

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 573 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 28 minutes, lumic a dit :

Salud 

Comme je le dis plus haut il n ' y avait pas â cette époque  il me semble de réelle volonté politique pour se défendre ou préparer la guerre au point de ne pas voir la menace venant de l ' autre côté ...

Ensuite , là ou d ' autres décisions pouvaient encore se prendre pour continuer la lutte contre les envahisseurs , la défaite se transforma bientôt en une certaine collaboration avec l ' ennemi puisque par exemple ce fut bel et bien certains gendarmes qui contribuèrent à cette collaboration sous ordre de Vichy ...

Imaginez donc , cette guerre sans les Anglais si ceux ci avaient dit ok , on cesse les hostilités ?

Cela aurait été encore des années d ' occupation et une administration au service de l ' Allemagne tout avec le zèle de certains Français ...

On entend peut être trop parler de cette défaite comme une honte du fait de Pétain tandis que l ' on pourrait très bien évoquer , causer de tous ces soldats Français qui sont morts dès le départ dans d ' effroyables combats , c ' est à peine si on le sait ...

La victoire n ' est pas au nom de la France mais bel et bien , une fois de plus dans le combat de ces hommes valeureux qui n ' ont pas eu d ' autres choix que de se faire massacrer ...

Eux , ont payé dès le départ , ont vu ...

Faudrait des réalisateurs capables de relater un fait d ' arme , une bataille pour honorer ces soldats un peu à la sauce il faut sauver le soldat Ryan ...

 

 

bonjour

c'est vrai , les Poilus de la guerre 14-18  disaient : c'est la der des ders  .la mentalité

 général  devaient penser qu'une guerre aussi monstrueuse ne pouvait se reproduire sauf que :la paix n'avait-été signé et que la revanche Allemande viendrais favorisée par un traité de Versailles trop dur et humiliant .

oui ,les soldats français se sont bien défendus , ils ont même freiné et même parfois bloqué l'avancé Allemande sur certains points .mais une guerre perdue et les soldats valeureux sont oubliés ou ignorés mais ne sont pas morts pour rien .

bonne journée

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Lorsqu'Hitler occupe la Rhénanie en 1936, le Gouvernement Français est pour une action militaire immédiate. Le général Gamelin, chef d'Etat Major de 1939 à mai 1940 le dissuade d'intervenir. Gamelin n'en aura pas manqué une ! Une vraie catastrophe, ce bonhomme.

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Membre, 74ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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c'est triste !

les généraux allemands n'ont pas respecté les plans des généraux français !

quels goujats !!!

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 926 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, lumic a dit :

Cela aurait été encore des années d ' occupation et une administration au service de l ' Allemagne tout avec le zèle de certains Français ...

 

 

Sans compter, qu'aujourd'hui, ce serait l'Allemagne qui dirigerait l'Europe !

..... Euh!... j'ai dit une bêtise ?

Tenez, parfois je me demande... Est-ce qu'aujourd'hui ceux qui envoient leur enfants dans les classes avec l'Allemand en première (ou seconde) langue, parce que ces classe--là sont mieux réputées, est-ce qu'ils sont vraiment différents des collaborateurs de l'époque ?

Bon d'un autre côté, apprendre l'anglais... ils ont été longtemps nos ennemis héréditaires... Les Plantagenet, la Guerre de Cent Ans, Napoléon... Mais ça ne me fait pas le même effet.  Les anglais n'ont jamais voulu annexer la France...

 LA FRANCE, MADAME !

GAAAAAAARDE-A-VOUS !

LA PATRIE DE HUGUES CARPETTE !

LA PATRIE DU MARECHAL !

MARECHAL ? MARION ? NOUS VOILA !

LA PATRIE DE VERSINGEASTERIX !

UNE, DEUX, UNE, DEUX !

"ILS ONT TRAVERSE LE RHIN !
 AVEC, MONSIEU-EU-EUR DE TURÊ-Ê-NEU !"

UNE, DEUX, UNE, DEUX !

TÊÊÊTE.... DROITE !

 

(Merde, pour le coup, c'est plutôt les allemands qui l'ont traversé le Rhin !....)

 

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