Impact naturel du confinement

Le 21/04/2020 à 02:37, brooder a dit :

Effectivement c'était pas très clair !

La reprise sera t-elle fait sur nos anciennes habitudes ou sera t-elle prise en tenant compte des problèmes de notre époque comme celles de l'environnement ?!

Les jeunes étant enclins à être sensibles aux problèmes contemporains, il faut espérer que l'on tienne compte de leurs savoirs.

Hum... non, il y a au contraire le phénomène pernicieux que face à la gravité de la crise économique conséquente du confinement, le critère écologique soit à nouveau mis de coté pour un temps.

Un peu de relocalisation ne changera pas fondamentalement la dépense énergétiques. Le public croit à tort que les transports internationaux ont un effet massif sur la dépense énergétique et par voie de conséquence sur CO2 et climat. Cela à un effet mais pas tant que ça. En France les 2/3 des camions qui roulent c'est le la bouffe (en comptant le coté indirect : fourrage, engrais, phytosanitaires, etc). Rien à voir avec les produits chinois. Le commerce mondial avait déjà atteint un pic en 2018, puis avait commencé à régresser, ensuite la guerre commercial avait accéléré la chose. Par ailleurs cela s'accompagnait en parallèle d'une réorientation de l'activité chinoise sur le marché intérieur (300 millions de travailleurs pauvres qui aspirent à voir leur niveau de vie monter).

Bref l'idée qu'une certaine relocalisation va contribuer d'une façon non négligeable à la baisse des émissions de CO2 est une erreur. Ce qui compte c'est la dépense énergétique moyenne du citoyen européen.

Par ailleurs un réflexe pernicieux va survenir pendant quelque temps : mais on s'en fout du carbone étant donné la gravité de la crise !

Voilà. A mon avis l'après ne sera pas spécialement vert. 

www://arcturus.org/le -troue- de- la- couche- dozone- de- larctique- sest -referme

C'est exact Répy, on ne sait pas pourquoi il s'est refermé! Il faudra donc vérifier s'il s'ouvre de nouveau quand l'hémisphère nord se remettra à polluer.

Il y a 2 heures, Répy a dit :

Le trou dans la couche d'ozone est en cours de fermeture.

Mais personne ne sait ce qu'était la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique avant1960 puisqu'aucun satellite n'avait détéecté l'existence de son trou.

Donc actuellement personne ne sait  pas si ce trou de la couche d'ozone a une cause naturelle (volcanisme )ou une cause humaine (gaz chloro fluoro alcanes de synthèse)

Oui, je crois me souvenir (je peux me tromper) que ce qui avait été déterminant dans la mobilisation onusienne et mondiale dans la lutte contre l'effroyable trou dans le couche d'ozone c'est que l'un des coupables, le DDT, allait entrer dans le domaine publique pour des questions d'échéances de droit des brevets.

Ce qui était marrant, c'est que la méchante industrie chimique finança alors une des universitaires écologiques, pour mettre en évidence le trou, ainsi que pour inventorier fissa les espèces d'oiseaux risquant de disparaître à cause du DDT. 

(NB: ce sont de vagues souvenirs lointains, j'ai pu énoncer des erreurs...)

EDIT : non j'ai tout confondu. 

Le DDT ce sont bien les chlorofluorocarbures.

Prenant exemple sur cette réussite de l'humanité capable de se mobiliser pour faire face à une grave menace écologique, nous pouvons faire de même pour sauver ces espèces d'oiseaux en voie de disparition : d'où une campagne pis que pendre à l'encontre du DDT menée par cette industrie chimique voyant ses royal tees en voie de disparition. 

il y a 49 minutes, querida13 a dit :

www://arcturus.org/le -troue- de- la- couche- dozone- de- larctique- sest -referme

C'est exact Répy, on ne sait pas pourquoi il s'est refermé! Il faudra donc vérifier s'il s'ouvre de nouveau quand l'hémisphère nord se remettra à polluer.

Sauf que le trou de la couche d'ozone et une phénomène de très long terme.

C'est sans rapport ou presque avec les émissions polluantes des derniers mois.

De plus, l'article est clair : c'est une affaire de vortex, donc une histoire de météo, météo qui dépend du climat.

Donc non, il ne faudra pas vérifier si le trou s'ouvre de nouveau quand l'hémisphère nord se remettra à polluer, mais il faudra que tu lises l'article dont tu as posté le lien. 

Sur le plan du volcanisme,il y a cependant eu 5 grosses éruptions dans le monde depuis le début de l'année.

Il semblerait surtout qu'il y ait confusion entre arctique et antarctique. 

https://www.francetvinfo.fr/animaux/video-comment-distinguer-les-pingouins-des-manchots_2060074.html

il y a une heure, Condorcet a dit :

Hum... non, il y a au contraire le phénomène pernicieux que face à la gravité de la crise économique conséquente du confinement, le critère écologique soit à nouveau mis de coté pour un temps.

Un peu de relocalisation ne changera pas fondamentalement la dépense énergétiques. Le public croit à tort que les transports internationaux ont un effet massif sur la dépense énergétique et par voie de conséquence sur CO2 et climat. Cela à un effet mais pas tant que ça. En France les 2/3 des camions qui roulent c'est le la bouffe (en comptant le coté indirect : fourrage, engrais, phytosanitaires, etc). Rien à voir avec les produits chinois. Le commerce mondial avait déjà atteint un pic en 2018, puis avait commencé à régresser, ensuite la guerre commercial avait accéléré la chose. Par ailleurs cela s'accompagnait en parallèle d'une réorientation de l'activité chinoise sur le marché intérieur (300 millions de travailleurs pauvres qui aspirent à voir leur niveau de vie monter).

Bref l'idée qu'une certaine relocalisation va contribuer d'une façon non négligeable à la baisse des émissions de CO2 est une erreur. Ce qui compte c'est la dépense énergétique moyenne du citoyen européen.

Par ailleurs un réflexe pernicieux va survenir pendant quelque temps : mais on s'en fout du carbone étant donné la gravité de la crise !

Voilà. A mon avis l'après ne sera pas spécialement vert. 

Les effets de cette crise pourront au moins servir de référentiel sur les conséquences de l'activité humaine sur l'environnement.

il y a une heure, querida13 a dit :

www://arcturus.org/le -troue- de- la- couche- dozone- de- larctique- sest -referme

C'est exact Répy, on ne sait pas pourquoi il s'est refermé! Il faudra donc vérifier s'il s'ouvre de nouveau quand l'hémisphère nord se remettra à polluer.

l'évolution de la surface du trou de la couche d'ozone est peut-être strictement naturelle.

C'est vrai qu'au laboratoire les fluoro-chloro alcanes sont de puissants réactifs à l'ozone.

Mais la destruction de l'ozone est peut-être simplement le résultat du dégagement de vapeurs d'acide fluorrhydrique et acide chlorhydrique  par les volcans qui peuvent être généreux dans leurs dégagements et biens supérieurs en tonnages à ce qu'a produit l'homme.

L'homme crie victoire car il a maîtrisé le dégagement de ces gaz industriels. Mais il y a peut-être qu'une simple coïncidence entre le comblement du trou de la couche d'ozone et le protocole de Montréal sur l'arrêt de la production de ces gaz frigorigènes.

Ah ! si on avait lancé les satellites un siècle plus tôt, tout serait limpide !

il y a une heure, Condorcet a dit :

Le DDT ce sont bien les chlorofluorocarbures.

Eratum.

Et je laisse une grossière erreur dans ma correction.

Il faut lire : Le trou dans le couche ce sont bien les chlorofluorocarbures.

Le DDT c'est une autre histoire.

Pendant que j'y suis, j'insiste : il semble qu'il y ait confusion entre antarctique et arctique.

L'article de @querida13 parle de l'arctique. Le trou est beaucoup plus petit et la principale cause serait météo.

Le trou habituel de la couche d'ozone dépend des composés chlorée anthropiques, ainsi que des éruption volcaniques et se situe en antarctique.

Le 15/04/2020 à 14:32, querida13 a dit :

La moitié de l'humanité en confinement et des questions me viennent à l'esprit:

 tous ces moteurs qui ne chauffent plus est ce que ça va globalement faire refroidir l'atmosphère?

Est ce que globalement l'effet de serre va s'atténuer?

Est ce suffisant pour que les banquises cessent de fondre?

 

 

Bonjour,

Non.

En ce qui concerne la Terre, les moteurs humains ne représentent même pas le millième de l'énergie solaire.

De même que le CO2 n'est pas toxique à une si faible dose que la pollution carbonée humaine.

C'est seulement la concentration de CO2 qui empêche l'énergie solaire de sortir de l'atmosphère.

Je m'interroge davantage sur l'impact socio-politique du virus.

Ce virus est animé par une bêtise absolue.

Et pourtant, cette bêtise absolue n'est pas politiquement neutre, elle contraint notre principe vital qui doit réagir structurellement.

Ce virus est dissociant : souverainiste, égoïste, nationaliste, ...

Nous devons en tirer la leçon naturaliste.

Nos vertèbres newtonienne et darwiniste ont sans doute été fragilisées par la virtualisation de la réalité, qui peut parfois confiner au déni.

Nos forces régaliennes ont été abandonnées par un appât du gain et un taux de rentabilité si futiles, a posteriori.

Revenir aux fondamentaux serait sans doute salutaire.

Cordialement, Fraction

Il y a 3 heures, Condorcet a dit :

Oui, je crois me souvenir (je peux me tromper) que ce qui avait été déterminant dans la mobilisation onusienne et mondiale dans la lutte contre l'effroyable trou dans le couche d'ozone c'est que l'un des coupables, le DDT, allait entrer dans le domaine publique pour des questions d'échéances de droit des brevets.

Ce qui était marrant, c'est que la méchante industrie chimique finança alors une des universitaires écologiques, pour mettre en évidence le trou, ainsi que pour inventorier fissa les espèces d'oiseaux risquant de disparaître à cause du DDT. 

(NB: ce sont de vagues souvenirs lointains, j'ai pu énoncer des erreurs...)

 

EDIT : non j'ai tout confondu. 

Le DDT ce sont bien les chlorofluorocarbures.

 

Oui il y a une grosse salade !

Le ddt est une molécule chloro-organique ( dichloro diophényl trrichloro éthane). C'est un insecticide polyvalent qui a été très utilisé. Mais il n'a rien à voir ni de près ni de loin avec le trou dans la couche d'ozone.

 le trou dans la couche d'ozone a été observé en 1961 quand on a envoyé un satellite sur une orbite polaire pour cartographier la densité de l'ozone, avec un spectrographe spécifique à l'ozone.

A la suite de ces mesures on a défini le taux d'ozone par le degré "dobson". Si tout l'ozone situé dans l'atmosphère était ramené au niveau et à la pression du sol cela ferait une couche de 3 mm seulement ! En réalité cet ozone est réparti dans une couronne sphérique de quelques km d'épaisseur située à une altitude de 15 à 30 km altitude et variable selon les saisons et les latitudes.

enfin l'ozone qui est produit par réaction photochimique en raison de la pollution automobile près du sol est indépendant de l'ozone produit par réaction photochimique par les UV dans la haute atmosphère.

Si on veut sentir l'ozone, il suffit de s'appocher d'un photocopieur à gros débit : il dégage des traces d'ozone que l'on détecte par son odeur d'oignon ou d'ail